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Les nouveaux paradigmes de l’information
15 septembre 2000
 
mercredi 10 janvier 2001

Charlie se fait cobrander

par ARNO*

Le lecteur de Charlie Hebdo qui aura acheté le numéro de cette semaine (10 janvier 2000) n’a pas forcément conscience d’assister à un événement historique : c’est le premier numéro de l’histoire de l’hebdo satirique contenant de la publicité !

L’événement est annoncé en page 3, dans un pavé en dessous de l’édito de Philippe Val (Val, que l’on peut désormais contacter par mail, comme quoi tout fout le camp...) :

« Troc. Charlie et Libération se sont mis d’accord pour annoncer dans leurs pages respectives leurs événements éditoriaux. C’est un échange de bons procédés, qui laisse évidemment toute sa liberté à chacun de nos deux journaux. Le but ? Que la presse papier, qui est le dernier lieu où s’exerce la liberté d’information et d’analyse, soit lue. C’est un accord de solidarité que nous renouvellerons à l’occasion avec d’autres journaux cousins dont nous nous réjouissons qu’ils existent, même s’il nous arrive d’exprimer des désaccords sur leur contenu. »

Bien évidemment, ça n’annonce pas de la publicité, mais ça parle de valeurs humaines belles à pleurer (le « troc » de l’économie solidaire, l’« échange », la « liberté », un « accord de solidarité »...), mais le lecteur habitué sait que Val fait appel aux grandes valeurs humanistes à tout bout de champ. Val ne dit pas « Je vais faire caca », il cite Nietzsche : « Ce que nous faisons n’est jamais compris, et n’est toujours accueilli que par les louanges ou la critique » ; il ne dit pas « J’ai fait pipi », il cite Pascal : « Joie, Joie, Joie, pleurs de joie » ; Val ne dit pas « J’ai couché avec Germaine », il cite Montaigne : « À l’opposé d’un certain autre, j’aimerais mieux, à l’aventure, être le second ou le troisième à Périgueux que le premier à Paris ».

Fort logiquement, Val n’annonce pas : « Charlie Hebdo et Libération échangent de l’espace publicitaire », ce qui serait affreusement trivial, au contraire il nous fait rêver à l’humanisme de la liberté de la presse, invoque la solidarité dans un but magnifique, le partage du savoir.

Mais foin de procès d’intention, allons-y voir. Après tout, c’est peut-être réellement une annonce d’un chouette dossier passionnant dans Libé, un véritable geste de solidarité. Charlie dispose déjà d’une rubrique « Copinage », qui sert à annoncer des événements qui pourraient intéresser ses lecteurs, l’annonce d’une enquête intéressante de Libé y aurait sa place.

Allons voir en page 15 (ci-contre). La triste réalité saute aux yeux : c’est une bête pub ! Ca n’annonce pas au lecteur ce qu’il va lire (genre table des matières, nature du dossier, nom des auteurs...), c’est juste une photographie annonçant un de ces hors-série qui n’ont aucune raison particulière d’intéresser le lecteur de Charlie (« Le roman de l’année 2000 », on n’image pas pire marronnier !). C’est clair : par son format, sa présentation et l’absence d’information éditoriale, ça n’est pas l’annonce « intelligente » d’un dossier journalistique, c’est la bête publicité pour un hors-série au thème racoleur.

Au fait, côté Libération, s’agit-il d’un de ces « cahiers » réalisés en dehors de la rédaction des journalistes, scandale fréquent dans nos quotidiens ? Est-ce par hasard si cet « événement éditorial » est l’occasion d’un cyber-vote à la con sur le site de Libération (« Votez pour les événements de l’an 2000 », où il vous est demandé de choisir entre le crash du Concorde, la candidature de François Bayrou à la présidentielle ou la chute de Milosevic...).

La publicité dans Charlie, déjà, je sens qu’il y en a qui vont se désabonner...

Mais la méthode elle-même, telle que présentée par Val, pose problème. Il ne parle pas d’un contrat d’échange de publicité, mais d’un « troc », d’un « échange de bons procédés ». Or cette pratique est interdite par la loi Sapin (1993) : l’échange de publicité doit se faire d’une manière transparente, cela doit faire l’objet d’un contrat écrit et être intégré à la comptabilité (contrat marchand, intégré au bilan et au calcul de la TVA). L’échange « non-marchand » entre deux sociétés n’a qu’un but : escroquer le fisc. Concernant la publicité, cela pose de plus des problèmes de transparence politique (d’où l’interdiction de cette pratique par la loi Sapin, traitant plus généralement de la moralisation des marchés publics).

Bref, Charlie se livre à une pratique qui, si réellement elle correspond à ce que Val présente comme un « échange de bons procédés », est illégale et vise à contourner la fiscalité. Pour un canard qui combat le néolibéralisme, c’est plutôt mal venu. Pratique tellement néolibérale que la nouvelle économie lui a donné un nom : le cobranding !

Du coup, cela amène plusieurs questions...

- Cet « échange de bons procédés » fait-il l’objet d’un contrat écrit entre Charlie Hebdo et Libération ? Dans ce cas, cet « échange » devant faire l’objet d’une intégration dans la comptabilité de Charlie, quel barème a été retenu pour la publicité dans cet hebdomadaire ? Comment ce barème a-t-il été calculé (d’après tirage, selon le ciblage du lectorat de Charlie...) ? Puisque Val annonce que cet « accord » sera renouvellé avec d’autres journaux, quel barême leur sera alors appliqué ?

- Si réellement aucun accord marchand, aucun contrat n’a été signé et que tout cela s’est fait à la bonne franquette, quelle explication Philippe Val a-t-il prévu de fournir aux enquêteurs du Service central de la prévention de la corruption (qui contrôle l’application de la loi Sapin) ?

- Charlie Hebdo se réserve-t-il le droit de sélectionner les « événements éditoriaux » de Libération dont il fera la publicité, ou faut-il craindre de voir un jour apparaître dans Charlie un encard pour un dossier de Libé intitulé « Le retour de la revanche des entreprenautes qui crachent sur les 35heures » ? Si Libé réalise un dossier « Spécial cadeaux » effectué avec une agence de communication ou un grand magasin, est-ce qu’il pourra l’annoncer dans Charlie ? À l’inverse, quelle forme prendra cet « échange » dans Libération ? Et Libération se réservera-t-il le droit de sélectionner les titres et les couvertures qu’il reproduira (car il me semble que les lecteurs de Libé et de Charlie n’ont pas forcément le même sens de la mesure et du bon goût) ?

- Pourquoi justement Libération ? Pourquoi pas, en effet, Politis ou Le Monde Diplomatique, dont les lignes éditoriales sembleraient tout de même plus compatibles avec Charlie ?

- Charlie s’offre des encarts publicitaires (pour lui-même) dans d’autres journaux (Le Diplo). Charlie va-t-il suspendre cette dépense publicitaire rendue inutile puisque l’audience de Libération est supérieure à ces journaux qui, eux, font payer leur espace ? Les journaux qui font payer la publicité à Charlie, envisagent-ils de dénoncer cela comme une concurrence déloyale (c’est-à-dire du dumping, autre spécialité de la nouvelle économie) ?

- La décision de ce « troc » a-t-elle été discutée avec la rédaction de Charlie Hebdo, ou décrétée par Val et Cavanna seuls ? Faut-il s’attendre à un départ prochain de Charb, Gébé et Siné suite à cette arrivée de la publicité dans Charlie ?

- Pourquoi Val s’est-il senti obligé d’écrire un petit pavé explicatif, et de préciser que cela « laisse évidemment toute sa liberté à chacun de nos deux journaux » ? Quelqu’un aurait-il pu avoir des doutes ?

- Comment Charlie Hebdo prévoit-il désormais de critiquer la publicité depuis que Val l’a rebaptisée « accord de solidarité » ? Que va devenir la rubrique « À bas la publicité » ?

- La phrase « la presse papier, dernier lieu où s’exerce la liberté d’expression et d’analyse » n’est-elle pas en contradiction avec une pratique qui témoigne furieusement de ce qu’on peut reprocher de pire au journalisme contemporain, la connivence ?

- Le but pour Charlie étant par cet échange de récupérer des lecteurs racolés dans Libé, ne faudrait-il pas prévoir de modifier la ligne éditoriale de Charlie, de l’infléchir vers le centre-gauche consensuel, afin de ne pas effrayer ces nouveaux lecteurs ? (Certains diront que cette nouvelle ligne a déjà été imposée depuis longtemps...)

Vous me direz que j’en fais des tonnes pour une ch’tite pub de rien du tout... peut-être, mais il ne faudrait pas que Philippe Val n’ait à citer un jour l’Andromaque de Racine : « Vaincu, chargé de fers, de regrets consumés / Brûlé de plus de feux que je n’en allumai. » (façon de dire : la pub, tu lui ouvres ta porte, ensuite elle va piquer dans le frigo et tu ne sais plus comment la foutre dehors).

 
 
ARNO*
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Vainqueur 1982 du concours « Chateau de sable » du Club Mickey des Pingouins à Sainte-Cécile.

28 septembre 2003
6 octobre 2003
 
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> Charlie se fait cobrander
18 mai 2004, message de Eric Remérand
 

Je suis arrivé ici par le lien d’Acrimed et je passe rapidement sur les critiques sur l’article qui alignent un peu tout le monde et n’importe qui...

Philippe Val ? Oh... Depuis qu’il a appelé de ses voeux une guerre humanitaire au Kosovo il ferait doucement rigoler s’il ne faisait pas subir sa binette un peu partout (Philippe Val musicien, Philippe Val à la radio, Philippe Val à la télé, Philippe Val rédacteur en chef de Charlie Hebdo).

Charlie Hebdo met de la pub ? Oui. Il appelle un chat un chat ? Non.

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> Charlie se fait cobrander
8 août 2003, message de onuphrius
 

eh bien il ya des gens qui devraient pas reflechir tellement ils le font mal.
S’abstenir de penser c’est mieux quand on est limité
onuphrius

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> Charlie se fait cobrander, Anarkyst, 7 janvier 2004

A l’armée, un adjudant me disait : "Commencer à penser, c’est déjà désobéir". J’ai été réformé deux mois plus tard. Ca arrive quand on pense trop.

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Fachos contre Charlie
7 mai 2003, message de diony
 

Ton article haineux et diffamatoire represente tout a fait l’indefectible connerie de l’extreme-gauche reactionnaire. Comme tout gauchiste, tu ne respecte que la "purete" (tiens, comme les nazis) ; tu te prends pour un ange et tu denies tout droit au compromis a ceux que tu considere, a tort, comme ceux de ton camp. Tu dois etre tellement parfait...

N’en deplaise aux nostalgiques des komsomols, je prefere que mon hebdo favori fasse un petit encart a Libe (journal de qualite honnete), plutot que de se vendre aux staliniens du Monde Diplomatique ! Charlie-Hebdo n’est pas un torchon d’extreme-gauche (tu n’as qu’a lire les illetres de "Rouge") mais un journal de gauche et de toute les tendances de la gauche, un journal ecolo, un journal rigolo et jazzant. Mais j’oubliais le manque d’humour congenital des trotskystes...

Tiens, a propos... Luz, Sine et Charb sont toujours la. Dommage pour toi, hein ? Quant a Val, il s’agit toujours du meilleur editorialiste de France, peut-etre le seul partisan de la gauche critique a eviter tous les habituels cliches antiamericains ou antisionistes (pour ne pas dire plus). Mais ca doit te faire chier qu’un homme de gauche exerce son esprit critique sur son propre camp...

Une derniere chose : depuis quelques annees, le nombre d’abonnements a Charlie a double, allant meme jusqu’a retarder l’arriver du precieux cesame dans ma boite au lettre au jeudi matin. Je presume que pour toi c’est le signe d’une "entree dans le mechant systeme capitaliste de masse", n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, ne compte pas sur moi pour me desabonner.

Betement et mechamment,
diony.

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> Blaireaux contre Uzine, casseur2val, 2 juin 2003

Tu devrais aussi résilier ton abonement auzinroquptible, ça rend mou du cerveau de lire les trostskystes cultureux de la rue de Rivoli, qui passent leur temps à interviewer Conne-Bendit et de célébrer des groupes à la ramasse, qu’ils sont les seuls à écouter (avec leur fan-club de province).

Philipe Val n’est qu’une pauvre loque intellectueuse, qui n’est pas sortit des Lumières et de Tolstoï, qu’il a du lire (de travers) dans sa petite enfance bourgeoise, entre deux mauvaises imitations de Brassens et de Bruand. Pour lui il ne s’est rien passé dans la philosophie politique pour lui après 1950. Et après Yalta, là le Val n’a carrément plus aucune idée. Debord ? Connait pas (trop compliqué). Foucault ? Trop dur à lire, et il est un peu nazi lui !

Sa vision de la gauche est dixneuvièmiste, et ses référents moyenâgeux. C’est typiquement le petit lettré qui se prend pour un journaliste, un journaliste qui se prend pour un intellectuel, et un intellectuel qui se prend pour un philosophe. C’est juste un Jean-François Kahn de gôche, c’est-à-dire à peu près rien, intellectuellement parlant.

Jamais un mot pour Act-Up. Jamais un mot pour le MIB. Jamais un mot pour le DAL, et d’autres. Sa vision de l’activisme et du mouvmentisme politique se résume à bavasser dans des réunions interminables ou 2 orateurs écrasent les autres et ânonnent patiemment au conneries du public.

Pour lui, être de gauche, c’est foutre un bulletin pour le PS dans une urne, lire la presse de gauche, lire Spinoza (qui n’était pas de gauche) et faire croire qu’on a compris Nietzsche (lui non plus d’ailleurs). Autrement dit ça fait pitié.

Avec Philippe Val, les lendemains qui chantent, c’est pour après-demain, et la remise en cause du système s’arrête - comme chez beaucoup - au mode de vie de celui qui l’énonce...

Ce que lui et ses petits amis dézinrock nous prépare, c’est une futur social-démocratie étendue, avec boyscoutisme citoyen certifié de servitude associatives, réunions associales de proximités oû quelques beaux parleurs écrasent les autres ; avec éducation contestataire rigoriste allégée et culture morte, le tout sur fond de productivisme élcologiste et d’autogestion tyrannique.

Il ne s’agit même plus, pour la gauche, de sauver la société de sa destruction programmée, non, mais plus modestement, ses apparences. Au pire on peut préférer le moins pire, mais quand même...

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> Blaireaux contre Uzine, Chat de gouttière, 25 avril 2004

...sans oublier 1 certaine tendance de la part du ’Kim Il-Sung de la rue de Turbigo’ (comme est surnommé Val par le journal PLPL) au "faites ce que j’dis, faites pas ce que j’fais" (à la manière de notre grand couillon de Président qui se fait bien voir à l’étranger avec des positions "pacifistes"-ha ha-, tout en cautionnant une politique de chiotte à l’intérieur) : proner d’1 côté la défense de la démocratie et des idéaux humanistes...blablabla..., pour de l’autre côté diriger de manière autocratique (il se comporte comme une merde avec ses "subordonnés"-voir liens-) 1 journal qui se voulait à la base satyrique et anti-conventionnel, le transformant peu à peu en une entreprise à la hiérarchie bien ancrée et ayant un devoir de rentabilisation, induisant a fortiori un certain conformisme quant à la ligne éditoriale à suivre, en veillant bien à ne pas toucher aux sujets qui fâchent(le rédac’ chef !).
Désolé pour cette phrase un peu longue.

Quelques liens pour en savoir + :

http://presselibre.org/charlie/index.html
http://www.homme-moderne.org/plpl/n0/p5I.html#field
http://sipm-cnt.org/article.php3?id_article=25
http://www.cequilfautdetruire.org/article.php3?id_article=10&var_recherche=philippe+val

Le mythe si chère d’un journal anar, indépendant, subversif et rigolo aura vite fait de s’émousser... Tout ça à cause d’un clown même pas drôle... Quel dommage......
La question que je me pose est : mais que fait Cavanna ? C’est bien lui le fondateur du journal ?!! Qu’il lui fasse retrouver ses lettres de noblesse ! (et concrètement, qu’il foute Val dehors !)
Si je reste abonné c’est pour les chroniques de Charb, Siné, et quelques articles non dénués d’intérêt malgré tout. Mais ça fait déjà bien longtemps que je ne me donne plus la peine de lire la prose du "patron" en page 3, c’est toujours du temps de gagné...!

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> Fachos contre Charlie, 7 janvier 2004

Le point Godwin atteint dès la première phrase.

Quelle classe.

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> Charlie se fait cobrander
11 juillet 2001, message de jukap
 

Bonjour uzine, je t’aime bien,
Mais peux-tu croire vraiment que l’heure est au courroux,
aux querelles intestines, à la faible mitraille,
à des guerres sans cause à l’ami qui défaille,
quand un ennemi si grand te fait face et bataille ?

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> Charlie se fait cobrander
19 janvier 2001
 

Pour détendre un peu l’atmosphère, un petit jeu :

Qui est l’auteur de la chanson "Les gagnants", 1986

’...
Maintenant que Libération
Ressemble un peu à l’Expansion
Matinée d’Almanach Vermot
...’

Le gagnant partira avec un four à microondes Vivendi !

cela dit, c’était y’a quinze ans, on est con quand on est jeune, y’a prescription maintenant...

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> Charlie se fait cobrander (sans la vaseline)
19 janvier 2001
 

JE M’EN FOUT !

Pour moi, ça changera pas grand-chose : Charlie, ça fait 25 ans que je le lis ( avec un "trou" de quelques années en plein mileu ), sans JAMAIS l’avoir acheté. En bon adapte de CHORON, je le vole. Systématiquement, toutes les semaines, et sans complexe.

Or, donc, si d’aventure je n’avais plus envie de le lire, ça ne changera rien à leur trésorerie. Au moins n’aurai-je pas l’impression de voler Libé. On a l’éthique qu’on peut. Leur journal, ils peuvent bien en faire ce qu’ils veulent, c’est sans moi de toute façon. Je ne suis même pas un "lecteur" au sens statistique du terme. Tout au plus à la rubrique "démarque". Et encore, à mon avis ils ne s’en aperçoive même pas. Noyé dans la colonne des invendus. C’est pour dire si tout le monde s’en fout, finalement.

Enfin, ce serai un peu dommage tout de même de me priver d’un coup de mon petit frisson libertaire hebdomadaire. L’ aventure buralistique de la lutte des classes du mercredi, ça valait son jus. Pour sûr.

Va falloir se rabattre sur autre chose. Tiens, une idée : tout les mercredis, j’arrête de fumer. Je sens que ça va être révolutionnaire, dans la barraque. Rien que l’idée, déjà, ça me fout en rogne. Alors, vous pensez, de la pub dans Charlie, en comparaison, c’est fachement plus facile de s’en passer.

Charlie : j’arrête quand je veux !

Patrick

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> Charlie se fait cobrander (sans la vaseline), Croa33, 3 février 2001

T’arrêtes tout de suite ! Il n’y a rien à espérer de gens comme toi qui n’ont pas peur, c’est vrai, de voler un pauvre
type qui n’a pas les moyens de se payer une vidéo-surveillance. D’autant que si toi tu le voles, l’entreprise de
messagerie ne lui fait pas de cadeaux non plus, tu peux me croire !

Si t’es un homme attaque toi plutôt aux grandes surfaces.

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> > Charlie se fait cobrander (sans la vaseline), jukap, 11 juillet 2001

Ouais, mais va trouver Charlie chez Lecleramouth !

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> Charlie se fait cobrander (sans la vaseline), Havoc, 17 septembre 2007

Ben en fait, si, moi je l’achetais à Carrefour. Et je ne le volerais pas non plus là-bas parce que ce serait les pauvres types de la sécu qui paieraient. Et puis faut arrêter : si t’aimes un journal, tu le paies, et avec joie en plus. Payer Charlie, c’était comme offrir un coup à Cavanna.

Mais tu vois Patrick, moi qui le lisais depuis peut-être vingt ans, qui ai lu Hara-Kiri à quatorze ans, eh bien je ne le lis plus depuis six mois. Je ne lisais déjà plus les articles de Val et de sa garde rapprochée depuis plusieurs mois. Ce type me fait trop de la peine, il est encore plus malade que son non-ami Patrick Font.

Tiens, ça c’était le début de la fin. Un article pour débiner un copain de vingt ans ! La honte ! Et après, ça a été la déclaration officielle de son islamophobie pour soutenir le rédac’ chef du Point, la mise à la porte de Cyran, l’appel incessant à la guerre, le recours à la Shoah comme argunment dans n’importe quel débat, genre les crottes de chien à Paris, et la cerise sur le gâteau : « J’aurais voulu vivre à Amsterdam au temps de Spinoza et Rembrandt parce qu’ils représentent le génie Juif » (en gros). Là, j’ai craqué : écrire des choses aussi connes sur Spinoza, il faut vraiment être un gros con raciste et essentialiste.

Retourne dans ton froc avec ton ami Finkielkraut, gros toquard !

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> Charlie se fait cobrander
17 janvier 2001, message de yamina
 

bravo pour votre texte, je suis pleinement d’accord avec votre analyse. Val m’énerve depuis un bon moment, avec son côté pédago troisième république.
lui qui honnit l’internet, va-t-il vous répondre ? ou est-ce déjà fait ?

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> Charlie se fait cobrander, mouloud, 19 janvier 2001

tout à fait
philippe val est trop érudit pour ^rtre sincère, vrai
il se prend pour je ne sais qui
ses aricles son en complet déphasage par rapport au contenu du journal
il est mégalo au point d’annoncer " le débat de l’année" ( pourquoi pas du siècle ou du millénaire tant que tu y es ?), undébat isipide sur france-inter avec j6m
toujours consensuel, donneur de leçons, certainement tyrannique..
au fait comment est-il devenu rédac-chef ?
curieux, non ?
et tous ceux qu’il a virés : anne kerloc’h, françois camé, fajardie, dédé la sciences ( du muséum, j’ai oublié son vrai nom) . un jour, il annoce "à la une , "le retour de sylvie cster", la semaine d’aprés...diparue
vive charlie, mais déVALlé...

Répondre


Comprends pas !!!
17 janvier 2001, message de thierry
 

Que des lecteurs mecontents de la ligne editorial
(rien que le nom m’amuse) hesitent a arreter d’acheter
Charlie je comprends. Y a pas d’autres journaux satiriques
dans les kiosques. Mais, et les journalistes de Charlie ?
Les Charb, Sine, Gebe, Luz etc ... ??? Que font ils/elles ?
Cela fait longtemps qu’ils/elles endurent le
totalitarisme de Val et de ses toutous, il serait temps
qu’ils agissent. Alors soit ils virent M. Val, soit ils se
barrent et creent un autre journal. Je suis certain qu’ils
se trouveraient bcp de lecteurs !
Il y avait ZOO passe un temps, il a coule ... Pourquoi
les journalistes de Charlie ne l’ont pas rejoint, par
exemple ?
Et les journalistes de Charlie faisant partie de la CNT-f
quand vont ils gueuler contre les licenciement abusifs
de Val (Anne Kerloch par exemple d’apres PLPL) ?

Thierry.

Répondre
> Comprends pas !!!, mouloud, 19 janvier 2001

tout à fait d’accord ; il y Anne kerl’och et aussi fracois camé. au dernier salon du livre, j’avais demandé des nouvelles de ces 2 là ; réponse " ils sont partis..." tiens, sans laisser d’adresse.
charlie est un grand journal, dommage qu’il soit sous la griffe d’un psychopathe....

Répondre
> Comprends pas !!!, 21 janvier 2001

mouloud, bonjour !
je viens de découvrir ce site, et suis en train de lire tout ce qui s’écrit sur Philippe Val et Charlie.
Pour ton information, sache que François Camé est rédacteur en chef d’un mensuel( dont j’ai oublié le titre )dédié à la "nouvelle économie" ; Anne Kerl’och l’y a rejoint.
Salût !
Red.

Répondre
> > Comprends pas !!!, 8 mars 2002

vous croyez pas que vous en faites un peu trop là ? Si vraiment le méchant Val faisait subir un dictat insoutenable à son équipe, avec toutes les fortes têtes qui s’y trouve il y a longtemps qu’il se serait pris un pied au cul, non ?Vous imaginez Siné asservi vous ?
pat.

Répondre
> Comprends pas !!!, Havoc, 17 septembre 2007

Pat, tu sembles oublier que Siné envoie ses articles par Fax. L’ambiance ne doit pas trop lui peser, j’imagine...

Dans la liste des disparus, Olivier Cyran, qui fut sans doute l’un des meilleurs...

http://lmsi.net/spip.php?article515

Mais il y eut aussi Philippe Corcuf, qui déclare avoir quitté le journal à cause de Val.

Tu en sauras plus rien qu’en lisant l’article de Wikipedia sur Charlie.

Moi, je préfère lire le Plan B. et aussi la Décroissance, malgré son radicalisme.

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> Charlie me fait débander
16 janvier 2001, message de Je m’appelle Grosse Fatigue
 

Je suis bien d’accord. Charlie m’épuise, la ligne éditoriale est digne de celle de Dalladier en 38, un pacifisme béat (Déat ?) à propos d’Israël, des références de lycéens mal placées, des articles sans intérêt (Siné m’emmerde), et des plumes qui disparaissent (Mona, reviens !).

GF
>http://grosse.fatigue.free.fr

 
Répondre


> Charlie se fait cobrander
15 janvier 2001
 

Une bonne occasion de gueuler :
Charlie Hebdo sera à Bordeaux le mercredi 24 janvier, au cinéma l’Utopia, 5 place Camille-Jullian.
Le débat commence à 20h30. Les places sont à retirer à partir du 16 janvier à 17H
Histoire d’en parler...

Répondre
> Charlie se fait cobrander, Croa33, 16 janvier 2001

Hé bien non car ce jour à 17 h toutes les places étaient réservées ! ! !

(Comme la queue devant l’UTOPIA était déjà longue les places ont été distribuées un peu avant.)

Répondre
> Charlie se fait cobrander, C@roline Leboucq, 20 janvier 2001

Tous les "Utopia" de France se ressemblent : je fréquente celui d’Avignon, queue interminable où on se fait engueuler par les caissiers si on n’ est pas en rang proprement, édito de la gazette libertaire tendance Charlie avec Charb et consort et fauteuils inconfortable et projection de mauvaise qualité car ça fait plus intello. En fait, ce sont des collabos avec la mairie RPR comme les autres, ils font du petit commerce (il faut bien vivre) en programmant ce qui est suceptible de rapporter aux heures les plus faciles et les flms plus confidenciels une fois par semaine à 14h qund tout le monde travaille. Utopia= Hypocrisie

Répondre
> Charlie se fait cobrander, Fabrice Massé, 23 janvier 2001

Pas d’accord, pas d’accord. Ils ne sont que les victimes de leur succès ! Et c’est parce qu’ ils croulent désormais sur les problèmes de gestion de toute entreprise qui réussie, que le confort les tentent aujourd’hui, parfois, peut-être...

Mais à coup de multiplexes, travaux laborieux et carte illimitée, il faut qu’ils les bougent leurs fesses, pour offrir aux notres des sièges tout à fait confortables (contrairement à ce que tu dis, Caroline. Mais peut-être es-tu cette princesse - Peau d’âne ? je ne me souviens plus - qui malgré les 12 matelas de son lit, soufrait du petit poi qu’on avait glissé dessous ) les temps dont tu parles sont révolus. Les salles d’Avignon sont aussi parmi les plus belles de France, et je ne te parle pas de celles de Bordeaux.

Mais cela n’est pas le fond. Car on attend tout d’Utopia et on leur prête toutes les vertues comme on leur attribut tous les maux. Ils sont à la vérité aussi faillibles que toi et moi... et que Val ! Sauf que ce dernier a en plus pris la grosse tête et ne doûte plus de rien.

Merdre à Ubu Roig * ? Pourquoi pas. Mais devoir collaborer (l’histoire certes en a fait un vilain mot ! ) avec le premier magistrat d’une ville, lorsqu’on gère les meilleurs cinémas de France me semble plutôt une incontournable nécessité. Et si cela a pu faciliter quoique ce soit (?), c’est probablament parce Roig leur a mangé dans la main !

* Mme Roig est maire d’Avignon.
** Elisabeth Guigou se présente aux prochaines municipales

Répondre
> > Charlie se fait cobrander, Cof, 8 janvier 2002

C’est quoi ces histoires ?
Oui, Utopia d’Avignon est victime de son succès. Mais succès d’estime, pour un cinéma qui si il procure un plaisir de qualité, n’a pas (pour l’instant en tout cas) la place pour que les queues rétrécissent.
Ceci dit, pour les avignonnais et pas mal d’autres, Utopia reste un espace de liberté. Y’a surement des choses à dire, mais qu’ils collaborent avec la mairie !!!
Cela me semble plus proche d’un fantasme que d’une réalité qu’ on puisse démontrer.
Quel que soit le maire d’une ville, c’est à cette personne et à ses séides, qu’on ait voulu ou non qu’ils nous représentent, qu’il faut s’adresser pour êtrer partie intégrante de la vie locale.
Car si Utopia se distingue des cinémas commerciaux, ce n’est tout de même pas le squatt, ou un rassemblement de révolutionnaires déterminés, bref ce n’est pas une entreprise clandestine, mais un lieu culturel, et parfois un espace de débat. Il a pignon sur rue.
Ou alors, on est dans la thèse du complot.
Une thèse parfois développée par des politologues de comptoir lors des municipales, qui a vu la déconfiture d’Elisabeth Guigou face à une sortante confortée dans un deuxième mandat à plus de 60% des voix.
On a beaucoup reproché à une association, "100% citoyen" de prendre part à cette élection, se situant à l’extrême gauche, de piquer des voix à Guigou et de surfer sur l’anti guigou... il se trouve que cette association et Utopia Avignon sont très liés. Aujourd’hui encore, les permanences et les événements de cette asso sont annoncés dans la Gazette.
Reprocherait on à Utopia des amitiés gauchistes, tout en reprochant aux gauchistes une défaite que la gauche ne doit qu’à sa molesse à exprimer des idées ?
Par rapport au débat sur Val, j’ai commencé à m’intéresser à la chose en lisant PLPL. Fidèle lecteur de Charlie, mais aussi pacifiste déterminé, j’ai cru vomir en lisant des éditos de Val sur l’intervention militaire au KOsovo. La serbie, un pays ou les civils n’étaient plus des innocents, mais les complices objectifs d’un fasciste !!!
Puis, une rencontre (distante) avec Val, à Utopia justement, à l’occasion d’une interview de Wolinski, m’a glacé. un type méprisant, qui ne lâche même pas un bonjour du bout des lèvres, à un humble confrère local que lui présente l’attaché de presse de Charlie. Finalement, quel intérêt ? le bruit court depuis longtemps hors de la rédaction de Charlie, que Val est un "patron de choc", un dictateur, le "Kim Il Sung de la rue de Turbigo", comme le surnomme PLPL.. mais la pub,k et les explications vasouilleuses de "troc", t de cousinage avec Libé...
Peut être alors que Charlie est mort

C.C journaliste à Avignon

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> Charlie se fait cobrander, Fabrice Massé, 18 janvier 2001

Utopia, cet excellent cinéma, dont la gazette est financé par la pub ?

Fab

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> Charlie se fait cobrander, Olivier, 23 janvier 2001

Et Alors ? Dans Utopia, la pub est interessante : elle nous informe sur la programation culturelle d’Avignon. Si Philippe Val avait compris plus tôt que la pub était bien plus un moyen supplémentaire d’indépendance, il ne se serait sûrement pas fourvoyé dans ses contractions. Le problème qui lui a fait péter les plombs est en fait le suivant : comment continuer de vendre Charlie en kiosque si on peut le lire gratuitement sur le net ?! « Produits dérivés, commerce en ligne... pouah quelle horreur ! Pourquoi pas une start up Charlie pendant qu’on y est ? » doit-il se dire.

Mais il y viendra. Enfin, faut espérer pour ses salariés !

Quant à moi, desormais je m’en fous.

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> Charlie se fait cobrander
14 janvier 2001, message de Croa33
 

Vous étes bien sévère. Je trouve même votre façon de voir fallacieuse en laissant insinuer une façon frauduleuse.

Je garde ma confiance aux rédacteurs de Charlie et notament à P. Val.

Je ne lui écrirais donc pas, ça n’en vaut pas la peine !

J’ai lu le dernier Charlie. Sur le fond :

- Je crois que "Charlie" n’est pas compromis, il reste un journal anti-pub.
Toutefois et contrairement à certaines affirmations de Philippe à la radio, bien
sûr qu’il peut se tromper... Comme tout le monde ! En l’occurrence cet échange
de "com" (Il faut se faire aux jargons modernes) est peut-être déjà de la pub.
Expérience à ne pas renouveler ? A lui de voir, vu qu’il ne se trompe jamais...

- Une simple recommandation par le copinage engage plus de sympathie qu’un
encadré comme celui qui a été diffusé - Au fond si, c’est de la pub (Réflexion du
moment) - Mais Le Libé n’est-il lu que par d’indécrottables beaufs amateurs
d’annonces coquines et de corridas ? Certainement pas ! Comment les toucher ?
A quel prix ? Difficile de ne pas se tromper !

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> Charlie se fait cobrander, Albert dakar, 14 janvier 2001

>Vous étes bien sévère. Je trouve même votre façon de voir fallacieuse en laissant
>insinuer une façon frauduleuse.

Ben, non, c’est vrai : le "troc" est une pratique illégale en matière de pub. C’est tout.
Qu’y-a-t-il de fallacieux là-dedans ? Ce sont des faits.

> Je crois que "Charlie" n’est pas compromis, il reste un journal anti-pub.

...avec de la publicité à l’intérieur ?

>Toutefois et contrairement à certaines affirmations de Philippe à la radio, bien sûr
>qu’il peut se tromper... Comme tout le monde !

C’est bien de le reconnaître. Décidément, Charlie Hebdo développe l’esprit critique, : )

> Expérience à ne pas renouveler ? A lui de voir, vu qu’il ne se trompe jamais...

Et la démocratie interne ? On fonctionne comme chez Vivendi ? C’est le patron qui décide ?
Cool.... Autant lire l’Express.

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> Charlie se fait cobrander, 15 janvier 2001

Bonjour les minis !

Je vous lis depuis longtemps, car souvent je souris.
Ainsi, aujourd’hui, vous écrivez à propos du supplément de Libé :

« Le roman de l’année 2000 », on n’image pas pire marronnier !

Et bien, vous imaginez mal. Ce supplément regroupe le journal de bord d’une cinquantaine d’écrivains dont certains textes, je vous l’assure, auraient volontiers leur place ici. Mieux : certains textes (je pense à ceux de Jonquet, ou Rolin) pourraient même élever le débat. Parce que, mes amis, de l’Internet, vous êtes passé à une biene vaine critique des médias, tout en dénonçant... le « marronier » des autres ! Ah, c’est comme cette histoire de pub dans Charlie. Bien sûr, c’est con. Bien sûr, c’est triste. Mais arrêtez une seconde de vous fixez sur le contenant. Il y a d’autres choses à voir, des choses à voir dans leur ensemble.

Oui, souvent je souris en vous lisant. Tantôt pères la morale, tantôt redresseurs de tort, tantôt souffle indispensable, petites fripouilles attachantes, vous mélangez vos vices et vos fantasmes, vos grandes idées et vos bassesses. C’est cette texture qui est si drôle.

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> Charlie se fait cobrander, Un anar, 10 mars 2001

Bon sang , j’ai eu peur !!! De la pub dans Charlie ???
Val un traitre un renegat !!
Ouf après vérifs fouin de tout ça.Juste des gens qui n’ont pas admis le point de vu de Val sur le net.
Il y a ceux dans ce forum qui n’aiment pas son style -références philosophiques- J’ y perçois quelques vieux relents de cette bonne vieille haine de l’intellectuel,il y a ceux qui aimeraient bien que Charlie explose.
On lit tout et n’importe quoi dans l’article originel et dans ce forum,proçés d’intention (de moscou),poujadisme,populiste content de soi ect....
Queue et inconfort des salles Utopia ? Restes chez toi ou bien vas voir du coté des multiplex ! Je ne vois pas ce que Val ou Charlie viens faire la dedans.
Xavier

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> > Charlie se fait cobrander, 18xavier, 12 septembre 2001

à M. "un Nanar" , le monsieur Nanar n’a pas compris que les critiques sur les références ne sont pas anti-intellos comme il aimerait bien le croire mais seulement parce que les références de Val ne sont que tape à l’oeil.Quant aux salles Utopia , la critique ne porte pas sur les queues mais sur l’ordre de celles ci et quant à l’inconfort, peu importe finalement c’est parce que ça fait plus intello de gauche que c’est à déplorer. Voilà, c’est tout j’espère que M. Nanar aura compris çà lui évitera de nous ressortir son baratin nanar tout préparé

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> Charlie se fait cobrander, Havoc, 17 septembre 2007

C’est vrai putain ! Comment les anarchistes sont-ils devenus ces vieilles concierges radotant dans l’escalier du temple de l’anarchie ?

Secouez-vous un peu les puces, tas de vieux !

Ou prenez votre carte à l’UMP, le libéralisme et l’anarchie, c’est un peu la même chose, non ?

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VIVENDI VA RACHETER CHARLIE
14 janvier 2001
 

Des signes ne trompent pas :

> Messier fait de la pub pour la "la bourse ou la vie" dans Paris Match, bouquin co écrit par Oncle Bernard ( Bernard Marris)et Labarde ( membre du CSA si généreux avec VIVENDI)

> Charb fait des dessins dans Nulle Part Ailleurs

> Val et Messier n’arretent pas de causer ensemble ( sur france inter, retranscrit dans charlie, projet sur Arte avec Godard....)

> Val est aussi drole que les Robins des Bois

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> VIVENDI VA RACHETER CHARLIE, 14 janvier 2001

Sans oublier la censure de Pierre Carles par Val dans Charlie en février dernier.
Voir :
http://www.homme-moderne.org/images/films/pcarles/censuCH.html#renvoi

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> VIVENDI VA RACHETER CHARLIE, 14 janvier 2001

C’est plus pratique quand on peut cliquer sur le lien., quand même. Le voilà de nouveau :

 
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> Charlie entre mont et val
13 janvier 2001, message de Orthie
 

Très pertinent l’article de Arno. La mise en garde contre les dérives de Charlie, et plus particulièrement de son rédacteur en chef : Philippe Val reflète la réalité.

Cela fait déjà un petit moment, disons ces deux dernières années, que j’avais remarqué un changement de ton, lequel s’est opéré tout en finesse, subrepticement, afin que le lecteur ne s’en aperçoive pas et qu’il s’habitue à ces petits changements qui, s’ils continuent, vont finir par provoquer une mutation de la ligne rédactionnelle.

Il faut croire que Philippe Val a attendu que le lecteur soit préparé pour lui annoncer l’entrée de la pub dans Charlie, via Libé. Et dans quelques mois, que va t-il nous annoncer d’autre ?

Charlie, plutôt tendance anarcho-libertaire, s’est mis à faire du recentrage à droite en copinant avec ce quotidien opportuniste, conformiste et libéral qu’est devenu Libé, grâce à July qui est passé du col mao au col rigide du costume trois pièces.

Ah non ! C’est une trahison ! Voilà pas que mon hebdo préféré, dont je n’ai manqué aucun numéro, et que j’aimais pour son indépendance, sa liberté de ton, demande à tremper dans la soupe fangeuse de la presse officielle et "bien pensante".

Non, franchement, Philippe, tu déconnes ! Ton besoin de reconnaissance comme journliste sérieux et plilosophe t’a monté à la tête. Toi, qui était mordant et subversif, te voilà devenu humaniste bon teint, brandissant les tables de la loi des "Lumières", faisant des ronds de jambes devant Messier et consort, jouant les justes en poseur de leçons et de moral. Si cela continue, j’ai peur que tu deviennes un adepte du "new âge".
Car, à ne pas en douter, ce changement de cap de Charlie vient de toi. Nous, lecteurs, nous avons déjà remarqué tes dérapages éditoriaux, à commencer par ton approbation des frappes de l’Ottan lors de la guerre des Balkans, en passant par ce débat bidon avec le patron de Vivendis et poursuivant sur une position plus qu’ambigüe sur le conflit du Proche-Orient avec ces " athées qui se tournent vers La Mecque".

Cela, fait beaucoup pour un hebdo comme Charlie. Déjà, nous avons eu droit à un changement de maquette : des rubriques ont changé de place, ont été raccourcies ou ont disparu, laissant la place à d’autres plus fades et moins corrosives, tendance potin politique comme celle d’Alain Royer, pour ne citer que lui. Résultat : Charlie est moins intéressant, se lit plus vite et on se dépêche de lire Charb et Siné pour être sûr que Charlie n’a pas changé de tête.

Je ne suis pas contre un zeste de pub quand celle-ci est en cohérence avec les idées et les convictions que l’on affiche comme Politis par exemple qui s’est rallié au Monde diplomatique. On aurait pû attendre la même chose de la part de Charlie, mais sûrement pas cet encanaillement avec Libé.

Décidément, " ça se durci"...

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> Charlie se fait cobrander
11 janvier 2001, message de lagardere
 

Vous devez bien l’aimer Val pour le hair aussi vite.N’oubliez pas qu’il parle le langage de la raison .C’est sur le fond qu’il faut l’attaquer et je pense que vous n’en avez pas le talent.Laissez le s’exprimer, il n’est pas facile à contredire.
Je n’aime pas la pub non plus mais regardons si Charlie change ;si l’opposition y est censurée.Attention aux ayatollahs,des deux cotés.
pour l’heure je vais continuer à acheter Charlie,le diplo,libe(de temps en temps),politis,les inrocks(eh !oui).Si ça me déplaît, j’arreterais.

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> Charlie se fait cobrander, Albert Dakar, 11 janvier 2001

c’est ça, vive le culte du chef...
Val ne peut pas avoir tort puisqu’il a toujours raison.
Et il nous entube avec talent, on devrait le remercier, il y en a tellement qui le font de façon médiocre !
Moi qui pensais que la lecture de Charlie développait l’esprit critique...

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> Charlie se fait cobrander, lagardere, 12 janvier 2001

Vraiment je ne suis pas dans le secret des dieux mais manifestement ce site apparait comme un défouloir anti-Val.L’intolérant , c’est lui ?
Je ne connais Val qu’à partir de ces éditos avec lesquels on peut ne pas etre d’accord.Néanmoins ils laissent toujours à penser ;n’est-ce pas là l’essentiel ?Débattre , confronter sans anathème ,c’est ce vers quoi nous devrions tendre ;et aussi ne pas oublier qui sont nos vrais "ennemis".
Cependant à l’avenir si je croise dans Charlie une pub pour Thalès ou Vivendi je passerai mon chemin.ça reste le seul hebdo où on se moque de la pub(G.Biard)

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> Charlie se fait cobrander, lagardere, 12 janvier 2001

Le titre du texte juste précédent était Val au-dessus d’un nid de coucous.Ca me plaît !

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> Charlie se fait cobrander, 18 janvier 2001

réponse à lagardère
Ben non, Charlie n’est pas le seul hebdo où on se moque de la pub. il y a aussi, et surtout d’ailleurs, le Canard Enchaîné. Ben oui, c’est des vieux, des ringards, des pas branchés, mais eux, ils n’ont jamais fait de pub.
Et ils se moquent aussi des bien-pensants type Libé
Rocky

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> Charlie se fait cobrander, Gabrielle, 28 avril 2002

Justement,
ne trouves-tu pas que c’est paradoxal de rire de la, dans un journal qui accepte la pub ?????

Faites ce que je dis, pas ce que je fais, c’est ça ?

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> Charlie se fait cobrander, 12 janvier 2001

Il n’est pas ici de question, il est question de régler des comptes personnels.
Cela fait un moment que Charlie a ennervé uZine 2. uZine a ses combats prioritaires, Charlie en fait partie depuis quelques temps. Et débattons jusqu’à ce que le sujet "yahoo" revienne au devant de l’actualité du microcosme.

Il y a des années que les journalistes de Charlie se plaignent de Val et quelques mois que des petits règlements de compte via ce site se font.

Néanmoins, nous anonymes, tenons à remercier l’équipe rédactionnelle d’uZine de savoir toujours nous prévenir à temps des dangers qui nous cernent à l’insu de notre lucidité.

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> Charlie se fait cobrander, Eric Brunner, 12 janvier 2001

T’as raison ! Val, bel humaniste de gôche, mais tendance BHL, moral et tout, diabolisant jusque dans sa propre équipe rédactionelle… et partisan farouche d’une guerre où l’on a vu des bombardiers américains, allemands (eh, oui…) et français détruire aux missiles à l’uranium hopitaux, écoles et infrastructures d’un pays coupable d’être aux mains de clique fasciste… dont il se libérerait par les élections un an plus tard ! La vérité, je le crois humblement, c’est que Val n’est préoccupé que d’une chose : obtenir le renouvellement de sa carte d’adhésion au Parti du Bien (siège social : VIIe arrond., SG : Plenel, Trésorier : Largardère & C°).

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Campagne Stop la pub dans Charlie
11 janvier 2001, message de Philippe Moreau
 

Bonjour,

Comme les lecteurs assidus de Charlie Hebdo l’auront remarqué, le journal accueille désormais de la publicité. Non, vous ne rêvez pas. Il y a désormais de la pub dans la Charlie. Explications et justification embarrassée de Philippe Val, le rédacteur-en-chef, sur le site du Minirezo :
http://www.minirezo.net/article407.html

D’après mes infos, la décision a été prise unilatéralement par Philippe Val, contre l’avis d’une grande partie de la rédaction, qui va tenter de faire passer un texte de protestation dans le journal la semaine prochaine.

Charlie Hebdo a été fondé, conçu, défendu comme l’un des deux seuls journaux français, avec le Canard Enchaîné, à refuser la publicité, et les compromis qu’elle suppose.

De plus, cette décision a été prise alors que Charlie Hebdo va bien. Il ne s’agit donc pas d’une mesure de "dernier recours" destinée à sauver le journal.

En se battant contre la pub dans Charlie, ses journalistes se battent donc pour sauver l’indépendance du journal et, plus généralement, pour celle de la presse, et le maintien du pluralisme, dans notre pays.

Si vous souhaitez les soutenir, vous pouvez envoyer vos courriers de protestation directement à Philippe Val, à l’adresse :
philippe.val@free.fr
Avec l’objet "Stop la pub dans Charlie", et vos commentaires personnels.

Je sais que pour certains, ce combat pourra paraître dérisoire, mais les journalistes de Charlie ont toujours soutenu nos luttes, et ils méritent notre aide aujourd’hui.

Amitiés à tous,
Philippe Moreau, modérateur de LDH Rezo.
http://www.ldh-rezo.org

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> Campagne Stop la pub dans Charlie, Guillaume, 12 janvier 2001

Euh... dans la catégorie Journaux sans pub, vous oubliez bien vite Que Choisir. Or, ce magazine étant totalement engagé en matière de consommation, son choix me parait beaucoup plus courageux et militant que celui de Charlie et consors, dont le choix n’est somme toute qu’idéologique.

Lénine disait des capitalistes qu’ils lui vendraient la corde pour les pendre. Lucide, le père Vladimir.
Alors, après tout, si des entreprises sont bien assez connes pour financer un journal qui leur chie à la gueule, pourquoi se priver ?

Le seul vrai débat, à mon sens, c’est pas "oui ou non à la pub", mais "attention à ne pas se faire nourrir par une seule boite". C’est le quasi-monopole d’annonceurs qui tue l’indépendance : y’a qu’à voir la presse informatique !
Dans un autre registre, jetez un oeil aux pages de pub récurrentes des grands journaux français : combien d’entreprises publiques ou para-publiques, ou largement contrôlées par l’Etat à travers des relations de fournisseur exclusif (je pense en particulier, mais pas seulement, à Matra), financent ainsi notre presse, suivant un modèle : "au moindre dérapage de votre canard, dîtes adieu aux pubs d’Air France, de la SNCF, etc..."
Tonton (Mitterrand, dont il ne faut plus demander le prénom à son fils depuis quelques jours, puisque 60 millions de Français le connaissent !), pour punir le Monde d’un article un peu trop acerbe sur la cellule dite de l’Elysée, avait fait résilier le millier d’abonnements pris par ses services... (Et à quelques milliers de francs l’abonnement, ça a du faire quand même mal !)
La pub ne tue pas ses média. Les annonceurs, par contre...

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> Campagne Stop la pub dans Charlie, P’tit Ben, 12 janvier 2001

Sans parler de la différenciation entre publicité et annonceurs (n’est-ce point ceux-ci qui font celle-là ?), il me parait étrange de ne voir un problème quasiment que dans la publicité étatique ou para publique.
Tout d’abord, il n’y a pas 1000 personnes qui bossent à l’élysée. D’après mes souvenirs, le nombre de résiliations était d’une soixantaine. Soit environ 100 000F, à peine ce que coute un stagiaire.
Ensuite, la publicité d’administrations ou d’entreprises para publiques est quantité négligeable par rapport aux mastodontes que sont vivendi (ex CGE), PSA ou l’oréal (plusieurs centaines de millions, tous médias confondus).
Enfin, un pdg peut décider de rompre un contrat publicitaire pour cause d’article acerbe, il est maitre en son domaine. Alors qu’un plénipotentiaire qui ferait de même peut se voir éjecté par une chose : Les citoyens que nous sommes. Car l’état est démocratique (si, si, un peu) ce que ne sont absolument pas les entreprises.
On peut toujours parler du rôle du con-sommateur, qui pourra boycotter les produits des sociétés qui entravent la liberté de ton d’un journal. Mais vu qu’il est mis au courrant par le biais des informations distribuées par des journaux vivant largement des subsides de ces mêmes sociétés...

Pour ce qui est de la pub dans les médias en général, oui elle pose problème, oui elle restreint la liberté d’expression. Ce n’est pas pour rien que Charlie et auparavant le Canard, avaient choisi de ne pas en héberger et que le Monde Diplo la limite (5%du CA ?). La pub donne un pouvoir aux annonceurs d’autant plus important que celle-ci représente une forte part du chiffre d’affaire d’un journal. Qui, parmis les médias de masse, aurait osé critiquer la fusion vivendi-universal, et perdre ainsi des millions de francs de recette publicitaire ? Peuvent-ils critiquer librement une nouvelle voiture lors de sa sortie ; l’action commerciale d’un grand magasin qui paie une pleine page de pub, dans tous les quotidiens, tous les jours et ce pendant plus d’un mois ?
La réponse me parait évidente : C’est non.
Et donc, un journal qui se veux pleinement indépendant se doit de restreindre la publicité au minimum, voir de la bannir.

Pour en revenir à Charlie, vous m’excuserez, mais ça fait longtemps que j’en ai divorcé. J’en avait plc de leur moralisme. Je l’achetais pour rire, pour entendre un gueulante de temps en temps. Pour pleurer, j’avais déjà le Monde Diplo. Mais là, l’esprit de dérision en chute libre, le monopole des édito grandiloquents qui n’apprennent pas grand chose d’autre que l’on ne sait déjà..., bref, j’ai décrocher.
Ainsi, bizarrement, d’une réponse d’un adjoint au maire (fn) de toulon, qui, à la demande de charlie d’assurer la sécurité des membres de la rédaction devant se rendre à un salon du livre de cette ville (ouf !), avait répondu par un laconnique : "pas de mon ressort, voir le service des ordures ménagères" ; la rédaction c’était fendu d’un billet outragé de vierge éffarouchée. Ca m’avait laissé pantois.
Le pire étant le coup de la censure du dessin de Lefred Thouron, lors de l’affaire Font.
Et la dernière fois que j’ai acheté Charlie, je suis tombé sur le "débat" Val-Messier. Même pas eu le courrage de le lire.
Ce qui est sûr, c’est que celà fait un bon bout de temps que Val aimerait être reconnu comme un grand penseur (je n’ose dire philosophe). Et, d’un certain côté, cette alliance Libé-Charlie n’est pas sans rappeller le tournant à droite pris par Libé après 81.
Val, un nouveau S. July ?

Plus d’infos sur Charlie avec le liens ci-dessous :

 
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> Campagne Stop la pub dans Charlie, 2G, 17 janvier 2001

Dans le Popi de mon fils, il n’y a pas de pub non plus...

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> Campagne Stop la pub dans Charlie, unkly, 18 janvier 2001

Déconnez pas les gars, si vous lui envoyez un mail de protestation, il va trouver le moyen de faire du mailing pour nous envoyer une réponse personnalisée et par la même, toutes les semaines un petit extrait de ses editos. Et paf ! Charlie qui va se mettre à spammer !!
Ha mais c’est qu’il est malin le bougre, sous ses airs de pas y toucher à ce média pour dictateurs en puissance qu’est internet, il a tout piger au bisnez model de la nouvelle économie, lui.

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> Campagne Stop la pub dans Charlie, 19 janvier 2001

Pas du tout, il y a un autre journal qui ne passe pas de pub... Et qui a mon sens défend bien plus humblement mais très efficacement les intérêts du citoyen lambda... C’est Que Choisir

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Là, j’ai les glandes
11 janvier 2001, message de Thomas
 

Avant tout je pense qu’il est impératif de rendre un vibrant hommage aux gens du marketing de chez Libé. Réussir à faire passer une pub dans Charlie Hebdo, en plus une pub pour un supplément certainement destiné à accueillir de la publicité et ça et là quelques articles, franchement fallait oser. Et ils l’ont fait.

Mais revenons donc à mes glandes actuelles. A la base, sur Charlie, je suis plutôt pas le mec qui rigole, vaut mieux pas trop en dire du mal devant moi. C’est vrai quoi ça va bientôt faire 7 ans que je l’achète toutes les semaines et que j’en ai pas raté un seul, c’est bien que j’aime ça. Et là d’un coup je vacille. Intensément. De la pub dans Charlie ! Merde ! Le truc impossible par essence ! Non ? Si... J’arrive même pas à croire que c’est vrai, jusqu’à mercredi prochain je garderai espoir que ce ne soit qu’une blague.

De la pub en guise de moyen de défense de la liberté d’information et d’analyse, de la liberté d’expression quoi ! Et en plus c’est Philippe val qui nous annonce qu’à partir de maintenant c’est comme ça que ça se passe. Alors que c’est bien lui qui aurait été le plus capable, au moins dans son esprit, de prendre la défense de ces libertés dans un de ses articles-réflexions truffé de références dont il a l’habitude de nous gratifier...

Enfin bon, c’est pas le moment de baisser les bras. Je suis sûr qu’il y a encore en France des gens qui aiment Charlie, et qui ne l’aiment pas avec de la pub. J’invite donc toutes les personnes qui en ont la possibilité à écrire à ce cher Philippe Val (puisqu’il a maintenant une adresse électronique) pour lui dire leur désapprobation catégorique quant à la pub dans Charlie, même pour la presse écrite. Parce que bon, comme le disait Arno, si la pub continue sur Charlie, je ne pourrai plus JAMAIS le lire pareil. Déjà que si, comme je l’espère, ça s’arrête ça prendra du temps...

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> une petite citation pour la collec ’de Val
10 janvier 2001
 

Val et la pub à Charlie , après la DRH et tout le tintouin ?

C’est un peu gratuit mais je ne résiste pas au fin plaisir stercoraire de vous donner mon point de vue, et ce en permettant au doux Philippe d’enrichir sa petite collection portative de citations .

En bref :

VAL ouvre les portes de la pub après celle de la DRH ?

" IL A VOULU FAIRE PROUST ET IL A FAIT KAFKA !"

Comprenne qui pourra...

Je sais plus de qui c’est mais c’est pas bien grave, et pis de toute façon, vous vous en fichez bien pisque c’est surtout stercoraire là qui demanderait des explications. Un bon gros dico et l’énigme ser a déjouée... surprise...

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décidément, tout fout l’camp..., Grand’Pa, 11 janvier 2001

Argh, je n’ose le croire, Val à vendu Charlie au grand kapital.

Désormais, rien ne seras plus comme avant : moi qui imaginait naïvement que Charlie était un des derniers bastions de la liberté d’expression dans la presse écrite, sa lecture auras à présent le gout amère de la compromission. La fin d’une époque ? Voire...

Pourquoi Val se confond-t’il en quasi-excuses "C’est un échange de bons procédés, qui laisse évidemment toute sa liberté à chacun de nos deux journaux" se sentirait-t’il coupable ?

La rubrique "copinage" était bien suffisante pour annoncer un article ou un dossier interéssant dans un autre canard : le bon Phillipe prépare sa retraite, il solde la baraque et vend les meubles, à Libé en plus...

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> décidément, tout fout l’camp..., philippe val fils de pub, 11 janvier 2001

On peut écrire à Val pour gueuler : philippe.val@free.fr
je propose l’objet : "Dégage gros nain" ou "vas te faire du pognon ailleurs espèce de vendu"
au choix.

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> Pourquoi ne pas faire des critiques positives ?, Severino, 12 janvier 2001

Val je l’ai beaucoup aimé à une époque, c’était ma bouffé d’oxygéne du Mercredi. Puis j’ai veilli, ses chroniques étaient de plus en plus chevenementistes, répétitives, aigries, négatives. Ne restaient que les citations des humanistes de la renaissance et des lumières dont je me régalais... jusqu’à ce que je lise Rousseau en détaille et que je découvre sa version quelque peu stalinienne de la démocratie. Mais c’est pas beau de juger hier avec les référents d’aujourd’hui, y parait...

Mais encore aujourd’hui je le classe dans mon camp, celui des progressistes qui essaient d’avoir un regard critique, celui de ceux qui veulent libérer les autres pour se libérer et réciproquement, et de ceux qui ne supportent plus l’absurde agitation des fourmis sur une planête en train de crever à cause d’elles, et la puante marchandisation de toute chose. Bref, lui c’est un gentil. Mes ennemis c’est les méchants. Si je m’engueule avec Val c’est en espérant encore le convaincre... tandis que si j’insulte Messier c’est parceque mes idéaux non-violent m’empêchent de lui casser la gueulle... C’est pas pareil ! Fin de l’intro

VAL, si tu veux le partage du savoir, publie gratuitement le sommaire de Politis, Charlie, Le canard enchainé, Le monde des débats, etc, etc... Qu’est-ce qui t’en empêchait depuis tout ce temps... Demande le logiciel du minirezo pour mettre Charlie en ligne à moindre coup... Publie tes chroniques en copyleft, que Michael Moore puisse les traduire pour les mettre sur son site même quand il n’arrive pas à te contacter :-)

VAL, si tu veux l’utopie égalitaire, réduis donc les écarts de salaire à Charlie. He oui, quand on revendique une pureté intrensigeante, faut assumer. Et si tu veux passer au pub, assume, accepte de voir se facher ceux qui rédigent la chronique anti-pub... Après tout la pub n’empêche pas le monde diplo d’être indépendant. Et politis ne passe que des pubs "citoyennes", ca fait un peu humanitariste, mais faut reconnaitre qu’il cible la pub sur leur lecteur et que c’est pas si désagréable...

Je que je reproche à Charlie c’est de ne plus m’intéresser, de ne plus avoir de critiques et de propositions véritablement subversive (on est pourtant en l’AN 01), de faire des enquêtes trop courtes... Peut être que c’est moi qui vieilli

Et pour en revenir à la critique de la pub, ceux qui ne connaissent pas encore casseur de pub s’enrichiront grandement en cliquant sur le lien ci-dessous :

 
en ligne : Casseurs de Pub
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> C’est encore moi, Severino, 12 janvier 2001

J’ai encore envie de parler. Dans le monde diplo de Janvier, page 25, dans le petit encart en bas à gauche :

<< De son côté, M. Messier, dispersé entre mille entretiens dans mille médias divers - un hebdomadaire satirique, autrefois radical, vient de lui offrir quatre pages de "débat" - a encore eu le temps de se faire sacrer grand patron de Vivendi-Universal par ses actionnaires. >>

Pourquoi tant de haine ? (ce n’est pas un effet de style mais une vrai question, comme je ne lis plus très souvent Charlie depuis un moment, je m’interroge sur son évolution). Je continue avec les citations du diplo, le minirezo est cité dans la partie "Dans les revues..."

<< UZINE "Le Web indépendant joue dans la cour des grands", annonce ce site Internet résolument non commercial après une comparaison de ses... taux d’audience avec ceux des sites marchands. (Sur Internet, mise à jour régulière, gratuit[...]) >>

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> C’est encore moi, 12 janvier 2001

Manifestement, ici c’est la cour des petits.

Quand à Charlie, qui encore y croyait ? Depuis le temps, les années que la dérive était amorcée... venir jouer les ahuris ici donne envie de sourire.

On est à la limite de la manipulation, du trucage d’opinion.

Et depuis le temps qu’UZINE a une dent contre Charlie.

Tout ceci donne une bonne grosse raison de crier aux dérives des autres.

Mais la poutre, la poutre... regarder vous la poutre de temps en temps !

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> C’est encore moi, 12 janvier 2001

La poutre ? Tu as vu de la pub dans Uzine ? Non, et il n’y a pas de risque... Tu as vu un type imposer à tous les auteurs du Minirezo les positions de l’Otan ou saquer les palestiniens ?
Non, et il n’y pas de risque. Tu as vu un type se faire chroniquer ses propres bouquins sur le site, avec des qualificatifs comme "génial" ou "fabuleux", etc. ? Non...

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> C’est encore moi, Fabrice Massé, 14 janvier 2001

J’ai une régie publicitaire. Je postule volontier pour la mettre au service de minirezo. Et je vous parie que les vierges effarouchées se retourneront d’elles-même comme des crêpes, offrant leur fleur à mes annonceurs (pourquoi pas des pub pour le Théâtre de l’Usine, ou les films de Pierre Carles, Guédiguian...) ! Sciences sans consciences..., c’est pourtant simple (pardon de citer une nouvelle fois Rabelais sur Uzine, mais c’est ce maronnier anti-pub...)

Quant à Val, bien fait pour lui ! Si l’avait eu la rigueur intellectuelle d’admettre que son entêtement anti-pub le conduisait forcément à la démagogie (vendre le combat anti FN, celui des Sans-Papiers.... n’est-ce pas même cynique ?) il n’en serait pas là. En plus avec Libé, dont les titres raccolleurs sont souvent dignes de Voici ! Remarquez, c’est logique.

Enfin moi ça m’étonne pas : l’ascèse n’est pas non plus mon truc ! Je préfere Karl Zéro, financé par Séguéla et Pinault. Au moins c’est clair. Pas forcément très confortable : ces deux actionnaires ont un certain poids, c’est dangereux. Et Être l’objet d’une récup, faut assumer, ça enlève pas mal de crédit (façon de parler !).
Cela dit, Val est un peu coincé, mais souvent j’aime bien.

Fab

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> C’est encore moi, 14 janvier 2001

" Cy n’entrez pas vo’ usuriers chichars/
Brissaulx/ leschars/ qui tousiours amassez.
Grippeminaulx, avalleurs de frimars/
Courbez/ camars, qui en vo’ coquemars
De mille marcs ià n’auriez asseze.
Poinct eguassez n’estes quand cabassez
Et entassez poiltrons à chicheface.
La male mort en ce pas vous deface,
Face non humaine
De telz gens qu’on maine
Braire ailleurs : ceans
Ne seroit seans.
Vuidez ce dommaine
Face non humaine."

(Rabelais, Gargantua)

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> C’est encore moi, Francois, 15 janvier 2001

La pub dans charlie ?
elle existait avant non ?
J’ai le souvenir de 4 numéros (décembre 2000 je crois) qui louaient le bouquin de Philippe Val,celui qui rassemble ses chroniques. Faut bien vendre avant les fêtes quoi...
Ca me fait penser au Figaro qui encense les bouquins de D’Ormesson.

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> C’est encore moi, 21 janvier 2001

Cy n’entrez pas, vous rassotés mastins,
soirs ny matins vieux chagrins, et jaloux.

Fab

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> C’est encore moi, Fabrice Massé, 18 janvier 2001

J’ajouterais que le co-branding, c’est l’association de deux marques pour la communication du produit de l’une d’entre-elles (je crois). Ainsi quand les marques se mettent a penser collectif, on perd le nord ! Vraiment, c’était quand même mieux sous Brejniev !

Fab

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> > A propos des marques : , Mark, 25 juin 2001

Qu’est-ce qui nous a amené à lire Charlie ?
A quoi Charlie nous à mené ?
A quoi ATTAC nous pousse ?

(la vérité est telle un soleil, nous dit Hugo en substance, elle éclaire ... mais ne se laisse regarder en face)
Extrait de "Grain de sable" ATTAC 247 "à Gènes !" (une patte d’elf dans le désert ?)
(le e-zine d’Attac, 36000 lecteurs - tremble, Télé Z !)

suite à la manif "violente" à Goteborg- qui me fait l’effet d’une journée club med comparée à Alger
ces jours-ci, mais bon, la caravanne passe ;op :
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> 5- Lettre ouverte à Susan George
>
> Chère Susan,
>
> J’ai le plus grand respect pour votre engagement depuis plus de 30 ans
> et c’est généralement avec le plus grand intérêt que je vous lis. Mais
> votre "coup de sang" dans le Courriel 246 me paraît très embarrassant
> et témoigner de cette absence de "pensée politique" que vous reprochez
> chez ceux que vous désignez de fait comme vos adversaires...
>
> Je précise tout de suite que "je n’étais pas à Göteborg" et que je ne
> suis ni un apologue, ni un pratiquant de la "violence physique", sous
> toutes ses formes. Je ne viens donc pas ME défendre et je ne connais
> personnellement personne qui était en Suède.
>
> Mais il me semble indispensable, avant de condamner ou célébrer les
> manifestations de violence qui se sont produites, de questionner la
> notion même de "violence", particulièrement dans le cadre d’un combat
> politique opposant des forces sociales défendant des positions que
> l’on peut qualifier de "diamétralement opposées".
>
> Plus gênant encore, vous n’avez pas de mots assez durs pour ces
> "tyranneaux", qui sont l’objet de la quasi totalité de votre billet
> d’humeur et ne condamnez pas formellement la riposte policière (vous
> écrivez au contraire qu’ils étaient "complètement débordés", ce qui
> est une forme d’absolution). Votre camarade Christophe Aguiton me
> paraît au moins faire un peu plus la part des choses. De fait, de
> cette façon, vous renvoyez dos à dos les "belligérants" en présence.
> Pourtant, dans un cas, les violences me semblent quasi exclusivement
> tournées vers des biens matériels, appartenant souvent de surcroît aux
> multinationales prédatrices qu’Attac ne cesse justement de dénoncer ;
> dans l’autre cas, il s’agit notamment de balles réelles tirées sur des
> êtres humains. J’ose quand même espérer que vous faites la différence
> et que, pour vous, la défense de l’intégrité d’une vitrine ou d’une
> voiture ne vaut pas que l’on s’en prenne physiquement à un être
> humain. Ou alors, je ne vois pas trop ce que signifie encore mon
> adhésion à Attac...
>
> Plus généralement, cette réaction qui est la vôtre et qui,
> manifestement, engage plus que votre propre personne mais la totalité
> de l’association, ne me paraît pas relever du traditionnel clivage
> "réformistes / révolutionnaires" mais des moyens qu’on accepte de se
> donner (et surtout de ceux qu’on se refuse), non pas pour imposer ses
> idées (Dieu sait si on n’en est pas là !), mais pour les faire
> véritablement peser sur les décisions qui sont prises par des
> institutions qui, comme vous le dénoncez fort justement, échappent
> totalement à notre contrôle et à celui qui ont mandat de nous
> représenter.
>
> Depuis la création d’Attac, on peut considérer que notre discours est
> entendu, qu’il a droit de cité. Mais avec quelle "part de voix", pour
> employer certes un langage abhorré de publicitaire, mais qui est
> malheureusement celui qui compte dans les médias ? Il serait
> malhonnête de dire qu’Attac, la Confédération Paysanne ou autres
> mouvements amis sont censurés. Nos idées sont même discutées dans
> pratiquement toutes les grandes instances représentatives.
>
> On peut faire une lecture positive de ce constat. Ce n’est pas mon cas
> : en 3 ans, qu’est-ce que nous avons REELLEMENT obtenu sur tous les
> fronts où nous combattons ? La Taxe Tobin ? Il faudrait quand même
> avoir l’espoir chevillé au corps pour croire qu’on est à la veille de
> la voir appliquée dans un quelconque coin du globe... L’annulation de
> la dette du tiers-monde ? Il ne se passe pratiquement pas une semaine
> sans que le Courriel ne nous édifie sur les mensonges et les
> évitements des pays occidentaux en rapport à cette promesse. La mise
> hors-la-loi des paradis fiscaux ? Si on croit au Père Noël, pourquoi
> pas ?...
>
> Cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner ces combats et les voies
> utilisées aujourd’hui par Attac sont utiles. Elles font au moins
> bouger les mentalités et éveillent bien des consciences (la mienne,
> par exemple, et je ne vous en serais jamais assez reconnaissant).
>
> Mais à partir du moment où Attac a fait le choix - que je soutiens à
> 100% , puisqu’on ne peut pas faire à la fois le constat d’une
> dépossession du pouvoir des décisions des élus et vouloir en devenir
> un - de ne pas se constituer en parti politique et de ne pas
> participer aux élections (ni en présentant, ni en soutenant des
> candidats), quel pouvoir réel nous reste-t-il, à part celui de notre
> force de conviction ?
>
> Dans un monde idéal gouverné par la raison, je suis d’accord pour dire
> que cela pourrait (devrait ?) suffire. Malheureusement, ce n’est pas
> le monde dans lequel nous vivons. Ce monde est constitué de rapport de
> forces qui sont clairement en notre désavantage, je ne vous apprends
> rien. Nous sommes engagés dans une véritable lutte des classes au
> niveau planétaire, en défendant globalement les dominés contre les
> dominants.
>
> L’un des seuls lieux qui nous reste encore (pour combien de temps ?)
> pour exercer notre pouvoir, c’est la rue, l’espace public, au sens
> premier du terme. Ce n’est pas le champ médiatique, ce n’est pas le
> parlement, ce n’est pas l’entreprise, ce ne sont pas les diverses
> instances internationales de type OMC, OCDE, FMI, BM. L’espace public
> a ceci de commun avec ces espaces privés que celui qui finit par
> imposer ses choix est aussi et surtout celui qui dispose du pouvoir de
> contrainte, celui qui fait peur à son adversaire, qui inspire la
> crainte. Cette peur peut prendre plusieurs formes, elle peut avoir
> plusieurs sources.
>
> Quelle crainte, quelle peur inspire-t-on, aujourd’hui ? Celle du
> boycott ? Malheureusement, elle reste aujourd’hui d’une portée
> économique très marginale et sans doute pas médiatiquement aussi forte
> que l’on veut bien se le faire croire (même si ça ne m’empêche pas de
> continuer à boycotter les produits Danone, à titre individuel). Celle
> des pétitions ? Est-il besoin de développer ?.
>
> A cet égard, le fait que nous obtenions un certain droit de parole
> dans les médias (mais souvent avec quelle condescendance.) est aussi
> un signe envoyé par les dominants : Voyez comme nous sommes
> démocratiques et offrons des tribunes à nos ennemis les plus radicaux
> ! (cf. les manoeuvres outrageusement démagogiques de Messier avec Val
> ou Bové) Voyez comme ils sont ingrats et irresponsables de ne pas s’en
> contenter et d’user de moyens illicites !
>
> De grâce, Susan, ne rejetez pas ceux qui ne s’en contentent pas,
> écoutez leurs arguments ! Je ne vous demande même pas de les soutenir,
> mais comprenez qu’on puisse aussi être gagné par l’exaspération et la
> rage. Ces sentiments, je les éprouve en moi chaque jour, cette
> violence, elle fait partie de moi, même si je ne l’extériorise pas.
>
> Mais que représente-t-elle, cette violence, au regard de celle que le
> système capitaliste actuel nous impose chaque jour, qu’il impose à des
> milliards d’êtres humains à travers le monde ?
>
> Le hasard a voulu que je lise justement le chapitre du passionnant
> livre de Naomi Klein (No logo) consacré au mouvement Reclaim The
> Streets, juste après avoir pris connaissance de votre billet. J’ai
> mesuré alors à quel point cette dimension profondément subversive et
> provocatrice manquait à Attac. Et je ne pense pas là au caractère
> spectaculaire et potentiellement médiatique des actions organisées par
> RTS : je n’attends rien des grands médias, ils ne nous aideront jamais
> à diffuser nos idées, qui sont exactement contraires à leurs intérêts.
> Je pense plutôt à ce sentiment de danger plus ou moins diffus qui
> imprègne leurs manifestations, danger pour l’autre bord, évidemment.
> Le mouvement ouvrier n’a jamais été aussi fort et performant (en
> termes de résultats concrets obtenus : droit de grève, droit syndical,
> réduction du temps de travail, congés payés, augmentations
> salariales.) que quand il n’était pas convenable et vécu comme
> dangereux par le patronat, comme directement attentatoire à ses
> intérêts.
>
> Qui peut dire que nous inspirons aujourd’hui un tel sentiment à qui
> que ce soit ? Je crois que ce constat devrait nous faire réfléchir sur
> nos moyens d’action, au lieu de voler au secours de nos opposants, en
> dénonçant nos mauvais éléments.
>
> Bien à vous,
> Cyril C., adhérent Attac/Paris-Nord-Ouest
========================================

-Donc ... Attac recrute des pourvoyeurs en idées de moyens d’actions "à la Greenpeace"
Un beau GrandeurNature en perspective :

(sur http://www.nologo.org) je trouve un article du TIMES : sus à Gênes - comment ca y’a pas de plaisirs ?! ;op

Anarchists plot medieval warfare at
G8 summit
FROM DAVID LISTER IN GENOA
ANARCHISTS preparing to disrupt next month’s G8 summit in
Genoa are threatening a seaborne assault of up to 4,000
protesters and a medieval-style attack using catapults and
battering rams to smash through a ring of steel in the city centre.

The Italian hardline movement known as the Tute Bianche ...

( pour les incrédules- et les crédules, la suite est sur
http://www.thetimes.co.uk/article/0,,3-2001212433,00.html )

Cyril, remarque bien (entre autres choses intéressantes ) que les grands médias font passer ceux qui
proposent une alternative à la pensée unique pour des casseurs anars et des anti-globalization, alors
qu’ils militent pour un commerce équitable et une interconnection socio-culturelle juste...
- la guerre des mots, pour le contôle des consciences ... Pénelope, quand tu nous tiens ...

Bon, les enfants, assez de masturbation mentale, on est ce que l’on fait, pas les mickeys que l’on cite :
rendez-vous à Genes, en Juillet :
Matériel : cotte de maille, armure polystyrène, bouclier de crs , Kro,épées mousses, aspirine :
amis couillus du prolétariat, il fera chaud.

Mark " tatacmadi-defairesuivre "

 
en ligne : Charlie se fait.
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