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l’écrit témoin
29 mai 2006,
message de willy mautesse
Recycler les tournures d’esprits pour les faire évoluer vers des postes de travail voués à des décentralisations successives,avec des passages d’examens consultables « ordinateur sur table » ! MON SITE « L’ECRIT TEMOIN » DANS VOTRE RUBRIQUE DES « BONNES ADRESSES » « L’écrit témoin », est une suite de réflexions sur le manque d’appel à l’inspiration qu’inculque « l’industrialisation » de récitations inanimées. HARO SUR LA NORMALISATION DES ESPRITS PAR LES MACHINES ! La raide interprétation de la notion de l’égalité des chances est suivie de trop près, tant dans l’enseignement que dans la formation continue que constituent les médias ! Les monologues de l’instructeur récitent à la lettre un programme banalisé. Quels que soient la discipline et le niveau, le récitant instructeur est interchangeable avec ceux du même diplôme que lui, chacun d’eux n’ayant à requérir des élèves que de réciter, au plus près, la dernière leçon, sans chercher à comprendre quoi que ce soit d’autre qu’une suite mnémotechnique. Comprendre les implicites ? : pas question ! : la « Société de Consommation » oblige à la normalisation ! Chaque semaine, L’écrit témoin s’insurge dans un nouveau concert de billets et de forum contre une facette différente de la « comédie humaine » Les billets ont deux pages, au sein d’un encadrement de 18 connotations, invariantes, dont l’Editorial général, suivi du rappel des billets précédent et des réactions des Lecteurs aux billets de la semaine avant. Chaque billet hebdomadaire consiste en une photo 1900 accompagnée ou non de textes poétiques, ainsi qu’un exposé en langue aussi vulgarisée que possible. Il s’agit pour chaque billet de critiquer un reflet des types de comportements de consommateurs ne connaissant d’autres raisonnements que ceux des stéréotypées récitations consultables dans de la mémoire informatique. Mes deux idées majeures sont que, 1° des considérations humanistes doivent dominer toute forme de récitation quelles qu’en soient les origines, en la consignant sur ordinateur, l’instruction devenant ainsi transcendée en de successives décentralisations de répertoires « ordinateur sur table », et que, 2° dès les premiers fondements de l’enseignement celui-ci doit s’exercer sous forme de dialogue, au lieu d’un monologue instructif, de façon à donner des bases suffisamment ductiles pour cultiver les inspirations, imaginations et prises de responsabilités. Le site de « L’écrit témoin » est : http://users.skynet.be/willy.mautesse en ligne : l’écrit témoin
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> Internet comme machine de
26 février 2002,
message de so
bonjour, je me presente, etudiante en ecole d’architecture je prepare actuellement un memoire de quatrieme annee sur la deterritorialisation. je n’ai pas necessairement besoin de relier la deterritorialisation a la pensee de l’espace d’un point de vue architectural, et d’ailleurs je me suis naturellement orientee vers un theme plus sociologique qui doit porter sur les "taz". mes reflexions me conduisent a penser les actions de luttes millitantes modernes comme une (ou des) machine de guerre au sens ou l’entendent Deleuze et Guattari dans "mille plateaux", donc a une organisation non organisee se rapprochant du mode nomade (c’est la ou on peut se rappocher du texte d’Hakim Bey sur les zones autonomes temporaires). ma bibiographie est assez courte, il s’agit de "histoire politique et barbeles" de Olivier Razac, "l’espace critique" de paul virilio, "l’insecurite du territoire" de Paul Virilio et "capitalisme et schizophrenie 2, mille plateaux" de Gilles Deleuze et Felix Guattari. Je fais egalement des recherches sur les textes publies sur differentes pages de sites proches des mouvements millitants anti-globalisation et libertaires, et j’ai observe pendant six mois les relations electroniques d’une mailing-list du meme milieu, m’interessant plus au manieres de s’organiser sur un espace de type mailing-list plutot qu’au contenu meme des messages. toutes ces lectures doivent etre mises en relation avec l’observation du "no-border, no-nation, f*ck the police" de strasbourg en juillet prochain, prenant cet evenement comme exemple reel de zone temporaire autonome, si toutefois on peut nommer ainsi ce rassemblement. ma demande d’aide intervient la, comment construire le memoire, quelle problematique donner a cet ensemble d’evenements ? est-ce que l’observation de tous ces evenements n’est pas vain ? et dans ce cas que dire de la deterritorialisation ? j’aimerai bien avoir un avis exterieur parceque la, j’ai mal au crane. aïe :(. signe So qui sait plus penser
> Internet comme machine de créativité,
willy mautesse,
28 juillet 2006
J’ai découvert une matrice trilogique qui se veut vouloir recycler les convenances consensuelles de toujours et une nouvelle forme de société qui rendrait créatif précisémment grâce à l’informatique, si le marketing ne procure pas des inquisitions menant au chantage par catalogage. Mautesse en ligne : Onglet : La conclusion de l"’écrit témoin"
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> Internet comme machine de guerre
26 octobre 2000,
message de Lefayot
Cher Cathexie, Ton article est très bien, mais à mon avis légèrement entaché d’un réformisme koulak assez préjudiciable. S’il est vrai que le déterminant de l’histoire récente n’est pas tant l’extension du système marchand que l’émergence de la techno-structure, et s’il est important de le souligner, il faut éviter de faire preuve d’un angélisme de mauvais aloi. En effet, et contrairement à ce qui est évoqué vers la fin de l’article, internet (ou en général la technique – ou plutôt les objets techniques) ne seront pas ce que nous en feront in fine. La possibilité de feedback des utilisateurs finaux sur l’amont - la production - est en pratique assez faible, ne fusse que parce que l’offre précède toujours la demande comme on a un peu trop tendance à l’oublier. De surcroît, l’autonomisation de la techno-science fait système, ainsi que tu l’as rappelé. Dans ces conditions, l’argument selon lequel les consommateurs plébiscitent tel ou tel artefact parce que ça leur simplifie la vie est plutôt tautologique. En effet, que signifie « faciliter la vie », sinon, permettre une meilleure efficience au sein d’un univers d’artefacts techniques ? On s’en serait douté. Ainsi dans le cas de l’internet, le nombre de nouveaux utilisateurs croit (de manière plus que linéaire) de plus en plus vite à mesure que le nombre d’usagers « installés » est important. Jusqu’au moment où vivre sans internet présentera de telles contraintes qu’il deviendra impossible de faire l’impasse dessus. Résumons-nous : * Dans un premier temps, un petit nombre de mordus s’intéressent à Internet. * Dans un second temps, via la pub et un phénomène de rivalité mimétique, le nombre d’usagers croit, mais pas très vite encore. * Par un phénomène de feedback, le nombre d’usagers ne cessent d’augmenter, jusqu’au moment où il est impossible de ne pas être connecté (nous entrons dans cette phase). Au final on ne voit pas où a été le « pratique » de la démarche. Le pratique pose la question de l’efficience, laquelle est intimement liée au cadre de référence (le monde) au moment T. Cela pose aussi la question du désirable (pourquoi vouloir aller se balader sur les routes, et donc pourquoi avoir une voiture ?). Et le désirable ramène encore au référent (n’est désirable que ce qui a été désigné comme tel). Evidemment, certaines techniques ne « marchent » pas (le DCC disons), mais ce n’est pas très grave : d’autres sont là pour alimenter la boucle. Autonomisée, la techno-science vomit sans fin ses items, et s’il est possible à la rigueur de choisir tel ou tel objet, il est pratiquement impossible de ne pas choisir du tout, surtout lorsque l’un d’eux se voit érigé au rang de norme (on remarquera l’emploi non innocent de ce terme). L’important c’est que ça débite. Enfin, et c’est à mon avis le plus gênant, comparer la techno-science au langage revient insidieusement à naturaliser la techno-science, et à en faire une fatalité dont il faudrait prendre les bons cotés (le plus drôle, c’est qu’une des prétentions de la TS est de s’affranchir de la nature). Or si la TS est un fait culturel (la TS n’existe qu’en Occident, il faut le rappeler), le langage est – au moins en première instance – un phénomène naturel, justement. Et si la possibilité d’un langage articulé existe chez tout homo sapiens, la même fatalité ne s’applique pas à la TS. Il n’y a pas de fatalité, mais un simple effet systémique qui veut que plus la TS s’insinue dans les interstices de la vie, plus elle s’insinue. Et plus le temps passe, moins il y a possibilité de faire machine arrière. Pour finir j’ajouterais que l’Internet n’est à mon avis pas destiné à un avenir kitsch et grandiose : ni outil de paix parmi les hommes tous frères (même pour les très solvables), ni matraque soft à bigbrotherisation, il ne deviendra à mon avis qu’un truc très ennuyeux comme la télé, pas sexy du tout, mais de ce fait extrêmement prégnant et fondamental dans la vie quotidienne. Lefayot
> Internet comme machine de guerre,
26 octobre 2000
Cher Lefayot, Sur l’offre et la demande Ton objection est juste en ce qui concerne l’appareillage matériel et logiciel nécessaire à la circulation de l’information. Mais la production et la consommation de cette information elle-même se trouvent bel et bien horizontalisées par l’internet, ce qui permet plus de feed-back qu’à l’âge vertical de la communication. Un exemple : Nike peut beaucoup plus facilement acheter le silence de trente chaînes de télévision que de trois cents millions d’individus connectés à l’internet sur la manière dont ses chaussures sont fabriquées dans le tiers-monde. Encore faut-il, me diras-tu, que de telles informations soient dénichées sur le net, parmi des milliards d’autres : c’est ici le rôle des communautés virtuelles que de créer des réseaux auto-organisés de contagion de l’information - puis, mais c’est un autre débat, de passage du virtuel au réel. Sur le désir et sa référence Ta remarque est là encore très pertinente. Je doute cependant que la technoscience parvienne jamais à réduire nos désirs à sa nécessité propre, c’est-à-dire à la reproduction de l’efficience. En l’occurrence, c’est plutôt la question du capitalisme qui est ici ouverte : un immense détournement de nos désirs vers la marchandise et le spectacle désirables. Sur la naturalité de la technique La métaphore du langage tend en effet à naturaliser la technique, pour cette raison que la technique me semble avoir partie liée avec notre destin biologique. Elle est en effet un produit de notre esprit-conscience (le " mind " des sciences cognitives), qui est lui-même l’un des points d’aboutissement (provisoire) les plus étonnants de l’évolution : à la fois déterminé par des contraintes génétiques et totalement ouvert aux expériences du monde. Si la conscience est dès l’origine conscience et refus de la mort, alors la technique est une forme de la vie, comme son langage est un langage de notre existence. (On retrouve ici le désir évoqué ci-dessus, au sens brut et premier de désir de survivre). En tant que seconde nature, elle n’est guère plus tendre avec nous que la première. Mais l’humanité s’adaptera aux catastrophes technologiques comme elle s’était adaptée aux catastrophes naturelles : en les subissant souvent, en les maîtrisant parfois. Sur la fatalité La fatalité et l’effet d’entraînement systémique dont tu parles ne sont-ils pas au fond deux désignations du même phénomène, l’une datant de l’âge mythologique, l’autre de l’âge technologique ? L’effet systémique est certes de nature probabiliste, mais quand la probabilité tend vers O ou vers 1, elle tend du même coup à se confondre avec la fatalité. Sur l’avenir de l’internet Contrairement à toi, j’y vois plutôt qu’un simple " truc " surajouté aux autres dispositifs de communication. Son caractère intrinsèquement interactif - contrairement à la radio et à la télé, par exemple, où tu absorbes passivement des informations - et sa dimension englobante - absorption des autres médias par la numérisation - en font l’embryon d’une sorte de " média total " dont le contrôle n’aura plus aucun sens, contrairement à celui des médias partiels, en situation de concurrence, donc de luttes de pouvoir politique et économique. Ceux qui rêvent aujourd’hui de brider l’internet sont ceux qui voient en lui une menace potentielle sur les positions de force qu’ils occupent déjà dans le spectaculaire intégré. Cathexie
> Internet comme machine de guerre,
Lefayot,
30 octobre 2000
Cher Cathexie. Ce que vous dites est vachement beau et pour un peu j’en oublierais que vous avez tort. Pour ce qui est du mieux de l’information qu’offre le net, c’est un sympathique leurre. Au temps de la télé dominante, la vérité pouvait exister sur des petits dazibaos ronéotypés qu’il était (tres) difficile à trouver. A l’epoque de internet-all-over-the world (c’est pour demain), la vérité se trouvera sur un site parmi 12345678945613, et ça presentera toujours autant de difficultés à la trouver. Sans compter que les gens regarderont TF1.com, et qu’on ne regarde de toute façon pas TF1.com pour être informé. D’ailleurs, même maintenant, qui utilise le net comme moyen d’information (moyen alternatif, veux-je dire ?). Tout cela pour dire que le probleme n’est pas tant la difficulté technique pour trouver l’info (encore que ce ne soit pas à négliger), mais le simple désir de vouloir le faire. Pour ce qui est désir, justement, ce que je veux dire, c’est que - selon moi - le désir n’existe pas de manière transcendante. Pour désirer quelque chose (ou quelqu’un), il faut déjà qu’il ait été désigné comme tel. Par qui ? C’est une bonne question à laquelle je ne vais pas répondre pour le moment. Mais cela me permet de dire que sur ce plan, le capitalisme n’a rien perverti du tout, mais a simplement fait sur une échelle industrielle sur qui était fait artisanalement avant (pointer les objets de désir). Quant à la technique qui serait notre « destin biologique », je m’esclaffe avec une hilarité propre à me dessouder les articulations. Déjà l’emploi des mots « destin » et « biologique » est un programme à lui tout seul. Soyons sérieux : si c’était vraiment le cas, la techno-science existerait ou serait au moins émergente dans toutes les cultures. Ce qui n’est evidemment pas le cas. On peut même dire que le developpement de la techno-science en un lieu donné passe par l’aculturation des autochtones. Alors evidemment, on pourrait emettre l’hypothèse, que l’homo sapiens possède un gène de la technique qui n’a pu se développer que dans un contexte favorable, celui de l’Occident (avec un grand ’O’, SVP). Et la marmotte elle met aussi le chocolat dans le papier alu ... Bon, sans rire, il faut en finir avec la mystique, avec le sublime, quels qu’ils soient, et cesser de se dessiner des jolis arrières-mondes. L’émergence de la TS est strictement contingente ; du fait de l’inertie et de l’effet cumulatif, elle tend à s’imposer comme une sorte d’évidence naturaliste. C’est une escroquerie intellectuelle ! Autant conclure à la naturalité de l’alphabet (latin) sous pretexte que bientôt tout le monde en utilisera un ... Pour ce qui est du futur de l’internet, on ne s’est pas bien compris. Je pense aussi qu’il est promis à un bel avenir, et qu’on n’a même pas idée des applications qui « tourneront » dessus, pour la simple raison qu’il s’agira de services qui n’auront de pertinence que dans l’espace d’un internet « developpé ». Ce qui est d’ailleurs la meilleure des raisons pour foutre tous nos cyber-gourous sur le bûcher. Je voulais simplement dire que - comme la télé - il permettra à une armée de sociolaugues d’enfiler des banalités avec le jargon ad hoc, mais que du point de vue de l’utilisateur, il sera au quotidien d’une banalité à pleurer. Qu’y a t’il de moins sexy, de moins spectaculaire que la télé de nos jours ? C’est d’ailleurs pourquoi la mode (finissante ; ouf !) du cyberpunk est une couillonade qui ne pouvait avoir inspirer qu’un tri-neuroné comme Dantec (ou ses épigones). La bise à toute la famille Lefayot.
> Internet comme machine de guerre,
30 octobre 2000
Cher Lefayot, Sur la surinformation Oui, il sera difficile de trouver une information sur 1,277,654,678,987 autres. Toujours est-il qu’aujourd’hui, lorsque vous cherchez une info sur un moteur, TF 1 ou CNN n’ont pas énormément de moyens disponibles pour que leur version soit prioritaire sur n’importe qu’elle autre. En d’autres termes, l’info. alternative est plus facile à dénicher que celle des samizdats et dazibaos papiers et passés. Encore faut-il en effet en avoir le désir... Sur le désir Nous sommes 100 % d’accord : pas de transcendance, pas d’arrière-monde. Et des objets vendus de manière industrielle (ce que l’on appelait le « fétichisme de la marchandise » à l’époque où les gros mots étaient autorisés). Sur la technique Pas d’accord du tout. Bien sûr, il n’y a pas « un » gène de la technique, pas plus qu’il n’y a « un » destin technicien. Mais a) la technique est bel et bien émergente dans toutes cultures (asiatiques, européennes, africaines, etc.) et cela depuis les origines de l’humanité ; b) son développement historique est codifié par des récits religieux, idéologiques et culturels qui peuvent lui être favorables ou défavorables (seul l’Occident a donné naissance à ce complexe technocientifique ayant pour vocation de coloniser le monde, donc de détruire tout ce qui menace d’échapper à un projet de mobilisation totale des ressources et des énergies disponibles) ; c) elle traduit la situation biologique de l’homme dans le monde, à savoir la condition de survie d’un être dépourvu de défenses naturelles (griffes, crocs, fourrure, vitesse de course, etc.), dont les sens comme les instincts sont largement émoussés par rapport à ceux des animaux (odorat, goût, ouïe, phéromones) et dont le seul vrai signe distinctif est la complexification prodigieuse du cerveau, qui a permis l’émergence de la conscience et du langage articulé. Je n’en déduis pas de cela qu’il faut accepter tout nouveau développement technologique comme une fatalité !!! Mais inversement, je doute de la pertinence des discours (eux aussi très à la mode) selon lesquels tout serait « socialement construit » : le petit homme moderne a beau croire dur comme fer à son autonomie, il est aussi le fruit tardif d’une évolution qui ne l’a pas attendu. Mais c’est un autre débat. Concluons avec Spinoza : « Plus je me sais déterminé, plus je suis libre ». Sur l’internet Oui, l’internet deviendra sans doute d’une banalité consternante (ce qu’il est déjà pour partie) dans son usage majoritaire (comme, hélas, tout usage majoritaire devient vite banal dans la mesure où le nombre fixe la norme, et la norme appelle l’ennui). Non, il ne se résumera pas à cela : même si les cybergourous ont tort d’y voir une fantasmatique « nouvelle genèse », je pense que la simple comparaison avec les autres médias atteint vite ses limites. Où est l’interactivité de France 2 ? Où sont sur Europe 1 les forums comparables à celui où nous parlons ici ? Vous aurais-je jamais connu - du moins échangé avec vous des arguments - si nous avions seulement été tous les deux lecteurs isolés du Monde ou du Figaro ? Où pourrais-je m’exprimer sans argent si je n’appartiens par ailleurs à aucun des clans et réseaux bien établis de l’édition papier ? Où trouverais-je des infos gênantes sur les multinationales ou les Etats qui surveillent les médias dominants ? Comment serais-je informé de manière quasi-instantanée des mobilisations sociales/informationelles qui m’intéressent aujourd’hui ? Etc. Bien à vous, Cathexie
> Les robots produisent-ils du jus de crâne ?,
Marcel Hovelacque,
21 février 2003
La méthode Coué fait des ravages ?! L’ironie veut que ces mêmes soixante-huitards se soient réappropriés la cybernétique quelques années après...confusion volontaire ? Soyons sérieux : même Norbert Wiener, le "papa" de la cybernétique est revenu sur ses propos de jeunesse de façon on ne peut plus claire, soulignant le danger des interprétations abusives dont les lignes de cette page sont un exemple classique de "remaché". Soupir...il faut bien que jeunesse se fasse, comme disait l’autre... |
> Internet comme machine de guerre
23 octobre 2000,
message de Grosse Fatigue
Mouais. Internet, c’est surtout une machine à bientôt faire du fric. La guerre, c’est plus sale qu’un clavier. Faut pas abuser des citations de Debord, car, comme son nom l’indique ("Deux Bords"), on peut bien lui faire dire ce que l’on veut, et les Situs se récupèrent facilement... De Baudrillard à la Nouvelle Droite en passant par les publicistes débiles (sic) à la Beigbeder... GF en ligne : Grosse Fatigue
> Internet comme machine de guerre,
25 octobre 2000
Il me semble qe je n’abuse pas de citations de Debord, qui fut en effet à son tour - et très logiquement - détourné par ceux que vous citez et par tant d’autres. La publication de ses œuvres chez Gallimard indiquait déjà combien il avait changé (de bord). Je ne pense pas que l’internet ne deviendra qu’« une machine à faire du fric » - après tout, l’imprimerie fut aussi colportée par des marchands de Bible. Au moins peut-on s’entendre sur une évidence : si nous y sommes présents, c’est bien pour qu’il en aille autrement ; et si nous n’avons certes pas la force de frappe d’une multinationale, il nous reste l’effet de synergie de nos résistances dispersées, c’est-à-dire l’intelligence collective naissante de la contestation. Cathexie |