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lundi 11 mars 2002

Et si je le veux dynamique mon site ?

par Lefayot
 
 

Salut petit castor, maintenant que tu sais presque tout grâce à ce merveilleux article sur le web statique, tu te poses la question de savoir quoi c’est le web dynamique, ô ami avide d’un savoir infini. Nous allons donc essayer de satisfaire ton insatiable curiosité ...

Comme tu as pu le remarquer dans l’article incriminé, une des limitations du web statique, c’est que, par définition les pages qui vont s’afficher sur ton site (si tu as bien suivi tous les conseils qui vont bien) doivent être préparées à l’avance, et qu’en plus, elles ne changent pas en fonction du contexte (par exemple, il n’y a pas d’images de Ferrari si c’est un monsieur qui se connecte ou de pub pour Narta si c’est une femme).

C’est bien ennuyeux pour diverses raisons assez facile à comprendre. Prenez Uzine par exemple, vous avez remarqué que quand vous choisissez un article parmi une liste, et bien miracle :
- le texte de l’article s’affiche (avec les images éventuelles)
- le reste de la page ne change pas.

Evidemment, il serait toujours possible de générer une page HTML pour chaque nouvel article, mais vous vous doutez bien que ce n’est pas ce qui se fait de mieux, ne fusse qu’en matière de stockage sur le disque de la machine-serveur. En fait il est plus pratique d’avoir une seule page pour l’affichage de l’article (le fond de page pourrait-on dire), et de mettre dynamiquement le texte de l’article qui va bien. C’est pourquoi dans SPIP, vous avez par exemple un système de squelettes (article, brève, sommaire, plan).

Parlons peu, parlons bien. Le web dynamique consiste simplement à générer tout ou partie de la page HTML qui va s’afficher, selon la demande.

L’idée est la suivante : le client demande quelque chose (un article par exemple) ; le serveur web plutôt que de servir une page déjà faite (une page statique), va créer cette page dans l’instant et la renvoyer au client.

Oui mais ... A partir de quoi va-t-il la créer cette page ? Bonne remarque, petit scarabée ! Il faut donc que sur la machine-serveur, il y ait quelque part des données (si on poursuit l’exemple, il faut que quelque part soit stocké le texte de l’article). Lesquelles données vont servir de base pour créer la page HTML qui va être envoyée.

En général, les dites données sont stockées dans une base de données (ce qui tombe bien, comme l’on en conviendra aisément). Qu’est-ce qu’une base de données ? On ne va pas ici entrer dans les détails (vous pouvez voir CCM). Disons simplement qu’une base de données est un système de classement où sont rangées des données de façon à ce qu’on puisse les retrouver sans trop de difficultés. Par exemple dans le cas de l’article, ce dernier est stocké dans la base de données et est accessible via son numéro d’article.

L’intérêt bien sûr est d’associer un ensemble de données que l’on peut recouper ou regrouper à la demande, suivant les différents champs. Comme pour un agenda, où l’on note le nom, l’adresse, le numéro de téléphone, les mensurations, etc. du correspondant. Grâce au traitement numérique, on peut alors décider d’extraire de la base, par exemple tous ceux dont le nom de famille commence par un W, dans telle ville, etc.

L’image la plus simple pour illustrer la base de données est par exemple l’ensemble des données de l’annuaire téléphonique et sa consultation via l’annuaire en ligne.

Mettons les choses à plat, afin de décrire le processus :

image 356 x 290

- 1. Le client envoie une requete au serveur web
- 2. le serveur web, de son côté, plutôt que de simplement renvoyer une page toute faite, va executer un programme.
- 3. Ce programme, en fonction des paramêtres que lui passe la requête (le numero de l’article disons), va chercher les données qui vont bien dans la base de données.
- 4. Avec ces données, le programme va construire à la volée une page HTML. De la même façon que vous pourriez écrire vous même le code HTML de votre page (avec notepad, disons) et le sauvegarder sur disque, le programme va automatiquement écrire le code HTML et la sauvegarder quelque part sur le disque du serveur.
- 5. A la fin, le serveur web renvoie cette page vers le client

Un exemple bien neuneu

Soyons encore plus didactiques, car je sais que vous aimez ça :

Imaginons que vous ayez accès à une copie de la base de données de la Sécurité Sociale. Dans ces conditions, vous pouvez créez sur votre site deux pages :

- La première dans laquelle vous entrez un numero de Secu. Appelons la page1.html.

image 195 x 88

Nous ne préciserons pas ici comment, mais dans le code HTML de page1.html est indiqué qu’il faut exécuter un programme sur le serveur web. De la même façon, il est indiqué que le numéro contenu de le champ de saisie doit être transmis au programme en question. Disons que ce programme s’appelle prog1.

- La seconde, appelée par la première, qui affiche les différentes données associées à ce numéro (le nom, le prénom du gus, sa pointure, etc ...). Appelons la page2.html.

image 211 x 112

Le processus est donc le suivant :

- 1. La requête provenant du client est transmise au web serveur.
- 2. Celui-ci exécute prog1.
- 3. prog1 se connecte à la base de données et se sert du numéro de sécu pour retrouver les données associées.
- 4. A partir de ces données, prog1 construit page2.html. On verra plus tard comment.
- 5. Cette dernière est renvoyée vers le client.

Voilà la base du web dynamique. On voit bien que désormais tout le problème est d’écrire les programmes dont on a besoin, et non plus de savoir simplement coder du HTML.

Mais encore ?

A priori on peut écrire ces fameux programmes avec n’importe quel langage : du C, du Java, du PERL, du PHP, et d’autres.

En fait ce n’est pas la capacité de ces langages à plus ou moins bien faire ce qu’on leur demande qui importe, mais en pratique, quels sont ceux que proposent les hébergeurs. Ces derniers, pour des raisons de coût se rabattent sur des produits libres, et offrent généralement le paquet cadeau suivant :

- Comme langage PHP (et parfois PERL)
- Comme base de données MySQL

Ce qui est bien suffisant pour des applications non-professionnelles (et même pour certaines applications professionnelles d’ailleurs).

Cet article vous explique le PHP, en long, en large et en travers. Je me contenterais donc de rappeler que ce dernier langage consiste en des balises spécifiques intégrés dans du HTML. En résumé, le code du langage est intégré dans le code HTML. Gros intérêt : ceci permet de faire ce que j’expliquais au début :

- On a un fond de page qui ne bouge pas (c’est le HTML)
- S’affichent en plus les parties dynamiques qui sont générées par le PHP lui-même.

Exemple : la page générique correspondant à un article (avec sa mise en page immuable) et le texte lui-même de l’article qui est inséré par le PHP.

Accroche toi !

Bien. Il s’avère au vu de ce que je viens de dire qu’on peut séparer les langages de programmation pour web en deux groupes :

- Les langages classiques (C, Java, PERL,...) qui construisent tout le code HTML.
- Les langages script (PHP, JSP [1], ASP,...) qui sont en fait un mélange de HTML statique et d’instructions dynamiques.

Prenons un exemple pour mettre les choses au clair. Imaginons que vous vouliez écrire un programme qui affiche simplement :

Je suis un lapin

Vous allez me dire que cet exemple n’a rien de dynamique, puisqu’on ne se connecte pas à une base de données. C’est vrai, mais si je commence à expliquer comment on accède à la base, on n’y arrivera pas petit castor. De plus, cela ne change rien à la valeur de la démonstration.

HTML

Le code HTML associé à cet affichage est :

C’est un code minimal pour une page HTML, qu’on peut enregister dans le fichier lapin.html pour vérification.

- La balise <HTML> indique que la page est de type HTML.
- La balise <HEAD> indique qu’on va écrire là les données propres à l’entête (HEADer en anglais) ; typiquement le titre.
- La balise <TITLE> indique le titre qui va s’afficher tout en haut de votre navigateur
- La balise <BODY> indique qu’on va écrire là les données qui vont s’afficher dans le navigateur (BODY signifie en anglais corps du texte). C’est là qu’on met justement « je suis un lapin », puisque c’est ça qui doit s’afficher.

C

Ecrivons le programme dans le langage C :

On utilise la fonction printf qui écrit la chaine de caractère qu’on lui donne (entre guillements) dans un fichier [2]. On crée donc dynamiquement la page contenant le code HTML nécessaire à l’affichage.

PHP

Ecrivons le en PHP :

Comme on le voit, le code n’est presque que du HTML, avec juste une instruction PHP, le echo qui écrit la chaine de caractère qui doit s’afficher dans un fichier.

En fait, avec un langage de script, le schéma qu’on a vu plus haut pour le fonctionnement du web dynamique est légèrement modifié.

image 434 x 345

En fait le programme qui est lancé par le serveur web est un programme fourni avec le serveur web qui s’appelle l’interpréteur. Son boulot et de lire et d’exécuter les pages PHP que vous avez écrites. En pratique il fait les choses suivantes :

- Il lit le fichier PHP
- Il écrit les instructions HTML dans le fichier résultats sans y toucher.
- S’il rencontre une instruction PHP, il l’execute. Par exemple s’il rencontre l’instruction echo, il va écrire dans le fichier résultat la chaine de caractère qui est derrière. S’il rencontre une instruction qui lui dit d’aller chercher quelque chose dans la base de données, il va le faire.

Au final, ça ne change pas grand chose : un fichier résultat est généré qui contient ce que le programme que vous avez écrit lui a demandé d’écrire.

Toujours plus

Oui mais comment que on sait quel programme à appeler et comment qu’on lui passe les parametres ?

Pfff ... Tu es fatigant, petit scarabée ...

Bon alors voilà. Imaginons qu’on en revienne à l’exemple de la sécu. Supposons que le programme soit écrit en PHP. On a donc :

- La page1.htm qui contient un champ de saisie (là où vous allez rentrer le numéro de sécu).
- La page2.php3 qui est le programme qui va s’executer pour afficher les résultats (l’extension .php3 indique que la page est écrite en PHP).

page1.htm se trouve donc dans le navigateur du client. Dans le code HTML de cette page, le champ de saise et le bouton sont encadrés par la balise <FORM>,</FORM>. Ce qui signifie que nous avons là affaire à un formulaire. Un formulaire est une zone de la page HTML qui va appeler un programme (page2.php3 dans ce cas).

La syntaxe exacte de cette balise est :

<FORM action="page2.php3" method="GET">

ce qui signifie que le programme à appeler est page2.php3, et que la requête à employer est GET.

De surcroit dans le code HTML, le champ de saisie doit porter un nom (disons secu), et le bouton aussi (disons go) [3].

Ne confondons pas ce que l’utilisateur va entrer dans le champ d’édition (disons 1621364145236) et le nom du champ. Ce que va entrer l’utilisateur s’appelle la valeur.

Vous me suivez ?

Bon ...

Du fait qu’il y a une balise <FORM>, le navigateur ne va pas simplement envoyer la requete suivante en HTTP :

GET page2.php3 HTTP/1.0

mais plutôt :

GET page2.php3?secu=1621364145236&go=Executer HTTP/1.0

On voit qu’après le  ? se trouvent les paramêtres du formulaire qui vont être transmis à page2.php3 pour qu’il puisse faire son boulot.

Ces paramètres sont de la forme
nom du champ = valeur du champ
le tout séparé par des & (pour un bouton, la valeur est identique à son libellé).

Dans ces conditions, il est facile pour page2.php3, à partir des paramêtres, de récupérer les données qui vont bien dans la base de données, et de générer le code HTML qui va être envoyé au final vers le client

Le mot de la fin

Tu me lâches un peu, petit scarabée ?

 

[1Ne confondons pas les JSP (Java Server Pages), le moteur de publication dynamique de documents web, avec les javascripts. Nous parlons ici de web dynamique, c’est-à-dire de documents générés par des programmes tournant sur le serveur web. Le javascript quant à lui concerne des scripts exécutés par le navigateur du client.

[2En fait, cette fonction écrit les données dans un fichier spécial qui s’appelle le stdout, mais ça ne change rien à la démonstration

[3En pratique le code HTML pour ces deux objets est :
- <input type="text" name="secu"> pour le champ de saisie.
- <input type="submit" name="go" value="Executer"> pour le bouton.

 
 
Lefayot
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tueur en scierie

 
SPIP
Web indépendant


> Et si je le veux dynamique mon site ?
30 avril 2002, message de pom
 

superbe !
j’ai tout compris :o)

Répondre
> Et si je le veux dynamique mon site ?, abdellatif, 25 mai 2005

soyer bien venus dans mon site

 
en ligne : web titf-touto
Répondre
> Et si je le veux dynamique mon site ?, uzine, 29 décembre 2005

bien venu a mon site

 
en ligne : le site
Répondre


> Et si je le veux dynamique mon site ?
11 avril 2002, message de Georges
 

Bonjour à Lefayot et à tout le monde,
et merci pour cet article éclairant (de toute façon, pour une stagiaire que nous avons depuis peu et qui s’intéresse à Internet- notamment la création de pages - je lui ferai découvrir Uzine, ce qui lui permettra aussi d’alimenter sa réflexion).
Bon, ceci écrit et travaillant dans une bibliothèque, un nouveau format est à la mode (et je crois d’ailleurs utilisé par les Echos et Le Monde entre beaucoup d’autres) : le format xml. Par exemple, un nouveau document a été publié par l’Enssib (http://revues.enssib.fr/titre/8etudca/4bbf/bbf.htm), qui explique "La mise en ligne du BBF électronique au format XML". Je crois, sans le pratiquer mais en essayant de comprendre, qu’il s’intègre toute à fait dans la gestion d’un site dynamique (du côté de la gestion de la base de données ?). Malheureusement, la littérature à ce sujet, notamment le document indiqué, est un peu absconse. Alors, pour faire court, comme je me marre en apprenant grâce à Lefayot, je suggère qu’il y ait un prochain article sur ce format (ce serait même urgent car je souhaite faire travailler la stagiaire sur la restructuration de pages web- mais bon là je crois que j’exagère).

Par ailleurs, dans la liste de discussion Biblio-fr (http://www.cru.fr/listes/biblio-fr@cru.fr/), je me souviens d’une critique des sites dynamiques. Il me semble que deux aspects étaient critiqués : 1/ la quasi-impossiblité d’un archivage (genre dépôt légal pour les imprimés) des pages générées dynamiquement (dans un site complexe, on peut imaginer qu’une page ne soit créée qu’une seule et unique fois pour une requête d’un utilisateur profilé) ; 2/ la difficulté de garder en mémoire une page générée dynamiquement (mais là j’ai la mémoire qui flanche pour ce qui est d’expliquer pourquoi).

Enfin, visitant Uzine depuis longtemps, je suis content que ça existe encore et que ce soit toujours aussi intelligent.

Répondre
> Et si je le veux dynamique mon site ?, Lefayot, 11 avril 2002

un nouveau format est à la mode (et je crois d’ailleurs utilisé par les Echos et Le Monde entre beaucoup d’autres) : le format xml

Oui, c’est exact. Mais sur le fond ça ne change pas grand chose à l’article. Si j’ai bien compris, la base est composé d’articles xml, remis en forme via XML-FO et des feuilles de styles, alors que SPIP utilise un syteme de mise en forme maison à partir de données collectées dans la base pour générer ses pages html.

Mais je ne suis pas specialiste de xml et en tout etat de cause, il m’est difficile d’ecrire un article sur le sujet. De surcroit, on est largement au dela du public de debutants qui etait visé par l’article.

la quasi-impossiblité d’un archivage (genre dépôt légal pour les imprimés)

C’est vrai, mais dans le cas d’un site comme uZine, contributif et dans lequel les articles sont implicitement libres de droit, le probleme ne se pose pas vraiment. Dans le cas du xml, d’ailleurs, les pages finales peuvent-elles etre considérés comme archivées alors qu’elles se basent sur un template xml ? Ces dernieres, qui sont en fait le contenu (independamment de la forme) peuvent-elles l’etre ? Dans ces conditions, on pourrait considérer que le contenu de la base de uZine fait foi en matiere d’archivage ...

la difficulté de garder en mémoire une page générée dynamiquement

Je ne vois pas trop. Il est possible d’imprimer une page d’uZine ou meme (avec ie) de la sauvegarder sur disque pour la consulter plus tard (je viens d’essayer) ou de la bookmarquer ...

Répondre
> achtung, 11 avril 2002

dans lequel les articles sont implicitement libres de droit,

fais gaffe, Fayot, des gens risquent de le croire... D’une part la notion de "libre implicite de droits" n’existe pas (faudrait même que ce soit explicite), d’autre part ce n’est pas ce qui est dit dans uzinons.

Répondre
> achtung, 11 avril 2002

Ok, au temps pour moi.

Comme quoi, si même moi, je le croyais, c’est que ce n’est vraiment pas explicite (justement), ni même très clair ...

Répondre
> Et si je le veux dynamique mon site ?, 14 février 2006

non je ne sais pas mais cest super ton site

Répondre


A quoi sert le cache ?
13 mars 2002, message de Prisme
 

Les pages dynamiques sont très gourmandes en ressource processeur. C’est même pour ça que beaucoup d’hébergeur limite le temps d’exécution des scripts PHP. C’est aussi pour ça que les plus grands sites commes TF1, ... ont leur page qui ne sont pas générés à la volée.

Les pages dynamiques comme tu le mentionnes dans ton article, ne peuvent s’utiliser que sur des sites persos, qui ne recoivent pas des milliers de visiteurs simultanément.

Uzine a bien vu que le cache est indispensable pour pouvoir se hisser au niveau des besoins professionnels :
- accueillir un maximum de clients
- leur donner le meilleur possible temps de réponse.

Répondre
> A quoi sert le cache ?, lefayot, 13 mars 2002

C’est aussi pour ça que les plus grands sites commes TF1 ont leur page qui ne sont pas générés à la volée.

Et c’est pour ça que le site des ’echos’ ou d’une maniere generale tous les sites faisant du transactionnel (e-business, bourse, etc ...) sont obligés d’utiliser du dynamique. L’utilisation d’un cache n’invalide en rien l’utilisation de pages dynamiques, d’autres techniques comme la compression du flux HTTP peuvent etre aussi etre mises en oeuvre sur les dernieres generation de browser.

Le cache n’a de toute façon d’interet que si le nombre de pages differentes pouvant etre générées n’est pas trop grand (si ce n’est virtuellement infini). On voit mal Yahoo mail générer toutes les pages possibles et imaginables pour chacun de ses utilisateurs.

L’utilisation du dynamique repond à une demande fonctionnelle (changer la page en fonction du contexte), le cache n’est qu’un element d’optimisation.

Répondre
> > A quoi sert le cache ?, Bertrand, 16 mars 2002

tu peux même envisager de faire du dynamique qu’en back-office. J’ai eu le cas d’un site qui avait 20 pages, le contenu changeait régulièrement, mais pas tous les jours, mais il le gars voulait le faire de n’importe où !

Via une interface il peut modifier le contenu de ses pages et quand il valide ça génère une page html pure, sans aucun appel à une base de données.

Il garde la facilité de gestion du dynamique et son site est super rapide.

Répondre
> > > A quoi sert le cache ?, lignite, 22 mars 2002

Avec quels outils on peut réaliser ça ?

Je trouve que pour des petits sites, le dynamique n’est pas toujours aproprié.

Répondre
> > > > A quoi sert le cach, lefayot, 22 mars 2002

Soyons logique :-)

Si le site est si petit que ça, faite tout en statique et ça ira vite :)

Répondre


> c’est quoi ce délire ??
12 mars 2002, message de surfer d’argent$
 

M’enfin !
C’est quoi cette tendance à se la péter programation sur uzine ??
C’est un site qui est censé se la jouer café-philo, ou pause café dans une start up ??
Je ne capte plus rien ... où est l’interet ??
Amicalement

Répondre
> > c’est quoi ce délire ??, Lefayot, 12 mars 2002

C’est en application des dernieres directives du comité central réuni le mois dernier à Bucarest.

Accessoirement, tu crois que ça m’amuse d’ecrire ce genre d’article fastidieux et peu gratifiant ?

De plus, je crains que ce ne soit pas toi qui décide comment se la pete uZine.

Pour finir : tu vas rire, mais il y a des gens que ça interesse. On aime notre public, nous (et il nous la rend bien - en général).

Répondre
> > > je t’aime moi non plus, surfer d’argent$, 13 mars 2002

Bon, maintenant que 14 divisions Panzer cernent Bucarest, on va parler trankilou ;o)

Que l’écriture de ton article soit "fastidueuse" ok, mais"peu gratifiante", je ne capte pas. Pourquoi l’avoir écrit dans ce cas ? Pour offrir au monde entier (francophone) des informations capitales ?? Moi, je ne prétend rien offrir, je confesse volontier que cette sphère de discussion virtuelle est juste le lieu de vie de mon avatar à la con, un lieu où l’on "s’écoute" parler, grâce à un pseudo plus ou moins marrant.
On généralise souvent son propre comportement aux autres, et ce n’est pas forcément à tord. C’est pourquoi il me semble hypocrite de prétendre écrire, ici ou là, sans se faire plaisir, et sans chercher à se faire mousser un minimum.

Question : qui décide comment se la péte uZine au fait ??
Hypothèse : tout simplement les lecteurs, ce sont eux qui analysent la ligne éditoriale et qui savent si, oui ou merde, tel article est chiant ou pas, tel article se la péte ou pas ...

Pour finir : je suis donc un exemple (peu représentatif ok) des gens qui observe comment uZine se la péte .

Répondre
> > > > je t’aime moi non p, lefayot, 13 mars 2002

Que l’écriture de ton article soit "fastidueuse" ok, mais"peu gratifiante", je ne capte pas

Ben, c’est assez laborieux d’ecrire ce genre d’article didactique sur un sujet qui me gave un peu :-). En plus ce n’est pas gratifiant, parce que ça jette pas un max comme un papier sur la fin du monde qui va arriver demain si Billou prend le pouvoir ou sur l’épistémologie de la communication.

Pourquoi l’avoir écrit dans ce cas ?

Parce que comme je l’ai dit, les admins d’uZine se sont dit que ce serait bon de faire ce genre d’article ; et c’est moi qui m’y suis collé parce que je suis un brave gars.

C’est pourquoi il me semble hypocrite de prétendre écrire, ici ou là, sans se faire plaisir, et sans chercher à se faire mousser un minimum

C’est pourtant le cas. Est-ce que tu crois sincerement qu’on peut se faire mousser avec ce genre d’article :-) ?

Répondre
> > > > > je t’aime moi non, surfer d’argent$, 13 mars 2002

LOL !
(Bon ok, on est pas dans un salon caramail, mais cette "discussion" me fait marrer !)
En fait, tu es un brave gars qui écrit des articles chiants à contre coeur ??!! MAGNIFIQUE ! On en fait plus des comme toi ....
Franchement, je ne pense pas que cet article était le meilleur exemple du "je me fait mousser popol", mais bon, il parait qu’il y a plein de meufs qui kiffent les ingés info , dingue non ?
Sur ce, je retourne tafer, a tout’

Répondre
moi ça me fait bien marrer..., 14 mars 2002

Ben oui, ça fait des semaines que j’avais ce genre de vulgarisation à écrire, et c’est clair que c’est chiant, et que vraiment c’est pas gratifiant (sauf que quand même les gens qui lisent ça se disent : " vache il est trop fort lui, comment y sait des choses sur internet..." ce en quoi ça rejoint un peu l’idée que ça peut attirer des admiratrices de faire l’informaticien calé qui sait expliquer aux neuneu...)
Donc voila, moi je leur envoie régulièrement (a mes neuneus) des liens vers UZINE et ils sont super contents.
Du coups, j’ai pas à écrire d’articles chiants et les femmes se disent : "vache comment y connait trop de liens sur internet lui".
Merci pour tout !

Répondre
> kollozal marrade, surfer d’argent$, 15 mars 2002

 ;o)
OKI, les femmes sont des bites en info, c’est ça ?? Toi, tu sais leur parler c’est net ! Je pensais plutot que c’était le statut "ingé" qui pouvait titiller la vénalité bien connu des femmes ;o)... En tant que gros neuneu, je voudrais savoir ce que tu as comme supers liens internet pour devenir moins con ??
merci d’avance ...

Répondre
> > c’est quoi ce délire ??, Sam, 12 mars 2002

Où est le problémo ?

Il suffit de ne pas lire les articles de type non désiré. Non ?

Et, si on a du courage, d’écrire ceux que l’on estime plus intéressants...

Répondre
> > > c’est quoi ce délire , ED, 13 mars 2002

Messieurs,

Moi je pense que ça sent le site dédié à SPIP dans pas longtemps. Et je dirai "bien, très bien" parce que je suis certain que ça va aller très loin cette vieille histoire de "Système de publication pour l’Internet" (c’est déjà pas mal loin).

Enfin je voulais dire que tout le monde (non, enfin, pas mal de monde quand même maintnant) commence à comprendre que le web, c’est dynamique. Et justement pour transformer un pauv’ site perso html bien dégueux et bah quoi, y’a qu’à utiliser...SPIP, même le squelette de base et plus élaboré que le site du W3C (mauvais exemple, c’est pas des graphistes..).

Bon bah voilà, je vais continuer mes tripotages sur SPIP. Mais je rassure tout le monde, je connais uzine pas que pour ça.
C’est peut être ça la question ?

Salutation
ED

Répondre