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Immédiologie débridée en deux temps trois mouvements.

La fin du monde a imperceptiblement eu lieu

L’internité entre révolutionnaires néo-conservateurs et réactionnaires néo-progressistes ? Karl Kraus toujours actuel ?
par #Jing&WuYong
 

J’ai le déplaisir de vous informer que, pendant que nous avions le dos tourné pour ramer et le nez dans le guidon pour pédaler dans divers ingrédients, la fin du monde est discrètement survenue. A peine viens-je de m’en apercevoir. D’autres sans doute m’auront devancé qui me voient venir mais se taisent afin de ne pas passer pour idiot, ou sociologue avec la lune dans la balance ou encore macro-économiste japozunien avec mercure dans les poissons. Je ne parle donc pas de la fin de l’histoire, cette masse de renoncements déguisés en destins ; ni même de la fin des temps, puisque les horloges nous survivront. Je parle de la fin du cosmos, qu’on peut dater d’hier, à quelques années près. En plus, je cherche des Kraus et j’en trouve.

- Jacques Bouveresse, Schmock ou le triomphe du journalisme (La grande bataille de Karl Kraus), Seuil 2001. (Citations extraites de cet ouvrage : K = Kraus, B = Bouveresse).

Premier temps : prose de l’après-monde

Le Cosmos, donc, était l’antithèse du Chaos lorsque le monde était ce que les humains concevaient. (Onvadire™ que, dans cette page-ci, le monde n’est monde, ou Cosmos, que pour autant qu’il soit ordonné aux fins humaines selon des conceptions humaines.)

Mais les consommateurs, étant à l’humanité ce que Vge est à l’accordéon, Bhl à la philosophie et Dcb à Mai 68, ont renoncé à tout ce qui pouvait porter atteinte à leur valeur marchande, car il faut d’abord se vendre pour pouvoir s’acheter un pokémon à la place. Par suite, l’absence de perspective commerciale a rendu obsolète toute forme de conception du monde, et il n’y eut plus de concepteurs que dans la pub. C’est ainsi que le cosmique est devenu cosmétique et que le Marché™, beaucoup plus efficace contre l’intelligence humaine que contre la vache folle, a eu raison de tous les mondes possibles. Le Marché c’est le chaos, car la seule Main Invisible™ disponible est celle qui fait un fist-fucking au prolétariat.

Quant à ce qui tient lieu de pensée au Marché, cela se nomme la Presse™, terme générique qui désigne l’ensemble des supports de pub. Consécutivement à son épanouissement, « ...la destruction de l’imagination a entraîné, selon [Kraus], la perte corrélative du sens de la réalité...  » (B p.101). Autrement dit, tant la presse maquille le monde, que rien ne se figure plus derrière le maquillage. Ne nous annonçait-on pas depuis des décennies que la plus grande partie de l’activité professionnelle s’exercerait dans le domaine de la communication ? Le monde fini fait plus, et la cuistro-statistique qui nous gouverne pourrait même nous révéler que c’est 100% de l’activité, car que font professionnellement les chômeurs et les sdf, si ce n’est de la communication ? Voire 120% compte tenu de ceux qui font plusieurs métiers ou cumulent les mandats.

Bref, Kraus (1874-1936) publie de 1899 (et seul à partir de 1912) jusqu’à sa mort la revue satirique viennoise Die Fackel (Le Flambeau), et Bouveresse m’inquiète tout de même un peu.

1er mouvement : « ...Les lettres, les arts, l’éthique et la consistance »

(Confucius, IV, 24)

Décor : Vienne, premier tiers du XXème siècle : de l’empire austro-hongrois au nazisme, en passant par la guerre et le démantèlement de l’empire. Klimt, Wedekind, Freud, Wittgenstein, la valse, Musil... mais aussi la marche forcenée vers l’industrialisation, concentration financière, Bourse, écrasement impitoyable des valeurs non-marchandes par le Kapital et remodelage des mentalités par son instrument : la presse.

Là-dedans, Karl Kraus, chroniqueur rigoureux, polémiste vigoureux, drôle et caustique comme il se doit, qui plaçait plus haut que tout : le langage, les mots, l’imagination, la littérature, la culture. En ceci, il n’innove pas ; un siècle avant lui, il y a William Blake (« Degrade first the Arts if you’d Mankind degrade... ») ; dix mille kilomètres à l’ouest, Ezra Pound ; on pourrait même remonter à Confucius, et trouver beaucoup d’autres exemples de ces grands contempteurs solitaires, tenant que la puissance de l’expression est celle même d’ordonner le monde et capables aussi de féconder une génération de créateurs de première grandeur. La webmestre-indé attitude, en quelque sorte. C’est beau et vérifiable : la puissance de l’expression est également telle que mille petits promoteurs connivents sont aussi bien capables de féconder des générations de créatures de la dernière bassesse. C’est justement ce qui titille Kraus :

« Si nous nous demandons à présent sur quoi repose au juste la force de suggestion de la presse, on donnerait la réponse en disant que, comme aucune autre machine, il est de son essence de faire apparaître l’âne qui est à son service comme un dieu, et dans une mesure telle qu’il succombe à l’illusion. » (K p.70).

D’où : « Ce que je veux en pratique est la libération d’une région de la culture de l’empire criminel déguisé du journalisme, qui s’est élevé aujourd’hui au rang d’instance chargée de la représenter en propre. » (K p.66)

2ème mouvement : Le capital : pas de vie privée pour les privés de la vie

Pas une seconde Kraus n’oublie ni ne néglige l’origine et la finalité fondamentalement économiques et donc capitalistes de la presse. Pour le dire comme Yves Delahaye dans les sixties, la presse ne vend pas de l’information au public, elle vend du public aux annonceurs. Elle est le principal, sinon l’unique, instrument du formatage économique du monde.

Non seulement ses choix conditionnés rétrécissent le monde à la dimension de ce que peut en régir la Bourse, non seulement elle « substitue à la réalité l’image que le journal en donne » (p.59), mais elle la crée, à sa convenance, ex nihilo : « ...ils ont menti et c’est ainsi que, dans un espace étroit où se crée une pression effrayante, ce qui l’instant d’avant était encore un mensonge ne peut pas ne pas devenir, au moins après coup, vrai. » (K p.147), ou bien : « Une fois que l’on a réussi à créer un rassemblement d’opinion autour de l’impression que quelque chose d’essentiel est en train de se passer, il importe finalement assez peu que l’événement ait réellement lieu. » (B p.143).

Certes, un journaliste donné peut, parfois, s’il est téméraire, faire montre à l’occasion d’honnêteté et d’indépendance ; la presse, elle, est consubstantielle à la corruption.

Et puisqu’il est de l’essence du capitalisme que tout soit soumis à son expansion sans contrôle et que cette expansion consiste essentiellement à accaparer toujours plus globalement la vie de chacun pour lui en revendre une portion toujours plus réduite, il n’y a pas lieu de s’étonner de ce que l’Etat « effacé, inactif et, comme on dirait aujourd’hui « minimal » dans les questions qui sont de son ressort, ...devient, au contraire, autoritaire, indiscret et envahissant dans celles qui ne le concernent en rien » (B p.108-9)

ni que « la société bourgeoise, qui a tendance à fermer les yeux et à laisser faire quand il est question des atteintes à la morale publique, [soit], au contraire, facilement curieuse, rigoriste et intolérante dans les questions de morale privée » (B p.201).

Dans une telle arène (meuh non, j’ai pas dit soft toril ! ) « Comme on pouvait s’y attendre, le voyeurisme des media et l’exhibitionnisme de ceux auxquels ils offrent le moyen de tout montrer et de tout raconter sur leur vie privée, leur intimité, leurs sentiments et leurs émotions ont fini par se comprendre parfaitement. Si, comme le pensent certains, on s’achemine en ce moment vers une « fin de la vie privée » il s’agit d’une disparition qui présente malheureusement aussi toutes les caractéristiques d’un suicide. » (B p.100).

3ème mouvement : progressisme réactionnaire et conservatisme révolutionnaire

Donc, rien de nouveau depuis Kraus, sinon que c’est encore plus la même chose (p.101). Le monde est fini et nous y sommes suicidés. Bien. Grâce à la presse, au moins, on sait où on en est : « ...on peut être sûr qu’un article sur la destination de l’homme, par exemple, se terminera par une conclusion du genre suivant : "Nous ne savons donc pas où nous allons. Mais, quand nous allons, nous avons besoin de bonnes chaussures, et vous les trouverez à des prix défiant toute concurrence à tel ou tel endroit" » (B p.137).

D’aucuns seraient du genre à mettre à jour leurs pompes et à s’en tenir là. Eh bien nous ne marchons pas. Bouveresse de son côté et moi du mien prenons à bras le corps la question (on vous en laisse même un gros morceau) : Comment améliorer nos conditions de mort dans l’actuel au-delà ?

Observant « qu’une des caractéristiques du monde d’aujourd’hui est de ne pas tirer de conséquences de quoi que ce soit » (p.24)

que « c’est le développement des techniques modernes et du marché de la communication qui exigeait et qui a engendré comme justification ce concept d’une liberté de dire et d’un droit de savoir érigés en absolus... » (p.47)

que « Parmi tous les aspects problématiques que comporte l’autonomisation du processus de la technique déchaînée, le plus inquiétant et le plus lourd de conséquences est, pour Kraus, celui qui a trait aux effets moralement et socialement destructeurs que l’avènement des systèmes de communication modernes est en train de produire sur l’être humain » (ibid)

et encore que « S’il fallait choisir entre la censure et le journal, Kraus pense que l’on devrait sans hésiter choisir la censure. Elle peut, en effet, étouffer la vérité à la longue en l’empêchant de s’exprimer, mais elle ne l’empêche pas de rester, malgré tout, la vérité » (p.52)

... voici que l’éminent collégien français, décevant notre bénévolence, nous assène sa mouture du cyberprincipe de précaution :

« On peut remarquer qu’avec les possibilités nouvelles que l’Internet (sic) offre désormais à la bêtise et à l’infâmie privées de s’exprimer publiquement et de se diffuser largement (...), et avec les formes nouvelles de transgression et de délinquance impunies qu’il rend possibles, la loi et le droit risquent d’accuser à nouveau un retard sérieux par rapport à la réalité... Kraus pensait que l’abus est inscrit par essence dans ce qu’on appelle la « liberté de communication » , puisque ce sont toujours, en réalité, les possibilités offertes par la technique et les intérêts matériels qui sont impliqués dans leur utilisation « libre » qui finiront par avoir le dernier mot. » (p.199).

Il n’est pas illogique que, d’un monde dont ne subsiste plus qu’un vague reflet, Bouveresse tire l’axiome : « Ce sur quoi il faut garder le silence, on ne peut en parler ». Ni qu’à la suite de Kraus, il fustige « les hommes de progrès qui sont toujours prêts à accepter de gaieté de coeur, au nom de la rationalisation et de la modernisation, des choses comme la disparition des travailleurs indépendants et des métiers artisanaux, la paupérisation de couches entières de la population, la baisse des salaires et les licenciements dans les usines, la répression des grèves, etc., et qui accusent ceux qui protestent et résistent d’être restés tributaires d’une vision des choses archaïque et de mettre en danger l’ordre social. » (p.132). Car la société « n’est pas ... postmoderne, mais hypermoderne et post-humaine » (p.40).

La fin du monde est-elle consommée au point qu’à l’inexhaustible progrès vers rien du Kapital libre et de ses esclaves humanoïdes on n’ait à opposer que la conservation des virtualités d’une époque par ailleurs tellement heureuse qu’on y rêvait principalement de la révolution qui puisse l’abolir ? Post-mondiale, la pensée est-elle si désarmée ?

Second temps : poésie de la pensée (version mégabits)

Bouveresse crie : Gare ! Et c’est là, je m’en flatte
Qu’assurant je l’espère un meilleur audimat
Je dis : verge ! (désolé, avec « bit » ça l’fait moins)

Le siècle passé se caractérise par la bière sans alcool, le beurre sans matière grasse, le café décaféiné, le tabac sans nicotine et la pensée de Jean-Paul Sartre. Sartre a dit des choses nouvelles et des choses intéressantes mais, pour paraphraser un humoriste irlandais, les intéressantes n’étaient pas nouvelles et les nouvelles pas intéressantes. Dans sa génération les hommes de génie n’étaient pas rares, mais Sartre ne disposait pas des moyens intellectuels qui lui eussent permis de s’en rendre compte aussi rien ne le retint d’en devenir le philosophe emblématique. Chez les bourgeois (qui-savent-néanmoins-rester-simples™) on a le raisonnement pragmatique : « Je ne sais pas planter un clou, ma frêle constitution m’interdit l’ambition de devenir technicien de surface, j’ai une petite bite : je dois être un penseur. » Cela s’appelle faire contre mauvaise fortune bon coeur.

Il n’en va pas de même pour Bouveresse et quelques autres de la génération suivante, occupés davantage de la pensée que du statut de penseur. Même vaccinés contre les prodiges et vertiges™ de la presse, ils sont encore souvent universitaires et voient donc principalement l’avenir au travers des copies et des conversations d’étudiants ou de collègues : on peut comprendre leur désespoir, et qu’ils ne s’attachent plus qu’à sauver ce qui peut l’être d’une humanité qu’ils sentent peut-être définitivement vaincue, ne voyant nulle part dans un tel environnement poindre la relève.

Ce faisant, ils négligent quelques faits. Que ne lisaient-ils, comme nous, L’Echo de Paris au printemps 1891 ! Ils y auraient appris que « L’attitude du poète dans une époque comme celle-ci, où il est en grève devant la société, est de mettre de côté tous les moyens viciés qui peuvent s’offrir à lui. » (Stéphane Mallarmé, webmestre, www.mardichezsoi.net).

En effet, venu assez tard pour en mesurer le ridicule et les risques, quel poète voudrait se retrouver sur un étal au même titre que les bredouillements d’un quelconque polygraphe du jeudi ? quel écrivain pourrait accepter de servir de faire-valoir à quelque couillon de bulture animant son télé-achat ? quel philosophe supporterait d’être discuté par des agrégés médiatiques qui n’ont pas même l’excuse d’avoir été trépanés ? quel chroniqueur voudrait croupir dans les colonnes d’un quelconque magazine dédié aux concierges de la culture ? quel révolutionnaire admettrait l’éventualité que quelque chose comme sollers s’institue l’impresario de son cadavre ? Aucun, assurément.

On peut donc penser que les esprits les plus libres sont ceux qui se refusent au marché et à la réclame. Il serait cependant un peu hâtif de conclure à leur disparition. On pourrait en chercher, par exemple là où l’on sait se passer de la sorte de notoriété qui pourrait constituer comme une tache indélébile, si d’aventure survenait un monde dans lequel la pensée serait, pour chacun, le moyen de se rendre maître de soi-même. Petits cénacles, micro-séminaires, réseau de correspondants et d’amis, clubs informels...

Où donc aujourd’hui pourraient être les salons où l’on cause sans que les idées y soient d’emblée arrachées à leur substance de vie, puis conditionnées, neutralisées par la mise en spectacle et ipso facto transformées en vaccins pour immuniser cela même qu’elles combattent ? Hein, cherchez où c’est quelque chose de pareil ?

Si vous avez trouvé, c’est que c’est pas la fin des haricots et qu’il n’y a pas de raison de jouer vaincus, de se borner à contenir les conséquences de la défaite ni de payer au prix de la liberté d’expression l’illusoire protection de la loi. La loi protège le faible ? Sans doute dans la mesure où les pots de yaourt l’invoquent pour se défendre de l’humanité. Si Kraus (et Bouveresse) soutiennent qu’il vaut mieux la censure que la presse libre-omnipotente, c’est qu’ils pensent, comme Platon, que l’homme ne marche qu’au bourrage de mou, et qu’il faut remplacer un conditionnement à base de "faux" par un à base de Vrai™, éternel de préférence. Mais s’il ne s’agit pas de remplacer un conditionnement par un autre, s’il ne s’agit pas que le passé détermine un futur qui nous échappe mais au contraire qu’un futur choisi détermine le présent, alors il faut inventer des avenirs et pour cela l’humanité a besoin de la liberté d’expression la plus débridée. Quel qu’en soit le prix, elle l’a payé d’avance.

L’actuelle crise de confiance en l’homme, héritée du stalinisme et du nazisme, partagée par les progressistes de droite et les conservateurs de gauche, clôt réellement le monde, ôtant tout intérêt à l’existence (mis à part celui du petit épargnant).

Au-delà de cette fin du monde, on peut encore causer dans l’internité. Hé Jacquot ! oublie tes frilosités régulatrices et viens faire un tour sur le web (non-marchand, of course). On y est un peu familier, ça te changera du Collège. On aura un peu tendance à s’essuyer les pieds sur ton statut social, car on ne t’identifiera pas à ta carte bleue, mais tu pourrais même y trouver du plaisir. Alors prends donc un pseudo rigolo et lâche-toi un peu : tu risque moins de devenir pédonazi que de te surprendre à discuter avec des anonymes non formatés par la presse, et qui s’efforcent même d’ôter le plus possible leur vie des mains des marchands. Le seul fait qu’il en existe encore ne suffit-il pas à rendre vaines tes alarmes ? Ils n’ont peut-être pas tous le talent de ton pote Kraus, mais ils sont plus nombreux (et en état de répondre à ce qu’on leur écrit). Tu voudrais vraiment les faire taire alors qu’il y a un monde à concevoir, qu’on voudrait moins fini ?

 
 
#Jing&WuYong
 

De Karl Kraus, en poche : Cette grande époque et La littérature démolie, Rivages-poches ; La boîte de Pandore, Ludd ; Aphorismes, Mille et Une Nuits... (Trois volumes d’aphorismes ont été publiés par Lebovici dans les années 80).

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> La fin du monde a imperceptiblement eu lieu
12 mars 2004, message de psycho68
 

Chers amis bonsoir !

Avant d’exposer succintement mon humble avis sur l’article "la fin du monde a imperceptiblement eu lieu", je vais d’abord
dire tout haut, le buste droit, le regard fier, que je suis entièrement d’accord avec la personne qui défend l’orthographe et
la grammaire ! J’aime aussi lire de belles choses (et ici, il y en a !) mais par contre, parfois, c’est affreux niveau orthographe. Celà dit, je ne vais pas me taper la tête contre le mur, ce serait dommage pour lui.

J’en viens donc au vif du sujet. Cet article, je l’ai trouvé intéressant ! Donc premièrement merci à son auteur. D’autre part, je viens essayer de donner un semblant d’espoir à celles et ceux qui se sentiraient "inquiets" face à cette affirmation que la fin du monde a imperceptiblement eu lieu. Ce que je dirai touchera la religion.
Alors je vois déjà certains prendre le porte-voix à la morniiiiiing live pour crier au prosélytisme. Je leur dis, attendez, et lisez ce qui va suivre.
Je ne viens pas ici pour inciter à se convertir à quoi que ce soit. Je voudrais juste vous montrer que, peu importe la tournure des événements (je suis d’accord avec l’article sur cette fin), l’important est qu’un jour (et ce jour approche à grands pas) la fin, la vraie, viendra.
Pour ceux qui savent, bien, pour ceux qui ne
savent pas, le jour du jugement est proche. Je ne m’étendrai pas sur ce vaste sujet (ceux qui s’interrogent, voici mon mail :
davidl_7@yahoo.fr après le "d" c’est un L minuscule, pas le chiffre 1, pas 1 ! oui je suis maniaque sur les bords), mais je viens ici pour dire ceci (on va y arriver) :
Peu importe la tournure que prend ce monde, c’est-à-dire, pour moi, très mauvaise, car l’issue sera la même. Pourquoi être triste ou désemparé, isolé ou frustré de ce monde de fous ignorants et aveugles ? Parce que celui qui croit sait. Et il en fait abstraction, en vivant sa vie, dans l’humilité, simplicité, sans "calculer", en marge de ce système en quelque sorte, sans bien sûr en être séparé.
Il y a bien sûr de la frustration à voir tant de gens qui n’ont comme but que de s’enrichir, gagner du pouvoir, frimer dans une grosse voiture ou bien courir de jupons en jupons (j’aime les jupons malgré tout, mais je les respecte dans la mesure où sans eux on serait tous gay mais ceci est une autre histoire). Mais après tout, chacun est libre de suivre la route qu’il veut, mais bien entendu, à condition d’avoir le choix de la route ! Alors, pour les quelques personnes qui passeront ici et qui auront la joie non dissimulée de lire ces quelques lignes, je leur donne ce "choix" (pour ceux qui ignorent le second choix, c’est-à-dire de ne pas suivre tous ces moutons).
Dos au mur, chacun l’a été dans quelque domaine que ce soit. Pourquoi donc ne pas prendre la Bible et d’en tirer les enseignements ? Car la loi qui y est inscrite est parfaite, quoi qu’on dise. Personne ne peut la respecter à 100% sinon le monde serait parfait, ce qui est loin d’être le cas.
Ce qu’elle m’apporte, c’est cette force (la foi) de supporter ce système, dont les rouages sont bien décrits dans l’article auquel je réponds. Elle me permet d’y vivre mais en ayant toujours ce regard extérieur, et parfois même amusé sur ce monde où les gens ont le regard hautain alors que leurs actes ne valent pas plus que ce qui sort de leur troud’bal.
En résumé, parce que tout ce que j’ai écrit n’est pas très structuré et pas non plus dans un vocabulaire digne des grands philosophes de l’ancienne époque, je dirais ceci : courages mes frères ! peu importe la tournure que prend ce monde, si vous ouvrez les yeux, vous saurez que quoi qu’il arrive, l’issue sera la même. Angoissant ? non, pas pour ceux qui savent. Si vous voulez savoir, mailez-moi.
Je vous tire ma révérence, très chers amis.

Répondre
> La fin du monde a imperceptiblement eu lieu, lastek, 16 octobre 2005

ha oui je veux savoir mais comment sans vouloir te vexer saurais tu mieu qu un autre quand la fin du monde arrivera ?

Répondre
> La fin du monde a imperceptiblement eu lieu, YANNICK, 25 août 2006

JE PENSE QUE LA FIN DES TEMPS ET DU MONDE EST PROCHE NOUS VIDONS LA TERRE DE SON ENRGIE PAR LE BIAIS DU PETROLE ET PAR CELUI CI NOUS CONSSUMONS CETTE ENERGIE QUI FAVORISE LA POLLUTION ET LE RECHAUFFEMENT DE LA COUCHE TERRESTRE LA LOI DES NOMBRES EXISTE MAIS N EST PAS IMMUABLE LA OU PLUTOT NOTRE SCIENCE ACTUELLE EST LOIN DE LA VERITE SI ON VEUT ARRETER LE MASSACRE(il est trop tard) IL FAUDRAIT ARRETER TOUT DE SUITE TOUTE ACTIVITE INDUSTRIELLE AUTOMOBILES USINES AVIATIONS ETC...... MISSION IMPOSSIBLE IL FAUDRAIT STOPPER TOUTES ACTIVITEES AU MOIS 5 ANNEES COMPLETES POUR REVENIR A UN POINT NORMAL AU NIVEAU ECO ET RETROUVER DES SOURCES NATURELLES JE DONNE A NOTRE BONNE VIEILLE PLANETE 10 ANS DE SURVIE AVANT LA FIN DE ??????JE ME TROMPE PEUT ETRE MAIS QUI ME PROUVER LE CONTRAIRE QUEL SERA LA NOUVELLE ENERGIE QUI SAUVERA LE RESTE L AVENIR DE NOS ENFANTS EST ELLE COMPROMISE LA VERITE S IL VOUS PLAIT

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> La fin du monde a imperceptiblement eu lieu
25 mai 2001, message de Izqal
 

Bravo pour cette reflexion, malheureusement :"qu’est ce que tu vas faire ?"

Répondre
> c’est une bonne question, etc..., #Jing, 25 mai 2001

...mais je ne crois pas que l’important soit ce que x ou y va faire, mais plutôt ce que x, y, z et quelques autres vont bien pouvoir faire. Disons qu’un pari sur l’intelligence et l’humanité pourrait bien finir par être gagnant, vu le nombre de fois où ça a échoué. (C’est ma version nulenmath des proba : ce qui a une chance sur mille et qui a déjà échoué 999 fois est peut-être une cause moins perdue qu’elle n’en a l’air).

J’ai aussi une version plus pessimiste, on verra dans quelques temps...

Cordialement

#

Répondre
> c’est une bonne question, etc..., 26 mai 2001

C’est ma version
nulenmath des proba : ce qui a une chance sur mille et qui a déjà échoué
999 fois est peut-être une cause moins perdue qu’elle n’en a l’air

C’est un proverbe shadok : plus ça rate, plus ça a de chances de réussir.
Un raisonnement qui a du mouarf.

Répondre
> calcul, #Jing, 26 mai 2001

>Un raisonnement qui a du mouarf.

Je crois avoir remarqué qu’en VO mouarfff a plus de "f" que ça.

C’est un "raisonnement" qui pourrait n’être pas totalement erroné dans les choses qui ne relèvent pas du domaine du calcul ?

Répondre
> calcul, 26 mai 2001

C’est un "raisonnement" qui pourrait n’être pas totalement erroné dans
les choses qui ne relèvent pas du domaine du calcul ?

C’est-à-dire ? Ton raisonnement ne pose pas les bonnes hypothèses, c’est tout...

Répondre
> calcul, 26 mai 2001

"Le calcul que vous trouvez si mauvais est pourtant celui de toutes les passions. Des années entières de poursuite, pour la jouissance d’un moment."
Diderot

On trouve tout sur l’Autre portail...

Répondre


> La fin des haricots
23 mai 2001, message de E. Gouillis
 

J’ai rien compris à l’article, encore moins au forum, est ce que c’est normal ou est ce que je suis damned que c’est la fin des haricots ??? angoisse terrible

Répondre
>Pas d’angoisses, enfin pas celle-ci, #Jing, 23 mai 2001

Salut,

Non, non, c’est pas la fin des haricots, y’en a encore un juste dessous qu’a l’air vivant.

Moi aussi, y’a un tas d’articles (et pas seulement) auxquels je comprends rien, mais ça doit être le symptôme de la corruption marchande du langage. En gros, l’idée : y’a un type qui s’appelle K. Kraus, il a vachement de talent, il a une intégrité folle, il déteste les marchands autant que la compromission et la guerre, et il finit par préférer la censure et la défense des morceaux de culture qui subsistent, ce qui veut dire qu’il désespère de voir triompher des valeurs plus humaines.

Y’a des contemporains qui sont dans le même cas, et que ça conduit à penser qu’il faut faire taire les ordures, et, consécutivement, "réguler" le net à l’instar de la presse, pour préserver les masses tellement manipulables que c’en est une pitié.

J’essaie de dire qu’il vaut mieux prendre le risque que l’ignominie s’exprime, si c’est le prix à payer pour que des idées un peu moins déprimantes puissent le faire aussi. Accessoirement, que je crois qu’on peut être plus intelligents que les salauds et les marchands, et peut-être même plus forts aussi. Ou qu’au moins, on verra bien...

Pour le forum, on peut le considérer comme une illustration : y’a du ceci, y’a du cela, et faut faire le tri...

Cordialement

#

Répondre
>Pas d’angoisses, enfin pas celle-ci, #Jing, 23 mai 2001

(suite)
Tiens, juste en sortant, je tombe là-dessus :
(j’espère qu’il y a cent signes, là...)

 
Répondre
>Pas d’angoisses, enfin pas celle-ci, E. Gouillis, 25 mai 2001

t’es plus clair quand tu en parle oralement, que quand tu l’écris, héhé.

J’ai fait un essai d’article, sur une question à la con, si tu veux aller voir chez les rédacteurs et me dire si je peux la faire mieux, ok. Mon article il est clair, c’est clair, mais il a peut etre pas le genre qu’il faut. T’en fais pas, c’est pas le genre que tu comprend pas, tout le monde comprend ça je pense.

C’est qui Bouvresse ?

Répondre
>Pas d’angoisses, enfin pas celle-ci, #Jing, 25 mai 2001

Bouveresse, prof de philo au Collège de France, spécialiste de la viennoiserie (genre Wittgenstein), et par conséquent membre éminent des fan-clubs de Musil, Kraus... Y’a pire...

Répondre


> La fin du monde a imperceptiblement eu lieu
21 mai 2001, message de lefayot
 

Cher rongeur de soja aux yeux hideusement bridés,

Pourquoi Bouveresse et son petit camarade préfèrent la censure au journal (ce qui me les rend très sympathiques étant donné que je suis un neo-nazi refoulé) ?
Si on admet que B n’est pas agi par la haine de soi ™, ne reste plus qu’une hypothese : B dans un but pédagogique, préfère que les gens n’apprenent rien (no news) plutot que des conneries. En substance : il vaut mieux s’emmerder à compter les poils sur ses bras, plutot que de s’affaler devant la télé. Idéalement, il vaut mieux lire Platon dans le texte, mais ça c’est pour plus tard quand on aura fini de compter les poils.
Oui mais pourquoi ?
Pourquoi, quoi ?
Pourquoi, ne faudrait-il pas s’abrutir ?
On peut supposer que B aime les gens (parce qu’il a vu le gout des autres ou parce que c’est inné). Et qu’il leur veut du bien. En général on essaie d’empecher un ami de devenir obèse en bouffant des beignets de saindoux matin, midi et soir. Pareil avec l’enconnement ...
Ou que les gens se presentant à B comme un reflet de B, il est un peu terrifié de voir à quoi il ressemble (c’est déjà moins altruiste).
Après tout, c’est vrai : les gens, c’est pas toujours un cadeau : Quand ils ne plebiscitent pas les dictateurs qui les écrasent, ils organisent des progromes lorsqu’ils sont en forme ou croivent vraiment que l’avenir va changer s’ils gagnent la coupe du monde de baballe (lorsqu’ils sont plus policés).
C’est vrai quoi : laissons les legumes s’abrutir entre Gala et le 20 heures, et essayons de profiter des espaces de libertés qui demeurent.
Oui, je sais, c’est pas bien : c’est pas beau d’être egoiste.
Mais si on ne peut pas sauver tout le monde, essayons au moins de sauver ceux qui ont envie de l’être.
L’ennui, c’est que l’industrie du formatage de l’être, quand elle se met en branle, ne fait pas de detail : les espaces de libertés se restreignent pour tout le monde. Et en particulier pour ceux qui croyaient pouvoir s’en tirer en passant entre les mailles du filet.
Admettons.
Mais on pourrait aussi se dire que B (et K) essaient de préserver un monde totalement idéalisé (fin 19e, debut 20e), monde des scribes et des bourgeois première époque (rigoristes, frustrés et économes), monde de l’information faible et du concret connu et borné. Monde des totalités (le peuple, la nation, l’humanité, l’Occident ...).

Nous n’en sommes vraiment plus là. La sexualité n’est plus révolutionnaire, la caisse d’épargne est ringarde, et l’info, ce dont on manque désormais le moins, constitue une sorte de bande-son pour supermarché.

Dans ces conditions, y’a-t’il encore un sens à vouloir sauver une humanité dissoute pas loin des caisses enregistreuses ?

L’action peut-elle ne pas se résoudre à être autre chose qu’un lobbying destiné à sauver ce qui peut-etre sauver pour ceux qui peuvent l’etre (ou veulent l’etre) ?

Ou même se la jouer TAZ-like, en pur electron libre ? Après tout le contrôle total, façon panopticon n’est pas le but du système ™ ; mais bien plutot un sous-produit ; à mon avis contre-productif de surcroit : Ce qui est important c’est que les gens crachent au bassinet, dans la joie et la bonne humeur de préférence. Pas besoin de les fliquer pour ça. En fait, c’est aussi un fantasme paranoiaque debut de siecle. Tout ce qu’on veut, c’est un grand complexe pour consomateurs hedonistes d’un coté, et un ghetto avec miradors de l’autre (pour les pauvres). Idealement. Le complexe pour hedonistes devra laisser des pistes ouvertes dont certains pourront profiter. (n’importe quel marketeux sait que la recup d’aujourd’hui, ce sont les marchés de demain).

Que devient la subvertion dans ces conditions ? Quelle possibilité de libérer les gens du lager avec les miradors ?

Et d’ailleurs, comment peut on encore défendre « plutot la censure que le journal » alors qu’on est a une epoque du journal avec la censure ?

Hein ?

C’est vrai quoi d’abord !

Répondre
> le vieux monde attaque, 21 mai 2001

Salut, cher Haricot de soja à la pousse luxuriante et luxurieuse (mais pas ici),

> Pourquoi Bouveresse et son petit camarade préfèrent la censure au journal

Ma réponse ne sera pas forcément à la mesure de ta question (à laquelle d’ailleurs tu réponds parfaitement toi-même). Mais je profite de ce que tu m’interlocutes pour porter à la connaissance du peuple les viles manoeuvres du Vieux Monde™ en vue de contrarier la subversion en marche :

Samedi : niquage de ma connexion ;
Dimanche : explosion (?) d’Uzine
Aujourd’hui : le peintre en lettres qui oeuvre à la reproduction des pages web dans mon modem a des crampes au pinceau.

Et qu’on ne me sorte pas des explications rationnelles, elles ne serviraient qu’à maladroitement voiler ce fait irréfutable : toutes les forces du monde fini conspirent à empêcher l’expression de ma paranoïa et de celle de quelques autres.

> Que devient la subvertion dans ces conditions ?

Félicitations : tu as trouvé le bon truc pour accrocher la sublimissime Eléonore. Putain, je me suis encore fait griller.

Pourquoi tu mets des point(1)-virgules après les apostrophes ?

Bon j’essaie de causer plus sérieusement ce soir.

Bises

#

(1) Euh... Eléonore, s’il te plait, est-ce qu’on doit mettre un "s" à "point" ici, compte tenu du fait que je suis beaucoup plus beau que Lefayot ?

Répondre
> le vieux monde attaque, lefayot, 21 mai 2001

Les ’ ;’ apres les apostrophes, c’est un bug quand je fais du couper/coller depuis Word.

Da magic world of personal computers !
Da fucking monopolistic big-brother’s word-processor !

Merci de me dire que j’ai atrocement toujours raison, j’ai le sentiment du devoir accompli. Je crois que je vais me faire inviter à la prochaine emission de Michel Field dans ces conditions ...

Ceci étant, je m’excuse auprès de Miss Eleonore, je suis un allié objectif des forces de dissolution marchande ; j’oublie d’ailleurs la moitié des accents. En signe de pénitence, je m’enfonce des morceaux de bambou sous les ongles et y mets le feu ; j’espère qu’il me sera beaucoup pardonné ...

Répondre
Petite précision, 21 mai 2001

Bonjour,

Je tiens à préciser que, bien qu’étant moi-même beaucoup plus beau
que lefayot, je n’ai strictement rien à voir avec #jingyong. Merci de
ne pas susciter la confusion dans l’esprit de nos amis lecteurs, et lectrices.

Amicalement

Antoine.

Répondre
> Petite précision, lefayot, 21 mai 2001

Il est très judicieux que nos jeunes lecteurs sachent qui n’est pas qui à defaut de savoir qui est qui.

Déjà que quelques uns nous soupçonnent d’appartenir à la mafia géorgienne entre deux meurtres à Moscou sous le pretexte ô combien pertinent que ce ne sont pas nos vrais noms qui apparaissent (en fait, ’lefayot’, c’est mon vrai nom ; des personnes de la plus haute moralité pourront en témoigner) ...

Par ailleurs, si quelqu’un estime être moins beau que moi, qu’il se signale, ça me remonterait un peu le moral ...

Répondre
> compléments à mon message précédent, #Jing, 22 mai 2001

>l’info, ce dont on manque désormais le moins
Le truc omniprésent qui remplece l’info n’est pas de l’info, c’est un aspect fondamental chez Kraus ;

>Dans ces conditions, y’a-t’il encore un sens à vouloir sauver une humanité dissoute pas loin des caisses enregistreuses ? ......L’action peut-elle ne pas se résoudre à être autre chose qu’un lobbying destiné à sauver ce qui peut-etre sauver pour ceux qui peuvent l’etre (ou veulent l’etre) ?

Pour ce qui est de Kraus-Bouveresse, c’est clair, c’est défensif. "Peut-on ne pas que..." Ma réponse bête en attendant mieux : Si on (et ce "on" suppose beaucoup de gens) peut arriver à ce que :

- 1) La totalité de l’énergie, de la créativité voire de la personne même de chacun ne soit pas épuisée dans la simple reproduction de la force de travail (pour causer archaïque) ;

- 2) La "colonisation du langage" soit surmontée de façon à ce que tout ce qui dépasse l’expérience quotidienne dans sa version refiltrée par les media, soit immédiatement-médiatique ne soit pas d’emblée rejeté dans l’indicible (ici une petite observation : on peut se rendre compte assez facilement que dans la plupart des circonstances on est obligé de se contenir dans le moule de ce que l’environnement (yc humain) prétend faire de nous pour simplement communiquer, exister socialement, même pour dire : je ne suis pas cela) ;

- 3)des activités aussi autonomes que possible par rapport au swing de la marchandise deviennent plus passionnantes que les suggestions permanentes des marketeurs ;

Si, donc, tout çà, et quelques sous-conditions qui m’échappent probablement, eh ben... au moins on se fera moins chier, et ça sera peut-être contagieux.

>Et d’ailleurs, comment peut on encore défendre « plutot la censure que le journal » alors qu’ ;on est a une epoque du journal avec la censure ?

Aujourd’hui l’idée krausienne s’étendrait à la TV et sans doute à l’enseignement (de plus en plus à base de presse), comme au net. Le problème, c’est que pour éviter des risques prévisibles, le "remède" prémunit le système contre... justement, l’improbable, c’est-à-dire les trucs intéressants de l’existence. C’est comme ça qu’on en vient à choisir le moins pire des items dans le monde compris comme un QCM : ie fi-ni.

D’où le truc incontournable : on est condamnés à ce que de plus en plus acquièrent une puissance de frappe conceptuelle supérieure à celle des concepteurs de pub. D’où l’enjeu du web : les idées détachées de leurs promoteurs, perfectibles, détournables et utilisables par quiconque veut, comme il veut et non- (ou peu, ou moins) susceptibles de capitaliser du pouvoir pour tel ou tel leader.

Eh oui, c’est bien banal tout ça, et je suis le premier à le trouver un peu court, mais... c’est moins pénible de caresser cette perspective ténue que de se faire peler par la certitude qu’y faut pas rêver.

Amen

Répondre
> obstiné, ton bug du point-virgule, #Jing, 22 mai 2001

Je me suis astreint (avec tous ces yeux attentifs partout) à enlever tous les ; dans les morceaux de ton texte ; eh ben, y sont revenus tout seuls !!

Petite note : Chiée, la coïncidence ! je n’ai rien à voir avec Antoine non plus !

Répondre


Faisons mieux que le web commercial
20 mai 2001
 

Suite à cet intéressant article, je pense qu’il est un terrain sur lequel le web indépendant, et notamment uZine, pourrait utilement lutter contre la médiocrité que nous vend le web commercial : celui de la correction linguistique.
Au risque de passer pour une pédante et une pisse-froid, je trouve regrettable que des articles par ailleurs souvent fort intéressants soient entachés de diverses fautes de grammaire, de syntaxe ou d’orthographe.
Or, ne nous y trompons pas, comme nous le rappellent Karl Kraus, George Orwell ou Guy Debord, la correction et la précision de la langue sont un élément essentiel de notre liberté d’expression. Si la langue est l’outil de notre liberté de parole et de pensée, nous devons parfaitement maîtriser et préserver cet outil pour conserver ou conquérir notre liberté.
Aussi, je propose de créer un groupe de correcteurs au sein de l’équipe de rédacteurs d’uZine pour que chaque article qui paraisse soit exempt de toute incorrection involontaire.
Car il est bien entendu qu’il ne s’agit pas de s’exprimer uniquement en français de l’Académie et que tout jeu à la Boris Vian ou à la Queneau est le bienvenu !
Évidemment, je me porte volontaire pour faire partie de l’équipe de relecteurs.

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> Faisons mieux que plus mal, anonyme, 20 mai 2001

T ki toi d’abord, tas pas d’nick ?

Passque s’il faut causer correct, faut se présenter. Ensuite, si on admet le genre pas académique ta mère, faut accepter le genre cyberzegs du chat #tenavusdescomack, bon je cause je cause, pendant ce temps y en a qui préparent des textes définitifs sur les émissions télé, j’vais m’faire doubler.

signé : jsignepasvuktapasditonblaze

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> Faisons mieux que plus mal, Eléonore, 20 mai 2001

Je savais que ce message allait déclencher les passions, aussi ai-je préféré ne pas révéler que j’étais Me Capello.

Il est tout de même étonnant que le web soit plus sensible aux erreurs de programmation qu’aux fautes de français. Pourtant, qu’est-ce qu’une faute sinon un bug linguistique ? Si le genre cyberzegs du chat #tenavusdescomack me paraît tout à fait légitime, il me semble intéressant de maîtriser de bout en bout son style et, tel un acrobate, de ne tomber qu’au moment où on l’a choisi, pour l’intérêt de la performance.

Sinon, on va être du niveau de Libé : on commence par ne pas relire ses fautes, on finit par même plus relire ce qu’on dit. En en tout cas, si le rôle de relecteur doit être si mal perçu, je me propose plus, moi…

Répondre
> Faisons mieux que le web , 20 janvier 2002

http://www.radiohorizonfm.com/cyberpétition
http://www.politiquefm.net
Aidons ce que Baudis refuse
Venez signer la pétition, pour " Les yeux qui s’éteignent.
Baretta

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Quand on se réclame du Karl…
20 mai 2001
 

L’abréviation de " vingtième " c’est XXe et non XXème. Kraus, qui était si à cheval sur la correction de la langue, n’aurait jamais laissé passer ça, bien qu’il écrivut en germain.

Répondre
> Quand on se réclame , 20 mai 2001

Bien que tu "l’écrivut" en français, t’as tort Eléonore, il a le droit de le dire comme ça, c’est toléré, bien qu’il eût mieux valu qu’il n’utilisât pas le romain chiffre, mais l’arabe... T’en fais pas jing on est là pour le secours d’urgence.

pas signé pour protéger la confidentialité de mon pseudo

bise, Elise

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> Quand on se réclame, Éléonore, 20 mai 2001

On abrège deuxième par 2e et IIe et non par 2me, 2ème ou 2ième qui sont des erreurs courantes, même sur les écrans de nos chaînes nationales de télévision […]. Yves Perrousseaux, Manuel de typographie française élémentaire, Atelier Perrousseaux éditeur, 1996.

Écrivut se voulait une fantaisie à la Queneau, mais passons…

Répondre
> Quand on se réclame, Phynette, 21 mai 2001

Ah, mon Eléonore, je t’aime…

Tu me rappelles mon jeune temps, quand, fraîche émoulue de Coforma, ayant subi le salutaire bourrage de crâne de six mois qui était l’équivalent en version concentrée de dix ans de nourrissonnage dans un cassetin de correcteurs, je partais en croisade pour la précision et la justesse de la langue française, évidemment non pas pour faire chier le monde et pour imposer une certaine marque, mais par amour pour la liberté d’expression, qui, Karl Kraus a raison, tient à ce fil - la révision d’un texte par un professionnel est en effet le seul moyen d’assurer la compréhension de ce texte, son appartenance à la richesse commune de la langue.

Et tu as raison. Oui, pleinement raison. Mais les objections que tu rencontres, je les ai tellement entendues que j’ai lâché prise. "Ouah, on a le droit…", "On comprend quand même", "On fait ce qu’on veut"… "c’est des enculages de mouches"… réflexions qui passent à côté de l’essentiel, mais c’est un discours auquel on a du mal à répondre, et on se décourage, à la longue, de répondre. Car ceux qui objectent sont les premiers à apprécier qu’un texte soit rendu pleinement compréhensible par l’action d’un bon correcteur, mais ils ne le voient pas, car quand c’est bien fait personne ne le remarque… Alors comment pourraient-ils comprendre notre travail ? Notre travail a ceci de dramatique qu’on ne s’aperçoit de sa nécessité que quand il a totalement disparu. Mais il ne peut jamais faire preuve de son utilité, car celle-ci est par définition indécelable.

Cela fait plusieurs années que je ne suis plus correctrice, et avant de rendre mon tablier j’ai commis (à l’occasion d’une conférence de l’aTypI à Lyon, 1998) un article déchirant sur la mort du correcteur, article sur lequel je reçois encore par mail des commentaires tout aussi déchirants.

Tu vois, ce service de révision des articles d’uZine, ça fait quelque temps que j’y ai pensé moi-même. Mais je n’ai jamais osé le proposer. Lassitude d’ancienne combattante pleine de bleus, sentiment de vanité et d’inutilité, ce qui fait que j’admire ta fougue, en laquelle je crois deviner le feu de quelqu’un qui n’est pas dans le métier depuis très longtemps. Me trompé-je ?

Bon, alors si je ne suis plus correctrice, qu’est-ce que je suis ?

Je suis auteur, j’écris des livres. Et quand j’écris des livres, qu’est-ce que je fais ?

Eh bien je gueule contre les correcteurs.

Je gueule avec fureur et désespoir contre d’infâmes crétines qui rajoutent les pires bourdes de typo, qui éprouvent un malin plaisir à remplacer "poursuivez la cuisson" par "laissez la cuisson se poursuivre" (!), qui s’évertuent à changer mon "vinaigre de jerez" en "vinaigre de Xérès"… sur 220 pages.

Oui, Eléonore, tu l’as compris par ces deux exemples, nous avons affaire à de non-professionnels. A ces monstres que chérissent les éditeurs (moins chers, pas syndiqués, corvéables à merci et n’ayant pas pour autant oublié la chiantise qui fait, sous certains aspects, la force de notre métier). A ces hydres qui nous font, peu à peu, disparaître.

Grosses bises, Eléonore, et bon courage. Soit dit en passant, j’aimerais bien que ton idée de proposer un service de correction à uZine (ce qui me semble la moindre des choses) fasse son chemin. Ce n’est pas impossible, après tout. Et ce serait nécessaire. Moi-même, j’avais envoyé la traduction d’un article ; mais, une fois celui-ci paru, quand j’ai vu les corrections qui y avaient été apportées, j’ai décidé de ne pas renouveler l’expérience. Il n’y en avait pas assez pour râler mais assez pour couper court à toute persévéreance.

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> Quand on se réclame, Phynette, 21 mai 2001

"Persévérance", fallait-il lire, bien sûr.

Soit dit en passant, Eléonore, fais attention au Perrousseaux. Ne t’appuie pas dessus. Il est plus encoquillé qu’une plage bretonne, erroné sur certains points — pas une calamité, non, mais si un ouvrage doit servir de référence, c’est le Thomas, le Jouette, le Code typo traditionnal à couverture rouge (et coquille sur le couverture), à la rigueur celui de l’Imprimerie nationale (plus maniable que le traditionnel, il le supplante peu à peu, ce qui n’est pas si mal), mais pas le Perrousseaux, qui est un monstre hybride.

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> finalement les couilles..., 21 mai 2001

...c’est le nec plus de la drague on line !

Moi j’espère que les admin vont décider de constituer un pool de correctrices rigoureuses et impitoyables en vue d’appliquer le précepte confucéen : "rendre les dénominations correctes".

Mais comme ils ont beaucoup de boulot, je veux bien me charger du casting. (C’est ça aussi, la webindé attitude : savoir payer de sa personne pour le profit de tous). Les photos sont à envoyer à mon mail.

Bises

#

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> finalement les couilles..., 21 mai 2001

Il paraît qu’effectivement, un type qui avait sorti une compilation de coquilles qu’il avait appelées "Mes coquilles" a eu la surprise de voir que le "q" avait été omis sur la couverture dudit recueil.

Fais-gaffe, cependant, l’Éléonore c’est un gars, je la connais, pourquoi les femmes auraient le monopole de la correction syntaxique, ça, ça me dépasse…

Répondre
> Quand on se réclame, Jean-Edouard, 21 mai 2001

Non, en fait, heu, comment dire... Éléonore, c’est un nom d’emprunt et ’faudrait que je le rende un de ces jours... En fait, je suis un homme et ça m’fait achement plaisir que tu m’aimes, mais ça m’gêne un peu que ça soit sur une base pas très honnête de ma part (houlala, quand je vais raconter ça à mon psy, j’vais repartir pour 10 ans d’analyse moi, moi qui croyait que j’avais fini...).

En fait, je n’ai jamais été relecteur, mais je suis sensible à tout ça et que j’apprécie la compétence des professionnels.

Finalement, j’ai bien peur que l’idée d’une équipe de relecteurs ne soit qu’une fausse-bonne idée, car, d’une part, tout le monde va prendre ça pour de la censure et, d’autre part, les rédacteurs risquent de trop se reposer sur les relecteurs.

Peut-être peut-on suggérer une rigueur un peu plus grande lors de la validation des textes ? Après tout, se relire et se faire relire par quelques potes ou par sa grand-mère, c’est pas si difficile et ça serait déjà mieux que rien...

PS Merci pour le tuyau sur les bouquins de typo !

Répondre
> Quand on se réclame, Phynette, 22 mai 2001

>> En fait, je n’ai jamais été relecteur, mais je suis sensible à tout ça et que
j’apprécie la compétence des professionnels.

De toute façon, bravo pour le pastiche, je suis tombée à fond dans le panneau. A ce point-là c’est plus que de la sensibilité, je croyais carrément entendre mes anciennes camarades syndiquées.

>>> Finalement, j’ai bien peur que l’idée d’une équipe de relecteurs ne soit qu’une
fausse-bonne idée, car, d’une part, tout le monde va prendre ça pour de la
censure

(Incursion dans la fâcherie)
Voilà autre chose, je ne l’avais pas encore entendue, celle-là. Et pourtant. Dans la presse et dans l’édition les correcteurs sont plutôt connus pour résister, quand ils le peuvent, aux tentatives de censure venues de plus haut. On est là pour corriger les fautes, point.

Et si je dis "contrôle de qualité", ça évoque quoi ? S’il y a un service dans une usine de boîtes de petits pois chargé de vérifier, disons, l’absence de dioxine dans les petits pois, ça s’appelle aussi de la censure ?
(Sortie du mode fâcherie)

>>>> et, d’autre part, les rédacteurs risquent de trop se reposer sur les
relecteurs.

Ca, c’est vrai. On s’appuie sur les relecteurs comme trente camions d’enclumes, mais devinez à qui c’est la fête quand il reste une malheureuse coquille ?

>>>> Peut-être peut-on suggérer une rigueur un peu plus grande lors de la
validation des textes ? Après tout, se relire et se faire relire par quelques potes ou par sa grand-mère, c’est pas si difficile et ça serait déjà mieux que rien...

La relecture par les copains ou par la grand-mère, ou même entre rédacteurs, je connais, merci, dans ce cas il vaut largement mieux ne pas faire relire du tout. Pour des raisons trop longues et trop nombreuses pour être mentionnées ici. Ceux qui ont une connaissance même superficielle de l’édition savent de quoi je parle.

>>>> PS Merci pour le tuyau sur les bouquins de typo !

De rien, c’est salutaire. Aux poubelles le Perrousseaux. Entre parenthèses, le métier attend encore un manuel pas trop couillon sur l’application des règles de la lecture-révision aux nouveaux supports de texte, multimédia, maquette Quark, etc. Ça n’a jamais été fait sérieusement. Je m’y mettrais bien si j’avais le temps.

PS : comme dans tous les métiers de l’imprimerie, la correction était traditionnellement masculine. Depuis quelques décennies, les épreuves quittant généralement l’imprimerie pour graviter entre éditeurs/imprimeurs et correcteurs à domicile, la profession s’est largement féminisée (travail à la maison très/trop compatible avec les obligations familiales). En 1991, chef d’une équipe de trente correcteurs chez un grand éditeur parisien dont je tairai le nom, j’avais en sous ma direction à peu près vingt-cinq filles pour cinq garçons. Et ce n’était pas une discrimination à l’embauche, en effet j’avais une petite préférence pour l’esprit de précision des messieurs correcteurs, souvent plus équilibré et plus souple que celui des demoiselles (désolée). Mais les bons correcteurs masculins étaient rares et déjà pris, tout au plus pouvais-je essayer d’en débaucher quelques-uns de temps en temps (au sens professionnel s’entend).

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> Quand on se réclame, Eléonore-Jean-Edouard, 22 mai 2001

Pour montrer l’importance de tout ceci, rappelons que la révolution d’octobre 1917 a commencé par une grève des ouvriers typographes. Comme a dit Trotski, « le régime tsariste est tombé pour une histoire de points et de virgules ». Ce qui prouve que quand on veut refaire le monde, comme dans uZine, rien n’est à négliger...

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> Quand on se réclame, #Jing, 22 mai 2001

Fine observation,mais qui mérite d’être complétée :

la révolution d’octobre a également fini par le massacre des derniers ouvriers réels, ceux de Kronstadt, condition nécessaire à l’avènement du "parti de la classe ouvrière". Comme disait Trotsky : "Pas un ne doit survivre".

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> Quand on se réclame, Jean-Eléonore-Edouard, 23 mai 2001

Ceci ne se voulait pas une apologie du Trotskisme, juste une remarque sur l’importance que historique que peut revêtir des points que beaucoup jugent négligeables. Comme le Tsar, je suppose...

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> Quand on se réclame, 23 mai 2001

Que peuvent revêtir. Siouplait, on pourrait pas avoir une étape de validation avant de poster les messages ?

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> Quand on se réclame, #Jing, 23 mai 2001

Loin de moi l’intention de te faire cette sorte de procès, c’était juste une précision d’ordre général à l’usage de ceux qu’étaient pas là en 21...

Alors comme ça tu mets des majuscules à trotskysme et à tsar, toi ??

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> Quand on se réclame, 24 mai 2001

Oui, si j’ai proposé de mettre en place une équipe de relecteurs, c’est que je suis le premier à faire de fautes. Écrire et relire sont deux fonctions qui très différentes. Et le correcteur grammatical de Word n’est vraiment pas à la hauteur.

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> Quand on se réclame, 24 mai 2001

Qui sont très différentes, of course. Si je puis me permettre de suggérer une amélioration à Spip, ce serait de permettre de se relire avant de publier une réponse sur le forum.

Répondre


> La fin du monde a imperceptiblement eu lieu
20 mai 2001
 

>alors il faut inventer des avenirs et pour cela l’humanité a besoin de la liberté d’expression la plus débridée. Quel
> qu’en soit le prix, elle l’a payé d’avance.

A te lire, vous lire, un écho dans ma tête :
(jeu mais pas lait itales sait il lisible, % !!!! de typo !)

".En réponse à cette obscénité, ( celle des médias nous invitent à « venir célébrer les moments de notre propre vie)
nous disposons, d’une part de
l’éventail du refus (illustré par les Situationnistes, John Zerzan, Bob Black et alii), d’autre part de l’émergence d’une culture de
la fête, à l’écart et même ignorée des organisateurs auto-proclamés de nos loisirs. « Se battre pour le droit à la fête » n’est pas une
parodie de la lutte radicale, mais une nouvelle manifestation de celle-ci, en accord avec une époque qui offre la télé et les
téléphones comme moyens « de tendre la main et de toucher » d’autres êtres humains, comme moyens d’« Être Là ! ».

Une culture de la fête précisée quelques pages plus loin :
"les apaches (les « ennemis » au sens littéral) du vieux Consensus doivent continuer à
pratiquer massivement la « destruction créatrice ». Ces nomades adeptes de la razzia, sont des corsaires, des virus ; ils ont à la
fois un besoin et un désir de TAZs, de campements de tentes noires sous les étoiles du désert, d’interzones, d’oasis fortifiées
cachées le long des routes secrètes des caravanes, de pans de jungle « libérés », de lieux où l’on ne va pas, de marchés noirs et de
bazars underground. Ces nomades tracent leur route grâce à d’étranges étoiles qui pourraient être des amas lumineux de données dans le Cyberspace
ou peut-être des hallucinations.

lag

 
Répondre
> La fin du monde a imperceptiblement eu lieu, 20 mai 2001

Salut lag,

Je connais pas le smiley pour "hochement de tête approbateur", mais par contre je peux te dire que les zitals c’est entre accolades.

C’est Hakim Bey ? (ortho non garantie).

Cordialement

#

Répondre
> La faim du monde a imperceptiblement lieu, 20 mai 2001

Oui c’est HB. J’ai posté trop vite et oublié la signature, mais je me suis dit que l’on reconnaitrait :-))

Quant aux zitals, c’est juste la pénibilité de la lecture qui me gêne.
Déjà que je deviens presbyte, mais pour lire uZine il me faut une loupe.

lag

 
Répondre
> La faim du monde a imperceptiblement lieu, 20 mai 2001

Pardon, mon intention n’était de faire de la pub mais de donner les deux sites
où la TAZ est dispo/

Donc le second est

 
Répondre


> sacré forum
19 mai 2001, message de Tiresias
 

Ton texte est super, la preuve, tu as un forum unique... Ceci dit, ta perspective relativiste de chez relatif soi même m’inquiète. Notamment, je n’arrive pas à retrouver le passage ou Platon dirait (sic)"bourrage de mou". Quant à Bouveresse, tu sais ce que c’est, il prétend qu’il est trop occupé, mais c’est juste qu’il ne sait pas ce qu’est une url. Sinon, à coup sûr il viendrait. A part ça, tu as bien fait de l’écrire, malgré les complaisances (te manque plus que citer Debord pour être ingroup lèche q total), et si personne n’en dit rien, c’est que c’est bien. Sinon, tu sais comme ils sont méchants, les coyottes d’ici...Là, t’as que des gentils facétieux. La fin du monde n’est pas arrivée, la finitude du monde n’est pas nouvelle, et demain est un autre jour (Seiller & Ludwig, Draussen...1923).

Répondre
> bourrage de Platon, 20 mai 2001

Hi Tiresias,

T’as sûrement raison sur le premier point...
Pour le relativisme de chez relatif, c’est peut-être seulement la curiosité qui me pousse, et l’idée pas vraiment optimiste qu’au point où nous en sommes, n’importe quoi vaut peut-être mieux que rien... Enfin, bon n’importe quoi de nouveau. Les trucs pour lesquels on a déjà donné, ben justement, on a déjà donné... D’ailleurs, (mais c’est une autre histoire...)

Comment, toi, t’as pas vu l’allusion gros sabots à Debord ? Bien sûr qu’il fait partie des références (plus qu’)implicites. Tu m’en veux pas trop quand même, dis ?

"Demain est un autre jour"... parfois. Mais demain est TELLEMENT SOUVENT le même jour !! (où on est seulement juste un peu moins jeune...)

Ah ! J’allais oublier Platon : si les Belles Idées sont, dans leur forme Parfaite™ (fallait bien que j’en case un pour t’agacer) et Eternelle au Ciel, s’agit plus que de les découvrir et de les inculquer à tous les peigne-culs qui n’ont pas bénéficié de la révélation. C’est comme ça que j’en arrive à l’équation platonisme=bourre-mou.

Moi, je vois plutôt la terrestre (et patiente, hélas !) maturation terrestre... bref, l’instauration humaine des choses bandantes (qu’accessoirement on pratique activement plutôt que contemplativement). C’est pas pour rien que le monsieur postulait chez tyran & C° et voulait chasser les poètes de la Cité, isn’t it ?

Répondre
> bourrage de Platon, #Jing, 20 mai 2001

merde, j’ai oublié de signer...

Et enlève un des "terrestre", celui que tu veux (chuis vachement libéral, hein ?)

Amitiés

#

Répondre


> La faim du monde
18 mai 2001, message de Lirresponçable
 

Lucia Mihailescu prend une position différente dans sa contribution à la critique de Wittgenstein (Epilogies, Actes Sud). Je pense qu’elle a raison, et que l’indicible étant désormais signifié, seule demeure la self appétence, comme quoi tu vois, par des voies diverses, on arrive en des lieux différents, mais indifféremment semblables dans l’apparence de l’altérité, poudre aux yeux de la post modernité finissante.

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> La faim du monde, Jacques Sansselle(s), 18 mai 2001

>seule demeure la self appétence, comme quoi tu vois, par des voies diverses

Et Dieu dans tout ça ?

JC

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> La faim du monde, 19 mai 2001

Bin au commencement était le verbe, pis à la fin aussi, quoi...Maintenant qu’on est après la fin du monde, y a pu rien, juste des mek dans les tchat, mdr :)))

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> La faim du monde, Limputrescible (TM), 18 mai 2001

Négatif, Paul George and Ringo !

L’absence de contenu n’est pas là où tu ne sais pas ne pas la voir.

Brises

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> La faim du monde, 19 mai 2001

On ta r’connu, Manu, pour dire des saltés aux auteurs ki ssont cassé lcul, tes pas l’dernier, mais attend just k’jing il décuite, tu verras ce kil dira, ktu lui ait niqué l’forum, même k’maintnant Bouveresse veut pu v’nir, dta faute.

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Un peu trop facile messieurs les fascistes roumains, 0+0=latetato, 18 mai 2001

Lucia Mihailescu prend une position différente dans sa contribution à la critique de Wittgenstein (Epilogies, Actes Sud).

Ah ! Ah ! On les reconnait bien là les Danubes bleus à pérorer en petits péteux sur des questions dont se branlent les vrais gens. Bein oui, tout ça pour ne pas parler de softpory ! Mais..On ne me fera pas taire, moi et mon article définitif sur la question, qui bien sûr ne saura pas publié chez Actes Sud ; beaucoup trop pointu, grâce à Rascal Bottin qui n’est pas la moitié de la crème du centième des trois quarts d’un con, lui au moins.

Bande de staliniens roumains du rideau de douche de goulag ! Ah Ah Ah, vous me faites bien rire ;-)

Mais savez vous que la télé existe, au moins ? Hein !

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> Non mais !, Linoxydable, 18 mai 2001

C’est très exagéré, tu fais dire ce qui n’est pas, ou tu n’as pas bien lu. Le point de vue de Lucia est proche de celui de l’auteur, d’ailleurs, il aurait un peu pompé que ce ne serait pas étonnant (l’évocation de Mallarmé est instructive...).

J’ajoute que je ne vois pas ce que vient faire l’indicible ici, elle parle du non dicible, au sens de Schiller, ce qui change beaucoup la perspective. Mais peut être nous éloignons nous de l’internet...

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> Non mais !, Lesoviet , 18 mai 2001

Bonjour,

J’aimerais attirer votre attention sur le fait que je vous répète en série que tout ceci pose de graves problèmes : y a-t-il un pilote dans l’avion ? Sommes-nous (nous les courageux rédacteurs qui travaillons dur par - 40, pendant des mois afin de copier-coller les perles trouvées sur television.truismes.fr) en droit de nous le demander et je pose la question dans une volonté de débat, que d’aucuns apprécieront loin de toutes polémiques stériles.

Elevons le débat s’il vous plaît. Ce n’est pas parce qu’un handicapé du bulbe propose une grosse merde, qu’il faut se croire autoriser par on ne sait quel mandat directif des consciences, à le lui faire comprendre. C’est peine perdue et ce n’est pas le rôle de celui qui aime les gens.

Alors je pose la question : faut-il revoir le mode de fonctionnement, censurer les trolleurs et ouvrir des camps de rééducation (sous surveillance filmée 24H/24) ? Et sans doute exterminer les masurpilamis ?

Je crois que la question, au moins se pose, et qu’elle fournit un objet de recherche intéressant, car en effet, il s’agit d’un phénomène.

cordialement,

Lesoviet

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> Non mais !, 18 mai 2001

Et sans doute exterminer les
masurpilamis ?

J’ai ouï dire qu’ils en avaient une grosse... Mais je me méfie, car le site
sur lequel j’ai vu cette information est précisément de ceux que vous citez
et mettez fort justement à l’index : de ces petits masturbeurs bornés et
suffisants qui croient effectivement bon de dire ce qu’ils pensent, y compris
et surtout quand ils ont raison.

Je voudrais dire que le monde n’est pas si noir et que vous comme moi
avons une place sur cette Terre et peut-être, qui sait un jour, droit au bonheur...

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> Non mais !, Marsu noir, 19 mai 2001

ces petits masturbeurs bornés et suffisants qui croient effectivement bon de dire ce qu’ils pensent, y compris et surtout quand ils ont raison.

Vous avez parfaitement raison. Alors qu’à l’évidence, la censure et l’exclusion sans discussion par décision unanime du comité non-renouvelable, est de beaucoup préférable. Seule la générosité et l’ouverture d’esprit d’un chef permettent de conduire une réflexion collective. Ces petits cons qui se masturbent au lieu de prendre des notes, mériteraient d’être envoyés en camp de rééducation : seul le chef a raison et il faut être poli avec lui. Toute franchise est rébellion en acte, toute certitude est un crime, tout manque de respect pour le client est un péché d’orgueil, et ils ne méritent qu’un seul châtiment : la mort.

Je voudrais dire que le monde n’est pas si noir et que vous comme moi avons une place sur cette Terre et peut-être, qui sait un jour, droit au bonheur...

J’aimerais, tout comme vous, croire que c’est aussi simple. Mais les méthode des purges et de la police politique ont fait leurs preuves depuis longtemps. Que voulez-vous, si on laisse faire les gens, c’est l’anarchie. Cet épisode en apporte une terrible illustration.

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Bonheur, Laurent Martinez, 19 mai 2001

B’jour, j’me tape l’incruste...

« Que voulez-vous, si on laisse faire les gens, c’est l’anarchie. »

Et si on laisse faire un jean c’est la guerre pour augmenter son pouvoir. L’histoire Humaine nous a montré bien plus d’exemple de dictature que d’anarchie.

Mais chercher des exemples dans le passé pour justifier ou casser des solutions d’avenir ne me semble pas très pertinent... Et si on laissait faire les gens en concentrant l’énergie pour leur apprendre le Bonheur et donc la capacité de satisfaire leurs vrais désirs et pas ceux de la fausse réalité que l’article ci-dessus expose brillament ? (c ; Personne n’a jamais fait ça ! P’tet c’est ça qui marche ! (c ; D’autant que l’avantage énorme est que le changement ne s’opère pas en changeant le sommet de la pyramide mais sa base et ça c’est nous. Chouette on est responsable de ce changement là, y’a plus qu’à prendre nos responsabilités. (c ;

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> Bonheur, jenesuispas, 19 mai 2001

je m’insurge : les marsupilamis noirs n’en ont pas une plus grosse ! c’est un cliché dont souffrent les marsus noirs depuis des générations.
avant de me foutre le doit dans l’oeil, retire la poutre que tu as dans ton coude, qui est fort gras.

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> La faim du monde, Niq, 20 mai 2001

"Lucia Mihailescu prend une position différente dans sa contribution à la critique de Wittgenstein (Epilogies, Actes Sud). Je pense qu’elle a raison, et que l’indicible étant désormais signifié, seule demeure la self appétence, comme quoi tu vois, par des voies diverses, on arrive en des lieux différents, mais indifféremment semblables dans l’apparence de l’altérité, poudre aux yeux de la post modernité finissante."

Et que dire de la pomposité moucholati-enculagiste ?

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> La mouche, John, 20 mai 2001

Fais attention, quand Lirresponsable se fait "moucher", il aime pas ça, il picole, après il devient mauvais...Tu as bien fait de relever son ton pompeux, surtout que je crois qu’il n’a même pas lu l’auteur dont il parle...

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zobi !, Robert, 20 mai 2001

Et s’il n’y avait que lui, même si le pompom lui revient sans doute...Depuis le temps que je viens sur Uzine, je n’y ai vu qu’un ramassis de petits prétentieux incultes, boursouflés de suffisance ridicule, totalement fats et sots, alors qu’ailleurs sur le web, on trouve de ces sites intelligents faits par des vrais gens, humbles et chaleureux. Je me demande d’ailleurs pourquoi je viens. Ah oui, si, ils me font rire avec ce côté bal des vanités ; et je crois que les forums internes sont encore pires (ceux qu’ils appellent de "validation", et qui sont en fait des tribunaux d’inquisition du NKVD) : toujours les deux, trois mêmes vieux acariâtres, rongés par l’alcool et le ressentiment, une mafia de techniciens, c’est le cas de le dire, jouant au rédac-chef sans la moindre compétence et légitimité.

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> zobi !, 20 mai 2001

Oui, et comme dit Godard, observons simplement que les trois dernières lettres
du mot goulag sont aussi les trois premières du mot lager (bière en anglais),
ce qui est l’ébauche d’un véritable travail de terrain à l’inverse de nos Danubes
et Ourals boursouflés de jalousie (quoique d’un débit fort respectable) à l’idée qu’on puisse écrire un article
intéressant et bien foutu.

A propos, Robert, c’est bien toi qui as proposé la grosse daube sur Loft Story ?

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>exagération, John, 20 mai 2001

Je ne dirais pas comme toi quand même, ces gens là se décarcassent pour que des articles puissent être publiés, et les auteurs, y en a des purs chiants aussi, qui s’interessent qu’à leur nombril gras et velu, d’ailleurs tu as vu, il n’y a aucun article sur loft story alors que tout le monde en parle. Voila ce que c’est que rester scotché dans des decennies antiques, on rate tout ce qui interesse les vrais gens. Mais je continue à venir parceque le reste du web c’est pas mieux, en attendant de faire mon site, mais c’est pas avec les indications de Limponçable et Peetroo que je vais y arriver. Je pense faire une revue en ligne, mais classe, pas des trucs à la con qui parlent des deux bords et ou on s’entend plus. T’as lu Lucia Machin, toi ?

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>exagération ????, 20 mai 2001

John : Je ne dirais pas comme toi quand même, ces gens là se décarcassent pour que des articles puissent être publiés,

Oui, oui...On peut dire qu’ils se décarcassent, comme le père Dodu, pour démolir en règle et en bon ordre ce qu’ils ne comprennent pas. Tu es naïf ou tu joues aussi comme Ghandi les seconds couteaux ??!!

N’importe quoi ! Toujours le même phénomène de meute, avec les petits chefs et la petite cour qui roucoule et se dandine pour avoir des faveurs. A gerber !

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>exagération ????, 20 mai 2001


N’importe quoi ! Toujours le même phénomène de meute, avec les
petits chefs et la petite cour qui roucoule et se dandine pour avoir
des faveurs. A gerber

Ouais. Sans compter que tout le monde n’est pas égal à ce petit jeu.
Forcément, un médecin de province rabougri et bedonnant qui
roule du cul, bof....

A bas la monarchie des admins prétentieux !

PiWi.

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"I love the smell of flame in the morning", calvz, 20 mai 2001

Et s’il n’y avait que lui, même si le pompom lui revient sans doute

Linsupportable pompom-girl en rut sur le Parquet des proces de Moscou ? C’est le pompon !

Ah, les contributions comme celle-la, je les cheris, je les imprime et je les encadre. T’arrete pas Robert ! Seek and destroy !

calvz

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> Pompons, John, 20 mai 2001

Que veux tu, il n’était pas dans la marine, le pauvre, alors il peut pas savoir comment ça s’écrit. Il aurait su écrire képi, mais "le képi lui revient", ça le fait moins.

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Il vaut mieux pomper meme s’il ne se passe rien que risquer quelque chose de pire en ne pompant pas. (devise Shadok) , calvz, 20 mai 2001

Il aurait su écrire képi

Mefiance, de kepi a kipa, il n’y a qu’un pa, et nous ne sommes pas sur les forums de l’UEJF...

et tout sera en ligne bientôt.

Videos chaudes incluses ? J’espere que tu n’as pas confie le bandwidth management a atos ;-)

calvz

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> Il vaut mieux pomper le pire en ne pompant pas ?, Nemo, 20 mai 2001

Atos ? Mouarf mouarf ! Pourquoi cette question ? On a pas besoin de l’élite des mousquetaires pour configurer du real-player quand on a le plug-in gâteau de riz au caramel.

Répondre
allez censurez-moi, il en restera toujours quelque chose, mouarf mouarf !, 20 mai 2001

et encore un message censure par les kapos du vebindép

fidèle comme le Chien et perfide comme le Rat je remets le contenu de mon
message... et accessoirement je fais des sauve-gardes pour mon enquete sur
le boZoreZo !!!

....mais ce que vous ne
comprendez pas c’est qu’on ne décourages pas la hiène du VebIndep
quand elle traque les faux copains de la liberté d’expression, et leur portail
du meme titre
, mouarf ! !!

 ?? votre attitude est scandaleuse tout de meme !
certains sont qualifies de diKtateurs pour moins que ca, et je n’ai
pas besoin d’aller loin pour trouver des exemples !

chers lecteurs (y en a encore des pas degoutes ? hin hin !)
sachez que les petits kapos boursoufles de suffisance qui repondront
sont aussi dangereux que ceux des camps !

par exemple... avez-vous oublie l’episode maxiZeRo !!!!!! ou sont les textes
honteusement caches dans votre site ! (mais faites attention avec
vos scripts bugges une enquetrice determinee peut facilement
decouvrir des choses)

Hin hin, comprenne qui pourra ... en attendant que la verite soit
enfin revelee au public qui vous adule ! enfin ? faites ce que vous
voulez ! mais je vous previens

les "Admins", faite-moi passer pour une folle, allez-y, je connais vos
méthodes depuis des siècles et ça ne m’impressione pas ! en ce moment on
condanne des curés pour moins que ce que vous faites aux petits enfants que
vous voyez dans vos lecteurs, alors à votre places je me ferai tout(e)
petit(e) si vous voyez ce que je veux dire, car certaines personnes savent
plsu que ce que vous croyiez !

et petit message au Pervers Frustre qui m’a supprimé MES interventions
sur le forum...... : allez Petit Frustre, amuse-TOI, je sais que ca te fais du bien,
exprime ta libido et ton surmoi inconscient !! profitez-en car vous oubliez
que je vis en SUISSE !! Hin, hin, vous seriez bien mal de vouloir abuser de
moi comme vous le faïtes avec d’autres ! vous seriez refoules
à la frontière...!!! comme un pet de pOOf !

mouarf, mouarf, une pOOf ! infirmière psychiatrique d’un naindministreur du boZoReZo !!
croyez-moi vous êtes à la limite et pas loin du fond ... il y a encore des nanas chez vous ?

Alors comme ça, au plus profond de la nullité de vos
discussions de qui-se-croient-représentatifs, vous essayez
de vous faire passer pour MOI ? Car il est bien évident
que le message précédent n’est pas de moi, or lorsqu’on
veut me chourer la propriété intellectuelle de mes
mouarf ((tm) comme dit l’autre qui se fait intéressant sur
les forums), ma crosse s’allume et j’aboie pour me faire
respecter !

...franchement on croit rever :^)) avec ce qui me
sert de cerveau vous finirez bien par le regretter

vous allez encore perdre votre temps à me reponde, ça
me fait bien ricaner... allez venez au fond de ma grotte... allez-y
defoulez vous, je suis votre bouc-emissaire, vous ne
valez pas mieux que ça : une conne comme moi, hin hin !
n’est ce pas cher Pervers Frustre ?

evidemment les petits employes d’atos soumis à vos
faveurs ont plus de credit que les vrais lecteurs ici.
Mouarf !

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> allez censurez-moi, il en restera toujours quelque chose, mouarf mouarf !, Laurent Martinez, 22 mai 2001

Bonjour douce Martine ! *c ;

> par exemple... avez-vous oublie
> l’episode maxiZeRo ! ! ! ! ! ! ou sont
> les textes honteusement caches dans votre site !

Tu évoques un texte qui est resté en ligne dans la partie rédacteur pendant au moins 2 semaines si c’est pas plus, à la vue de tous les gens suffisamment intéressés par uZine2 pour s’inscrire ! Il a donc bénéficié strictement de la même possibilité de validation que n’importe quel autre texte (à part les textes validés directos par leurs auteurs).

Tu évoques un texte si inconséquent que même sur e-connerie, il est "honteusement caché" (sic) (lien cassé) et qu’il n’y reste que ta sympathique version falsifiée en caricature !

En passant, ta caricature a au moins un intérêt comique. Le texte que tu évoques n’a rien et c’est tout à fait caractéristique qu’il soit le seul drapeau que tu ais pour essayer de faire croire à des modérations abusives du Minirezo. (c ;

Ton lolo adoré. *c ;

PS : Cherche encore, cherche !!

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Tu ne crois pas si bien dire, Robert, 20 mai 2001

Mais, ma juste croisade ne fait que commencer. Là y’en a vraiment marre, et tous ces cons vont en avoir pour leur grade ! Je ne laisse pas passer, et tout sera en ligne bientôt.

Merci d’expliquer les jeux de mots à John qui, malgré sa proximité avec les petits marquis de l’Intelligentsia n’a pas l’air au courant de leurs habitudes pompeuses.

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> méchant, John2, 20 mai 2001

Oui, je vois, ceux qui ne sont pas des intellectuels comme vous, vous aimez pas ça, vous regarder de haut, Jing il est encore bourré, mais comme a dit un camarade, attend qu’il revient et tu en as pour ton grade. Quand a Gandhi, j’ai pas a voir avec eux, vendre des noms de domaine ça me ferait chier et j’etais pas candidat. Tu es un méchant de traiter les vrais gens, regarde d’abord en toi et qu’est ce que tu vois, hein ? ...

Voila, bin maintenant que t’as vu, tu la ramèneras plus !

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> méchant ???, Robert, 20 mai 2001

John2 : Tu es un méchant de traiter les vrais gens, regarde d’abord en toi et qu’est ce que tu vois, hein ? ...

Mais qu’est-ce que c’est que ce charabia, cette morale de cureton ? T’es complètement à côté de la plaque mec, et tu monopolises le micro une fois de plus pour rien. Y’en a encore beaucoup des John ? Bientôt John3, 4, 5 ?

C’est tout ce que vous avez trouvé pour vous justifier ? Il est vrai que vous chassez en meute, hein, ici on est entre petits copains, et quand quelqu’un a l’audace, ou fait l’erreur plutôt, de venir vous déranger, il se fait massacrer. Casse toi, tu pues, t’es pas du club ! Sale con qui s’intéresse à des choses méprisables !

Alors après venir me dire que c’est moi qui méprise dans une posture "d’intellectuel" !!! Faudrait voir à pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages, non plus.

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> pets de nonne, john3, 20 mai 2001

Il y aura autant de john que la suite des nombres le permet, c’est à dire infiniment, ou indéfiniment, as u like, comme il y a autant de roberts qu’il y a de poitrines, divisé par deux, soit indéfiniment too, compte tenu des naissances plus nombreuses que les décès.

Le poête a dit : casse toi tu pues. Question d’olfaction, comme pour les pets des autres qui sont deg...Et le serein dit au serin : cause toujours, et si tu as besoin de remontant, passe la main entre les caisses pour trouver le trou du fut.

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Bonjour le niveau !, Robert, 20 mai 2001

Prout-Prout ? C’est ça votre réponse, non mais franchement ! Encore faut-il le faire avec class et humour comme l’intervenante que vous censurez sans raison, qui a le courage de loufer on the web (TM) comme on dit ici, hein, et de parler de Loftstory. Mais je sais aussi me défendre et vos petites manoeuvres mesquines pour tenter de noyer le débat ne prennent pas !

Poête ? On aura tout vu ! Ah il est beau le comité de rédaction !!! Il est beau le webzine de la Liberté d’expression !

Un groupe de péteux-péteurs, oui ;-)

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