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18 octobre 2000
 
mardi 24 septembre 2002

Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc

L’histrion médiatique aime (beaucoup) la littérature québécoise
par Marc Laimé
 
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Deux ans avant la parution fracassante de 99 Francs en 2001, un auteur
de la Belle province, Marc Gendron, avait publié en novembre 1998 chez
l’éditeur canadien XYZ, un roman désopilant : Titre à suivre (ISBN
2-89261-238-1). Son héros, publicitaire repenti, crachait déjà lui aussi
dans la soupe. L’air du temps, sans doute. Sauf que la lecture des
aventures du anti-héros canadien laisse rêveur. Vous avez dit bizarre ?
« Hyperlouche », oui...

Comme toujours dans ce genre d’histoire, ça commence bêtement. Installé
à Paris depuis deux ans un traducteur québécois grand fan de Marc
Gendron, Daniel Tremblay, s’avise l’été dernier de lire 99 Francs.
Comme 400 000 lecteurs avant lui. « Dès les premières lignes j’ai éprouvé
un sentiment de "déjà-lu", et "déjà-vu", et celui-ci n’a fait que
s’amplifier au fil des pages. J’ai relu les deux livres l’un après
l’autre. Non seulement le point de départ de chaque roman est le même,
non seulement leur façon de traiter plusieurs thèmes est-elle proche,
mais de nombreuses scènes caractéristiques suivent le même schéma et
sont animées par des personnages, ou plutôt par des sosies, utilisant
des termes synonymes, voire identiques. »

Piqué au vif, Daniel Tremblay tente cet été de contacter l’auteur de 99
Francs
 : « Je lui ai envoyé plusieurs courriels mais il ne m’a jamais
répondu ! Je voulais tout simplement lui signaler un auteur qui avait
écrit (avant lui, NDA) quelque chose de similaire à 99F, et que cela
l’intéresserait peut-être de connaître cette oeuvre. Comme il ne m’a
jamais répondu, je me suis dit qu’il y avait peut-être anguille sous
roche et c’est à ce moment-là que je me suis mis à lire les deux romans
côte à côte... »

Au terme de cette édifiante lecture croisée, notre homme crée ensuite un
site internet
qu’il dédie à son auteur favori, Marc Gendron, et à ses
oeuvres. Site actif depuis la mi-septembre. Là où
ça devient carrément farce c’est quand on parcourt la longue étude
comparative qu’il y consacre aux « troublantes similitudes » entre Titre
à suivre
, paru en novembre 1998 au Canada, et 99 Francs, paru en
France en 2001...

Dès la lecture de la quatrième de couverture de Titre à suivre, ça
commence très fort : « Ayant perdu la tête en se vendant dans le milieu
de la publicité, le narrateur de Titre à suivre essaie de retrouver
son esprit par l’écriture. Il ne veut ni se racheter ni s’immoler - il
prend seulement plaisir à tourner le fer dans la plaie. Autant il avait
jadis respecté les lois de la démence quotidienne, autant il renifle
avec délectation et rancoeur les parfums de son dérèglement. Sa foi dans
les règles acceptées est pulvérisée par les joies du questionnement et
du doute. Aiguillonné par la tumeur qui le ronge, il cherche à se
déprendre et à comprendre. »

Et ça continue, le châtiment du narrateur qui s’est fourvoyé dans la pub
prend la forme d’une tumeur au cerveau, tandis qu’Octave, le héros de
Beigbeder, s’imagine qu’il va lui aussi « mourir d’une tumeur au
cerveau ! » (99 Francs, p.108).

En fait c’est un festival :

« Je n’ai rien atteint et si je retrouve mon assiette je n’irai pas par
quatre chemins : je repartirai de zéro ou je me supprimerai en douce ; je
suis bien résolu à brûler le madrier dans mon oeil avant de m’éteindre
dans de beaux draps ; j’étais un faux jeton qui se prostituait en retour
d’une pluie de deniers et il ne me reste plus que mes actes de
contrition et mes coups de gueule. » (Titre à suivre, p. 36).

« Une petite mise au point. Je ne suis pas en train de faire mon
autocritique, ni une psychanalyse publique. J’écris la confession d’un
enfant du millénaire. Si j’emploie le terme "confession", c’est au sens
catholique du terme. Je veux sauver mon âme avant de déguerpir. » (99
Francs
, p. 31).

Il est vrai que le narrateur de Titre à suivre parle de « contrition »,
celui de 99 Francs de « confession ». Le premier est bien « résolu à
brûler le madrier dans (son) oeil avant de (s)’éteindre dans de beaux
draps. » (Titre à suivre, p.36). Quant à Octave (99 Francs), il « veu(t)
sauver (son) âme avant de déguerpir. »

Le narrateur de Titre à suivre et celui de 99 Francs ont en fait
décidé de se repentir grâce à l’écriture, le premier en « versant du
poivre sur sa plaie », l’autre en « crachant dans la soupe ».

Reste que si le narrateur de Titre à suivre a pris la courageuse
décision de quitter son boulot, celui de 99 Francs opte pour une
variante plus facile, et se contente d’afficher la ferme volonté de se
faire mettre à la porte afin d’empocher le magot :

« Dans le hall d’entrée le grand Chef pleurait sur ma lettre de démission
pendant qu’un saltimbanque se fendait en quatre pour multiplier les
couques et pistolets. » (Piste à suivre, p. 96).

« J’écris ce livre pour me faire virer. Si je démissionnais, je ne
toucherais pas d’indemnités. » (99 Francs, p.15). « Mais je n’ai pas les
couilles de démissionner. C’est pourquoi j’écris ce livre. » (99 Francs,
p. 20).

Les deux narrateurs sont aussi tourmentés par le besoin de laisser un
témoignage, ils cherchent à se faire pardonner et à expier leurs
égarements passés :

« Je voudrais bien m’agripper à cette bouée mais l’écriture me semble un
divertissement aussi aléatoire qu’une partie de fesses ou d’échecs -
l’art du verbe n’est que le crack des intellos en quête de
transcendance, ou un cognac frelaté qui doit être agréé par le cartel de
l’édition dont les visées et les normes respectent les demandes du
marché tout court. » (Titre à suivre, p. 67-68).

« Il se trouve que j’ai été témoin d’un certain nombre d’évènements, et
que par ailleurs je connais un éditeur assez fou pour m’autoriser à les
raconter. » (99 Francs, p. 30).

Et le jeu de miroirs n’en finit pas :

« Émoustillé par l’opulence des néons et des proies, j’ai pollué la
Métropole avec une nuée de messages qui s’abattaient sur tous les toits
comme des vautours. À force de parader parmi les soldes je suis passé à
côté de moi-même - j’ai beau abjurer les trompettes de la pub mes
mea-culpa sentent la fraude car chien battu qui se fend d’un remords
traîne une queue fourchue. » (Piste à suivre, p.128).

« Je me suis retrouvé au sein d’une machinerie qui broyait tout sur son
passage, je n’ai jamais prétendu que je parviendrais à en sortir
indemne. Je cherchais partout à savoir qui avait le pouvoir de changer
le monde, jusqu’au jour où je me suis aperçu que c’était peut-être moi. »
(99 Francs, p. 30).

Le narrateur de Titre à suivre « (a) pollué la Métropole ». Octave,
lui aussi, « pollue l’univers ». Il est « le type qui vous vend de
la merde. » (99 Francs, p. 17).

On l’a compris, nos deux olibrius sont tous deux des pollueurs de la
pire, et même, espèce.

D’ailleurs le narrateur de Titre à suivre compare la pub à une
drogue et Octave (99 Francs), poursuit dans cette veine :

« Il y a des manques à combler et la pub (l’opium fixant les goûts
fiables et vérifiables du peuple, l’aphrodisiaque garantissant la
possession totale) crée un espace virtuel où la grisaille du quotidien
est occultée par une batterie d’arcs-en-ciel. » (Titre à suivre, p. 32),

« Votre souffrance dope le commerce. Dans notre jargon, on l’a baptisé
"la déception post-achat". Il vous faut d’urgence un produit, mais dès
que vous le possédez, il vous en faut un autre. L’hédonisme n’est pas un
humanisme : c’est du cash-flow. Sa devise ? "Je dépense donc je suis".
Mais pour créer un besoin, il faut attiser la jalousie, la douleur,
l’inassouvissement : telles sont mes munitions. Et ma cible, c’est
vous. » (99 Francs, p. 17).

On ne s’étonnera donc pas que nos deux auteurs s’aventurent à quelques
rapprochements animaliers :

« Les pionniers de la pub (éclairés par les règles de l’apprentissage
chez les souris) avaient pigé que l’acheteur n’est qu’un caniche friand
de susucre et que n’importe quel stimulus peut à la longue provoquer un
réflexe de jouissance ; mais un clip isolé ne signifie rien en soi et il
n’a d’autre message que ce déferlement même qui engendre le mirage d’un
bonheur proportionnel au nombre de massages subis. » (Titre à suivre, p. 14-15).

« ... ils veulent nous transformer en moutons... » (99 Francs, p. 39),
ou encore « ... la publicité dont rêvent tous les annonceurs : quelque
chose de joli, doux, inoffensif et mensonger destiné à un large public
de veaux bêlants... » (99 Francs, p. 92).

Alors bien sûr, passé les métaphores animalières, la bête qui est en
nous se réveille ! Séduction, jolies filles, boniche, plaisir, allusions sexuelles, Octave
(99 Francs) et le narrateur de Titre à suivre parlent un idiome commun :

« Lorsqu’une bagnole fait saliver et qu’une boniche suscite le besoin
d’un soda ou d’un sofa ou d’une galette de soja, le pari est gagné. La
même langue lèche le goulot d’une pinte de bourbon aussi goulûment
qu’une pine en gros plan et le spot met dans le mille qui associe le
plaisir à n’importe quel autre produit s’insinuant dans le champ de
perception du voyant : sur le seuil de l’eden les pupilles ne se
dilatent que si la tapée de marchandises étalées regorge de connotations
sexuelles à toutes les sauces. » (Titre à suivre, p. 32-33).

« La séduction, la séduction, tel est notre sacerdoce, il n’y a rien
d’autre sur Terre, c’est le seul moteur de l’humanité. » (99 Francs, p.
79), « ... et toujours les jolies filles, puisque tout repose sur les
jolies filles, rien d’autre n’intéresse les gens. » (99 Francs, p. 245).

Mimétisme réductif ? Marc Gendron (en 1998), et Frédéric Beigbeder (en
2001), ont également tous deux établi un parallèle entre la religion et
la pub :

« De même la Bible (ce florilège d’allégories orientales révisées par des
pharisiens gréco-chrétiens) n’est-elle pas l’un des premiers almanachs
visant à manipuler les masses : elle est bourrée de truismes qui
réconfortent les simples d’esprits en mal de directives. » (Titre à
suivre
, p.30).

« "AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES", "PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS CAR CECI EST
MON CORPS", "PARDONNEZ-LEUR, ILS NE SAVENT PAS CE QU’ILS FONT", "LES
DERNIERS SERONT LES PREMIERS", "AU COMMENCEMENT ETAIT LE VERBE" (Ah non,
ça c’est de son père). » (99 Francs, p. 94).

Et côté sexe, coke, violence, fric, luxe, (et rock’n roll ?) ? Play it
again, Sam...

« Je me suis renié pour une grosse voiture et les cabrioles de la
littérature ne peuvent me racheter » (Titre à suivre, p. 34).
« Mes lunettes chic soulignaient ma fonction de faux-monnayeur de choc
grassement payé pour intoxiquer ma génération. » (Titre à suivre, p. 38).

« Je passe ma vie à vous mentir et on me récompense grassement (...) »,
« Je vous manipule et on me file la nouvelle Mercedes SLK » (99 Francs, p.
18).

Nos deux narrateurs avouent également un autre privilège inhérent à leur
métier :

« Mon mentor et même certaines accointances renommées pour leurs
bassesses se délectaient de mes balivernes, sans compter que je faisais
de beaux voyages, où tout n’est que calme et volupté - sexe fric et
rock. » (Titre à suivre, p. 30-31).

« J’interromps vos films à la télé pour imposer mes logos et on me paye
des vacances à Saint- Barth ou à Lamu ou à Phuket ou à Lascabanes
(Quercy). » (99 Francs, p.18).

Sans doute le narrateur de Titre à suivre ne force-t-il pas sur la
coke ou l’alcool, mais quelques personnages éphémères du roman -
surtout les vamps parfumées désireuses de devenir des stars de la pub -,
s’excitent la matière grise.

Quant à Octave, il se creuse lui aussi les méninges en sniffant la poudre
blanche à la mode : « C’est le problème avec la cocaïne parisienne : elle
est tellement coupée qu’il faut avoir les narines solides. » (99 Francs,
p. 41).

Quant à la violence, nos deux auteurs n’y vont pas de main morte non
plus.

Le narrateur de Titre à suivre décrit rapidement quatre crimes atroces
commis par un serial- killer. Les victimes sont : une star des medias
(une présentatrice du journal télévisé), une fille publique (une
call-girl haut de gamme), une femme de la haute, deux adolescentes
anonymes (des jumelles identiques).

Dans 99 Francs, c’est une vieille riche qui est trucidée, une
innocente retraitée incarnant l’actionnariat mondialisé, la bourse, le
méchant monde capitaliste. Octave participe activement à cette scène
terrifiante visant à punir un « responsable du malheur contemporain », et
ce meurtre s’inscrit, bien sur, dans la perspective symbolique de
« changer le monde », exprimée au début du livre. Les coupables sont
identifiés. Mosanto et Coca-Cola (deux géants de l’agro-alimentaire),
qui représentent (l’odieux) cannibalisme des multinationales et leur
hantise du profit...

Et que dire de ces narrateurs qui se la coulent douce en observant les
contorsions de nymphes contemporaines siliconées sur toutes les coutures :

« Tout chez elle étant artificiel (son masque fardé, son style mi-fleur
bleue mi-vicieux et ses courbes galbées par le silicone) elle frôle le
perfection. Galvanisés par cette poupée gonflable pourvue des attributs
de la divinité, les mâles délirent en couleurs dès qu’ils étreignent ses
formes virtuelles. Dans ce culte elle est pure apparence et elle ne
prétend pas à autre chose que ce qu’ils veulent bien qu’elle soit :
créée pour les distraire, elle campe une déesse inaccessible appartenant
à tous. » (Titre à suivre, p. 81).

« Nous avons terminé la soirée au Club Madonna, une boite de strip-tease
où les danseuses en string, parfaitement refaites (on pourrait créer un
mot-valise pour ces cyberfemmes : "parefaites"), viennent chercher avec
leur bouche les billets de dix dollars que vous coincez dans votre
braguette. Nous avons acclamé des seins incroyables mais pas vrais. » (99
Francs
, p. 202).

À ce stade, force est de constater qu’une fois partis, nos deux
anti-héros lèchent leur divin sujet d’une seule et même langue :

« Le mannequin prisant les serviettes hygiéniques Gigi jouait sur tous
les registres de l’innocence et de la lubricité propres aux porno stars
les plus gonflées. Sa moue dessinait un orifice évocateur et ses
renflements d’angelle dépravée promettaient à la meute des
seigneurs aux poches pleines et aux tempes dégarnies les outrages les
plus impudiques. L’un des obsédés de l’équipe l’a caricaturée baillonnée
avec la bandelette ouatée qu’elle s’évertuait à promouvoir - hanté par
son look il rêvait de la ramoner avec la matraque chromée de Lucifer
convertie en gode. » (Titre à suivre, p.35).

« On croirait vraiment que Tamara a joué la comédie toute sa vie - en y
réfléchissant, c’est d’ailleurs le cas. Le métier de call-girl forme au
métier d’actrice bien plus efficacement que l’Actors Studio. Elle se
révèle très à l’aise devant la caméra. Elle séduit l’objectif, bouffe
son yaourt goulûment comme si sa vie en dépendait. », « She’s the
girl of the new century, déclare sentencieusement le producteur
technique local à la nana qui tourne le "making off". Je crois qu’il
veut 1) la présenter à John Casablanca d’Elite, 2) la prendre en
levrette. Mais pas forcément dans cet ordre. » (99 Francs, p. 182).

Et non seulement nos deux ravageuses sont-elles des clones, mais elles
subissent les mêmes tracas. Obsédé par Mona (le mannequin de Titre à
suivre
qui vantait les vertus des serviettes hygiéniques Gigi), un
petit rigolo de l’équipe de tournage avait ébauché une caricature et
crayonné un texte obscène dans une bulle.

Scène qui trouve un écho dans le scénario du clip Maigrelette qui
remportera le prix du meilleur film publicitaire au Festival de la
Semaine Mondiale de la Publicité à Cannes : « Tamara s’étale du yaourt
sur les joues et les seins. Elle tourne sur elle-même, gambade pieds nus
dans le jardin et se met à engueuler son yaourt allégé en hurlant
"Maigrelette ! I’m gonna eat you !", et elle lèche le fromage blanc sur sa
lèvre supérieure en gémissant (zoom sur son visage sur lequel dégouline
le produit) : "mmmm Maigrelette, It’s so good when it comes in your
mouth." » (99 Francs, p.194).

Tamara est-elle le sosie de Mona ? En tout cas le
spectateur-consommateur, lui, est un voyeur fasciné par des figures
poupines souillées de sperme ou de yaourt...

Bref, si vous avez aimé le livre de Beigbeder, il y a fort à parier que
vous apprécierez celui de Marc Gendron... Un auteur qui écrit que : « De
par leur adulation des mécanismes du libre-échange, la pub et la pute
ont partie liée » ne peut pas être totalement mauvais. À croire
décidemment que Beigbeder s’était reconnu dans le narrateur de
Gendron...

Au point, qui sait, de s’être aussi « inspiré » d’un autre roman de notre
auteur québécois pour réaliser il a quelques années une blague douteuse
au détriment de Claire Chazal, icône télévisuelle de la maison Bouygues.

Car dans un autre roman de Marc Gendron, publié en 1984 aux éditions
Québec/Amérique, Minimal minibomme, le narrateur décrivait un auteur
qui envoie un manuscrit à plusieurs maisons d’éditions, sans succès
aucun. Or ledit manuscrit contenait la traduction d’oeuvres connues
d’auteurs allemands célèbres ! Exactement ce que le pitoyable Beigbeder
et quelques uns de ses compères ourdirent ensuite au détriment de Claire
Chazal, épisode qui fit scandale (un tout petit peu...), dans le
Landerneau branchouille parisien.

Vous avez dit bizarre ? Au train où ça va, Beigbeder, qui outre de jouer
les animateurs « trash » à Canal Plus, au plus grand profit d’Arte (Dieu
est bon), publie en cette rentrée une BD gaillardement tirée à 70 000
exemplaires, finira par se prendre les pieds dans le tapis (rouge).
Juste rétribution de sa très cynique participation à la calamiteuse
campagne électorale du lamentable Robert Hue.

Et après quoi ? En cabane au Canada ? On tremble...

M’enfin, si vous avez déjà très stupidement claqué 99 francs, nul doute que
vous aurez à coeur de voler au secours de notre valeureux auteur
québécois, dont plusieurs des oeuvres mentionnées ci-après peuvent très
obligeamment vous être expédiées sous huitaine par Amazon.

Ceci d’autant plus que d’autres oeuvres de Marc Gendron vous réserveront
de tout aussi ébouriffantes (ou navrantes c’est selon...) surprises...

Bonne lecture !

 
 
Marc Laimé
 

Marc Gendron a publié les oeuvres suivantes :
- Titre à suivre, XYZ éditeur, 1998. (ISBN 2-89261-238-1)
- Le prince des ouaouarons, XYZ éditeur, 1997.
- Le noir et le blanc, XYZ éditeur, 1994.
- Opération New York, L’Hexagone, 1990.
- Jérémie ou Le bal des pupilles, Les Quinze éditeur, 1986.
- Minimal Minibomme, Québec/Amérique, 1984.
- Les espaces glissants, Québec/Amérique, 1982.
- Louise ou La Nouvelle Julie, Québec/Amérique, 1981.

- Critiques de Titre à suivre

« L’auteur jette sur la société de consommation un regard à la fois amer,
cynique et amusant, par le recours à un style recherché où l’on
multiplie les images à un rythme étourdissant. »
(Pierre Karch, Lettres canadiennes, octobre 1998)

« Curieux ouvrage que le roman de ce Québecois. "Piégé par les lois du
quotidien", le héros de Titre à suivre est un cancéreux qui a consacré
sa vie à la publicité avant de s’interroger sur sa profession et, en
définitive, son existence. Oeuvre portée par un certain humour noir, une
espèce de démence qui l’entraîne dans les dédales langagiers, l’auteur
fait appel à toutes les ressources de l’écriture pour cerner son sujet,
passant du réalisme le plus cru à l’imaginaire le plus débridé, et ce en
six chapitres : "La peur du pire", "L’empereur du pire", "L’empire des
mots", "L’empire du mal", "La mort des mots", "Le mal empire". »
(Roger Foulon, Nos lettres, février 1999)

- Biographie sur le site marcgendron.com

« Marc Gendron est né à Beauharnois (Québec) en 1948 et d’après les
augures statistiques et génétiques il mourra entre 2030 et 2040. Citoyen
fantôme. Mammifère à plume. Enfance entre chiens et loups. Il a
poursuivi au Québec, Allemagne et ailleurs des hébétudes en philosophie,
lettres et langues. Chômeur émérite. Homme-valise. Animal du siècle. »

- Présentation de Titre à suivre sur le site de l’éditeur canadien XYZ

« Ayant perdu la tête en se vendant dans le milieu de la publicité, le
narrateur (de Titre à suivre) essaie de retrouver son esprit par
l’écriture. Il ne veut ni se racheter ni s’immoler, il prend seulement
plaisir à tourner le fer dans la plaie.

Autant il avait jadis respecté les lois de la démence quotidienne,
autant il renifle avec délectation et rancoeur les parfums de son
dérèglement. Sa foi dans les règles acceptées est pulvérisée par les
joies du questionnement et du doute.

Aiguillonné par la tumeur qui le ronge, il cherche à se déprendre et à
comprendre. »

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Journaliste, coordinateur du dossier « La Folie de l’Internet » du Canard Enchaîné

30 août 2000
 
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Beigbeder recycle à tour de bras
12 février 2007, message de GC
 

Touché l’artiste ! Fred s’inspire de paysages lointains et recycle à tour de bras. Dans l’une de ses bluettes, il dit de la carrière d’un écrivain :

À 30 ans, on dit que tu es « brillant ».
À 40 ans, on dit que tu as « du talent ».
À 50 ans, on dit que tu as « du génie ».
À 60 ans, on dit que te es un « has-been ».
À 70 ans, on dit que tu n’es « pas encore mort ? »

(Frederic Beigbeder, L’Égoïste romantique, Folio No. 4429, 2005, p. 48)

Passe encore que cette auto-célébration prétentieuse veuille souffler au lecteur ce qu’il voudrait qu’on pense de lui pour les vingt prochaines années. Mais il y a un hic : elle est calquée sur un passage des Entretiens de Confucius, II, 4 :

A quinze ans je dirigeais ma volonté sur l’étude,
à trente je me tenais droit,
à quarante je ne me laissais pas abuser,
à cinquante je connaissais les décrets du ciel,
à soixante mes oreilles [entendaient ce qui allait] dans le bon sens,
[aujourd’hui] à soixante-dix, je suis les désirs de mon cœur sans transgresser les règles.

(Proverbe chinois, de Roger Darrobers, Collection Points, Sa109, 1996, p.32)

Rien de mal à s’appuyer sur les aînés pour édifier du nouveau. Mais il faut rendre à Confucius ce qui appartient à Confucius. Or l’élève germanopratin ne fait aucune allusion dans son texte au maître chinois. C’est pô juste dirait Titeuf ! Calquer un antique philosophe du bout du monde, ça passe généralement assez inaperçu. Pourtant Beigbeder cite plein d’auteurs français célèbres (les emprunts seraient plus difficiles à camoufler) dans l’Egoïste romantique, question de noyer le poisson et d’afficher son patriotisme. Mais un sage tout jauni dont la pensée a profondément influencé plus du quart de l’humanité, pourquoi ennuyer les lecteurs avec ce menu fretin !

"Plagiaire est celui qui a mal digéré la substance des autres : il en rend les morceaux reconnaissables." (Valéry)

Répondre
> Beigbeder recycle à tour de bras, Michel, 2 mars 2007

Confucius est dépassé et Gendron un auteur inconnu. Si ce dernier avait du talent, ça se saurait. Ce qui est certain c’est que Beigbeder a reçu plusieurs prix et a été traduit en de nombreuses langues. Son roman 99F est adapté au cinéma et Windows on the World le sera aussi j’en suis convaincu. C’est l’un des écrivains français les plus populaires de notre époque, que cela vous plaise ou non. Pourquoi ? Parce qu’il a du style, de l’imagination, de l’humour, de la verve et qu’il sait toucher les gens. Et il est comme le bon vin, de mieux en mieux en vieillissant. Personne ne vous oblige à le lire si vous ne l’aimez pas, nous sommes libres de lire qui nous voulons et de nous faire notre propre opinion.

Répondre


Beigbeder & Tarantino
23 mai 2006
 

EN 1992, Quentin Tarantino réalise "Reservoir Dogs", le film qui lui permettra d’accéder à la renommée Inernationale . Or, ce film est un quasi remake non officiel de City on Fire, de Ringo Lam . Qui a osé crittiqué le boulot de Tarantino sur les Dogs ? Martin Scorcese a lui même déclaré que les réalisateurs n’inventairent rien ,se contenant de reprendre le travail des autres du mieux qu’ils pouvaient . Beigbeder a digéré les tonnes de livres qu’il a ingurgitées. Il nous les regurgite aujourd’hui( je ne vais certainement pas écrire "il nous les chie ", car je suis un garçon remarquablement poli et bien éduqué, sauf quand je baise une cochonne de 17 ans slave ) . Il y a ceux pour lesquels lire Hugo suffit, et il y a ceux qui se servent de leur culture pour exister. Il est nécessaire de tromper sa femme, aujourdh’ui, c’est une obligation. Il faut avoir compris ça, sinon, on n’est rien .
Sergent.rock@laposte.net

Répondre
> Beigbeder & Tarantino, 15 juillet 2006

Faut croire que t’es pas seulement vulgaire dans tes activités de sport en chambre. Ta phase que je ne reprendrai pas montre que tu t’es tout aussi vulgaire quand tu donnes ton avis. C’est pas parceque la littérature trash passe en promo à la téloch’ et que les propos des écrivaillons deviennent de plus en plus abjectes qu’il faut se lâcher hein. C’est pas une marque de qualité d’expression de balancer des clichés cradingues sur les slaves.

Maintenant sur le fond, je suis pas sûr que tu ne confondes pas tout. Pour Tarantino je veux bien ; mais le propos de Scorcese portait, me semble t-il, sur quelque chose qui est propre au cinéma : les plans, le traitement etc. Enfin bon, c’est pas mon truc, et je suis vraiment pas bien calé pour en parler plus. Mais le même type dit : "un film est l’expression d’une vue unique, plus il est personnel [...] Ce qui signifie qu’il restera plus longtemps à l’épreuve du temps"(src evene). Ici l’article ne reproche pas au Baig’ d’avoir utilisé des rythme ternaires ou des des métaphores, mais d’avoir traité un même thème par des images proches et un enchainement logique dans la structure littéraire qui pourrait (?) s’apparenter à du plagiat. Et oui la création c’est plein de repiquage, mais on juge forcément sur la longueur, et beigbeider pour le moment n’a pas montré qu’il la tenait.

J’avoue ne pas être convaincu, même si ça sent mauvais, même si la réaction que l’ami du québecquois présumé non-spolié décrit fait penser que l’ami Beg’ est (1) soit trop occupé pour répondre, (2) soit cache un petit quelque chose. Et question plagiat et inspiration, la frontière, surtout en littérature, est difficile à tracer. Ce qui est certain, c’est que si la structure correspond vraiment trop, y’a grosse anguille sous roche.

Juste pour finir sur ce qui me fait réagir en fin de compte, hormis ta phrase inutile sur tes pratiques persos : lire Hugo, mis à part la frustration que ça peut produire chez un type qui écrit tellement c’est fort, n’empêche pas d’"utiliser sa culture" pour exister. Ca me laisse toujours rêveur cette mode des insultes/attaques hugoliennes ? Faut monter un comité pour la nouvelle littérature avec Dantec !

Bonne continuation à uZine. Je m’attendais pas à trouver l’article ici, mais ça éveille l’esprit :).

Un "rien", qui ne trompe pas sa femme, et à qui lire Hugo permet, aussi, d’exister. Pfiou faut que je fasse une thérapie.

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
3 janvier 2006, message de Myriam
 

Bonjour !

Pour ma part, lisant les comparaisons qui dissipent tout doute chez-moi, d’abord, je préfère l’auteur authentique de cette histoire. Son langage coloré et de la Belle Province surpasse grandement le propos et style "familier", "populaire" du Français moyen utilisé par le copieur.

De plus,ce plagieur "d’idées" ne fait que démontrer le peu de confiance en lui et son propre manque d’imagination.

Il n’a que traduit un roman bien pensé, bien étudié, bien écrit, en langage populaire français, et rien d’autre.

Un vrai et bon auteur, écrivain, même ses romans seraient entièrement revus et corrigés, est d’abord L’Auteur d’une intrigue, de la façon de la traiter, avec brio, avec une intensité soutenue.

Appellons donc les choses selon ce qu’elles sont.

Un vrai Auteur vs un copieur ( plagiat effectivement n’est malheureusement pas approprié dans ce cas. Il n’a que copié l’idée et l’a vulgairement traduite, même : pas à pas. )

Il aura donc la gloire pour lui puisqu’il a accès à la médiatisation, mais tout s’éteindra sous l’Oeuvre d’un homme de talents, d’imagination, de travail, de volonté, et de toute évidence qui recherche l’authenticité.

Celui qui se porte en héros présentement ne fera que mieux faire passer l’objet de sa jalousie et de ses complexes, à l’histoire.

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
21 novembre 2005, message de Matthieu
 

Les comparaisons que vous faites n’ont aucunes valeurs sur un livre de 300 pages. En plus, ce livre est quasi autobiographique si je ne me trompe pas...vous ne pouvez pas l’accuser de reprendre un thème qui existait déjà dans un livre canadien. Même si il avait lu ce livre et s’en était inspiré, qu’est ce que sa pourrait faire car 99f est excellent, c’est tout ce qui compte. En ce moment même, je suis persuadé que cette critique est une création de ma propre personne alors que je ne fais que retranscrir une opinion qui m’a été donné par mes fréquentations, mes lectures, mon passé. Je vous laisses réfléchir la dessus... (je suis en terminale et je viens de voir sa en philo alors je me la raconte un peu, normal.)

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
3 novembre 2005, message de Tristan
 

Qu’attendre de plus d’un fils à papa opportuniste ? Il y en a des tonnes comme Beigbeder qui savent très bien se faire une place sans posséder le moindre talent.

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
24 juillet 2005, message de Orion
 

Au-delà, chaque auteur se nourrit de la substance contemporaine ; l’auteur observe, note, contemple et lit ses contemporains.

Dans le cas de l’auteur de "99 francs" - vendu à 500 000 exemplaires -, l’idée de ce roman lui a été, me semble-t-il, soufflée par l’auteur des "Particules" ; et plus largement, le simple fait d’évoquer la notion de "plagiat" à l’encontre de M. Frédéric Beigbeder paraît bien irrévérencieux.

N’êtes-vous pas sans savoir que le Comte Lautréamont faisait de la littérature français un flagrant terrain de pillage ; ainsi, comment ne pas noter, dans l’oeuvre de l’écrivain sus-évoqué, des phrases allusives à telle ou telle citation du philosophe Pascal et du moraliste Vauvenargues ? En effet, la littérature mondiale, dans sa profusion, constitue de fait un immense manuscrit qui n’a de cesse de se réécrire.

Ainsi, la seule question légitime, à mon sens, est de savoir, si le lecteur partage un quelconque plaisir ou déplaisir à lire "99 francs".

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
24 juillet 2005, message de Sirius
 

Un sujet de roman peut obéir à différents traitements de forme et de fond ; Marc Gendron offre au lecteur une variation sur un sujet de société, la publicité ; Beigbeder, ancien concepteur-rédacteur, livre, à son tour, une radiographie du monde publicitaire.

Déjà, Aldous Huxley dans son "Retour du Meilleur des Mondes", notamment dans le chapitre "Comment convaincre le client", abordait déjà le sujet dans une perspective plus politique et ce au milieu des années cinquante.

Bref, peu importe, si l’auteur de "99 francs" s’est inspiré ou non de l’ouvrage de Marc Gendron, l’élément essentiel est l’originalité avec laquelle le sujet est traité ; et sur ce point, l’auteur de "99 francs" se dégage très nettement, malgré parfois quelques relâchements de style.

Peu importe aussi, si l’auteur de "99 francs" est le seul concepteur ou l’un des concepteurs de cette aventure publicitaire. Un autre Monsieur Pub des années 80 ne faisait-il pas déjà rédiger ses livres par d’autres mains ...

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
17 avril 2005, message de Gourgandise
 

Vous semblez affirmer que Beigbeder s’est inspiré d’un roman de Gendron...and so what ? Beigbeder a une bien meilleure plume, preuve en est : j’ai eu beaucoup de mal à lire les extraits de la "victime" et beaucoup de plaisir à relire ceux du mec qui m’a réconcilier avec la lecture.

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc, 2 décembre 2005

pas avec l’ortografe

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Arrêtons ces calomnies !!!
10 avril 2005, message de Rigu
 

Beigbeder est un drôle de nom. Il est médiatique, et la médiatisation est mal vue souvent en France. Certe, les médias ne sont plus ce qu’ils étaient, dans les années 70, tout le monde connaissait l’intelingencia, Sartre, Deleuze, Foucault. Aujourd’hui les médias ont tué ce qui a fait d’eux une référence mais ce n’est pas un argument valable pour critiquer un écrivain médiatique. D’un côté on plaind les intellectuels qui ne vendent pas, qui "crèvent la dalle", de l’autre ceux qui vivent de leur production littéraire sont critiqués parce qu’ils utilisent les médias. Autrefois, c’était l’ancien régime qui permettait la survie de l’art en rémunérant les artistes. Mais nous sommes en démocratie, c’est le peuple qui gouverne, c’est au peuple à qui il faut trouver les ressources nécessaires pour vivre de ce que l’on produit. Arrêtons ces critiques des médias, notre époque est loin d’être parfaite, l’essentiel c’est d’en être conscient, mais ce n’est pas un argument valable.

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
4 mars 2005, message de David—David
 

marc laimé tu nous fatigues

tu ne veux pas t’attaquer à des sujets sérieux ?

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Honte et Honneur
3 avril 2004, message de Jean De Bellefeuille
 

Beigbeder est la honte de la littérature française (mais un bon coup médiatique) tandis que Gendron en est l’honneur pour l’amour passionné qu’il porte à la langue.

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> Honte et Honneur, Gregaw, 3 septembre 2004

marre des vieux reac le francais est une langue vivante qui evolue de plus le vocabulaire de beiB n’a rien à envié à personne et puis ce n’est qu un livre et la liberté d’expression et ce qu on a de plus beau dans notre pays tant qu au ami de danone qui aime voir des petites filles lecher des cuillere de yahourt comme on léche un phallus grand mal leur fasse

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Bande d’enculé !
1er octobre 2003
 

Arretez de faire vos chauds, cet article il viens de Entrevue ! Bande d’enculé !

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Livre à lire, Michel, 29 octobre 2003

En fait l’article de Laimé est basé sur "Titre à suivre vaut-il plus que 99F ?" publié sur www.marcgendron.com dans le chapitre "99F ou plus ?"

 
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VIVE BEIGBEDER !
30 septembre 2003
 

VIVE BEIGBEDER ! Je kiff 99francs, Windows on the World, l’Hyper-show ...

VIVE BEIGBEDER !

ET JE VOUS EMMERDE !

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Vocacabulaire, 30 octobre 2003

Un langage à la hauteur de ton idole !

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> VIVE BEIGBEDER !, steve, 2 novembre 2003

salut tu pourais juste me dire en quelque ligne le résumé de window on the world merci salut

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> VIVE BEIGBEDER !, greg, 12 avril 2005

C’est l’histoire d’un gars qui pense à ce qui à pu se passer dans le WTC un certain jour de septembre 2001. Il tient un parallel avec sa vie et ses craintes, ses désirs. Un livre haletant et osé, quand on pense à tout ce qui a déjà été dit sur ces attentats.
Concernant la polémique copié/colé sur FB, c’est toujours facile de critiquer quelqun qui fait quelque chose quand l’on ne fait rien soi-même.
Bonne lecture.

Gregori

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
11 juin 2003, message de un casseur
 

il vous manque un bon titre et toute la hype vous ignore. next !

 
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Beigbeder est « has been » Over !, Terminator, 13 juin 2003

...et plus de contre-culture naïve, recyclée, copiée, récupérée

 
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La tutelle de Lire : Quand la pratique se rit de la théorie
19 février 2003
 

Lire : un des phares de la critique littéraire en principe.

 
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Se laisser convaincre par la force des mots et non pas par les diktats de l’industrie littéraire.
24 octobre 2002, message de Ferron
 

Beigbeder a compris qu’un livre n’est rien sans une campagne de publicité et sans la présence médiatique tous azimuts de son auteur : peu importe la valeur d’une œuvre, seule la gueule de l’écrivain, les alliances médiatiques et les opérations publicitaires comptent. Gendron a la naïveté de croire qu’un roman peut s’imposer par son style. Aux lecteurs de se libérer de la tyrannie des noms adroitement imposés par les géants de l’édition et leurs collaborateurs dans les grands quotidiens & magazines et de se laisser convaincre par la force des mots.

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> Se laisser convaincre par la force des mots et non pas par les diktats de l’industrie littéraire., Emile, 29 octobre 2002

Pourquoi acheter deux romans sur la publicité quand nous baignons dedans ?

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Pourquoi acheter deux romans sur la pub ?, Estelle, 30 octobre 2002

Parce que Titre à suivre de Marc Gendron est tombé dans un puits de silence, aux lecteurs dignent de ce nom de l’en sortir.

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Et puis ?, Bernard, 4 novembre 2002

Il se trouve là où il se doit. Lisez plutôt l’admirable article d’Emmanuel Lemieux dans le magazine Lire de novembre sur les rumeurs de plagiat au lieu de vous sustenter des bagatelles de Laimé et con-sorts.

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La lèche-culture littéraire !, Xavier, 16 novembre 2002

Tremblay a brillamment rabattu le complaisant caquet de Lepieux dans "La lèche-culture littéraire" sur le site Exigence Littérature. J’adore ce mec, il a une vue des plus perçantes des industries de notre industrie littéraire. Chapeau !

 
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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
23 octobre 2002, message de Ban
 

Il faut saisir Sarko, de telles méthodes sont intolérables. Tolérance Zéro !
A coups de flashball où je pense, cet histrion !

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Critique de la critique - deuxième
15 octobre 2002, message de Simon
 

Mon message précédent s’est retrouvé effacé - je ne veux pas savoir pourquoi. Mais comme je suis un type patient, que je n’ai pas l’impression d’avoir injurié qui que ce soit et que j’aime bien qu’on me réponde je reprend, mais en plus court, sans les exemples donc.

Je disais simplement que je ne vois pas, au vu des élements présentés, l’accusation de plagiat est fortement capillo-tractée. Le sujet est le même, mais la dénonciation de la société de consommation est un sujet à la mode. D’autre part, la posture du héros crachant sur son ancien milieu et système de référence est fréquente en littérature.

Quant au citations comparatives tirées par M. Laymé, elles ne me convainquent pas. En effet, la plupart ne sont que des extensions de lieux communs liés au monde de la pub (le sexe, le fric...). Il aurait été étonnant de ne pas les trouver chez nos deux auteurs, d’autant que leurs écritures sont très différentes. Je continue ensuite à trouver de mauvaise fois un procédé qui crier au plagiat en se basant simplement sur quelques expressions ou métaphores communes : de cette manière, vous arriverez TOUJOURS à prouver le plagiat, quelques soient les deux ouvrages que vous considérez.

En conclusion, je ne pense pas qu’on puisse parler de plagiat. L’intérêt principal du livre de Beigbeder n’est pas le fond critique, qui ne va pas bien loin, mais la forme corosive, avec ce style utilise le langage de la pub dans le roman. Au vu des extraits proposé, le bouquin de Gendrin ne me semble ni très poussé sur le contenu (comme l’a dit quelqu’un sur ce forum, mieux vaut lire Chomsky) ni très puissant sur la forme (qualité indéniable de Beigbeder)

dans "99 francs", on lit à peu près ceci : "vous allez commencer par me détester puis vous finirez par haïr le système qui m’a créé" pas si con, ce Beig. Plutôt lucide, même, dans le rôle de son propre fossoyeur.

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> Critique de la critique - deuxième, 16 octobre 2002

Je suis d’accord avec l’intervenant précédent, la démonstration n’est pas convaincante et les exemples choisis ne prouvent strictement rien.
Merci de l’avoir dit.

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Pseudo-critique, Estelle, 17 octobre 2002

"Dans le rôle de son propre fossoyeur", êtes-vous dupe au point de croire en cette foutaise ? Cette pseudo-autodérision et prétendue autocritique ne sont que des leurres du produit Beigbeder. C’est comme s’il disait "je n’ai rien d’autre à dévoiler, je ne puis vous mentir ou vous cacher quoi que ce soit puisque je me suis mis à nu publiquement et me critique moi-même." Cette façon (bien habile) de se mettre au-dessus de la critique ne trompe personne. Ce procédé ou jeu (il s’agit bien d’un rôle) relève de la manipulation propre à la publicité : on vous a tout dit sur les secrets de ce produit miraculeux, il ne vous reste plus qu’à l’acheter. Autre exemple, croyez-vous vraiment que la pseudo-critique des milliardaires dans Rester Normal soit une façon satirique de dénoncer l’argent-roi ? Cela n’est qu’une piteuse justification servant en réalité à montrer des femme-objets aux fesses rondes et aux seins pointus. Et pourquoi ne voit-on pas un seul pénis en érection dans cette BeigBD mais uniquement des hommes rachitiques ou bedonnants ? Cela n’a rien à voir avec cette prétendue dénonciation du mode de vie des super riches. Au contraire, Rester Normal nous rebaisse une fois de plus à un objet de consommation comme les autres... puisque le cul fait vendre et fait devenir Frédéric Beigbeder encore plus riche. Les éditeurs ont compris, avec le succès des récits érotiques de masse comme La vie sexuelle de Catherine M, Frédéric Beigbeder n’a pas pu résister aux lois du marketing (qu’il connaît si bien) et est devenu un marchand de cul. Plus besoin d’écrire (ou si peu et mal) puisqu’une image vaut mille mots ! Effort minimum pour un maximum de profits. Les auteurs sont d’abord tous vierges, puis certains font la putain. Certains ego ne résistent pas aux appas du gain et de la gloire à tout prix. Nous humilier avec des images dégradantes et condescendantes dans lesquelles la très grande majorité des femmes ne se reconnaissent pas, est-ce une façon satirique de critiquer la vie des milliardaires ou une autre astuce rentable pour satisfaire le voyeurisme de mâles en manque d’affection ? Écrivains médiatiques, libertins et faux-monnayeurs, tous pareils : les feux de la rampe les font rêver. Frédéric Beigbeder (l’auto-fossoyeur) vient de s’y brûler les ailes.

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> Pseudo-critique, Maryse, 23 octobre 2002

Je suis totalement d’accord avec toi, cette bande dessinée est dégradante pour les femmes, enfin dégradante tout court. J’espère que tu n’as pas acheté cette nullité, dix minutes dans une librarie ont amplement suffit à m’écoeurer à jamais de ce freluquet. Le godemiché téléphonique que le personnage principal de Rester Normal donne à sa mère comme cadeau de Noël afin "de concilier 2 activités essentielles de la femme moderne" est une autre image ignoble de ce mysogine qui contribue à perpétuer le cliché que nous sommes toutes des putains babillardes comme lui.

Quant au "style" de notre gode-lureau, pouah ! L’exemple suivant dans le site de Tremblay sur Gendron est très révélateur de l’appauvrissement du style lors du maquillage des emprunts :

"De même la Bible (ce florilège d’allégories orientales révisées par des pharisiens gréco-chrétiens) n’est-elle pas l’un des premiers almanachs visant à manipuler les masses : elle est bourrée de truismes qui réconfortent les simples d’esprit en mal de directives." (Titre à suivre, p. 30)

"AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES", "PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS CAR CECI EST MON CORPS", "PARDONNEZ-LEUR, ILS NE SAVENT PAS CE QU’ILS FONT", "LES DERNIERS SERONT LES PREMIERS", "AU COMMENCEMENT ETAIT LE VERBE" — ah non, ça c’est de son père)." (99 Francs, p. 94)

L’analyse de Tremblay sur ce passage ne figure pas dans le texte de Laimé, la voici :

"Le narrateur de « Titre à suivre » soutient que la Bible est l’un des premiers almanachs visant à manipuler les masses et Octave cite de nombreux slogans du Christ faisant maintenant partie du patrimoine culturel occidental. La religion est une forme de pub visant à leurrer le commun des mortels et les deux narrateurs s’appuient sur ce constat pour dénoncer cette grand-messe qu’est devenue la pub. Encore une fois l’idée de base est la même, la situation est similaire et elle est exprimée dans un langage comparable mais avec un accent légèrement différent : le narrateur de « Titre à suivre » s’exprime sur un ton caustique avec ses propres mots, tandis qu’Octave offre une variation banale du mode narratif de la même idée en répétant tout simplement les paroles du Christ sur un ton ironique."

Décidemment c’est une marotte chez notre cabotin médiatique en carte de répéter les paroles des autres ! Mais puisque Gendron avait déjà bien mieux exprimé ce que Beigbeder cherchait à dire (la similitude entre les manipulations de la religion et celles de la publicité), là où Gendron propose une réflexion cuisante dans un style haut en couleurs Beigbeder ne fait que reprendre la même idée en noircissant du blanc avec des lettres majuscules empruntées. Contrairement à l’intervenant te précédent, je pense que l’étude comparative de Tremblay tient très bien la route. Il ne s’agit pas de commentaires enlisés dans des préjugés mais une étude sérieuse basée sur les textes et avec de très nombreux exemples précis et révélateurs des techniques de maquillage utilisées dans 99 Francs. La gode-plume de Tremblay a profondément pénétré recto-verso les détails de la structure d’un nombre accablant d’emprunts et de camouflages. Bravo !

"Les feintes et les camouflages en littérature sont nombreux." (Gide)

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> Critique de la critique - deuxième, zarayan, 10 décembre 2002

Tu es d’une naïveté confondante.

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> Critique de la critique - deuxième, M. Alix Renaud, 4 décembre 2003

Je viens de lire l’article de M. Lemay. Les similitudes sont en effet troublantes quand on lit parallèlement « Titre à suivre » et « 99 francs ». Cependant, je n’irais pas jusqu’à parler de plagiat...

Mais j’ai eu mon petit choc quand j’ai lu pour la première fois le livre de Beigbeder. La phrase « je dépense, donc je suis » figurait déjà dans mon court roman « Merdiland » (Marseille, éditions Le Temps parallèle, 1983). Je m’en prenais moi aussi à la société de consommation.

Donc, une... coïncidence de plus.

Alix Renaud

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Le critique n’aime pas la critique.
9 octobre 2002, message de François
 

Beig rue dans les brancards maintenant que c’est à son tour d’être jugé.

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> Le critique n’aime pas la critique., 11 octobre 2002

Fred n’a pas attendu cette fabrication pour se critiquer, l’autodérision est la marque de son style et Gendron devrait y puiser quelques leçons.

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> Le critique n’aime pas la critique., cgu, 15 octobre 2002

Les décérébrés qui adulent Beigbeder me font vomir. Ce type est un plagiat complet. On l’avu pour le livre. Voir Ardisson pour la posture TV cool-intello-impertinent. Ou Houellebeurk pour son côté auteur provoc’. Ou Naguy pour son côté je me marre et fait de l’oeil à mes invités de qui je vends pourtant les produits.

Ce type me révulse. Vous voulez une bonne critique de la société moderne, allez plutôt voir du côté de Chomsky.

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
3 octobre 2002
 

Votre critique de 99 francs( en tant que plagiat du livre de votre ami) a perdu toute sa valeur quend vous avez commence a critiquer Beigbeder en tant qu’homme publique.

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc, Paul, 4 octobre 2002

Beigbeder fait dans la bédé, la télé et joue au disk-jockey, Gendron est un écrivain. L’un fait dans la provocation médiatique calculée tandis que l’autre préfère le silence des happy few. Pourquoi s’acharner les comparer ? A chacun son métier.

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Pourquoi la littérature française est-elle devenue si exsangue ?
28 septembre 2002, message de Ferron
 

Certains auteurs veulent plaire à la galerie, d’autres cherchent à provoquer, une minorité tente tout simplement de décrire la réalité avec les mots qui leur sortent des tripes. Pourquoi la littérature française est-elle devenue si exsangue ? C’est qu’à Paris il y a trop de musées et d’académies. On n’écrit plus, on produit pour avoir un prix. On ne travaille plus la langue, on pisse de la copie pour faire parler de soi. On ne croit plus au pouvoir des mots, on tourne en rond dans le même quartier en échangeant les bobards à la mode.

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> Pourquoi la littérature française est-elle devenue si exsangue ?, Michelle, 3 octobre 2002

99 Francs ne sonne creux, il est plutôt une tirelire bien remplie !

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » franc
28 septembre 2002, message de Pierre Michel ROUDNINSKI
 

Étonné par les "prouesses" de Beigbeder ? Sûrement pas.
On ne peut qu’éprouver de la colère à le voir partout, suscitant l’admiration grâce à ce que j’apelle le "complot médiatico-éditorial" !
Vous n’avez pas lu Pierre Jourbe et sa "Littérature sans estomac". Dans la négative, allez-y : il règle leur compte à un certain nombre de ces écrivaillons (tenez, Sollers, par exemple !)

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> Houellebeigue / Sternberg
28 septembre 2002, message de Surel
 

Il serait intéressant de soumettre au meme traitement certains passages de "L’Extension du Domaine de la Lutte" aux cotés de "Toi, Ma Nuit" (1964). La formule précédente pourrait aussi s’adapter à Der des der mais ne l’accablons pas plus... A se procurer d’urgence, les quelques 6 euros de l’ouvrage s’amortissent sur la décénnie à venir.

"Je suis retourné au bureau ce matin. Depuis deux ans déjà, je travaille dans une agence de publicité, l’une des plus importantes de la capitale [...] Mon travail est simple, bien défini, assez ridicule pour échapper au risque de le prendre au sérieux : je suis chargé de rédiger les projets de slogans ou de textes pour le lancement sur le marché des produits les plus divers [...] L’érotisme pour l’élite, la pornographie pour le grand public. C’est ce qu’ils demandent et c’est ce qu’ils reçoivent avec une constance qui n’a pas varié depuis dix ans."

TOI, MA NUIT Jacques Sternberg, 1964.

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> Houellebeigue / Sternberg, Gaston Cloutier, 28 septembre 2002

Très intéressant. Si ce n’est pas uniquement le paragraphe que vous citez mais de nombreux extraits essentiels et distinctifs qui sont calqués, pillés, adaptés, modifiés, regroupés, scindés, raccourcis ou augmentés avec des termes similaires ou analogues comme dans l’article ci-dessus, alors cela vaudrait définitivement la peine que vous en fassiez l’analyse. Avez-vous lu les deux livres récemment pour mieux nous éclairer là-dessus ? Personnellement, je n’ai pas lu ni l’un ni l’autre, alors je ne peux pas me prononcer.

Gaston Cloutier

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> Houellebeigue / Sternberg, Surel, 29 septembre 2002

Oui, ce sont des moments précis dans le récit qui sont analogues chez les deux auteurs (j’y vais décidément un peu fort il ne s’agit pas vraiment ici d’un pillage méthodique à l’oeuvre pour 99F) ainsi que la thématique choisie par Sternberg pour Toi, Ma Nuit au delà de l’erotic-fiction > l’avènement d’un système de valeurs sexuelles général (Kiefferisation) au meme titre que l’économie traditionnelle.

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L’affaire est pas claire
26 septembre 2002, message de Ferron
 

L’écrivain étant un menteur qui dit la vérité (Cocteau), nos 2 hommes sont donc des menteurs, à condition d’être des écrivains et non des pubards. Reste à savoir lequel des deux est plus proche de la vérité ou en tout cas le moins enlisé dans le mensonge.

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> give me a target
26 septembre 2002, message de Jedi
 

Ce qui est important : faire passer l’information suivante : "le monde de la pub est prostituée au grand capital, la pute et son macro vous enculent bien profond" (bon ok, on été déjà un ou deux à le savoir, mais pensons un peu à nos amis les pauvres ;).

Ce qui ne l’est pas : la couleur des chaussettes de celui qui fait passer cette info, en l’occurence à pas mal de gens (pour le coup).

le reste n’a aucun intérêt ...

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Point de mire atteint, Yoda, 26 septembre 2002

Saluons cette littérature brûlante venue du froid et qui fait mouche !

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give me a target : "Pensons" aux pauvres pour "Rester Normal" , Jar Jar, 26 septembre 2002

Cela n’est pas sans rappeler la devinette sur la poule et l’oeuf. Que Beig soit une poule, on s’en doutait. A-t-il plusieurs oeufs dans son sac ? Ou faudrait-il plutôt dire qu’il a trop pressé le citron et qu’il a maintenant une patate chaude dans les mains ?

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> give me another fuckin’ target, Jedi , 27 septembre 2002

Quel est le putain d’intérêt de pérorer sur cette pute ?
Faut croire qu’elle excite un max de gens ...

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Couille molle, Ed, 27 septembre 2002

Shut up or put up, disent nos amis british. Que Laimé se la ferme et si Gendron a les couilles fermes qu’il laisse la justice décider...

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Couillon !, Jar Jar, 27 septembre 2002

Tiens, toi qui aime les brits :

"Un grand artiste invente un type et la Vie essaie de la copier, de le reproduire sous une forme populaire, comme un éditeur entreprenant." (Oscar Wilde)

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> Couillon !, Jar Jar, 27 septembre 2002

"le" copier

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Tous les écrivains se pillent mutuelle-ment !
26 septembre 2002, message de momo
 

et puis après. admettons que Beig se soit inspiré de Marc Gendron. il reste qu’il a fait une oeuvre à lui en se servant de sa révolte et de son expérience dans la pub. pourquoi s’acharne-t-on sur lui ? tous les écrivains puisent dans la bibliothèque universelle, tous se pillent et certains s’élèvent au-dessus de leur maître.

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Yes ! Tous les écrivains se pillent mutuelle-ment !, Alex, 26 septembre 2002

Le lecteur n’a que faire de ces querelles, il veut seulement des romans qui accrochent et qui décrivent le monde dans lequel il vit. Beigbeder a eu du succès parce qu’il a frappé juste. Tant mieux s’il a été aidé en cela par d’autres écrivains.

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> Tous les écrivains se pillent mutuelle-ment !, Roland, 26 septembre 2002

Plus un singe monte haut et mieux on voit son popo.

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Pourquoi cet article ne paraît pas dans la presse traditionnelle ?
25 septembre 2002, message de Lucide
 

On se pose la question cher Marc Laimé ???

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La réponse est dans la question !, Jean-Jacques Jussieu, 25 septembre 2002

Cher translucide,

La réponse est contenue dans votre question : "TRADITIONNEL, ELLE : Qui est fondé sur la tradition, correspond à une tradition (religieuse, politique, etc.) V. ORTHODOXE" (Petit Robert)

Le pudique "etc." du Petit Robert fait sans doute référence - sans s’y limiter - à une tradition (V. orthodoxie) éditoriale, commerciale et stratégique, etc.

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> La réponse est dans la question !, 10 octobre 2002

La presse n’a jamais eu de mal à se faire l’écho de plagiats. Beigbeder ne compte pas que des amis dans la presse parisienne, et beaucoup se feraient un plaisir d’en parler. Mais il faudrait pousser la logique jusqu’au bout et porter plainte.
Pourquoi l’auteur ne porte-t-il pas plainte ?

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc.
25 septembre 2002, message de Jerome Le Blanc
 

Nous connaissons bien cette guenon arriviste de BGBD. Et nous le surveillons de près. Ses gestuclations télévisuelles ne trompent personne. Même Moix, qui lui est un ami, vous le dirait.

 
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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc., jerome le blanc, 25 septembre 2002

gesticulations* pardon

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Beigbeder=Moix = Imposture littéraire, charles Y., 25 septembre 2002

Il faut reconnaître que le produit a été bien lancé. Et que son auteur, l’écrivain et journaliste Yann Moix, a un sacré talent pour s’incruster à la télé et à la radio. Mais on reste sans voix devant le prurit médiatique que provoque cette pochade petite plume consacrée - qui peut encore l’ignorer ? - au monde des fans et des sosies de Claude François. Grossièreté du trait, ficelles boulevardières, mépris insupportable pour cette France des sous-préfectures et des karaokés qu’il prend courageusement pour cible. Podium est le genre de littérature qui vous reste sur l’estomac. Aux dernières nouvelles, les jurés Goncourt l’auraient inscrit dans leur première sélection. Vu l’état d’égarement de nos prix littéraires, sans doute faut-il y voir l’indice définitif de sa médiocrité."
Michel Abescat. Télérama

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> Beigbeder=Moix = Imposture littéraire, Jerome Le Blanc, 30 septembre 2002

Telerama ? sert toujours et de plus en plus souvent des soupes faciles. Ce Michel va un peu vite en besogne et n’a sans doute pas lu "les cimetieres". Sa colère contre les copinages littéraires et la tentative de certains écrivains pour occuper un peu plus l’espace TV le rend quelque peu aveugle. Et "podium", à la différence des autres romans de Moix, est un roman pop qui ne mérite pas de joutes intellectuelles. Et puis si Moix ne vit pas dans une tour d’ivoire, je ne vois pas en quoi ça remet en cause son talent...
Je rappelle pour mémoire que la France des sous préfectures mérite bien quelques claques, elle a failli nous offrir Le Pen pour président.

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Beigbeder, plus on en cause...
25 septembre 2002, message de Grosse Fatigue
 

Plus on cause de cet abruti, plus il vend, mieux il vit. Et que ceux qui s’étonnent que le pauvre type en question n’a aucune inspiration réfléchissent à deux fois.

Ne connaissant aucun tueur à gages, n’ayant pas les moyens de toutes façons, et puis je suis non-violent, je propose de ne plus jamais parler nulle part de ce nullissime imbécile, et d’aller lire de bons livres par de bons auteurs et d’en parler haut et fort....

 
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> Beigbeder, plus on en cause..., Brieg, 27 septembre 2002

C’est justement à ça que sert cet article... pour ne plus parler de ... il faut présenter d’autres oeuvres de gens qui traitent éventuellment des mêmes sujets. C’est simplement dommage de n’entendre parler de Marc Gendron que parce qu’une #@ !? d’idole branchouille lui a piqué ses bonnes idées.
Pourvu qu’il ne passe jamais à la télé !

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc.
25 septembre 2002, message de Arnaud
 

Et si tout ça n’était que la preuve flagrante de la vacuité totale des publicitaires et de la pensée unique, ne serait-ce pas encore plus triste ?
J’ai été concepteur-rédacteur pendant 15 ans .... pardon !

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc.
25 septembre 2002, message de hyperfroa
 

Beigbeder semble bien s’être inspiré du livre de Gendron, mais il y a une marge entre inspiration et plagiat. L’éditeur canadien envisage-t-il de faire un procès ? c’est encore la meilleure façon de tirer tout ça au clair...

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc., B. Steiner, 25 septembre 2002

Qui est Frédéric Beigbeder ? A-t-il jamais travaillé dans la pub ? En effet, sa vie, ou du moins le peu que l’on en sait, ne correspond en rien à celle du narrateur de 99F. Notons que F. Beigbeder n’a pas su "sortir" de son livre à l’occasion d’une émission chez Pivot, "Bouillon de culture". Ce qui est étrange. Grasset n’a-t-il pas tout simplement inventé F. Beigbeder... l’homme qui n’existe pas ? Qui peut répondre à ces questions ?

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> Beigbeder l’Imposteur, Chromex, 25 septembre 2002

Mais qui est vraiment Beigbeder ? Qui le connaît vraiment ? Que sait-on réellement de lui ? Ce qu’il veut bien nous dire. Beigbeder est un imposteur qui n’aurait JAMAIS écrit "99 F" ? Il n’aurait JAMAIS été dans la pub ? Grasset aurait-il fabriqué de toute pièce un auteur bidon pour qu’il corresponde au personnage d’un livre intégralement recopié d’un roman canadien ? Qui a déjà enquêté sur la vie de Beigbeder ? Le contenu de "99 F" est en contradiction avec la vie de son auteur. Normal, le livre est un plagiat. Rien ni personne ne prouve que Beig ait été dans la pub. Aucun de ses ex-collègues n’est venu dire un jour :" je l’ai très bien connu, etc.." Personne ne se souvient de lui ds la pub. Pourquoi Beigbeder ne nous fournit-il jamais plus de détails sur le monde de la pub qu’il n’y en a dans son livre ? Beig cite son livre, mais n’en sort jamais. On se souvient d’une émission chez Pivot à "Bouillon de culture" où Beigbeder restait très évasif sur son ancien métier. Il ne savait que paraphraser "son" livre. Mias on ne met pas tout dans un livre. Qu’il nous raconte des détails "off" de sa vie de pubard. Mais saurait-il seulement les raconter, puisqu’il ne les a certainement jamais vécu.
Je pose la question : qui est vraiement Beigbeder ? Que les journalistes enquêtent donc sur la plus grande supercherie littéraire de ce début de siècle ! Mais, le feront-ils seulement ? Ou préfèreont-ils renoncer pour ne pas montré qu’ils ont été honteusement dupé pendant des années ?

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> Beigbeder l’Imposteur, Vodoo, 25 septembre 2002

Désolé de casser ces belles suppositions mais il bossait bien dans la pub chez Y&R où il a laissé une impression déplorable de branleur méprisant (dixit source interne).

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> Beigbeder l’Imposteur, wazoox, 25 septembre 2002

C’est pas pour critiquer, mais c’est l’impression générale que m’ont donné tous les gens que j’ai rencontré dans la pub, autant chez les uns que chez les autres...

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> Beigbeder l’Imposteur, Arnaud, 25 septembre 2002

Je préfère les "suppositions" de Chromex, elles me semblent plus réelles ....

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> Beigbeder, Pascale Louédec, 26 septembre 2002

L’effet de réalité, le petit détail qui semble assurer l’apparente véracité, la vraisemblance : c’est un truc un rien distancié, des romans réalistes et naturalistes ;)

Chez Beigbeder, on est loin de tout ça, ou plutôt au-delà, malgré les apparences : le processus mimétique n’est pas dans l’oeuvre, il est à ses entours (comme on dit en créole). Le produit c’est le type autant (voir plutôt) que l’oeuvre, ou plutôt son image, qu’elle sert à édifier.

Cette image n’est qu’un prétexte un peu facile à la vente quelle qu’elle soit (force de travail à la TV, radio ou parallélépipède imprimé dont le prix fait le titre, et le titre la Une des feuilles de choux et des têtes de gondoles). Et finalement son "art" est celui de créer à nouveau un lien mercantile et publicitaire, jusqu’à travers les polémiques qu’il suscite, qui ce me semble accompagne la plus-value de sa notoriété. Etre ou non côté (en bourse, dans les partys jet-set ou bien au hit-parade des meileures vente de livre de VSD), tel est le destin de ce produit "écrivain". Il n’a jamais quitté la pub en somme...

M’enfin, au fond, on s’en fout... c’est un produit périssable, comme tout.

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La solution : un duel télévisé, Ferron, 26 septembre 2002

Je ne vois qu’une seule solution : un duel télévisé. FB connaîtrait-il son Waterloo ou Gendron succomberait-il sur les plaines d’Abraham ? Ou cette affaire est-elle une fois de plus un coup monté par FB pour se faire de la pub, sa devise étant : peu importe les moyens pourvu qu’on parle de moi.

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> La solution : un duel télévisé, Sam, 27 septembre 2002

> Je ne vois qu’une seule solution : un duel télévisé. FB connaîtrait-il son Waterloo ou Gendron succomberait-il sur les plaines d’Abraham ?

Rien du tout : FB bosse à la télé française et a beaucoup de relations dans le mitan ; le coup serait arrangé, comme toujours.

Par parenthèse, on attend toujours le duo Chichi-Jean-Marie, ce qui n’a pas empêché les suites (notamment la Chambre bleu-horizon) que nous savons.

Par ailleurs, et au risque d’offenser le consternant Pivot, j’ose espérer que la côte des livres ne dépend pas que des putasseries de leurs auteurs dans le poste.

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> Beigbeder l’Imposteur, Suzanne, 28 septembre 2002

Est-ce que le fait d’avoir travaillé dans une agence de publicité est un remède infaillible contre l’infection au contact d’une oeuvre virulente sur ce sujet ?

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debout écrivains !, max, 26 septembre 2002

Il y a une logique dans tout ça, la pub prend les consommateurs pour des cons et FB les lecteurs pour des imbéciles. Il faudrait avoir de la pitié pour ce saltimbanque faisant des grimaces qui n’amusent personne. L’imposture a fait son temps et exigeons des écrivains qu’ils se tiennent debout.

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> debout écrivains !, Samosse 51, 27 septembre 2002

> Il y a une logique dans tout ça, la pub prend les consommateurs pour des cons

Voyez-vous cela comme un fait nouveau ?

> et FB les lecteurs pour des imbéciles.

Cf svpra.

> L’imposture a fait son temps...

Rêvons, mes frères...

> et exigeons des écrivains qu’ils se tiennent debout.

Des politiques qu’ils renoncent à s’agripper à l’assiette au beurre, des papes qu’ils cessent de profiter de la superstition, des barbeaux qu’ils s’inscrivent à l’ANPE, etc.

Bon courage !

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> Frédéric Beigbeder : l’emprunt à « 0 » Franc., Matthieu, 21 novembre 2005

Frederic beigbeder existe bien et il a réélement été licensié de son travail de publicitaire après la parution de 99f... dsl

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Ou ça sent le brûlé ou ça sent la fraude, Louis, 26 septembre 2002

Faudrait savoir, ou ça sent le brûlé et Gendron devrait poursuivre Beigbeder en justice ; ou ça sent la fraude et il faudrait que Beigbeder arrête de confondre littérature et pub. Est-ce un scandale ou de la bisbille, est-ce une guéguerre ou un combat d’ombres, est-ce un coup monté ou un scoop ?

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> Ou ça sent le brûlé ou ça sent la fraude, Mon psido est Sam, 27 septembre 2002

Est-il acceptable (ie "politiquement correct") de dire qu’on s’en tape ?

PS déjà assez de taffe à cracher sur la Sainte Religion, bon sang. On n’a pas le temps de suivre tous les dossiers.

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> Ou ça sent le brûlé ou ça sent la fraude, Justin, 3 octobre 2002

La pub a enfin atteint son but, tout étant devenu un produit, pourquoi un livre et son auteur échapperaient-ils à son emprise ? Appuyons ceux qui résistent.

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