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Sources et citations : lettre à M. Edwy Plenel

par Marc Laimé
 

Les journalistes du quotidien français de référence ont de bonnes lectures. Uzine2 entre autres. L’ennui c’est qu’ils oublient parfois de citer leurs sources. Le directeur de la rédaction dudit Monde, M. Edwy Plenel, rappellera-t-il ses troupes aux bons usages ?

De : Marc Laimé.

A : M. Edwy Plenel, directeur de la rédaction du Monde.

Copie : M. Le Médiateur du Monde.

Paris, le 15 janvier 2001.

Cher Monsieur,

Votre édition de ce jour titre en « une » : « L’hécatombe des start-up d’Internet ».

Sous la plume de votre éminente collaboratrice Mme Laure Belot, deux articles publiés en page 18 de votre quotidien relatent la déconfiture qui accable un secteur hier encore porté aux nues, y compris par votre quotidien.

L’éditorial de cette même édition titré : « Les dangers d’un e-krach », souligne par ailleurs les risques grandissants que les engagements inconsidérés consentis par le secteur bancaire aux opérateurs de téléphonie mobile font peser sur la croissance et l’économie, tant française qu’européenne.

Je me permets d’attirer votre attention sur les très récentes parutions sur le site indépendant Uzine2 d’enquêtes très fouillées consacrées à ces sujets.

Tout en saluant les excellentes lectures de votre collaboratrice, permettez-moi de souligner que nous n’omettons jamais, pour notre part, de mentionner nos sources, y compris les parutions de nombre de vos collaborateurs.

Vous pourrez très aisément constater, à la lecture des articles référencés ci-après, que l’intégralité des références produites par Mme Laure Belot dans son article figurent dans l’un des articles référencés ci-après (1) ... La problématique soulignée dans l’éditorial étant longuement abordée dans le second article, publié il y a un mois... (2).

Croyez, cher Monsieur, qu’il nous affligerait de nous résoudre, à l’avenir, eu égard à la récurrence de pratiques nous apparaissant un brin discourtoises à priver nos lecteurs de références fréquentes aux articles de votre quotidien.

N’imaginant pas d’en arriver à pareilles extrémités, je ne doute pas que vous aurez à coeur de rappeler à vos collaborateurs les règles d’usage auxquelles il nous plaît de souscrire.

Croyez, cher Monsieur, en l’assurance de ma considération la plus respectueuse.

Marc Laimé.

Les articles publiés par Uzine2 (extraits) :

1 - Nouvelle économie : Qui va payer la « facture numérique » ?

De la privatisation des gains à la mutualisation des pertes.

Un vent de panique souffle sur la tant célébrée Nouvelle Economie. Faillites en cascade, licenciements massifs, sarabande de « profits-warning », fusions et rachats accélérés, apparitions de « fonds vautours » qui se partagent les dépouilles, prévisions dantesques... Le sauve-qui-peut ne fait que débuter. Mais qui va payer la note ? A l’instar des précédents du Crédit Lyonnais ou de la bulle immobilière des années 90, le risque est grand que le contribuable ne soit de nouveau appelé à passer à la caisse. Alors que les lobbies font flèche de tout bois pour préserver leurs rentes de situation, l’Etat vole au secours des chantres du libéralisme à tout crin. Le grand rêve d’un Internet convivial, citoyen, démocratique, achève de se dissoudre dans « les eaux glacées du calcul égoïste. » Internet 2001 : l’année de tous les dangers. »

Marc Laimé

10 janvier 2001

Lire l’article :

http://www.minirezo.net/article403.html

2 - Nouvelle économie : Le pire est devant nous

« Tout va bien ! Ca a rarement été aussi bien ! Si l’on en croit Ignazio Visco, « économiste en chef à l’OCDE », « il y a plusieurs années que les perspectives économiques mondiales n’avaient pas été aussi bonnes [...] l’inflation devrait rester faible [...] le nombre de chômeurs pourrait baisser de plus de 2 millions dans la zone de l’OCDE [...] grâce au redressement vif et généralisé de l’activité économique en dehors de l’OCDE, la production mondiale pourrait augmenter d’environ 4% en 2000 et 2001 » (OCDE Observateur [1], 7 décembre 2000). Pour ceux qui douteraient du caractère éminemment idéologique d’une telle analyse, la conclusion est claire : « Les réductions d’impôts sont opportunes, dans la mesure où elles peuvent contribuer à augmenter le potentiel d’offre des économies. Tout relâchement de la politique budgétaire serait en revanche malvenu, compte tenu du dynamisme actuel des économies et du potentiel d’épargne limité. »

Dans le jargon néolibéral, personne ne se plaint jamais d’un krack boursier ou d’une récession. Au contraire, le néolibéral est fondamentalement optimiste. Un krack ne se résume pas, loin de là, à la destruction de milliards (et la mort d’entreprises et d’emplois), c’est au contraire un assainissement du marché : les mauvais disparaissent pour laisser la place aux bons. Une récession est, au pire, une « croissance négative ».

Après la chute du Nasdaq d’avril, puis la rechute de novembre, on entend toujours ces mêmes optimistes, apôtres d’un « marché assaini », du « pire qui est derrière nous », du « ça va repartir »... « [Certains analystes] croient en la possibilité d’une vive hausse du marché parisien d’ici à la fin de l’année. Les turbulences en provenance de Wall Street pourraient se calmer, espèrent-ils. » (Le Monde [2], 2 décembre 2000).

Je vais donc jouer ici les Cassandre, et expliquer pourquoi le pire est encore devant nous. Vous avez perdu vos petites économies sur le Nouveau marché cette année ? Rassurez-vous, c’était juste un amuse-gueule ... »

ARNO*

12 décembre 2000

Lire l’article :

http://www.minirezo.net/article337.html

 
 
Marc Laimé
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Journaliste, coordinateur du dossier « La Folie de l’Internet » du Canard Enchaîné

 
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Web indépendant


Mégalomanie ou remarque justifiée
27 février 2003, message de Arnaud
 

Avant de s’enflammer sur le sujet, je voudrais juste faire remarquer une chose. Peut-être que cette journaliste a copié, auquel cas je ne pense pas qu’elle s’inscrivait dans une politique maison. Mais je pense que les problématiques qu’elle défendait ne constituaient pas vraiment un scoop. Le e-krach, l’hécatombe des start-up, ca fait une moment qu’on en parle... Etant moi-même journaliste, je pense qu’il faut, avant de - vous - faire aveuglément confiance (cf. les messages ci dessus), peser le pour et le contre. C’est facile de se croire pomper (je le sais, ca m’est parfois arrivé...)
Arnaud

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> Pas la peine d’être aggressif
18 janvier 2001
 

Que certains des journalistes encartés ne cite pas leurs sources, c’est bien dommage, mais ce n’est pas nouveau. La réutilisation des problématiques et des liens par d’autres (journalistes ou autres) est plutôt flateuse, elle n’est pas illégal s’il n’y a pas réutilisation de parties de textes.

Mais ce n’est par contre vraiment pas correct de ne pas citer ses sources, surtout quand elles proviennent du travail d’un autre, qui a légitimement le droit d’en espérer quelque reconnaissance. D’où l’intérêt de le signaler quand c’est le cas comme ici.

Se faire connaître ainsi n’est pas très glorieux, et il est probable que la prochaine fois les journalistes qui utiliseront des sites webs indépendants comme source préciseront d’où elles viennent. Il est juste de leur mettre la pression. C’est une bonne arme pour se faire respecter, et c’est la seule (sauf en cas de véritable contrefaçon).

Mais pas la peine d’être aggressif avant même d’avoir entammé le débat avec cette journaliste du Monde. Un article humouristique et moins froid m’aurait paru plus approprié. Il aurait peut-être suffit à remettre en vigueur quelques règles de bienséance élémentaires. M’enfin, ça vaut mieux que pas d’article du tout sur la question...

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> Sources et citations : lettre à M. Edwy Plenel
17 janvier 2001, message de Porthos
 

Ceci me fait revenir en memoire un dessin dans le CANARD le seul,le vrai, annee (68)...si mes souvenirs sont bons
On voyait DE GAULLE a la tribune harangant la meute des journalistes et son premier ministre d’alors l’oreille collee a son auguste derriere...
La legende etait !
LA VOIX DE SON MAITRE.
Hellas les bonnes manieres se perdent.Quand on pompe sans vergogne, et façon ehontee, dans le bon MONDE il est de bon ton de demander pardon,puis tete basse et confus,pour de vrai, ou en faux-cul, suivent les citations omises.
Pas vrai ?
Je ne veux pas jouer le ancien combattant mais BEUVE MERY n’aurait jamais permis cela ! Mais c’etait un autre Monde.Apres ce fut une longue et lente agonie, tout fout le camp Monseigneur...
Je veux parler des bonnes manieres cela va sans dire !

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> Sources et citations : lettre à M. Edwy Plenel, wilma, 21 janvier 2001

effectivement, il est triste de constater que ce journal qui desormais est dirigé par un attelage de complaisance entre un Colombani et un Minc dont les fondements philosiques se situent entre mad-max et l’abbé Pierre, mettre cet outil au service de nouveaux condottières de la net économie et managers d’un présent toujours incertain. tout le monde se rappelle encore que sous la férule de ce duetto, ce journal s’était fait instrument d’un Balladurisme soporifique à la douceur camomille garantie !
il va de soi que ce tropisme enfante naturellement un raisonnement d’un coformisme idiot s’agissant de l’économique que des évolutions sociales loin du liberalisme triomphant.

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Déontologie
16 janvier 2001, message de Martinez Laurent
 

C’est clairement contre la déontologie des journalistes ! Elle est censée faire la différence entre ceux qui ont une carte de presse et ceux qui n’en ont pas.

Plutôt que de menacer de se comporter pareil alors que c’est tout à l’honneur du web indé non seulement d’être pompé par des "pros" mais en plus d’avoir une meilleur éthique, est-ce qu’il n’y a pas un organisme, un moyen de dénoncer ce qui est tout simplement intolérable de la part d’une journaliste qui ne mérite pas sa carte ?

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> Déontologie, Laurent Martinez, 16 janvier 2001

L’adresse e-mail (non sûre) du Syndicat National des Journalistes : snj@snj.fr

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> Déontologie, Guillaume, 16 janvier 2001

Votre message m’interpelle, à plus d’un titre...

1°) Ainsi, à vous lire (enfin : à vous comprendre), une journaliste doit faire une différence entre les encartés et les autres. Sous-entendu : entre encartés, on se respecte, pour les autres, pas de quartier... ?

Que doit donc faire un(e) journaliste() qui interroge des gens ’sur le terrain’ ? Des ceux et ceusses comme vous et moi, simples quidam, simples témoins des faits de la vie ordinaire, qui n’avons donc pas de carte mais fournissons parfois matière à alimenter articles et fiches de paie des journalistes() sérieux(ses) ?

2°) Puisque l’on parle de carte de presse : à quand un sérieux débat sur ces journalistes indés publiant sur le web ? Pourquoi n’aurait-il le droit que d’être plagiés par la profession sans être reconnus ?
Ou ce sont des sources sans intérèt, et alors : quid du sérieux d’un(e) journaliste() à carte pompant un site web pour écrire ses articles ? Ou ce sont des sources dignes de confiance (ce qui ne signifie pas qu’elle doive être aveugle), et alors... et alors où sont les droits associés ?

Et je n’apprécie que moyen-moyen votre discours, à savoir : "pas de carte ? Eh ben soyez déjà heureux qu’on vous lise ! Vous voudriez pas qu’on vous paie et qu’on vous cite en plus ?! "

Toc !

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> Déontologie, Laurent Martinez, 17 janvier 2001

Bonjour.

Surnaturel !

Ainsi, à vous lire (enfin : à vous comprendre), [...]

Non, à me lire seulement... tu devrais me relire !

Je disais juste que cette journaliste ne respecte pas sa déontologie et que c’est une obligation implicite pour elle. Elle ne mérite pas sa carte !
La dérive de plus en plus flagrante des journalistes est, je trouve, un fait grave de notre société, j’ai envie de faire quelque chose contre. L’information est une des bases de la société, quand elle est malade, la société est malade.

Heureusement qu’Internet ( et le web indé en tête ) nous permet de réduire ce problème, mais ça ne le résoud pas.

Dans les faits, on constate que bon nombre de non-cartés se comportent bien mieux que bon nombre d’encartés et je trouve que c’est très bien ainsi en ce qui concerne les non-encartés, que c’est inacceptable en ce qui concerne les encartés.

Pour ma part, ça fait longtemps que je place ma confiance bien plus dans les comportements que dans les cartes officielles.

Marc "menace" de se comporter comme les journalistes indignes en ne citant plus ses sources. On y perdrait tous, je pense que ce serait dommage, ce serait, encore une fois, laisser les comportements irrespectueux gagner du terrain.

Y’a toujours mieux à faire que copier les mauvais comportement.

Et je n’apprécie que moyen-moyen votre discours, à savoir : "pas de carte ? Eh ben soyez déjà heureux qu’on vous lise ! Vous voudriez pas qu’on vous paie et qu’on vous cite en plus ? !"

Je suis très curieux de comprendre comment tu as réussi à interpréter cela !?!?

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> Déontologie, Laurent Martinez, 17 janvier 2001

Hum je crois que j’ai compris ...

Elle est censée faire la différence entre ceux qui ont une carte de presse et ceux qui n’en ont pas.

Le Elle, c’est la déontologie, pas la journaliste. C’était pour exprimer que la journaliste se devait de suivre cette déontologie !

Je sais pas où t’as lu dans la déontologie ( que je citais ) qu’une journaliste est censée faire la différence entre les encartés et les "non-cartés" !?!?

Et je ne vois pas pourquoi j’aurais appelé à la dénoncer au Syndicat des Journalistes ou autre chose d’éventuellement plus efficace si je soutenais son attitude !?!?

En passant, Marc est journaliste, il est donc tenu à la même déontologie, pour ARNO*, je ne sais pas ...

Même si la déontologie devrait être implicite pour tout le monde, il se trouve que pour l’instant, dans les responsabilités, elle ne s’applique pas à tout le monde.

Répondre
> Déontologie, Guillaume, 18 janvier 2001

[ Elle est censée faire la différence entre ceux qui ont une carte de presse et ceux qui n’en ont pas.

Le Elle, c’est la déontologie, pas la journaliste. C’était pour exprimer que la journaliste se devait de suivre cette déontologie ! ]

D’où mon erreur de jugement. Il y a eu confusion, c’est tout. Ceci dit, le petit discours que j’avais cru entendre entre vos lignes existe bel et bien au sein de l’ "aristocratie" journalistique et je craignais avoir à faire à un e ses avatars.

Mes plus plates confuses.

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> Déontologie, Laurent Martinez, 19 janvier 2001

Ceci dit, le petit discours que j’avais cru entendre entre vos lignes existe bel et bien au sein de l’ "aristocratie" journalistique

Je suis de ton avis ! (c :

Mes plus plates confuses.

Bienvenu !
Je préfére de très loin la critique qui me donne l’occasion de répondre, au mépris. (c ;

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> Sources et citations : lettre à M. Edwy Plenel
16 janvier 2001
 

Edwy Plenel est en chat le jeudi
18 janvier à 19h sur le http://www.canalchat.com
Chiche qu’on lui en parle ?

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> Sources et citations : lettre à M. Edwy Plenel
16 janvier 2001, message de Guillaume
 

Vous auriez dû mettre en copie monsieur Daniel Schneidermann, auteur de plagiats à répétitions publiés dans le journal ... Le Monde (déjà) l’été dernier !

Sites plagiés, entre autres et de mémoire : www.lementeur.com, www.kitetoa.com, Uzine je crois bien aussi, www.fluctuat.net ... Une vraie bookmark’s razzia !!

Je propose que soit instaurée une taxe sur le piratage des sites indés, à l’instar de la toute prochaine nouvelle taxe sur les supports numériques, qui financerait un fond d’aide à la création et à l’expérimentation d’oeuvres numériques, car, après tout, quand Le Monde pirate uZine2, vous perdez des e-lecteurs, et toute peine (causée) mérite salaire (de la sueur).

Cette taxe serait perçue à la source, sur la vente de chaque journal susceptible de contenir un jour ou l’autre tout ou partie de textes trouvés et pompés sur le web. Pour ne pas quand même tuer la vache à lait que constituent les centaines de milliers d’exemplaires de journaux vendus en France, cette taxe serait admettons de 30 centimes (pardon : 0,04 euro !), reversés à un fonds chargés de répartir cette manne en toute opacité (c’est le cas actuellement avec les revenus des taxes perçues sur les supports vierges ....).

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> Sources et citations : lettre à M. Edwy Plenel, chris, 17 janvier 2001

compte tenu du sérieux dont les journalistes encartés se veulent imbus, il me semble plus que correct de les ramener à une modestie de bon aloi : utilisez les moyens juridiques existant en france. Le plagiat est assimilable à la contrefaçon. La parution antérieure des articles jouant pour vous, le point de vue des journalistes cités est indéfendable. vous devriez donc ramasser un montant suffisament important pour palier la non existence d’une énième taxe permettant la création... et qui justifierai ainsi le plagiat.
Si vous ne le faites pas, vous légitimez l’attitude des plagiaires.
N’importe quel avocat spécialiste des droits d’auteur se fera un plaisir de toucher des honoraires facilement et d’ajouter à son palmares un journaliste connu.
A bon entendeur salut....

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