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Babelouèbe, c’est par là...
7 juin 2001
Même pas mort
 
par Max Pétrois
 

 

Un moustique agé de trois heures traverse la rue sans ses parents. L’impact avec l’antivent de mon autoroul lui fait gicler ses tripes. Je balance un puissant jet de Texvitre sur la surface transparente pour achever de le désintégrer. Je couic le Jingeule en train de jingueuler dans ma radio. Convoqué que je suis à un palabre avec le Caïd de Babelouèbe. Pas moins. Le Mastar des Télécoms, en chair et en os. Pour bien palper de la catagonie ambiante et voir comment les Forces Babelouèbiennes pourraient (...)

 
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5 septembre 2002
par Max Pétrois
 

Les ciergonéons grésillaient. Ils éclairaient avec difficulté les ruelles sordides de Néocity. La masse sombre évoluait rapidement le long des vitroparois des bâtiments. Le malfaisant pensait fomenter et ourdir peinard. Un bruit métallique le surpris. Il tourna la tête pour apprécier la situation. Une tête lisse où seuls deux trous creusés cernés de rouge faisaient office de regard. Un crâne sans visage, sans émotion. Blafard. Celui du Docteur CRYPTOBLOK. Dans le doute, le Doc se prépara au combat. Il (...)

 
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1er septembre 2001
par Max Pétrois
 

Le gars Raoul, question camaraderie, c’est la version de luxe. Un amiricoré comme on n’en fait plus. La paluche sur le palpitant pour te sortir de la mouscaille et dans ta tronche si tu le gonfle trop. Un rumsteak de 500g avec chevalière incorporée, tu m’en diras des nouvelles. Taillé comme une armoire normande, le poteau, il a fait grécolutteur dans sa jeunesse. Y s’est reconverti dans la Limonade, le jour où de la rubrique des sports, il a glissé dans la rubrique faits divers. Un lascar qui (...)

 
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12 juillet 2001
par Max Pétrois
 

Le Balèze qui était dans le couloir ouvre la porte à la volée. Il tient dans une main un môme gesticulant et braillant. Lache-moi gros tas de graisse. Je sais que Pétrouze est ici. Le morpion Url. Je saute sur l’occase. Oh là mon gars. Je dis en agrippant à mon tour le môme. Je continue d’expliquer au Caïd et à son nervi. Ah oui, scuzi. Ahah, voyez ce que c’est. On est pris par son boulot jusqu’à pas d’heure et on oublie ses obligations familiales. Mon fiston. Que je dis pour présenter le gamin. Je lui (...)

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28 mars 2001
[Chargement en cours]
par Max Pétrois
 

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Là, les poteaux, ma situation est dans le rouge.
Le biomorphoïde spongiforme veut me sucer la tête sans autre forme de procès. Je lui coudegenoute innocemment mais fermement l’entre cuissots, histoire de feinter. Stupido. Je me souviens avoir lu dans un grimoire sur micro-cd à la médiathèque de mon quartier que le trideubeuliou avait sa cervelle à cet endroit. Je lui ai flanqué tout au plus une migraine carabinée.
Je profite malgré tout d’un moment de flou chez le bestial (...)

 
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17 février 2001
par Max Pétrois
 

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Et là, le voyage dans l’au-delà, j’en avais gagné la moitié du billet. Ah, je l’ai vue la lumière blanche. Et pas qu’un peu. Aveuglé que j’étais. Soufflé même. Pour bien comprendre le phénomène, il faut penser au mélange d’une baudruche qui pète et à une de ces explosions pyrotechniques qui sont incluses par contrat dans les scénars de films zétazuniens. Une baudruche nytroglicérinée et de la barbaque. Parce que tout ce qui est son intérieur au MaoussCostaud vous gicle à l’extérieur. (...)

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16 janvier 2001
Reboot
par Max Pétrois
 

Fantaisie Babelouèbienne pour commencer le nouveau millénaire, les yeux embrumés de joie et de bonheur devant tant de nouveauté innovante. Relire l’épisode précédent
Le silence se fait dans ma cuisine. On entend le glouglou des tuyaux et le vent qui s’essouffle.
Mon fiston m’avait laissé, avant d’être plié en quatre dans les bagages de ma femme, ses images Povékon sur le Disk de mon ordimatos. Je lui reponds : « OUI, OUI, depêche toi. » Je lui en tirerais quatre sur papier glacé avec mon imprimante (...)

 
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30 novembre 2000
Fantaisie Babelouèbienne pour achever l’année 2000 qu’on nous a bien gonflés avec.
Final Shutdown
par Max Pétrois
 

« PLLus que TTtout au MMond... ». Plusieurs rafales de mitrailleuse lourde. Le troubadour de charme multirécidiviste, au crâne de monsieur propre s’écroule dans un rond de lumière. Sa carcasse approuvée Ravensburger.
Je me réveille brusquement. Bêtement heureux. Je zieute l’heure sur mon PalmDriver. Un petit tas de poussière grise le remplace. Je sors de mon sakaviande, intrigué. Je contemple ma vieille toquante à aiguilles pour apprendre qu’il est 7h passé entre 10 et 15. Avec la (...)

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11 novembre 2000
par Max Pétrois
 

« Y FAUT LEUR MARKETINGUER LA GUEULE A COUPS DE BARRE DE FER JUSQUE DANS LES CHIOTTES ! » avait aboyé Franck Télétron, plus connu comme le Caïd. Debout, les deux poings sur son bureau. Dans son dos, une grande affiche de propagande aux couleurs criardes s’étalait sur le mur. On y voyait le Caïd photoshooté en buste, les bras croisés. La mine altière et le menton visant le plafond. Comme les affiches Bolchéviennes d’avant Babelouèbe. En haut de l’affiche, en gros et gras, c’était marqué « Etes vous (...)

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2 novembre 2000
par Max Pétrois
 

Vorass est un bon chien, un chien fidèle et loyal. Un de ceux, rottweiller ou pitt, qui, sur ordre, vous chope au genou et vous le lâche plus. Et tranquillement, méthodiquement, vous ronge la rotule. Vous broie l’os en une multitude de petits morceaux, tandis que vous vous débattez par terre en appelant sos-médecins. Et arrête, sur ordre encore, pour venir s’asseoir au pied de son maître. Pour se faire caresser le sommet du crâne. En attendant sagement, vous fixant des yeux, l’ordre son maître. (...)

 
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25 octobre 2000
par Max Pétrois
 

L’orage zébrait la nuit et des masses d’eau érodaient en temps réel les flancs des montagnes. Le petit labo vers lequel l’autoroul peinait à arriver, il était sur aucunes cartes. Sauf celles d’Etat-Major. Les loupiotes de la bagnole perçaient difficilement la noirceur rayée de flotte. A l’intérieur, deux sombres types. Chemises blanches, costumes noirs. Des tronches moulées dans un cube. Le cheveu court et la nuque rase. Ils souriaient. Ils avaient un bon job, les deux gaillards. Y bossaient pour (...)

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17 octobre 2000
par Max Pétrois
 

23:57 indiquait l’horloge de la barre d’état de l’ordimatos. Le ouinner continuait à travailler en souriant à pleines dents. Les images défilaient sur l’écran plus alléchantes les unes que les autres. En couleur. Baveuses. Il en changeait sur sa maison-page. Avec les tarifs. Des bonnes grosses photos prises en gros plan pour faire savourer les clients. Des photos avec des gros morceaux dedans. Des chaines. Des laisses. Des gadgets. Silencieux ou musicaux. Il souriait, le ouinner parce qu’il avait un (...)

 
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13 octobre 2000
par Max Pétrois
 

Le Ouèbemaitre de Not’gouv.fr, une compil de dossiers sous le bras, entre et en serre cinq aux kiloministres ; des gaillards qui représentent l’EducNation et le SocioCul. « Bon, vous avez pigé le topo, à l’EducNation je vous refile des ordimatos de mon pote Bill Portail et vous le SocioCul, des eurokoopek, pour que vous convertissiez les pas-Babelouèbiens. » Heu, nous on est pas fortiche pour en faire des Babelouèbiens de nos chertêtblonds...Déjà que les ordimatos, on sait pas trop ... commence (...)

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7 octobre 2000
par Max Pétrois
 

Babelouèbe, je vous le narasse tantôt, se retrouve de fait dans les grosses patouilles d’un triumvirat néotechno composé du Caïd (technopérateur préhistorique, monopoliste notoire de fils à communiquer dedans), d’un distributeur de flotte qui aime le cinéma et les téléphones mobiles et d’un distributeur de sacoches de luxe qui aiment le commerce à distance et les anciens directeurs de pétroléum-compagnies. Tout ça ne serait pas réveil-la-nuit, aprés tout, tout le populo a le droit de travailler. Non, le (...)

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1er octobre 2000
par Max Pétrois
 

Quand les technopérateurs ont commencé la construction de Babelouèbe dans notre coin de planète, je m’en souviens, il y a plus d’un lustre de ça, les niouzpaper-papier, ils en parlaient que dalle ou à peine. Juste des micro-lignes comme pour dire. Non le top-créme, à l’époque c’était le boitier à clavier crée par le Caïd de Babelouèbe. Que si t’en avais pas chez toi t’étais rien qu’un Azbin et que le Caïd t’envoyait ses Brigades d’Intervention Marketingue pour te briser les genoux à coups de barre de fer. Y (...)

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26 septembre 2000
par Max Pétrois
 

C’est l’histoire d’un Caïd de Babelouébe... Il s’était fait offrir par ses associés du gouvernement de Babelouébe, un beau réseau de fils utra-pratique pour communiquer dedans. Ca lui a pas coûté un koopek. C’est les Babelouébiens qui l’ont payé.
Là dessus, le caïd met au point un super petit téléphone Bopbop qu’il lui faut juste une borne pour parler dedans. Ses amis lui parlent d’un réseau d’ondes GSM qui risque de remplacer son super téléphone à borne. Le Caïd, ça le fait rigoler, un réseau GSM, il en (...)

 
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