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Microcosmes
 
samedi 10 mars 2001
A part le fric et le pouvoir, il y a quoi, dans la vie ?

Quand le Web indépendant se fait hara-kiri

par Thomas Lemahieu et Mona Chollet
 

Dans leurs articles sur la « marchandisation » du Web indépendant (« Les marchands aiment le web indépendant... » et « The times they are a-changin’ »), ARNO* et Marc Laimé, non contents de prôner à mots plus ou moins couverts une chouette petite Inquisition entre amis, semblent tenir pour acquis le fait qu’il n’y a rien d’aussi excitant, dans la vie, que le pouvoir et l’argent. Dans leur zèle de grands prophètes radical-chics de l’Apocalypse marchande, ils font le jeu de l’ennemi, en adoptant son langage, sa logique et son cadre de pensée.

Lors d’un entretien avec Miguel Benasayag à propos de son livre Du contre-pouvoir (La Découverte), on lui avait soumis cette idée : « On pense souvent que, quand le pouvoir prend acte des transformations qui ont eu lieu à la base et les met en œuvre, il les trahit… » Il avait répondu :

« Oui, mais je crois que c’est une erreur. Quand la gestion reprend les consignes et les pratiques de la base, elle les reprend d’une façon qu’on pourrait qualifier de « refroidies », c’est vrai : les luttes enflammées des féministes ont abouti à des centres d’avortement, c’est-à-dire à des centres hospitaliers froids, fonctionnels… Mais c’est comme ça que bougent la société et l’Histoire. Je ne vois pas en quoi une pureté de l’acquis non réalisé pourrait arranger les choses. Par exemple, je veux qu’il y ait une médecine sociale en Argentine. Eh bien, si un grand mouvement de lutte réussit à ce qu’un gouvernement de merde instaure une médecine sociale, bien entendu que cette médecine sociale sera gérée par des mecs louches : mais je m’en fous. Moi, je suis con : je veux vraiment la justice. C’est ce qui me différencie énormément, en tant que Latino-américain, des courants libertaires européens esthétisants, qui ont une vision narcissique et anti-autoritaire de la lutte. Quand ils arrivent à quelque chose, ils se disent : « Ouh là là ! Tu t’es corrompu ! » Je ne crois pas, pas du tout. (…) En même temps, j’insiste sur l’idée de permanence : les acquis sont des traces des luttes, mais aucun ne cristallise une lutte. Imaginez que quelqu’un dise : « Les centres d’avortement sont la cristallisation du féminisme »… Ce serait ridicule. Vouloir un acquis, défendre un acquis, n’implique nullement que l’acquis soit la cristallisation de la lutte. La lutte continue indéfiniment. »

Ça fait plusieurs années maintenant qu’ARNO* monte au créneau, crée des sites d’information ponctuels ou durables, produit de la propagande au kilomètre, milite, explique, défend l’autopublication pour tous, l’appropriation du réseau par les gens. Il parle, il parle, et aujourd’hui, horreur ! Qu’est-ce qui arrive ? On l’entend ! Aïe, aïe, aïe ! Mais non, on n’a rien compris, ce n’est pas du tout ça qu’il voulait ! Ou plutôt, tant que cette effervescence, et la célébrité qui en découlait inévitablement pour son auteur, ne débordaient pas du cadre de son milieu de prédilection, le Web, ce chouette endroit où le public n’est constitué que de gens gentils, où on est entre copains, ça ne posait pas de problème. Mais qu’on parle de lui dans la presse marchande remplie de sales notables et d’odieux médiateurs accapareurs de la parole publique, quelle catastrophe ! Comment, dans ces conditions, convaincre les copains du Web que non, on n’a pas changé, qu’on est toujours avec eux, qu’on n’est pas en train de les rouler dans la farine ? Que non, le fait d’être reçu par un parlementaire ou interviewé dans les journaux n’a pas flatté notre ego au point de produire dans notre cerveau ce décrochage subtil mais ravageur, appelé communément « grosse tête » ou « pétage de plombs », amorce d’une lente dérive vers le camp des « personnalités » en vue, bonnes pour l’entartage, avec prise de pouvoir, rente de situation et copinages éhontés à la clé ? Des précédents traumatisants, anciens ou récents, sont présents à tous les esprits, obsédants.

« Nous n’attendons pas que l’ennemi vienne, nous nous tuons nous-mêmes »

Comment convaincre de sa bonne foi, donc ? Comment convaincre que ces conséquences difficilement évitables, à terme, de tout activisme – visibilité, prestige, autorité morale – n’ont pas été vos motivations premières – voire uniques -, fourbe, cynique et arriviste que vous êtes ? Mettre votre psyché sur la table, comme on vide son sac, de fond en comble, pour en étaler le contenu devant un vigile sourcilleux ? Nous pensons pour notre part que c’est tout simplement impossible – et que s’y essayer ne peut qu’être très douteux et très dangereux (à ce titre, le « quizz du non marchand » contenu dans le premier article d’ARNO* et Marc Laimé continue de nous laisser pantois). Ces deux articles qu’ARNO* a cosignés sur la « récupération » du Web non marchand, apparemment pour tenter de convaincre quand même, achèvent de nous en persuader. Ils sont d’autant plus absurdes que le danger est loin d’être à notre porte. Certes, l’écran de fumée de la nouvelle économie se dissipe, et le contexte est sans doute favorable à une plus grande visibilité des défenseurs du Web citoyen ; mais c’est tout. On a bien fait de se garder sous le coude cette phrase d’Edward Bond : « Nous n’attendons pas que l’ennemi vienne, nous nous tuons nous-mêmes. »

Pour être sûr de ne jamais prêter le flanc aux soupçons, il aurait sans doute fallu ne jamais commencer. Ne jamais rien faire, ne rien dire, ne rien tenter : ça aurait été le seul moyen vraiment sûr de rester à l’abri des soupçons. Car à force d’activisme, les idées finissent par se diffuser, par se populariser. Elles le font rarement sous leur forme initiale – elles le font d’une façon « refroidie », comme dit Benasayag. Mais elles le font, et rien ne peut les en empêcher. Pourquoi, d’ailleurs, vouloir les en empêcher, quand on a toujours lutté pour ça ? Manifeste du Web indépendant, 1er février 1997, extrait : « Déjà la presse spécialisée, si avide des publicités d’annonceurs qui récupèrent à leur profit la formidable richesse du Web contributif, et fascinée par les enjeux techniques et commerciaux de l’Internet, réserve quelques maigres lignes aux sites indépendants, occulte l’enjeu culturel du réseau, expédie rapidement la mort des sites pionniers du Web artisanal, quand elle glose en long et en large sur le nouveau site de tel vendeur de soupe. » Aujourd’hui, la presse s’en empare bel et bien, de cet « enjeu culturel du réseau » ; à sa manière, certes, mais ça, c’était prévisible. Et comment on réagit ? On lui crache à la gueule, affolés. Lâche ça, salope ! Touche pas à mon beau Web indé, de toute manière t’y comprends rien, tu vas tout me le salir ! N’essaie pas de me corrompre ! Je te vois venir !

La Safrane : « acquis » ou « cristallisation » ?

Il n’y a pourtant pas de quoi s’énerver. Comme dit Benasayag, on est en présence d’un « acquis », pas d’une « cristallisation ». L’histoire continue ! Les passagers qui le souhaitent peuvent rester à bord ! Pour paraphraser Benasayag, nous, on est cons : on veut vraiment qu’un plus grand nombre de gens – pas seulement les gentils du Web indé, aussi les gros nazes lecteurs de journaux marchands – sachent qu’Internet ne rime pas forcément avec Bourse en ligne ou nazis-et-pédophiles. Et, oui, on est prêts à faire partie de ceux qui le leur expliquent. Est-ce que c’est purement pour le plaisir de partager et de convaincre, ou pour celui d’aller faire les malins dans les vrais médias remplis de gens importants ? Hé, hé… Ça, c’est ce que vous ne saurez jamais. Et nous non plus, d’ailleurs : il est bien expliqué, dans les papiers d’ARNO* et Marc, ainsi que dans leurs forums, que, s’il y en a parmi nous, les vrais renégats, en toute bonne conscience, ne peuvent pas savoir eux-mêmes qu’ils en sont. Ah bon ? Et dans ce cas, qu’est-ce qui est prévu pour leur faire rendre gorge, à ces salopards en puissance qui mettent en danger tout un mouvement ? Comment les démasquer ? C’est à vot’bon cœur, m’sieurs dames, selon votre intuition profonde ! Une personnalité qui ne vous revient pas, un vague soupçon ? Faites-en nous part ; la cause est trop importante ! Mmmh, quel climat délicieux… Et après ça, quand on parle de « chasse aux sorcières », on nous répond qu’en tant que journaliste (pouark ! salaud de médiateur !), on a un réflexe corporatiste, une déformation professionnelle qui nous fait brandir les grands mots à la moindre critique…

Mais il n’y a pas que la presse : en un sens, la « Safrane de fonction » que pourrait bien obtenir un jour prochain la présidente de l’association IRIS (Imaginons un réseau Internet solidaire) – puisque c’est à elle que font allusion ARNO* et Marc Laimé dans leur article The times they are a-changin’, autant le dire clairement – correspond aussi à l’un de ces « acquis ». Faut-il s’en désoler, pousser des cris d’orfraie pour tenter de faire en sorte que, surtout, cela ne se fasse pas ? Plus largement, ARNO* et Marc écrivent : « Il serait optimiste de croire que ces spécialistes de la part de marché citoyenne ne vont pas être énormes, parfaitement intégrés, ayant appris leurs leçons de l’Internet solidaire. N’en doutons pas, ils tiendront même un discours beau, bien citoyen, ils mèneront de beaux projets, feront de belles choses : ils feront parfaitement illusion. La gauche bien pensante, politiquement correcte, à la radicalité bien tempérée, va faire des ravages, car elle aura compris et intégré les usages et les discours du réseau : et les médias de gôche en feront les nouveaux chantres de l’Internet solidaire. Quand aux autres, ils ne défendront plus une norme, mais seront tout au plus une « clique » (pseudo-libertaire) d’extrémistes et de fous furieux. »

A quand un brevet sur les nobles causes ?

Ah oui, ça, ça serait embêtant, alors… Une « clique pseudo-libertaire » ! On en frémit ! Parce que pour le moment, aux yeux du législateur, on passe pour autre chose, peut-être ? Première nouvelle… Contrairement à d’autres, nous n’avons pas de contentieux personnel avec des membres d’IRIS ; il ne nous a jamais semblé que cette association faisait preuve d’une scandaleuse tendance à la compromission. Elle a même toujours défendu des positions à peu près semblables à celles du Minirézo, mais exprimées tout à fait autrement, sur un mode qui « passe » sans doute mieux auprès des instances officielles. Ce sont deux mentalités différentes qui s’expriment ; que l’une n’ait pas beaucoup de sympathie pour l’autre, ce n’est pas très étonnant. Et ce n’est pas non plus très intéressant. Dans tout groupe humain, il y a des haines, des rapports de pouvoir, des trucs pas très beaux à voir. Ce n’est pas un scoop. Et plutôt que de s’y complaire avec une délectation malsaine – au risque de voir tout le collectif partir en vrille et exploser en vol -, il vaut parfois mieux aller respirer un bon coup à la fenêtre.

La seule chose qui nous dérange jusqu’ici de la part d’IRIS, c’est la déclaration de sa présidente lorsqu’elle avance qu’« il y a eu un effet de mode (…) : la notion de Net non marchand a été reprise un peu partout. Hélas, plus c’est repris, plus c’est dilué ». Etrange, comme tous ces collectifs qui se battent contre la privatisation des idées, la brevetabilité des logiciels et autres abus du droit des marques, se montrent soucieux par ailleurs de confisquer les causes qu’ils défendent… Le problème est qu’en plaçant sous surveillance d’autorité – et par avance – tout collectif qui pourrait se réclamer de l’Internet « solidaire », « citoyen », etc., ARNO* et Marc reproduisent cette logique d’appropriation d’un créneau. « L’effet pervers évident est celui de la récupération, écrivent-ils. Inutile d’approfondir, tellement cela est évident. Tout le mouvement collectif précédent se trouvant alors, a posteriori, discrédité par la compromission de quelques-uns. » Vraiment ? Et pourquoi donc ? En France, la lutte contre le racisme et les injustices sociales est représentée par une foule d’associations très diverses : l’instrumentalisation de SOS Racisme ne discrédite pas la Licra, le MRAP, le MIB (Mouvement de l’immigration et de la banlieue)... Certes, on est sur le Net, et c’est un petit monde. Mais si tous ceux qui s’insurgent contre l’usage que fait Gitoyen du mot « citoyen » devaient faire la chasse à toutes les utilisations abusives de ce terme, ils auraient du boulot, et pas seulement sur Internet.

Un remède pire que le mal

Chacun est libre de ses agissements ; cela produit parfois, eh oui, des trahisons, des récupérations, des impostures. Comment l’empêcher sans que le remède soit pire que le mal ? C’est ce qu’on se tue à expliquer à longueur d’année à tous ceux qui nous agitent sous le nez les nazis-et-pédophiles dont est infesté cet Internet qu’on a l’impudence de défendre : les dérives sont inévitables, mais elles sont minoritaires – même si leur visibilité peut parfois donner l’impression inverse -, et elles ne doivent pas nous faire perdre de vue que préserver la liberté est plus important que réprimer à tout prix. Là où vous arguez de la pureté du mouvement, d’autres mettent en avant la paix sociale ou la préservation de l’ordre établi, mais le mécanisme est le même : la fin justifie les moyens, principe de précaution, risque zéro et compagnie. Et tout ça pue.

Ce qui est aussi très, très bizarre, c’est qu’il ne semble venir à l’idée de personne que la vie de « renégat » puisse ne pas être très enviable. Ça doit vouloir dire que la logique marchande a déjà marqué un nombre de points considérables, si plus personne n’est capable d’imaginer le bonheur suprême comme autre chose que plein de pépètes et la célébrité… Or, au Minirézo, on est quelques-uns à être, par ailleurs, journalistes : le genre de profession qui, a priori, vous positionne plutôt correctement sur la ligne de départ pour la course aux pépètes et à la célébrité (eh… maîtres du monde, qu’on serait devenus, si on avait voulu !). Si on a créé nos webzines, c’est justement pour échapper aux contraintes qui brident nos activités professionnelles : formatage, hiérarchie, routine, mais aussi impératifs de rentabilité. Si un jour on a la possibilité de vivre de nos activités sur le Web sans leur faire changer de nature, ce sera avec plaisir ; mais tant que ça ne sera pas possible, on ne va pas être assez fous pour réintroduire sur le Web les contraintes qu’on affronte déjà dans notre vie professionnelle, et se priver de notre unique défouloir ! Le Web indépendant nous est nécessaire parce qu’on y prend du plaisir, tout simplement. Cette fameuse « indépendance » n’est pas un vain mot, une étiquette vaguement gaucho à agiter pour faire « bien », pour se poser en grands rebelles irréductibles : elle fait disparaître tout critère autre que celui de notre plaisir, elle donne le droit à la créativité ; elle donne une marge de manœuvre qui n’existe tout simplement nulle part ailleurs. Le vrai luxe, il est là, et pas dans la Safrane de fonction.

Le « pouvoir » ou la « puissance » ?

Il n’y a pas que le « pouvoir » dans la vie : il y a aussi – encore une distinction que fait Benasayag – la « puissance ». Un seul exemple : pour à peu près tout le monde, semble-t-il, les principales « productions » de Mai 68, ce sont les Cohn-Bendit et autres Serge July. (A l’époque où la Coordination permanente des médias libres n’en finissait plus de se déchirer, il y a un an, on se souvient de longues discussions pour savoir qui, parmi nous, avait le profil du « Serge July de demain ».) Pourtant, il n’y a pas qu’eux. On peut leur opposer quelqu’un comme Ariane Mnouchkine, qui racontait, à propos de cette époque : « Les leaders de 68 étaient des gens de pouvoir. Nous, nous voulions le pouvoir absolu, mais seulement sur notre jardin. » En somme, Cohn-Bendit ou July étaient du côté du « pouvoir », alors que Mnouchkine est du côté de la « puissance ». Inutile de dire qu’on préfère nettement se réclamer du modèle forgé par la seconde. Et que ce n’est pas là se poser comme les tenants hypocrites de la « pureté »… Nier l’existence de ce modèle alternatif qu’est la « puissance », c’est poser implicitement qu’il n’y a pas d’autre voie que celle de la marchandisation.

Et c’est ce qu’on ne parvient pas à pardonner à ARNO* et à Marc Laimé : d’avoir voulu imposer comme une évidence l’idée que cette logique était la seule possible, qu’elle était naturelle et inéluctable pour l’ensemble du Minirézo et du Web indépendant. C’est tout simplement du terrorisme intellectuel. Ils ne font là que cultiver un certain « pessimisme chic » très en vogue dans ces « milieux de gôche » qu’ils prétendent par ailleurs prendre de haut. La recette est simple : tout est dans la pose, dans le « de toute manière tout est foutu ». Prédisez le pire, dressez un tableau bien apocalyptique de la situation, rajoutez-en dans le nihilisme et le scepticisme désabusé, et tout le monde se pâmera devant votre formidable et courageuse lucidité. Ah, quelle sagesse ! On sent l’écorché vif, hein ?

A côté de ça, si quelqu’un essaie de nuancer la prophétie ou le constat, il passera pour un naïf et un doux rêveur. Surtout si c’est une gonzesse. On les connaît, les gonzesses, avec leur ingénuité plus ou moins feinte, leur optimisme de girls-scouts, leur bonne volonté vaguement niaiseuse, leurs envolées éthérées, leur affligeante vision du monde à base de gazouillis et de petites fleurs… Tout ça ne mange pas de pain, mais les vraies questions du Web indé, ça se règle entre mecs. Allez, les filles, poussez-vous ! Laissez les cow-boys se battre en duel pour savoir lequel d’entre eux remportera le titre du plus désabusé, du radical pur et dur revenu de tout, et obtiendra le total respect de ses pairs ! (Il n’y a que ça, dans les listes de liens des webzines bien virils, bien radicaux : « total respect à Machin » ! Ouais ! T’es le chef de la meute !)

Un programme politique de gonzesse : « Résister à la tristesse »

Comme dit Benasayag, « les militants qui désirent le pouvoir sont des militants de l’impuissance ». Le problème avec ces discours « radicaux-chic », c’est qu’ils ont pour effet de persuader leur public d’une fatalité, d’une inéluctabilité, de les condamner à l’impuissance, à la passivité. Ils enferment à la fois ceux qui les prononcent et ceux qui les reçoivent dans une logique de prise de pouvoir - toujours déçue – et non de « puissance ». Or s’il y a quelque chose qui les fait mentir, aujourd’hui, c’est bien Internet, qui offre une prise peu commune à la volonté de chacun : tout le monde peut intervenir sur sa nature, s’en emparer. C’est sans doute ce qu’il y avait de plus frappant dans le fameux article défaitiste de Serge Halimi dans Le Monde diplomatique l’été dernier (« Des cyber-résistants trop euphoriques ») : il faisait émerger la contradiction, la schizophrénie, parfois, d’un journal qui est à la fois le lieu de constats très noirs – souvent justifiés – et une caisse de résonance des luttes. Avec cet article, le journal, en affirmant qu’il n’y avait rien à tirer d’Internet, niait tout le travail qu’il avait lui-même accompli sur Internet, et l’usage qu’il avait su en faire. Ainsi se trouvait posée crûment, quoique par inadvertance, cette question : Le Monde diplomatique croit-il aux luttes qu’il porte, oui ou non ?

Si nous avons envie de résister à la marchandisation, ce n’est pas parce qu’elle est de droite, ou social-démocrate, ou contre-révolutionnaire, ou on ne sait quoi : c’est parce qu’elle rend triste. La vie qu’elle nous propose est conventionnelle, pauvre, bornée, déprimante comme du Houellebecq. Et c’est cela, l’essentiel. Si tout le monde doit se répéter des slogans politiques comme des mantras et se faire violence pour résister aux sirènes marchandes, si la situation que lui proposent ces dernières lui semble suprêmement désirable, c’est qu’il y a un problème quelque part. Allez, encore un coup de Benasayag : le « Manifeste du réseau de résistance alternative » lancé par son collectif, Malgré Tout, comporte un paragraphe baptisé « Résister à la tristesse » (et il y a même des mecs qui l’ont signé ! ils sont sûrement un peu pédés sur les bords !). Extrait : « Nous vivons une époque profondément marquée par la tristesse qui n’est pas seulement la tristesse des larmes mais, et surtout, la tristesse de l’impuissance. Les hommes et les femmes de notre époque vivent dans la certitude que la complexité de la vie est telle que la seule chose que nous puissions faire, si nous ne voulons pas l’augmenter, c’est de nous soumettre à la discipline de l’économisme, de l’intérêt et de l’égoïsme. La tristesse sociale et individuelle nous convainc que nous n’avons plus les moyens de vivre une véritable vie et dès lors, nous nous soumettons à l’ordre et à la discipline de la survie. » Nous, on pense qu’on peut encore désirer en dehors de l’argent et qu’il faut agir pour développer ce désir.

Le Web indépendant : un marchand sans argent ?

Toute contestation est inévitablement récupérée ? Rien à foutre : ce qu’on fait sur le Web, pour notre part, ce n’est pas de la contestation. On n’y fait pas non plus de l’information : on préfère saisir l’occasion qu’offre Internet de s’occuper de « savoir », cet antidote parfait à l’overdose permanente d’information dont nous abreuvent les autres médias – c’est encore Benasayag qui distingue le « savoir », ce moyen de remettre la main sur sa propre existence, de « l’information », laquelle ne donne, par son omniprésence, que l’illusion du savoir. Il ne s’agit donc pas d’une radicalité politique à trois balles. Cette radicalité ne mène à rien, sinon à adopter le mode de pensée de l’ennemi – c’est-à-dire à faire son jeu. Or ARNO* et Marc ne raisonnent qu’en ces termes : « coups » éditoriaux, recherche du scoop (restée vaine jusqu’ici, malgré quelques faux espoirs assez cocasses), métaphores guerrières à foison, parts de marché, stratégies, audience…

Ordre établi et contestation, information et contre-information : malgré les apparences, tout ça marche très bien ensemble, en définitive. Si le Web indépendant ne sort pas de ces oppositions binaires, s’il n’est le repaire que de ceux qui sont contre, et non celui de ceux qui sont ailleurs (on en revient toujours là, finalement), s’il n’est que la base arrière de ceux qui veulent l’instrumentaliser pour régler leurs comptes avec l’establishment, il ne sera jamais rien d’autre qu’un marchand sans argent. Et là, il ne se montrera peut-être effectivement pas très résistant quand on lui proposera de l’arroser. Mais dans ce cas, s’il se fait « récupérer », ce ne sera pas une si grande perte, tout compte fait…

 
 
Thomas Lemahieu et Mona Chollet
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29 novembre 2000
 
SPIP
Web indépendant


Ce qui fait grave chier
16 mars 2001, message de Chienfou
 

c’est qu’à travers ces interventions sur le web indépendant on est en train d’assister exactement à ce qu’il fuyaint : l’ambiance ligne du parti, le débat entre la "pureté" des uns, le "pragmatisme" des autres, et l’indécision traîtreusement douteuses des derniers...
Mona arrive a être aussi chiante que les militants tristes dénoncés par sa référence du moment (d’ailleurs plutôt bon, le Benasayag, quand même), ARNO en essayant de pas faire de la dénonciation se met en position de commère des salons virtuels "j’en sais beaucoup, mais faîtes comme si je n’avais rien dit..." et manque tellement de clarté que ces contradicteurs peuvent lui faire dire tout et n’importe quoi, Marc Laimé y va de la calomnie malentendante... Ca me fait penser à un dessin de Charb paru dans feu Chien Méchant : on voit un trostskyste dire il "il faut changer la société", un coco lui répondre " t’as rien compris intello minable, il faut changer la société", un anar : mais non raclure stalinienne, il faut changer la société, crétin ! un type de la LCR : main non, pauvre utopiste social-traître, il faut changer la société.... Tout ça sur toutes les chapelles et leur types de personnalités reconnaissables, avec à la fin, un patron qui dit "il ne faut surtout pas changer les gauchistes".
On en est à peu près là, une bande d’égos surdimensionnés qui se rendent pas comptes que sur le net, ils peuvent débattre SANS s’exclure l’un l’autre de on ne sait quoi (le web indépendant, et tout synonyme, peut avantageusement être remplacé par le terme Parti, dans l’utilisation que les auteurs en font.. utilisation absurde)
Bref, vous nous faîtes chier pour des principes dans lesquels personne ne peut se retrouver. Continuer à critiquer, débattre, mais arrêtez de faire comme si vous étiez au bord d’être détruits : vous vous excitez dans le vide, puisque vous savez très bien qu’il suffit ici de changer d’adresse pour continuer à faire vivre vos mots. D’accord, vous faites de la résistance. Mais vous énervez pas avant d’avoir vu de vrais fusils...
Moi j’aime que vous me fassiez réfléchir, que vous m’informiez, que je puisse vous répondre, que la réalité que vous décrivez est proche de moi, et que j’utilise votre discours pour avancer un peu dans ma vie, et mes bagarres perso. Ca me suffit, et, honnêtement, ça devrait être la même chose pour vous. Pour ce qui est d’avoir un comportement plus ou moins radical, ça a peu de sens face à un clavier...
Continuez. Mais non, pas par là, vous allez vous rentrez dedans...

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Vous êtes lourds
13 mars 2001, message de Martin
 

Après vérification, cette page pèse déjà 266 Ko, images comprises. J’espère que les "indépendants du web" ont tous une connexion ADSL, comme celle dont je profite au bureau ? En tout cas, ça doit ramer pour les 56k.

J’avoue que moi-même je n’ai pas tout lu.

 
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> Mais non, pas vous !, Martin, 13 mars 2001

Je précise (un peu tard) que le message posté plus haut ne s’adresse pas spécialement à TL et MC, mais à tout le monde ici (y compris moi, qui vient d’ajouter un ou deux Ko de plus à cette pauvre page qui n’en demandait pas tant).

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> Mais non, pas vous !, 13 mars 2001

oui, on a bien compris que tu t’adresse à M.L. qui pèse beaucoup :)))

mais il s’en fout complètement des temps de chargement.

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Je suis pourtant pas bête, mais j’y comprends rien
13 mars 2001, message de Grosse Fatigue
 

Je ne comprends rien à ce prétendu débat. Que se passe-t-il ? Qui sont ces odieux marchands qui voudraient racheter le web indé ? Et pourquoi parle-t-on de l’Etat ? Qu’est-ce que c’est que ces rivalités ? Mona est passée à la radio ? Et alors ? Moi, je l’ai entendue lors du débat sur France-Inter avec Val l’autre dimanche. Je n’ai rien appris. Le débat ne valait pas grand-chose, on ne m’avait pas invité. C’est quoi le web indépendant ? En quoi Bourdieu (et sa sociologie déterministe totalement inefficiente) peut-il nous aider à comprendre tout ça ?

Moi, j’aimerais bien me faire acheter. Je l’avoue. J’aimerais bien en vivre de mon site, ou de mes textes à la con. Sans supérieur hiérarchique, sans contrainte, avec mon imagination maladive comme crayon bille, et des sous de chez Gallimard. Rester dans mon coin, non merci. Je ne vois aucun inconvénient à ce que la créativité et le sens critique du web indé puissent être largement étendus au monde entier, le support n’est pas primordial. Il nous sert plus précisément à nous rencontrer...
Amen.
Mona, je t’aime.

 
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> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri
12 mars 2001
 

Bonjour

Les débats me font bien penser qu’il n’y a pas de conclusion. Les pour, les contres et ceux qu’en ont rien a foutre. Juste une histoire de conviction. Même si je me range dans ceux qui préfèrent ne pas mettre le petit doigt dans l’engrenage je me demande, mona (et thomas) :
Est-ce que le problème est dans la représentation, (la défense, la présentation) du web indé dans les médias ? Ton intervention sur france cul. Sur ce point tout le monde ressortira son bourdieu et compagnie, les problèmes que ça pose. Je revois Erwan de l’ornitho à "Arrêt sur image", Sinclair dans un site musical de mauvais goût... C’est bien un débat. Mais pas forcément celui introduit par arno et laimé.
Le débat que j’y vois, en partie peut être, c’est celui de travailler avec, pour, l’état.
Avec un cortège, me semble, d’auto-censure inconsciente, de compromis minuscules, de représentation de quelque chose qui peux vite te dépasser. ("te", dans le sens de "n’importe qui").
Et puis tu me dis que tu voudrais vivre de ton site. joie, confort. Oui. Seras tu prêt a dire quelque chose qui te tiens à coeur si tu sais qu’en le disant, demain, tu ne pourra plus vivre de ton site ? Est-ce qu’on reste "indé" si on vit de son site. Je ne pense pas. Malgré toute la tristesse qui me noie en m’en rendant compte. (hé, ho, pas la tristesse à la benasayag, non hein, saudade, pleine de courage ...)

Le cas des centres d’avortement, OK, mais celui du web ? il peut exister sans l’état. Il existe sans l’état. Sans qu’on ai besoin de son argent, de ses subventions.

A part pour ceux qui veulent vivre de leur site...

jacques chirac (ne votez pas pour moi, je suis un leader).

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, jacq, 13 mars 2001

Ne nous enflammons pas.

Mona Cholet tu dis bien que tu voudrais vivre de ton site a condition de ne pas perdre ton indépendance. Virons cette allusion de ma part. Il reste que pour moi le débat se situe là. le web "indé" n’a pas besoin d’argent, n’a pas besoin de subvention, n’a pas besoin de travailler avec l’état. Si on peut s’en passer, c’est pas mieux ? N’est-ce pas le propos de l’article auquel tu réponds, de dire à ceux qui sont tentés d’y aller, attention, vous allez vous bruler. finis l’indépendance.

Tu réponds surtout sur les contacts avec les médias, ce qui me semble un autre aspect, déjà bien
cerné par un maximum d’articles. La dessus, que ceux qui s’en sentent la capacité y aillent. Mais va
falloir gérer !

jacq.

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Quelques idées bien plaisantes
11 mars 2001, message de juddith
 

Merci Mona, merci Thomas pour ce texte qui me parle, vraiment ...

Au dela des divergences personnelles entre tel ou tel, divergences dans lesquelles je n’entrerai pas et par choix et par méconnaissance), je me retrouve dans cette "résistance à la tristesse".

Ce qui m’intéresse dans le ouèbe "non mercantile" c’est bien ce plaisir du partage, du partage de nos compétences, de nos savoirs, de nos diversités.

Loin des théoriciens du web indépendant, je préfère y aller de mon petit grain de sable ... d’abord les grandes théories me laissent toujours perplexe quand j’arrive à les décrypter (eh oui, suis une beu beu de base moi)

M’en fou que Pierre Paul ou Jacques roulent en Safrane ... si ils sont heureux tant mieux ! Moi je marche à pieds, ça me permet de déguster le paysage ...

Ca me permet par exemple de prendre un plaisir fou à jouer la greffière numérique d’un petit site tout de bric et de broc, construit dans l’immédiateté avec la brique que chacun apporte, jamais de la même taille, jamais de la même couleur que celle du voisin ... à prendre un plaisir fou à discuter avec Adèle, Manuel, Thomas ou Halima de l’endroit où on va la poser cette brique, et de la nature du ciment dont on va l’entourer ...
Et je m’en fou que Adèle, Manuel, Thomas ou Halima, n’aient jamais fait de site ouèbe, n’aient parfois jamais approché une bécane, m’en fou, car ce qu’ils savent, eux, c’est ce qu’ils veulent dire ...
C’est l’essentiel non ?

Allez ... allez le voir ce petit site, l’est toujours de bric de broc, s’est construit comme ça au fil de l’action ... il est hébergé par L’autre, c’est ça aussi le ouèbe indépendant ... non ???

http://lautre.org/sans
Cordialement
Juddith

 
en ligne : sans-droits
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> Quelques idées bien plaisantes, calvz, 11 mars 2001

Chere Juddith,

c’est un slash apres le tld, pas un point ;-)

 
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> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri
10 mars 2001, message de lefayot
 

Résumons-nous. Que nous disent en substance nos deux défenseurs de la tolérance (avec l’aide de Benasayag présenté comme le redacteur d’un nouvel Evangile selon St Jean) ? Que l’utopie, c’est bien beau, c’est sympa comme tout, mais qu’il faut maintenant en revenir au principe de réalité. Antienne classique de la pensée la plus conservatrice qui soit. Ca évite de se poser la question de ce qu’est la réalité et de son instrumentalisation par les ceusses qui ont tiré les marrons du feu. Mais c’est pas grave tout ça : l’important, c’est que l’on avance dans le sens du progrès social. Peut importe les moyens, seule la fin compte. On connait la chanson. C’est exactement le discours de tous les July du monde.

Comme d’habitude, on accuse les trublions des errements que l’on porte en soit. Ils se feraient en fait les portes-paroles d’une morale du désabusement. Mais où on va là ? Qui tient le discours responsable de L’utopie ça demande ça (geste avec les deux bras largement ouverts) et au final on a ça (geste avec deux doigts rapprochés). C’est la vie on y peut rien ? Qui se la joue on a tout compris ? Qui professe des accusations mensongeres ? Arno* et Lainé ont-ils à un seul moment parlé de monter des tribunaux d’exception avec le quizz comme auto-critique ? Non bien sur. Ils mettent les pieds dans le plat et expliquent qu’il serait un peu dommage que des petits malins tirent les bénéfices indus d’une action collective. Et racontent les modalités des retournements de veste. Le public a le droit de savoir non (ah ah ah !) ?

Mais dans quel monde vivez-vous donc ? Celui des journalistes ? Toujours l’éternel problème des lunettes. Vous ne les avez jamais rencontré ces quinquagénaires tout sourire assis sur leurs acquis, qui connaissent tout, qui se retranchent derrière la défense de la démocratie (c.a.d du statu quo), mais vous raconte mai 68 avec des larmes dans la voix, sortent la guitare pour jouer commandante Che Guevara et vous explique que, non, ils n’ont pas changé, et que vos soupçons et votre mauvaise humeur sont infondés, si ce n’est blessants ? Ce sont bien ces gens là qui font que le monde est moche et d’un ennui à pleurer. Parce qu’ils ont bati toute leur carrière sur la mise au rencard et l’instrumentalisation des idéaux des autres, les bons cons qui les ont laissé parler à leur place. Et qu’ils vérouillent le monde. Et ses représentations.

Et puis, puisqu’on en parle, faudrait arréter de jouer les vierges effarouchées. On attend toujours qu’un journaliste (en dehors des poses de rigueur) nous expliquent en quoi Halimi, Bourdieu et d’autres racontent des conneries à leur sujet. Et pas des arguments limités à C’est un jaloux, c’est un vieux stal’. En fait, on peut se dire que du fait de sa fonction, le médiateur est incapable de remettre en cause le principe même de représentation. De là à dire qu’il est fondamentalement conservateur, il n’y a qu’un pas. Et tout cet article me conforte dans cette idée.

L’important ce serait de faire quelque chose, peut importe si quelqu’un obtient une Safrane au bout du compte. Mais faire quoi ? Là, on glisse. Ce sera evidemment un grand progrès social si des sites bénéficient du sticker bon pour le service du Ministère de la Solidarité et de la Bonne Conscience. Et qu’un rusé coquin soit dans les commissions qui valident l’attribution du label. Le propre du pouvoir médiatique (au sens très large), c’est la repression et la censure. C’est de créer des normes. De dire ça c’est bon pour le public, ça c’est franchement limite. Et on a besoin d’experts, de représentants autoproclamés de la société civile et de transfuges des réseaux associatifs pour avaliser et faire passer la pilule. La carotte pour les uns (peu nombreux), le bâton pour les autres.

Et le propre du bon récupéré, c’est de se présenter sous les meilleurs auspices. Comme Mouchkine. Tiens, bon exemple. Voilà quelqu’un qui fait dans le subventionné bien dans le Zeitgest (le mal, c’est pas bien et le racisme, ah là là !), pour flatter dans le sens du poil l’upper-middle class. Divertissement d’Etat ronronnant. Pourtant en 68, on a bien assez gueulé contre le mandarinat culturel. Pour en arriver à quoi ? A pas grand chose. Le discours de l’artiste officiel a changé ; on est passé de Vive l’Algérie Française à Defense des droits de l’homme (sauf pour les obscurantistes). On reste en adéquation avec les vagues idées molles d’un public selectionné (toujours le même, d’ailleurs). Tu parles d’un progrès ! Marre d’entendre les ex quelque chose venir nous gonfler avec la façon dont ils ont fait changer les choses. On n’a jamais eu besoin d’eux et de leurs prétendus états de service. On pourrait se dire par exemple que le droit à l’avortement provient d’une adaptation du néo capitalisme (ce qu’on appelle à tort le neo liberalisme et qui d’ailleurs est une des productions de mai 68) prenant acte l’insertion de plus en plus massive dans la vie sociale et professionnelle des femmes, laquelle, in fine, a été boostée par la guerre de 14-18 et ses suites. Entre le structurel et le contingent, il faudrait voir à diminuer ses prétentions à avoir rééellement changé le monde. Et arrêter de prendre les concepts diffus (l’humanité, la démocratie, le peuple, le bonheur, le progrès) comme alibis commodes pour excuser ses revirements.

Et dernier truc, exaspérant : il s’avererait plutôt agréable d’arrêter les accusations psychologisantes qui présentent les mecs se la jouant grand chef de meute, simple retournement des clichés misogynes. Comme si le fantasme d’Arno* et Marc était de poser en tenue camouflée, un AK47 à la main, sur les ruines du minirezo. Plus d’un siécle de féminisme pour en arriver à du Guitry à l’envers, c’est pitoyable. Sans compter que ça se retourne comme une crêpe, ce genre d’argument.

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Antoine, 10 mars 2001

Ils mettent les pieds dans le plat et
expliquent qu’il serait un peu dommage que des petits malins tirent
les bénéfices indus d’une action collective. Et racontent les modalités
des retournements de veste. Le public a le droit de savoir non (ah ah
ah !) ?

Je te renvoie à la discussion que j’ai eue avec "hcow", à la suite du premier
article d’arnolaimé, qui est arrivée à la conclusion que Marc et Arno ne
disent rien (tant pis pour eux, visiblement).

Laurent Martinez lui-même affirme que les deux articles de marcarno
ne sont compréhensibles que par les initiés et non le "public". (d’ailleurs,
visiblement, ça ne le dérange pas, le Laurent... !?)

a+

Antoine.

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, lefayot, 10 mars 2001

Cher Antoine,

J’espere que votre merveilleux T-Shirt FAAA se porte bien. Le transfert du mien est en train de se barrer, suite à un lavage. Y’a pu’d’bons artisans ...

Ceci étant, quand je parlais des modalités de retournement de veste, je parlais de la théorie ou du retournement generique : capitalisation sur le travail des autres ou sur une image de marque forgée par les autres, derive insidieuse avec parfaite bonne conscience, etc ... Ce n’etait certes pas une version reactualisée du Prince (pas la place) mais il est bon de se voir rappeler des pratiques rarement épinglées par les mediateurs (et pour cause).

Ceci étant, si c’est tout ce que vous reprochez à ma (petite) contribution, tout baigne.

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, 11 mars 2001

J’espere que votre merveilleux T-Shirt FAAA se porte bien. Le transfert
du mien est en train de se barrer, suite à un lavage.

Moi aussi, hélas...


Ceci étant, si c’est tout ce que vous reprochez à ma (petite) contribution,
tout baigne.

Ben le reste, j’aimerais bien un résumé clair en français pas trop lefayot-style ;))

Antoine.

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Laurent Martinez, 11 mars 2001

Bonjour Antoine ! *c ;

> Laurent Martinez lui-même affirme que les deux
> articles de marcarno ne sont compréhensibles que
> par les initiés et non le "public". (d’ailleurs,
> visiblement, ça ne le dérange pas, le Laurent... ! ?)

Hey ! Hey ! J’ai écrit : pas compréhensible "totalement" !

L’article que j’évoquais est très clair sur le mécanisme classique "diviser pour mieux règner". Le sémage de zizanie est une bassesse humaine sufisamment avérée pour qu’on la prenne au sérieux et Marc et Arno n’ont rien fait d’autre pour moi !

En plus, cet article représente une solution en soi à cet inconvénient. Mettre la lumière sur un ennemi permet de le flinguer plus facilement, c’est aussi simple que ça, Mona et Thomas en on fait tout un flan, Marc s’y mets aussi maintenant, mais y’avait vraiment pas besoin ! Je suis convaincu que cet article est une réaction à l’attaque en règle que les non-IRIS ont subit (juste avant l’article) sur la liste IRIS, et intelligemment, il profite de l’occaze pour donner une vue générique de ce genre de situation.

Fallait bien faire quelque chose !

Le premier niveau de l’article est tout à fait pertinent et clair pour tout le monde. L’attitude qu’il conseille (sans imposer s’ious plait) est également claire et pertinente à mon humble avis.

L’article de Mona et Thomas est d’ailleurs une illustration parfaite de ce qui est décrit dans l’article.

Le seul niveau qui n’est pas compréhensible par tout le monde est celui des allusions à l’existant (l’article de Mona et Thomas lui, AMHA, n’est QUE ça). Par définition, ceux qui ne connaissent pas l’existant ne peuvent pas comprendre et si t’as une idée pour faire autrement, elle serait géniale ! (c ;

Personnellement j’ai trouvé bien vu que Arno* et Marc ne fasse pas comme je fais moi par exemple à propos d’IRIS ! (c : C’était pas le propos de l’article qui se voulait générique !

N’oublie pas enfin que je répondais à une personne qui évoquait ce dernier niveau de l’article et en aucun cas le premier niveau. Et j’ai agi devant le fait (qui s’est avéré d’ailleurs) que la personne ne connaissait pas l’existant. Je n’ai fait que lui rappeler une évidence : on ne parle pas de ce que l’on ne connait pas. Voilà le contexte factuel, n’en met aucun autre ! (c ;

Amicalement.

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Guillaume, 12 mars 2001

Je n’ai fait que lui rappeler une évidence : on ne parle pas de ce que l’on ne connait pas.

Adieu donc, débats sur les biotechnologies pour les non-titulaires d’un doctorat en biologie, adieu les débats sur les écoutes pour les non-membres de services secrets, adieu les débats sur la démocratie locale et nationale pour les non-élus, adieu .... etc...

Vive la technocratie ! :-)

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Laurent Martinez, 12 mars 2001

Mais non, mais non ! (c :

Bonjour le sens des responsabilités, bonjour la communication, bonjour les échanges responsables, bonjour les études, bonjour l’objectivité, bonjour l’amour, bonjour la culture, bonjour l’apprentissage, bonjour l’enseignement, bonjour la citoyenneté, bonjour les engagements, bonjour les actions, bonjour les êtres humains, bonjour l’honnêteté, bonjour la droiture, bonjour la lutte contre les faux, bonjour le respect des défauts des vrais, bonjour la solidarité, bonjour le concret,bonjour le bonheur quoi ! (c ;

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Guillaume, 12 mars 2001

Euh.... pour tout ce qui précède, vous parlez en connaissance de cause ?

Je dis ça parce que je trouve quand même assez e-modeste de croire que l’on puisse tout savoir en ces matières.... :-)

Répondre


> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri
10 mars 2001, message de Vandale
 

Pour le lecteur lambda que je suis, ces articles donnent l’effet de règlements de compte personnels dont on se demande s’ils ont leur place sur un forum public. On n’y comprend goutte, et c’est plutôt désagréable à lire. A titre personnel, les ambitions des uns et des autres, si ambitions il y a, sont légitimes et ce n’est rien comprendre à l’âme humaine que de vouloir les ignorer. Reste à savoir quelles valeurs ces ambitions servent. Jusqu’ici, tout le monde s’accorde à penser que Mona, ARNO* et les autres ont plutôt fait oeuvre utile, combien même on ne partage pas tous leurs points de vue. Plutôtque des procès d’intention, jugeons les actes et les écrits, c’est bien suffisant. Et n’oublions que beaucoup de crimes ont été commis au nom de la pureté de l’idéal. Méfions-nous de ceux qui sont les plus prompts à faire la morale : ce seront le plus souvent les premiers à trahir. Et relisons Anatole France : "un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure" (Les dieux ont soif).

 
Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Guillaume, 12 mars 2001

Ouh lalalalala.... Vous savez qu’avec un message comme ça, vous allez vous attirer les foudres de Laurent ?
Va vous dire que si vous comprenez rien à ces règlements de compte perso, ben z’avez qu’à vous taire parce que ça ne se fait pas, sur le Web Indé (de toute critique ?) de parler de ce qu’on ne connait ni ne comprend pas totalement !

Bienvenu(e) dans le club des ceux-et-ceusses-qui-n’ont-le-droit-que-de-fermer-leur-gueule-et-de-compter-les-points ! :-)

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Laurent Martinez, 12 mars 2001

Vous savez qu’avec un message comme ça, vous allez vous attirer les foudres de Laurent ?

Contente toi de me faire des critiques argumentées sur mes actes et ne m’en invente pas tu veux ! (c ;

Si j’avais voulu dire quelque chose à Vandale, je l’aurais fait tout seul comme un grand !

Répondre


> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri
10 mars 2001
 

En illustration des débats du moment, et sur les très nobles procédés qui les accompagnent...

L’hypothèse de voir se développer des possibles dérives, sur lesquelles Arno* et moi-même avons attiré l’attention -, ceci en nous gardant de toute mise en cause personnelle d’individus ou de structures nommément désignées, se trouve cruellement confortée par la récente parution sur Uzine2 d’un article titré « Le Web indépendant se fait Hara-Kiri », co-signé par Mona Chollet et Thomas Lemahieux.

Article dans lequel Arno* et moi-même sommes nommément mis en cause.

Ceci selon un procédé réthorique aisément identifiable, que le bon sens commun a de longue date résumé par l’adage : « Qui veut noyer son chien dit qu’il a la rage... »

Hors donc, les deux salauds intégrals visés, Arno* et moi-même, prêterions la main à un « sabordage » du Web indépendant, du Minirezo, j’en passe et des meilleures...

Il convient d’avoir à l’esprit, pour goûter tout le sel de la situation, que les très identifiables dérives que nous pointons découlent le plus souvent d’un mécanisme immuable. Un ou plusieurs individus s’approprient, détournent, se proposent de commercialiser sous des formes diverses, à leur usage exclusif, et pour leur plus grand profit, un patrimoine commun...

Ceci ne peut s’accomplir qu’à raison de l’embarras que suscitent au sein du collectif concerné les toutes premières manifestations de l’action de brigandage. Et c’est en tablant sur la sympathie, la gentillesse, les liens d’amitiés réciproques, l’indifférence, que nos brigands se lancent dans leur petit business. On n’osera pas, très longtemps, à raison de ce qui précède, s’interroger publiquement, s’indigner, combattre. C’est sur cette période de latence et de sidération que tablent nos brigands. Le temps que les « idiots utiles » se réveillent et s’émeuvent, les bénéfices attendus de l’opération auront été capitalisés.

Illustration :

Je répondais à Mona Chollet il y a quelques jours sur une liste interne, et j’extrais de sa réponse le passage ci-après :

« Marc : il est vrai que je ne suis aucunement enclin à tenir je ne sais quel discours saint-sulpicien, qui voudrait que par une grâce divine les acteurs du « Web indépendant » soient miraculeusement protégés des tentations de la marchandise...

Mona : Ah ben ouais. Sauf qu’on n’a aucun moyen de le savoir à l’avance. On se fait confiance, ou on ne se fait pas confiance. Point. »

Sur la confiance (et l’élégance) :

En l’espace de quinze jours notre chère Mona Chollet, co-signataire de l’article ci-dessus :

- s’étant fait confier les clés de l’Autre Portail avant son lancement par l’ami Lazuly, valide elle-même sur Uzine, sans que quiconque l’ait lu, un article désormais « fameux » sur mai 68, et le place illico en... très bonne place dans le cartouche « A la Une » de l’Autre Portail... L’oeuvre collective et désintéressée, si haut défendue, s’accommode donc parfaitement de petits arrangements obscurs. Certains egos sont décidément plus égaux que d’autres...

Note : le fonctionnement d’Uzine2, consensuellement défini, veut que ses animateurs proposent à leurs pairs tout article qu’ils souhaitent y publier. S’ensuivent, ou non, des débats et/ou ajustements. Sans que le dispositif ait suscité d’énormes problèmes jusqu’à présent.

- réédite l’opération, toujours avec un article de Mona Chollet, publié sur le site « Inventaire-Invention », son nouvel employeur, lui aussi placé par ses soins dans le cartouche « A la Une » de l’Autre Portail,

Note : le site d’Inventaire-Invention nous apprend qu’il compte depuis peu une nouvelle collaboratrice : « Mona Chollet, Directrice du webzine culturel Périphéries. »

- va vendre son livre précité dans l’émission d’Ariel Kyrou à France-Culture mercredi dernier. Tiens, je croyais qu’Olivier Blondeau, entre autres, s’était déshonoré en acceptant d’intervenir sur Powow, le très fameux « site éthique » de Vivendi, managé par ledit Kyrou... Du moins c’est ce qu’écrivait Mona Chollet sur Uzine2 en septembre dernier, en se livrant à une attaque en règle de Powow et d’Ariel Kyrou... Ledit Ariel Kyrou devient donc tout à fait fréquentable, dès lors qu’il peut utilement servir de truchement pour vendre sur les antennes de France-Culture « Marchands et citoyens », le livre de Mona Chollet...

- Anime une soirée au Webbar, annoncée comme devant se dérouler « avec des membres du Minirezo ». Ah bon, je n’en ai pas vu passer l’annonce sur la liste...

- Pour ce qui est de la publication la nuit dernière, à 3h10, de l’article « Le web indépendant se fait Hara-Kiri », toujours la même élégance. On nous reproche à Arno* et à moi-même nos écrits. Noter que nous les soumettons donc au préalable aux autres membres du Minirezo... Là, on balance le truc en douce sans aucun avertissement ou concertation préalable.

Pour la confiance, je sais désormais clairement où la placer.

Annoncer à grand fracas, comme l’a fait Mona Chollet il y a deux jours, qu’on se casse du Minirezo, et venir en douce balancer une mise en accusation de deux personnes nommément clouées au pilori : Arno* et moi-même, accusation sur laquelle nous reviendrons par ailleurs, bravo !

Dans le registre « vol de sac à main » c’est l’apothéose :-)

Que nos interrogations vous dérangent ou vous déplaisent, je le conçois de mieux en mieux.

Y répondre par des procédés qui attestent que l’unique souci en la période est la préservation d’un tout petit fonds de commerce, qu’il s’agit de faire fructifier par tous moyens, conforte tristement notre constat : la marchandisation honteuse s’accompagne nécessairement de comportements que l’invocation maladroite de très fumeux « grands principes », citations « d’éminent penseur à la clé », ne suffit pas à dissimuler...

Pas très glorieux tout ça.

Mais, bis repetita : « Je fais un sale métier, je le fais salement » (Le Voleur, Darien).

Dont acte.

Chacun appréciera.

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> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Mona Chollet, 10 mars 2001

s’étant fait confier les clés de l’Autre Portail avant son lancement par l’ami Lazuly, valide elle-même sur Uzine, sans que quiconque l’ait lu, un article désormais « fameux » sur mai 68, et le place illico en... très bonne place dans le cartouche « A la Une » de l’Autre Portail...

MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CES CONNERIES ??

Je n’ai pas les clés du Portail !!! Je ne suis JAMAIS
intervenue sur son contenu ! Je suis bien trop manchotte techniquement pour ça ! L’autre jour, gênée que la page de présentation de mon livre y apparaisse, j’ai dû envoyer un mail à Lirresponsable pour lui demander s’il pouvait faire disparaître ce lien et le remplacer par un autre renvoyant à un vrai article !!!

le site « Inventaire-Invention », son nouvel employeur, lui aussi placé par ses soins dans le cartouche « A la Une » de l’Autre Portail,

Idem, c’est N’IMPORTE QUOI !!! Avant de m’attaquer publiquement sur des FANTASMES, pourrais-tu vérifier tes délires ??? Je souhaiterais que les membres du Minirézo témoignent que je ne suis JAMAIS intervenue sur le portail, et si possible retirent ce message de FOU !

Note : le fonctionnement d’Uzine2, consensuellement défini, veut que ses animateurs proposent à leurs pairs tout article qu’ils souhaitent y publier.

Je suis admin d’uZine et je valide mes articles toute seule depuis que j’y contribue, c’est-à-dire depuis septembre. ça n’a jamais posé de problème.

Tiens, je croyais qu’Olivier Blondeau, entre autres, s’était déshonoré en acceptant d’intervenir sur Powow, le très fameux « site éthique » de Vivendi, managé par ledit Kyrou... (...) Ledit Ariel Kyrou devient donc tout à fait fréquentable, dès lors qu’il peut utilement servir de truchement pour vendre sur les antennes de France-Culture « Marchands et citoyens », le livre de Mona Chollet...

Exactement, Marc. Je ne vais pas sur Powow, mais je vais très volontiers sur France Cul vendre mon livre, oui... Où est le problème ? Tu n’es pas capable de voir la différence ?

Anime une soirée au Webbar, annoncée comme devant se dérouler « avec des membres du Minirezo ». Ah bon, je n’en ai pas vu passer l’annonce sur la liste...

Tu dois lire mes mails distraitement. J’en ai postés je ne sais pas combien sur la liste à ce sujet. C’est comme ça que Presko, Isabelle et Nathalie ont été avertis et sont venus.

Là, on balance le truc en douce sans aucun avertissement ou concertation préalable.

Tu as peut-être averti quelqu’un, toi, avant de faire tes papiers ? Il est vrai que tu n’es pas admin. C’est donc moi qui ai validé ton premier papier, même si je n’étais pas d’accord avec son contenu et que je le jugeais suicidaire pour le Minirézo. Le principe, ici, c’est "on publie d’abord, on s’engueule après", faut-il le rappeler à ceux-là même qui l’ont édicté ???

Maintenant, j’attends des réponses sur le fond, et non ces attaques personnelles SCANDALEUSES et INFONDEES. Excusez-nous d’avoir été clairs pour tout le monde, quand vous procédiez par allusions gênées à destination d’un petit cercle d’initiés.

Quant à mon départ du Minirézo, il n’est pas remis en cause par la publication de cet article, je te prie de me croire...

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J’ai changé d’avis..., Mona Chollet, 10 mars 2001

Je viens d’écrire :

"Je souhaiterais que les membres du Minirézo témoignent que je ne suis JAMAIS intervenue sur le portail, et si possible retirent ce message de FOU !"

Tout compte fait, non : je voudrais que ce message de Marc (et ma réponse) restent en ligne. Ces "révélations" du plus haut comique me semblent très explicites, en revanche, sur les talents d’enquêteur et de "monsieur propre" de leur auteur...

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> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Thomas Lemahieu, 10 mars 2001

Pour ce qui est de la publication la nuit dernière, à 3h10, de l’article « Le web indépendant se fait Hara-Kiri », toujours la même élégance.

Putain, c’est vrai, vous nous faites travailler et, du coup, z’avez vu, on s’est couchés tard.

On nous reproche à Arno* et à moi-même nos écrits. Noter que nous les soumettons donc au préalable aux autres membres du Minirezo... Là, on balance le truc en douce sans aucun avertissement ou concertation préalable.

Que veux-tu dire ? Que tes papiers, parce soumis aux autres membres du Minirézo, engagent tout le Minirézo et, pourquoi pas, tous les contributeurs-lecteurs d’uZine. C’est nouveau, tu fais bien de le relever, et observe que c’est justement cette prétention totalisante et totalitaire que nous n’avons guère appréciée dans vos précédents papiers, dans vos (écrits), comme tu dis justement, et dans rien d’autre.

Y répondre par des procédés qui attestent que l’unique souci en la période est la préservation d’un tout petit fonds de commerce, qu’il s’agit de faire fructifier par tous moyens, conforte tristement notre constat : la marchandisation honteuse s’accompagne nécessairement de comportements que l’invocation maladroite de très fumeux « grands principes », citations « d’éminent penseur à la clé », ne suffit pas à dissimuler...

Ben voilà ! Enfin on y est. Nous sommes l’ennemi de l’intérieur, les vecteurs de cette marchandisation honteuse. Va falloir parler clair maintenant, Marc : je crains que tu peines sérieusement dans ta démonstration. Tu viens, sur un coup de sang, de prouver à quel point tu te souciais de l’exactitude de ce tu avances.

Ne venez pas dire que vous n’aurez pas été prévenus...

Bon courage.

Ben ça au moins, c’était bien dit (dans la conclusion de votre premier papier). Bon courage !

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> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Vorphalax, 12 mars 2001

MOI AUSSI JE SUIS UN LAMBDA, et vous voyez j’y comprends pas grand choses a vos articles, vous bossez pour les Inrock ou quoi ?.
Ca devient quoi ici un site pour couple en crise. Mouais fo vouaire que chui d’la campogne, que j’ai po bac+25 mais seulement un BEP pate ca crepe option nutella...
Qui parle d’acces au net pour tous , de web indé, et putain , que vois-je des articles qu’on dirait qu’y z’ont été ecrit par Attali et tout les mecs de X .
Moi ce que j’ai pigé de l’article de Arno et Laimé, c’est que y’a des mecs qui fanfaronne sur le net en disant "les marchands cassez vous , plein le cul " et qui deviennent du jour au landemain des interlocuteurs du pouvoir , et hop du coup ces grandes gueules la ferme .

 ??? j’a tout faux ? ou j’a bon....je peux encore t’y faire pôrti de vot’ club d’intellos

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Antoine, 10 mars 2001


Note : le fonctionnement d’Uzine2, consensuellement défini, veut que ses
animateurs proposent à leurs pairs tout article qu’ils souhaitent y publier.
S’ensuivent, ou non, des débats et/ou ajustements. Sans que le dispositif ait
suscité d’énormes problèmes jusqu’à présent.

Ah bon. Eh bien, pourtant, par exemple, le dernier article que tu as co-écrit
avec Arno ("the times they are a-changin"), a été publié directement, sans
validation, si je
me souviens bien. Ainsi de tous les articles d’Arno, depuis le début.
Zut alors, c’est donc pas pareil pour tout le monde...

Note : le site d’Inventaire-Invention nous apprend qu’il compte depuis peu
une nouvelle collaboratrice : « Mona Chollet, Directrice du webzine culturel
Périphéries. »

Ben, si elle a écrit un article, c’est normal qu’elle soit citée comme
collaboratrice, non ? Le vocabulaire de la langue française te choque ?

Anime une soirée au Webbar, annoncée comme devant se dérouler « avec
des membres du Minirezo ». Ah bon, je n’en ai pas vu passer l’annonce sur la
liste...

T’es bien le seul, tout le monde l’a vue passer.

Pour ce qui est de la publication la nuit dernière, à 3h10, de l’article « Le
web indépendant se fait Hara-Kiri », toujours la même élégance.

Ben, Arno aussi a tendance à publier ses articles dans la nuit, et sans passer
non plus par la case validation. C’est pas décent d’écrire la nuit, c’est ça ?

Noter que nous les soumettons
donc au préalable aux autres membres du Minirezo...

Faux. Comme précisé au-dessus, le deuxième article est passé sans
"concertation" ni phase de proposition.

Arno* et
moi-même, accusation sur laquelle nous reviendrons par ailleurs

Oui, effectivement, on attend que "vous" ou plutôt "tu" reviennes dessus (vu qu’arno ne
se mêlera sûrement pas à ce genre d’embrouilles, lui).

Sinon, la plus belle pour la fin :


Article dans lequel Arno* et moi-même sommes nommément mis en cause.

L’éthique du journalisme que tu défends commande peut-être de ne procéder que
par fines allusions ?

a+

Antoine.

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> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, Caliméro, 10 mars 2001

M Laimé,
il me semble que vous êtes réellement à la limite du siège éjectable. Le fait que certains de vos dires soit erronés comme nous le révèle M Pitrou nous incite à mettre en doute le reste de votre discours.

Nous aimerions
1/ Que Pierre Lazuly s’exprime ici clairement sur la possibilité qu’a pu avoir M Chollet d’entreprendre les actions que vous lui attribuez

2/ Savoir si le premier article a réellement été co-écrit par Arno*, son nom étant apparu en cours de route

Nous remarquons que l’absence de modération des articles des administrateurs révélée ci - dessous s’apparente largement à de l’instrumentalisation des travaux des autres rédacteurs.

a/ Créer un espace de parole contributif et gagner en visibilité grace aux travaux des autres.
b/ Avoir tout pouvoir d’intervention et de diffusion de ses idées en ne se soumettant pas aux règles auxquelles le commun est soumis
c/ Promouvoir ses propres articles en les mettant en Une du portail
d/ ?..

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> Quand le Web indépendant se fait hara-kiri, calvz, 10 mars 2001

Cher Marc,

Je ne me prononcerai pas sur le fond, je n’appartiens pas au microcosme et vos petites haines personnelles me laissent froid. J’ai la vague impression, peut-etre non fondee, que vous vous etripez tous a la legere pour un tresor encore inexistant, mais enfin c’est votre probleme et pas le mien, meme si ca me desole.

Mais il me semble que tu fais preuve d’une fameuse malhonnetete en sous-entendant que Mona Chollet a fait passer son texte a la derobee en abusant de son statut d’admin et en violant les regles de publication d’uzine.

Je ne suis inscrit sur la liste waterflash que depuis quelques semaines, et pourtant des articles auto-valides par leur auteur, ou valides apres 5 minutes par un de leur pote, j’en ai deja vu passer un paquet.

Pour ma part je trouve ca tout a fait normal. Les admins sont ceux qui ont crees uzine ou qui ont la confiance des createurs, et je ne vois pas pourquoi ils devraient attendre la permission de Pierre Paul Jacque avant de publier leurs opinions sur leur propre site.

Comme tu ne peux ignorer que tout le monde en fait autant, j’en suis reduis a conclure, a mon grand regret, que tu affirmes deliberement des contre-verites pour jeter le discredit sur Chollet.

Et cela n’est pas tres "noble" non plus, il faut bien l’avouer...

A mettre sur le compte de ton enervement ?

calvz

 
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> IRIS
10 mars 2001, message de Laurent Martinez
 

Je suis très surpris de l’interprétation de Mona et Thomas des textes d’Arno* et Marc... j’y avais rien vu de résigné et bien au contraire. Ca exprime clairement une volonté de changer ce que tout un chacun peut constater dans tous les domaines de nos vies dés qu’il y a confrontation entre pouvoir et sens des responsabilités. Bref, ce serait peu important si ça n’était finalement le seul reproche qui était fait.

Quant au passage sur l’Ego d’Arno*... j’ai pas trouvé d’argmuments, j’ai pas compris où l’on voulait en venir... j’ai encore préféré les allusions timides mais provocantes de Arno* et Marc que ces accusations à demi-mots qui ne se basent sur aucun arguments mais qui utilisent la rhétorique classique consistant à s’attaquer à l’individu plutôt qu’à ses arguments.

Contrairement à d’autres, nous n’avons pas de contentieux personnel avec des membres d’IRIS ; il ne nous a jamais semblé que cette association faisait preuve d’une scandaleuse tendance à la compromission. Elle a même toujours défendu des positions à peu près semblables à celles du Minirézo, mais exprimées tout à fait autrement, sur un mode qui « passe » sans doute mieux auprès des instances officielles.

Sur ce point par contre je suis sidéré ! Je connais très bien le sujet, j’ai été membre de IRIS pendant presque un an à une période de ma vie ou je croyais encore que la solidarité du "web non-marchand" était réelle. En interne, les critiques et mépris systématiques pour pas seulement le minirézo mais toute entité qui n’est pas IRIS ont été telles que c’en fut mon apprentissage de la réalité de la situation.

Comme c’est dit dans l’article, les querelles sont partout et ça n’est pas bien important si ce n’est que la solidarité de IRIS est quand même un beau mirage, la fleur est une belle image mais personnellement entre image, imagination et action j’ai toujours préféré la dernière solution...

Je le disais sur le forum de l’article accusé ici : Il faut choisir : on soigne son image ou ses actes.

Je me suis donc d’abord dit que la liberté d’expression et l’organisation de l’association pourrait me permettre de jouer mon role de membre et d’influencer le tout vers un équilibre plus solidaire. Tu vois Mona, je n’ai rien à envier à ta candeur ! (c ; C’était sans compter sur le pouvoir (on y est) stalinien de la présidente qui avec toutes les méthodes classiques tient sa liste interne et y fait règner (c’est le cas de le dire) une pensée unique des moins constructive où, je pèse mes mots, je n’ai JAMAIS vu le plus petit désaccord s’exprimer (L’opposée stricte de uZine2). Lorsque j’ai d’ailleurs exprimé ce trouble, la présidente en personne a balbutié un cas historique de désaccord mais il avait eu lieu sur la liste publique d’IRIS. (c : Liste qui depuis quelques temps est censurée (je choisis mes mots là encore) !

Mais pour l’instant, que des mesquineries ... venons-en aux divergeances profondes :
Là où j’ai explosé, c’est lorsque la position de la présidente (et donc de IRIS) s’est collé strictement et ouvertement (en interne) sur la LdH dans l’affaire de la "prescription abrégée" dénoncée par Arno*. Meryem m’avait habitué à des analyses et une objectivité sans faille. Les arguments pour le moins faibles de la LdH qu’elle acquiessait m’ont pour le moins intrigué ! Lorsque j’ai exprimé mon trouble j’ai pu admirer une levé de bouclier formidable de tout le bureau de la respectable association pour m’expliquer que j’avais davantage ma place chez un psy que parmis eux à exprimer mon avis et mes questions. En plus j’avais eu l’audace de remettre sur le tapis le sujet de la solidarité. Quelle audace ! Quelques semaines après j’étais viré de l’asso pour avoir osé dire sur un forum public ce que je pensais de Meryem. (c : Mona, Thomas, vous pouvez considérer que c’est pas bien grave de mettre en priorité des intérêts sans doute personnel de ne pas vouloir se froisser avec la notable LDH, pour moi c’est très clairement en opposition flagrante avec l’esprit de l’internet solidaire, non marchand ou indépendant, appelez le comme vous voulez...

Pour preuve de ce que j’avance, je mets quiconque au défit de trouver la position d’IRIS exprimée publiquement sur cette affaire. Le vide totale !! Et lorsque le sujet a été évoqué dernièrement sur la liste public on a pu observer une langue de bois et une frilosité digne des meilleurs jours de Patrick Bloche ! (c ;

Ne laissez pas Meryem vous expliquer que IRIS ne pouvait pas s’exprimer puisque la position interne n’était pas unanime. J’ai été viré pour avoir osé lancer le débat un peu génant pour les relations IRIS/LdH. Tout a été fait en interne pour qu’il n’y ait pas de débat. Bien sûr IRIS ne pouvait pas non plus exprimer trop ouvertement son accord avec la LdH, sur ce thème c’était pas très sérieux et aujourd’hui Mona et Thomas ne serait plus parmi les crédules qui croient vraiment que IRIS = minirézo.

Comme le dit Balavoine, il n’y a que 2 races : les vrais et les faux. Mon opinion personnelle est qu’il est dangereux de sous-estimer les faux. Croire naïvement que tout va bien se passer, qu’il n’y a qu’à laisser faire et que les prises de pouvoir pour des seuls intérêts personnels n’ont rien de néfaste m’effraie pour le moins. Le trip "tout le monde il est beau et y’a rien à faire" est tout aussi ridicule que le trip "tout le monde il est méchant et on ne peut rien y faire". Que les gens qui n’ont pas subit les conséquences désastreuses pour toute liberté des prises de pouvoir en lieu et place des prises de responsabilités me contactent... Je me ferai un plaisir de leur raconter quelques histoires. (c ;

J’en reviens avec le plus rigolo que de toute évidence, ni Mona ni Thomas ne semblent connaitre. Dernièrement le Gitoyen est le centre d’un "débat" sur la liste public de IRIS. Il ne s’agit plus cette fois du minirezo ! On pourrait se dire que la position de la solidaire IRIS serait un soutient mesuré ou même critique vis à vis du Gitoyen. Mais non, mais non ! (c :
On assiste au plus grand mépris de la présidente (c’est son droit) et aux accusations les plus basses de la part de ses pions. Ainsi le Gitoyen se retrouve ni plus ni moins qu’accusé de vouloir s’en mettre plein les poches. Un procès d’intention que chacun appréciera. Vous avez dit solidaire ? IRIS a peu d’imagination je trouve !

Allez, disons que tout ça n’est pas important, minimisons ce que toutes ses rancoeurs qui viennent d’exploser clairement dernièrement sur la liste IRIS (et l’article de Arno* et Marc en est une secousse et surtout pas l’epicentre) pourraient bien devenir aux mains de certains pouvoirs... dans tous les cas, on peut pas laisser faire croire sans rire que les positions de IRIS sont en gros les mêmes que celles du minirezo, le ton en moins. J’espère que c’est de l’ignorance de votre part Mona et Thomas. Je n’ai jamais lu vos noms nul part sur aucune liste concernée par tous ces faits, je ne saurais vous poussez à l’humilité et à vous informez avant de rédiger ! "C’est lui qui a commencé !" est toujours une justification un peu puérile, mais elle valide cependant un fait. Dans le HaraKiri, y’a qu’une seule personne qui tient l’arme ! (c ;

Pour le reste de votre article et l’évidence de votre querelle interne probablement radioactive (c ; par contre, je vais suivre votre conseil : c’est pas très important pour nous !

Cordialement.

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> IRIS, Laurent Martinez, 10 mars 2001

PS : Concernant IRIS, je n’ai raconté que mon histoire parce que j’estime que c’est évidemment pas mon rôle de raconter celle des autres, mais j’encourage les curieux à s’informer par eux-même sur l’historique d’IRIS, sur l’AUI. La candeur exprimée dans cet article vous apparaitra de plus en plus mignonne ou énervante selon votre personnalité, mais en aucun cas fidèle à la réalité !

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> IRIS, Tiresias, 10 mars 2001

"en aucun cas fidèle à la réalité"...Comme tu dis, probablement.

C’est étonnant le nombre de conneries que l’on peut lire quand les gens se lachent un peu, et il y a pas mal sur ce forum ci.

Si c’est encore mieux la prochaine fois, ça promet.

Quant à Mona et Thomas, pourquoi demander s’il y a autre chose dans la vie que le fric ou le pouvoir ? Il y a le sexe, bien entendu, et la gloire. Mais sur uzine, on n’explore que ce qui est accessible, c’est plus raisonnable. Ce qui est présentement accessible, c’est l’entrée non marchande dans le marchand, sans contradiction et bien forcé, n’est ce pas, si c’est pas moi, c’est l’autre..Ah non, pas l’autre surtout ...

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A la "langue de pute" du web indé, 10 mars 2001

Depuis le temps que tu la racontes, ta ptite histoire, c’est pas le web indépendant qui vaen être informé mais bien la planète entière.
J’sais pas moi, rédige un bouquin, réalise un site web ou, mieux, va voir un psy.
Ca tévitera d’encombrer tous les forums de la terre avec tes petites contrariétés et de passer ton temps à salir le nom de personnes sans aucun élément permettant d’étayer tes dires.

Répondre
Re : A la "langue de pute" du web indé, Laurent Martinez, 11 mars 2001

Bonjour JR (une intuition de ma part) ! (c ;

Oui, c’est vrai je n’ai pas de preuves pas plus qu’on n’en a sur Tibéri, sur Chirac, sur le maire de mon village qui vient de faire sauter à la suite de multiples pressions les listes municipales encombrantes, pas plus qu’on en a sur le meurtrier notable de la victime officielle de Omar Adad...etc

On n’est pas au tribunal vois-tu ! Je dis ce que je pense, je cite des faits, mes conclusions ! Elle n’ont pas plus de valeurs que celle que leur receveur leur donne, et j’en suis très heureux ! Je ne prétends pas vouloir convaincre, j’ai simplement l’expérience que c’est la meilleure chose à faire. Je sais que si j’ai dit une connerie, je vais recevoir dans ma boite aux lettres des tonnes de courriers de gens vrais qui vont communiquer en adulte avec moi et me raconter leurs histoires. Je ne fais confiance qu’à une seule personne : Moi et ma capacité de changer d’opinion et d’admettre mes erreurs. Je fais confiance en ma capacité de ne pas juger les arguments sur l’appartenance de leurs auteurs à tel ou tel clan mais juste à la pertinence des dits arguments et à leur attitude générale qui, au fur à mesure que je deviens grand, me permet de m’améliorer dans l’art de juger les motivations.

J’ai toujours fait ça ! (c : La transparence totale a toujours très bien fonctionné pour moi ! Je recueille beaucoup beaucoup de choses. J’aime beaucoup beaucoup de gens vrais qui m’écrivent pour, dans le cas présent, confirmer mon histoire. J’ai encore jamais reçu de la part de défenseurs d’IRIS autre chose que des insultes ou des espèces de blatérations condécendantes. (c : J’avais commençé pourtant en metant IRIS et les autres dans le même sac et j’avais interpellé les deux avec le même ton puisque c’était dans le même message (tiens sur la liste IRIS d’ailleurs). A l’époque je n’avais déclenché côté IRIS que le mépris de Meryem qui était pourtant auparavant très gentille avec moi devant mes compliments sincères à ses beaux communiqués. Encore un signe... y’a des signes partout, la cueillette en est grisante ! (c ;

Toi aussi, tu avais deux choix, mystérieux contradicteur : Te conduire en vrai ou en faux ! Soigner ton image ou tes actes ! Globalement, j’ai été jusque très lourd au sein d’IRIS pour donner de nombreuses occasions aux gens de se conduirent franchement, honnêtement. J’ai largement pu faire mon tri ! (c ;

Comme tout "faux" qui se respecte, l’image de IRIS est nickel, elle brille d’un éclatant éblouissant et c’est bien le but : aveugler. Les actes de IRIS, puisque c’est ce que Mona, Thomas cherchent et ce que tu me reproches de ne pas cafter, je suis bien curieux de savoir où ils sont ? (c : Les communiqués, ça y’en a des tonnes. S’il faut chercher et fouiller pour connaître les nombreuses actions de "Lacambre et ses amis" (comme vous dites en interne pour gloser en bienséance de son manque de sérieux (j’invente ça aussi sans doute ? (c : A quiconque me demande en privé, je file les preuves, parce que vraiment IRIS commence à me courir grave comme disent les jeunes))... ces actes donc, quand on les découvre, y’a rien à redire sinon se sentir un peu nul de pas faire pareil, c’est beau, c’est solidaire et ça passe pas son temps à se la jouer et à faire des communiqués. Par contre y’a pas de mal à savoir ce que IRIS communique pas de mal et quand on fouille et qu’on cherche les actions de sa présidente, elles ne sont QUE destructrices. Mais faut être curieux, faut essayer de savoir avant d’ouvrir sa gueule, faut juger sur des faits et pas sur ce qu’on nous montre par communiqué.

Quand je pose des questions très embarrassantes, les "vrais" me répondent très franchement et se foutent de me convaincre ou pas, les faux l’éludent, me font passer pour un fou ( tu me conseillais un psy ? (c : ), s’offusquent, crient à l’obscène ( tu te reconnais ? ), au vulgaire, au pas correct mais jamais ne répondent ! (c :

Tiens, l’autre fois à la télé locale le maire de Nice était questionné parce que tu vois, y’a beaucoup de "langues de putes" qui disent que sa milice perso tabasse quelques contradicteurs. Le monsieur n’a évidemment pas daigner répondre à sa question. Tu t’en doutes bien hein, c’est pas une question qui passerait sur la liste d’IRIS par exemple ? ((c :
Mais c’est vrai, j’ai pas de preuve contre le maire de Nice non plus ! Les commnuiqués du maire de Nice sont nickels, ils brillent de façon éblouissante, le monsieur est un notable reconnu, aimé et il a déjà gagné les élections à l’avance tellement tout le monde l’aime et surtout ses subventions. Quand on gratte derrière l’image pour voir les actions, on découvre par exemple que monsieur le maire utilise la juriprudence mise en place par la Ldh et soutenu en secret par IRIS pour condamner un site Web, on découvre aussi qu’il le fait en même temps et exactement à la même chambre que ces ex collègues du FN. Maintenant monsieur le maire n’est plus du FN, ça c’est que les gens comme toi et Mona viendraient nous expliquer (je fais un parallèle audacieux), parce que c’est l’officiel. Et tu vois j’ai pas de preuve que le monsieur pense FN avec l’étiquette RPR, mais je le dis quand même ! Je le dis autant qu’il me plaira ! (c ;

Si tu veux encore des faits sur ce qui nous concerne (pour y revenir), j’en avais oublié un pour casser l’image ridicule que Mona et Thomas donnent volontairement ou pas à IRIS : la LdH est toujours concerné et je vais pas revenir sur les détails de cette histoire de liste que je connais mal (donc je prends pas parti). Ceci dit, toujours sur la liste IRIS publique [inms-l], Philippe Moreau est carrément accusé de voleur par des membres du bureau de IRIS. Qui a raison, qui a tort, je m’en fous, mais il est évident que la question éludée par IRIS est la liberté d’expression que la LdH remet en cause ( comme pour la prescription abrégée tiens (c : ). Et tiens, IRIS est encore avec la LdH, encore avec les gens plutôt qu’avec les principes. Oui, oui, j’ai pas de preuve mais j’ai des doutes et l’avantage de la liberté d’expression tu vois, c’est qu’on peut exprimer ses doutes. Quand les Egos s’en mèle, un doute exprimé dégénère toujours. Quand des adultes responsables communiquent, les doutes sont clarifiés et c’est pour cette raison simple que j’ai toujours exprimé ouvertement mes doutes plutôt que me faire des films. Les événements qui suivent l’expression d’un doute clarifie _toujours_ la situation quels qu’ils soient ! (c ;

Sur cette histoire concernant la liberté d’expression au sein même de la LdH ( pour le moins grave ) ce que je sais, c’est que sur la liste IRIS je vais être censuré si j’ai pas le fameux ton imposé par tous les politiques et journalistes qui, comme disait coluche, répétent en majorité ce qu’ils disent. Sur uZine, je vais pouvoir bénéficier d’une véritable liberté d’expression. Encore un fait qui ne vaudrait rien devant un tribunal mais qui pour moi est extrèmement clair ! (c ;

J’adore observer les comportements. (c : Mona et Thomas par exemple font un bel article à priori pour défendre le "web solidaire". Est-ce qu’ils répondent aux réactions qui attaquent leur Ego ou à celle qui implique le "web solidaire" ? Les motivations des gens s’expriment, y’a qu’à regarder !

Dans l’article copondu par Arno*, est-ce qu’il répond à ce qui attaque son Ego, ou à ce qui touche au web indé ?

Y’a qu’à regarder je vous dit ! (c ;

salir le nom de personnes sans aucun élément permettant d’étayer tes dires.

Tu as du mal lire, des faits j’en ai cité plein ! Mais là aussi le fait que tu les nies au lieu d’y répondre est très explicite !
Si t’as des vrais arguments et des explications à fournir aux faits que j’ai cité, tu es le/la bienvenue en privé ou ici. Si je fais erreur, je serais le premier à m’excuser auprès de Meryem comme j’ai fini par m’excuser auprès de Valentin même simplement pour lui avoir exprimé des doutes.

Et t’inquiète pour Meryem, c’est pas moi qui vait "pouvoir" la salir ! (c ;

Répondre
> Re : A la , Lambda, 11 mars 2001

Désolé mais je ne suis pas la personne le fameux "JR" à qui tu crois t’adresser.
Disons plutôt que je suis un lecteur lambda qui se demande bien ce que tes réglements de compte perso viennent faire dans ce forum.

en tout cas, manifestement, le sujet t’inspire.
Même si, à mes yeux, ce que tu appelles des "faits ressemblent plus sûrement à des élucubrations, je te conseille tout de même de publier un article sur uz2 sur IRIS ou "IRIS et moi".
Cela te permettrais ensuite de n’avouir qu’à mettre en lien vers ton article à chaque foi que tu auras envie d’évoquer le sujet.
Ce serait à la fois un gain de temps pour toi et un moindre encombrement pour les forums.

Au vu de ce que tu as écrit plus haut, tu n’auras manifestement pas de mal à écrire un long papier sur le sujet. A moins que tu sois effrayé à l’idée d’être attaqué pour diffamation ou information mensongère...

Cordialement, Lambda.

PS : je maintiens que le surnom de" langue de pute" correspond bien à ce que tu écris.

Répondre
> Re : A la , Laurent Martinez, 12 mars 2001

Désolé mais je ne suis pas la personne le fameux "JR"

Ha zut, j’avais cru ! (c :
Enlève donc ma première ligne, toute la suite reste à ton égard.

Contrairement à ce que tu prétendais, c’est seulement la deuxième fois que je raconte ceci et la première fois sur un forum. L’autre fois c’était sur une mailinglist. J’avais cru reconnaitre la rhétorique du dit monsieur auprès duquel je m’excuse donc de lui avoir attribué ton discours.

qui se demande bien ce que tes réglements de compte perso viennent faire dans ce forum.

Non, tu ne te demandes rien, tu accuses et en trichant en plus !

Mais je te donne quand même la réponse dont tu te fous : (c ;
Pour une raison simple, je suis personnellement convaincu que IRIS fout la merde dans le "Web Solidaire" et ceci pour des raisons très classiques et j’ai une multitude de faits qui appuient mon opinion. Pour autant, je ne prétends pas que ma conclusion est un fait, ça n’est que mon opinion !

Une bonne majorité de gens pensent qu’on lutte contre ceci par le mépris, moi je pense qu’on lutte contre ceci en ouvrant sa gueule. Voilà, c’est ma solution, j’en prends la responsabilité !
Si tout le monde disait les batons que IRIS leur à mis dans les roues, ça fait longtemps que cette asso serait là où elle le mérite.

Le seul pouvoir qu’elle a est celui que lui donnent tous ces gens à qui elle a fait des crasses et qui le ferment l’encourageant ainsi à continuer !
Si chaque bassesse était criée sur les toits, ça fait longtemps qu’elle se serait calmé au lieu de prendre une confiance appuyée sur la loi du silence.

Encore une fois, tout ceci est lamentablement courant et on en parle chaque jour à la télé en dénonçant après coup la loi du silence... après coup seulement...

Enfin, tu n’es vraiment pas observateur (ou parti pris) car s’agissant de mes règlements de comptes persos, sache qu’à part mon expulsion d’IRIS, tous les autres faits que je cite et pour lesquels je ne vois qu’une seule explication n’implique en rien mes intérêts personnels : Je n’ai rien à voir avec la LdH, rien à voir avec le Gitoyen, rien à voir avec Gandhi.

Si tu considères que tout ça n’est pas très important, soit, c’est pas mon avis ! Je respecte ton avis, respecte le mien !

Fais un jeu : demande à IRIS leur position sur uZine2, sur lautre.net, sur Ouvaton, sur le CPLM, sur Gandhi, sur le Gitoyen, sur toutes les actions non-IRIS (si tu connais des actions concrètes IRIS, parle moi-s-en) en général qui FONT le web solidaire français concrètement et si t’as des réponses dans le sens de la solidarité, demandes à quels actes de IRIS correspondent ses réponses.

Ensuite, pousse une autre réfléxion, celle de la solidarité et combine ce que t’as obtenu de IRIS et ce que t’as réfléchi sur le thème de la solidarité. Tu vois, là je n’existe plus, c’est toi tout seul avec ton cerveau et tes intérêts, je ne peux pas m’éluder plus que ça ! Après tu reviendras défendre IRIS si t’as envie avec des arguments plutôt qu’avec des insultes ! (c ;

A moins que tu sois effrayé à l’idée d’être attaqué pour diffamation ou information mensongère...

Internet est tout a fait soumis à la loi. Je n’échappe pas ici à cette loi ! Tu dis encore n’importe quoi !

Bonne chance !

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> Re : A la la la la ....., Guillaume, 12 mars 2001

Pour une raison simple, je suis personnellement convaincu que IRIS fout la merde dans le "Web Solidaire"(...)

Ah ? C’est pourtant pas sur IRIS que j’ai lu l’article qui a mis le feu aux poudres et fait déborder le vase très clos du web indé...

Autre détail :
(...)rien à voir avec le Gitoyen, rien à voir avec Gandhi.(...)

Je n’ai pas vos connaissances occultes des dessous du web indé, mais c’est-y pas plutôt Gandi dont on parle ?

Enfin : comment expliquer que certains sites de l’Autre Portail (ma porte ouverte sur le web) échappent à la tourmente qui naquit ici ?
Je n’avais kusqu’à présent pas vraiment saisi le pourquoi du comment des slogans des bandeaux de Kitetoa, Zipiz et consors... Vous savez, les "Statisticator, un site "dépendant" des statistiques des startups et autres comiques"...

Ne faut-il pas y voir une réflexion entamée bien avant par lesdits sites et ramenée à sa juste valeur : la dérision ?

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> Re : A la la la la ....., Laurent Martinez, 12 mars 2001

Ah ? C’est pourtant pas sur IRIS que j’ai lu l’article qui a mis le feu aux poudres et fait déborder le vase très clos du web indé...

Pffff ! (((c :

Euh... Est-ce que tu es seulement abonné à la liste IRIS ? (c :

J’ose espérer que non, parce que sinon, je me demande comment l’attaque en règle qui a eu lieu dernièrement (et qui n’est pas vraiment finie) de IRIS contre le Gitoyen et Gandi (j’aspire mal les haches) a pu t’échapper !?!? T’aurais fait très très fort ! ((c :

Enfin, calme toi, le minirezo a toujours fonctionné comme ça et c’est justement pour ça que c’est un endroit sain : on peut s’y engueuler et on le cache pas ! Comme le disait Olivier sur la liste IRIS justement : (ça aussi ça t’a échappé ?)

"Le MiniRezo est bien vivant, depuis 5 ans il meurt chaque soir pour renaître le lendemain un peu plus fort, un peu
plus large d’esprit, un peu plus entendu... et ce n’est pas fini."

Pour finir, si tu es là en mission tribale pour défendre IRIS, je trouve que tu t’y prends comme un manche ! Change de tactique ou débarrasse IRIS de ton soutien encombrant !
Ceci dit, moi ça m’arrange et, de toute façon, je n’ai encore jamais vu d’autres soutiens d’IRIS que de ton genre !

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> Re : A la la la la ....., Panoramix, 14 mars 2001

Ca n’a pas l’air de grand chose, mais tous tes "(c" me fatiguent, ça fait un peu tic nerveux, au bout d’un moment on ne voit plus que ça.

Pour faire semblant qu’il y ait un contenu dans ce message, je dois bien avouer que je suis bien embêté par cette guéguerre, n’étant pas au courant de tout : y a-t-il un(e) méchant(e) et un(e) gentil(le) ? deux méchants ? deux gentils ?

Répondre


Juste un petit mot
10 mars 2001, message de Thomas
 

Juste pour dire merci. Merci pour enfin un peu d’optimisme. En plus c’est du vrai du bon, du argumenté, qui répond comme il faut au discours pessimiste en vogue depuis quelques articles... J’en sors motivé. Et certainement pas consolé.

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> Quand le Web indépendant se fait des vapeurs
10 mars 2001, message de Tiresias
 

Sauf à admettre qu’il ait des espèces de "représentants légaux", le web indépendant ne peut pas se faire hara kiri, étant par construction auto régénérable.

Si je comprends bien à la lumière de vos informations (dont je vous remercie au nom du peuple des gueux :), l’affaire est liée aux autres initiatives en cours, qui verraient des gens risquer d’occuper des positions plus officielles dans l’ordre économique ou public (gitoyen, forum des droits...

Bien sûr, dire la prophètie, c’est parfois la réaliser, mais j’ai le sentiment étrange que les auteurs que vous contestez, comme je l’ai fait en forum de manière moins argumentée, pédalent dans une semoule épaisse et sous estiment brutalement les potentialités du réseau.

Un détail enfin. Si safrane il avait dû y avoir, elle serait déjà là depuis quelques temps à mon avis, et les analyses d’IRIS contribuent de manière importante à l’analyse comme aux actions. Je n’y ai pas vu de compromission quelconque.

Si ARNO ou d’autres ont des projets différents, qu’ils l’assument pour ce qu’ils sont, et ne le masquent pas dans la proclamation d’autorité d’un inéluctable changement. Enfin, sans doute serait il bon de conserver des forces collectives et de la motivation pour les débats de la LSI à venir...

faut pas désespérer billancourt à cause de safranes fantasmées :)

Répondre
> Quand le Web indépendant se fait des vapeurs, caroline, 11 mars 2001

Il semble que l’ambiance se dégrade sur le web indépendant ! Est-ce l’actualité qui vous contamine ? De la vache folle au monton aphteux, c’est la fièvre qui gagne le web !
En plus vous tombez dans un moment où on aimerait entendre débattre de façon constructive, au lieu d’être saoulés par leur campagne électorale. Et au lieu de cela , vous semblez avoir décidé de concurrencer les politiques sur Et au lieu de cela , vous semblez avoir décidé de concurrencer les politiques sur un terrain où ils sont particulièrement forts en ce moment, avec chacun qui espère écraser son voisin pour arriver tout seul sur le podium . Lisez les tracts et les journaux locaux, on y trouve un record de bassesse et de médiocrité, où le sentiment de l’électeur est le cadet des soucis de ceux qui écrivent, ou alors avec quel mépris !
Je pensais donc me ressourcer et me changer les idées noires en venant sur u-zine et consorts et là qu’est-ce que je découvre ? exactement la même chose que dehors ! Et ben ça me fiche un coup de déprime.
Mais que voulez-vous qu’on vous dise, nous qui nous sommes habitués à vous entendre parler sensé ?On assiste avec regret (ben oui, on y croyait nous, à l’utopie d’un groupe uni de façon hétérogène !) à des
atermoiements un peu glauques où les uns dénoncent les autres et se cachent derrière des mensonges, des rumeurs,
où tous les coups semblent permis, sous le seul prétexte de prendre le pouvoir. Mais quel pouvoir au fait ?
N’y-a-t-il pas de la place pour tous pour une fois ? Et si certains se font plus remarquer que d’autres, ça peut servir à la bonne cause, et vous amener peut-être à vous renforcer par une plus grande audience, puisque le principe du web indépendant est censé être démocratique, du moins c’est ce que j’avais cru comprendre. Pourquoi tout d’un coup ce vent de panique, parce que certains se mettent à fantasmer sur d’hypothétiques inégalités et dangers venant du fric ou de la renommée. Gardez votre énergie pour écrire sur le monde, sur ce qui se passe de bien sur internet et pas sur vos querelles intestines. Ou alors faites-le une bonne fois pour toutes et passez à la suite sans perdre trop de temps, la vie est courte !

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> Quand le Web indépendant se fait des vapeurs, DCD, 13 mars 2001

Salut les djeunes,
c’est amusant votre etripage en direct. Si les accusations que se portent les uns et les autres que je ne connais ni des levres ni des dents, m’amusent : c’est pour les raisons suivantes :
1) Quand on est au smic , on n’a pas vraiment les moyens d’oofrir des ordinateurs à ses gamins, ni de leur payer des etudes consequantes, nous avons donc affaire
à des gosses de riche qui ont fait leur revolution en chambre et jouent à celui qui sera le plus zélé. On dirait les maoistes des annees 70.
2) Les medias, le systeme qui ont compris depuis longtemps que des qu’ils commencaient à parler de la contestation , l’integraient au systeme lui meme, commencent donc à digérer
la "sphere" web independante, par un effet irrevocable, suscitent chez les acteurs de ce petit monde une augmentation du tour de taille des mollets. C’est partout pareil : La secretaire du patron se prend pour le patron avec les
autres secretaires. Vous etes journaliste, vous parlez a un journaliste, vous allez a la tele une fois, vous faites parti du pouvoir.
3) C’est vrai que ca fait assez prise de chou des inrocks, assez "desordre" à la assayas : Lesfistons veulent tuer lepere pour mieux prendre sa place (j’ai beaucoup vu le mot "safrane" !), les fifilles pour mieux s’en faire aimer : Comme c’est banal.
4) Pourquoi vous vous engueulez pas de visu une bonne fois pour toute ? Ne serait ce pas pour le plaisir de se donner en spectacle ? mais si mais si.
5) Moi aussi j’ecoute france culture mais j’en parle pas.
6) Debord doit rigoler dans sa tombe !
7) De l’humour, de l’humour, de l’humour mais ca ne va pas avec l’ego.
8) Continuez à vous saborder, le meilleur est passé, c’est dommage , il y avait des aricles interessants. Mias on les trouvera ailleurs, sans resau independant ou pas.
9) Vous m’avaient quand meme fait rire, meme si c’est involontaire.
10) Je retourne à mes calculs, c’est moins sexy que le web et ca permet pas encore d’avoir un acces illimité à Internet mais ca viendra.
11) Je remercie par contre mes employeurs pour ca : mes employeurs c’est vous tous....Un grand merci, la bise au fille.

DCD, Toulouse

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> Quand le Web indépendant se fait des vapeurs, eli, 13 mars 2001

ouais bah moi ça me fait rigoler de lire tout ça. c’est des embrouilles à deux francs comme on en trouve dans tous les milieux qui se veulent indépendants. musiques, arts... et tous les arguments se valent (sauf que j’aime pas les copié-collés de mails, c’est pas très beau...). ceci dit, je pense qu’on est indépendant quand on est seul. le reste c’est du prechi precha.
à vos sites persos !
y’a de la place pour tout le monde...

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> Quand le Web indépendant se fait des vapeurs, mict, 18 mars 2001

Je ne pense pas qu’il y ait des bourges sur le minirezo, c’est un peu un cliché. Mon ordi, j’en ai sucé des queues pour l’avoir, je suis pas né avec, et je ne dois pas être le seul dans ce cas.

Enfin, c’est pas de cela queje voulais parler. Je voulais remercier MC et TL pour leur superbe article, et surtout les réactions qu’il inspire.
Enfin on s’étripe sur le minirezo !!! Parce que c’était lassant toutes ces polémiques à propos de personnes qui ne répondent pas. Là au moins on a du tangible, une vraie petite dispute avec réponse et tout !!! Super ! On en veut plus !!!

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