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vendredi 30 juillet 2004

Apologie du Don à l’étalage

par babybrul
 
 

Le Don à l’étalage (D.A.E) est une pratique de piratage du système marchand qui consiste à déposer des objets gratuits dans les rayons des commerces, sans autorisation.
On peut ainsi, comme le fait la fondation Babybrul, mettre des CD gravés gratuits dans les bacs des grands disquaires, des brochures photocopiées gratuites dans les rayons « nouveautés littéraires », des DVD gravés ou des K7 vidéos dans les rayons blockbusters, etc.

autoproduction

Dans l’optique de gratuité du D.A.E, on met de coté l’aspect rentabilité économique d’une activité pour envisager plutôt de manière critique la circulation du produit de cette activité. Critique parce qu’on remet en question la distribution commerciale et son efficacité en posant comme but l’accès libre de chacun-e à ce qui est distribué.

En ce qui concerne la musique, cette façon non-conventionnelle de distribuer un disque va de pair avec des procédés d’autoproduction favorisant un coût de prodution plus ou moins égal à zéro :
home studio, gravage de CDR ou copies de K7, pochettes artisanales etc.
Mais cela s’applique également à d’autres domaines comme l’auto-édition de brochures, de films sur K7 vidéos, etc.

copyright / copyleft

Le Don à l’étalage n’est pas une marque déposée ou une pratique exclusive de la Fondation Babybrul qui la développe en France.
Le copyright n’a plus lieu d’être dans la mesure où c’est la circulation sans restrictions qui importe, et non l’échange valorisé par l’argent.
Sur ce point et sur la question des droits d’auteur, l’alternative permettant de revendiquer une œuvre tout en n’interdisant pas sa reproduction, son utilisation, sa modification, sa propagation est la license libre, dite copyleft, qui donne aux utilisateurs les mêmes libertés que celles dont le copyright les privait pour n’en faire bénéficier que l’auteur [1].

Cette notion adaptée des licenses de logiciels libres est également appliquée dans les domaines de la création matérielle, la musique, l’image, la vidéo.
Mais en théorie dans le copyleft il n’est pas exclu de pouvoir distribuer commercialement une œuvre sous cette license.
Et parfois cette « philosophie » du libre peut n’être appliquée qu’en ce qui concerne une circulation immatérielle et prendre fin dès qu’il s’agit d’en faire un support physique, de graver un CD ou de publier sur papier quand l’auteur le spécifie.

pirates interstitiel-le-s

Avec le Don à l’étalage il ne s’agit même plus de parler de droits, mais de piratage, un piratage interstitiel.
L’interstice ici, c’est l’espace-temps des bacs de disquaires, ou des rayons littéraires quand personne ne les surveille, quand personne n’imagine qu’on peut perdre du temps et de l’argent pour fabriquer des choses gratuites et les déposer là sans le demander à personne.
L’idée du D.A.E est bonne parce qu’elle est interstitielle ; bien que n’étant pas dans l’intérêt du capitalisme puisqu’elle exploite le temps et l’espace marchand d’un commerce sans compensation monétaire, elle n’est pas prévue, elle surprend, et elle peut faire exister ce qui jusque là n’était pas imaginable, simplement en inversant et en dépassant la règle de base qui fait en sorte que les marchandises sont à leur place dans les rayons comme par magie et que personne n’ose les prendre sans s’acquitter d’un droit.

expérimentation et limites

« Le Don à l’étalage, c’est le dépassement du rêve des échanges marchands et de la circulation des marchandises par leur réalisation pirate : voir son objet, un peu de soi, son disque, sa bédé, son texte, son livre dans les rayons des grands magasins accessibles à tous gratuitement comme le dernier des produits convoités.

C’est le sentiment de jouer à quelque chose de nouveau, d’avoir encore un temps d’avance sur l’époque, la Culture et la législation [...], de prendre dans le sytème une place qu’il ne nous a pas donné, sans rien lui devoir en contre-partie, profiter de son développement obscène en montrant les limites de ses propres illusions, les limites de la légalité, les limites de l’hypocrisie démocratique et sa “libre expression”.

« Quand je place mon disque dans les bacs de la FNAC c’est comme si je détournais l’histoire dans les manuels scolaires. » [2]

En soi la pratique du D.A.E n’offre pas une alternative absolument efficace à la circulation marchande.
Il y a toujours le risque que des vendeur-euse-s enlèvent les objets déposés. Et puis, à moins d’une organisation collective de grande ampleur, cela reste à une échelle locale. Mais l’intérêt est dans le coté Do It Yourself de la pratique, les petites séries de disques, les pochettes artisanales. L’activité est gérée du début à la fin, chose dont le capitalisme nous a privé en nous ôtant purement et simplement toutes sortes de moyens de productions pour en faire des industries, avec des machines, des savoirs, des conséquences séparées de notre quotidien.

Mais pour la Fondation Babybrul les différents épisodes concernant les opérations de D.A.E du disque de Fuzzkhan relatés sur le site internet sont aussi à titre d’argumentation d’une critique théorique et pratique des valeurs pourries qui animent les différents corps institutionnels et privés de notre société.

En cela il vaut mieux porter et appliquer directement des principes qui ne posent pas les mêmes barrières que le capitalisme, barrières qui sont
— la propriété privée, qui réduit les choses (et les êtres) non plus à être utilisés mais à être possédés, (à remplacer par la propriété d’usage qui désigne un-e propriétaire en fonction de l’utilité personnelle qu’il/elle a d’un bien)
— le mérite, qui soutient l’idée de l’appropriation pour le seul profit, et le commerce, qui serait le seul véritable lien social qui unit tous les peuples,( annulés par le don gratuit).

C’est aussi par souci de cohérence et par peur d’être inévitablement récupéré par une Culture qui se donne trop facilement des airs alternatifs, et qui tolère la transgression et la critique seulement si elle est intégrée aux circuits marchands, que la musique de Fuzzkhan reste gratuite.

ne pas « vivre de son art »

Avec le D.A.E, donc, il n’est pas question de vivre de sa musique, de ses images ou de ses écrits, devenus des objets exploités commercialement.
Cela apparaît à certain-e-s comme une des limites de cette pratique qui réduit par là une grande partie des « producteurs » à ne jamais espérer gagner une indépendance dans la création en récoltant des fonds ou simplement en revenant sur investissements d’autoproduction même minimes pour évoluer matériellement, tourner en concert, se déplacer pour exposer...

Mais c’est une revendication assumée par la Fondation Babyrul qui distribue avec cette technique un CD de Fuzzkhan (musique électronique - 150 CDR gratuits distribués, par D.A.E, mais aussi de main à main, depuis le début de l’année 2003) et des brochures dont Manifeste contre la Culture (tiré à 450 exemplaire gratuits pas encore épuisés).

Pour Fuzzkhan le fait de ne pas pouvoir « vivre de son art » n’est pas un problème, mais c’est un choix qui va pour lui avec un mode de vie et une « éthique de pirate », où la musique n’est pas déplacée ou utilisée hors d’un contexte social, sacralisée et/ou marchandisée par le monde de l’art.

Ce mode de vie assumé c’est une précarité consciencieuse qui lui permet de vivre « sur les poubelles de ce monde » :
« J’habite en squat depuis 3 ans, et je ne travaille plus depuis un peu plus longtemps. Comme j’ai besoin de très peu de moyens financiers pour vivre puisque je ne paye pas de loyer et que je peux me nourrir à moindre frais en faisant des récup de marchés et de supermarchés dans les grandes villes où je vis, et bien j’arrive toujours à me débrouiller pour réaliser mes projets comme je l’entends, sans patrons et sans impératifs autres que ceux que je me fixe librement.
Faire des CD gratuits ne me revient pas cher, puisque je vole les CDR et que je fais les pochettes avec du matériel de récup, des boite de cornflakes ou du plastique autocollant orange fluo. Et de toute façon faire les démarches pour trouver un label ou participer à des projets culturels, trouver des subventions et sortir un disque dans le commerce me prendrait plus d’énergie et d’argent que ce que je met à faire les choses moi-même, gratuitement et pour le plaisir.
Ca me ferait trop chier maintenant de gagner de l’argent avec ce que je fais, d’avoir la contrainte “professionnelle”, et tout ce qui va avec, un-e manageur-euse, des dates dans des salles avec des entrées payantes, etc.
Là je n’ai pas de contraintes particulières qui pourraient faire de ma vie un enfer entre l’usine et les factures et me pousser à chercher un peu d’oxygène et une vie d’artiste.
Non, vraiment, sans avoir de parents qui m’aident financièrement ni d’aides de l’État je vis bien, je m’amuse bien, et j’essaie d’en faire profiter gratuitement les autres, voila. »

législation

D’un point de vue légal, il n’y a pas encore de dispositions particulières contre le dépôt d’objets gratuits dans les commerces.
Mais voici un avertissement du responsable sécurité de la Fnac de Marseille reçut par Fuzzkhan après des opérations de Don à l’étalage de son disque le 17 octobre 2003 :

« Madame, Monsieur, Nous avons retouvé dans notre magasin Fnac de Marseille au centre Bourse, des disques comportant l’adresse à laquelle je vous écrit. Ces disques, gravés pour certains d’entre eux, ne nous appartiennent pas. Ils comportent l’étiquette “gratuit” invitant, je suppose, nos clients à emporter ces disques. Vous comprendrez que pour des raisons légales concernant le droit de la consommation et impliquant notre responsabilité, nous ne pouvons en aucune manière accepter cette pratique. Ainsi je vous prie de rappeler aux auteurs de ces dépôts que cette pratique, malgré sa générosité, est interdite.

Notre serivce de sécurité pourra à l’avenir procéder à l’interpellation des personnes qui s’en rendent coupables.

Salutations, M. X, Responsable Sécurité Fnac Marseille. »

l’historique ?

Déposer des objets parasites dans les espaces strictement marchands n’est pas une idée originale de tel ou tel collectif, cela s’est surement déjà pratiqué auparavant, même si les personnes qui l’ont fait ne l’ont jamais revendiqué ou n’ont jamais communiqué leurs actions.

Depuis juilllet 2000 aux États-Unis le projet Droplift propose sur internet de télécharger un disque du même nom, gratuit et sans copyright, avec sa pochette, et de le déposer chez les disquaires à la lettre « D ».

Sans en avoir connaissance en 2002, Babybrul déposait des fanzines gratuits dans les bacs à publicité dans la rue et dans les kiosques à magazines dans le métro.
Différentes personnes que j’ai rencontrées m’ont parlé d’idées qu’elles avaient eut et/ou réalisées - sans connaitre le D.A.E - de mettre des choses dans les rayons des supermarchés ou autres commerces.

L’essentiel est que cette idée se répande encore, et que tout le monde puisse se l’approprier, pour que le règne du commercial perde de sa magie (voir avec beaucoup d’acharnement de son efficacité) et surtout qu’on arrête de croire en lui pour donner du sens à tout ce que l’on peut produire/faire/créer.

Le Don à l’étalage, ou peu importe comment on l’appelera d’ailleurs, peut donner du sens à des pratiques en les faisant circuler autrement et d’une manière directe, qui n’attend pas d’autorisation d’une quelconque autorité.

C’est bien plus excitant comme ça.

 

[1Voir, sur les licenses libres, Copyright et Copyleft, par Anne-Laure Dalloz.

 
 
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> Apologie du Don à l’étalage
9 octobre 2005, message de Anartoka
 

là ou le don à l’étalage m’interesse, c’est quand on balance des DivX pirates et autres cd mp3 pirates (merci le p2p), gratuitement à la fnac par exemple.

Balancer de la musique et film libre est interessent aussi :)

Ce qui ne tue pas le capitalisme (les altermondialistes ...) le rend plus fort ;)

 
en ligne : Pas-Dupes
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> Apologie du Don à l’étalage
25 juillet 2005, message de zibou
 

la Fondation babybrul n’existe plus depuis un petit moment...

maintenant il y a fuzzkhan sur http://www.bricomusik.yi.org qui continue l’aventure du Don à l’étalage

Répondre
> Apologie du Don à l’étalage, Ed End, 8 août 2005

Nous aussi on donne notre musique en mp3 depuis 2000 sur le net. On distribue aussi division cellulaire depuis 2003 : Près de deux cents cdr donné (voir envoyés à nos frais par la poste) sur le Cdr il y a des graph des poèmes des nouvelles des contes etc soit plus de 1200 pages subversives et plus de 8 heures de zik. Après une année sabbatique où je n’ai actualisé que mon blog http://www.blogg.org/blog-7574.html je suis sur le point de sortir une version actualisé de D.C en format DVD avec plus de 66 heures gratuites de mp3 ! (presque l’intégrale de la production de notre Elabel.)... Toute personne voulant publier sur D.C peut m’envoyer info ou me contacter : morne@free.fr en attendant l’actu D.C est ICI www.subversix.freesurf.fr

 
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> Apologie du Don à l’étalage
28 juin 2005, message de fuzzkhan
 

Les liens cités dans cet article sont pour la plupart obsolètes.
Il y a une nouvelle fiche pratique Don A l’Etalage à cette adresse :
http://www.bricomusik.yi.org/fiche_...

et des infos plus générales sur cette page :
http://www.bricomusik.yi.org/dae.html

Et la musique de fuzzkhan est sur ce site :
http://www.bricomusik.yi.org

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> Apologie du Don à l’étalage
9 mars 2005, message de Thierry E Garnier
 

Bonjour,
puis je avec votre permission reprendre tout ou partie de votre artticle de Babyrul,
apologie du vol à l’étalage svp avec bien sûr toutes les indications de site internet pour la provenance copyright etc... Pour le webzine de mon site internet, la lettre de Thot partie Graphos à la suite du No 26. (bookcrossing)pour No 28 ? http://thot-arqa.com
Merci pour votre réponse.

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> Apologie du Don à l’étalage
4 mars 2005, message de Dweezil
 

Exellente ide, mais pour ma part, j’ai plutôt tendance à passer dans le même rayon avec un joli martal (des marteaux) pour supprimer des étales tout ce qui peut polluer mon environment musical. Vous avez dit extrémiste ?

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> Apologie du Don à l’étalage, antimytho, 7 mai 2005

Le coup du marteau : Mythomane...

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Don A l’Etalage du nouveau CD de FUZZKHAN
25 février 2005, message de E.M.FUZZKHAN
 

Jeudi 24 fevrier 2005, à Paris

Plusieurs exemplaires du nouveau CD[R] gratuit et copyleft de E.M.FUZZKHAN "SCRATCH K7 et Aventures Interstitielles" ont été Donné A l’Etalage aujourd’hui (c’est-à-dire déposés avec la mention "gratuit" directement dans les bacs sans autorisation), chez un grand disquaire dont le nom commence par la lettre "F", aux Halles, à MontParnasse, et sur les Champs-Elysées (ainsi que chez un autre grand disquaire dont le nom commence par la lettre "V" dans ce même quartier)

Le Don A l’Etalage permet de s’auto-distribuer chez des disquaires "grand public" sans devenir une marchandise culturelle, de faire sa musique chez soi et de graver des CD petit à petit pour les répandre de manière parasite dans les circuits marchands.

Vous aussi vous pouvez le faire. (Et si vous n’avez pas de musique ou pas de graveur et que vous voulez « donner a l’étalage », vous pouvez toujours envoyer un mail avec une adresse postale pour recevoir quelques CD…)

Le précédent CD[R] 6 titres de FUZZKHAN « Thèmes et fuite de Nouvelle Babylone 1 » avait déjà été distribué gratuitement à 180 exemplaires depuis 2003, de main à main et également par Don A l’Etalage, à Paris, Genève, Grenoble, Rennes, Bruxelles etc…

>Téléchargeable gratuitement sur le site http://www.bricomusik.yi.org

[ici la mention Copyleft est une absence de restriction de la part de l’auteur sur l’utilisation, la copie et la diffusion, même partielle de l’œuvre en question.]

fuzzkhan@altern.org

 
en ligne : bricomusik
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> Apologie du Don à l’étalage
16 février 2005, message de E. Stralapesto
 

Monsieur,

je tiens à vous rappeler ou plutôt vous informer que le procédé que vous nommez "Don à l’étalage" fait l’objet d’un dépôt auprès de l’INPI depuis 1997. En conséquence de quoi, les droits d’utilisation de cette technologie sont actuellement réservés pour la France et les pays adhérents à la Convention de Paris de 1955 pour une durée d’encore 7 ans.
En outre, je vous rappelle également que le copyright est une notion anglosaxone totalement étrangère au droit français qui lui préfère le droit d’auteur.
Nous serons heureux de vous délivrer une licence éligible aux termes habituels. Veuillez, je vous prie, nous contacter au plus vite afin de régulariser votre situation.

Bien à vous,

E. Stralapesto

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> Apologie du Vol à l’étalage ?
7 octobre 2004, message de Lomalarch
 

si je peux me permettre, celui que tu lèses en te servant au supermarket sans passer par la case caisse et sans débourser 20000 €, ce n’est certes pas Monsieur LeclAuRrefour, mais le crétin qui, lui, passe à la caisse.

Car le prix des "pertes pour larcins" est décompté de la marge bénéficiaire et, donc, rajouté au prix de vente !

Maintenant, moi, je dis ça, c’est juste pour être désagréable...

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>ERREUR DE LECTURE Apologie du Vol ou du Don à l’étalage ?, 1BOUTEILLEALAMAIN, 22 octobre 2004

Cet article ne parle pas de vol mais de don à l’étalage, c’est l’inverse de ce que tu a pu comprendre...

Répondre
> ERREUR DE LECTURE Apologie du Vol ou du Don à l’étalage ?, ERREUR DE CRITIQUE, 25 octobre 2004

Oui, mais pour donner à l’étalage, l’auteur commence par voler à l’étalage. Faut pas prendre les enfants du bon web pour des trolls sauvages.

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> ERREUR DE LECTURE Apologie du Vol ou du Don à l’étalage ?, 27 décembre 2004

mais vous lisez les articles ou pas ?
il ne vole pas a l’etalage , il y pose des articles GRATUITS !

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> ERREUR DE LECTURE Apologie du Vol ou du Don à l’étalage ?, yv, 4 janvier 2005

Oui je suis d’accord avec toi, il dépose bien des articles gratuits, cependant, pour les fabriquer, il pique des cdroms dans ls étallages....
Le don a forcément un coût pour quelqu’un/groupe/société ?

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> ERREUR DE LECTURE Apologie du Vol ou du Don à l’étalage ?, professeur Harry, 21 février 2005

mais il est con ou quoi ????

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> ERREUR DE LECTURE Apologie du Vol ou du Don à l’étalage ?, 14 mars 2005

Je le crois ... je le crois ... (qu’il est ***)

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> ERREUR DE LECTURE Apologie du Vol ou du Don à l’étalage ?, 4 avril 2005

Con ? Disons pudiquement qu’il est cognitivement défavorisé. Cela fait de lui une personne difficile à gérer.

Борис.

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> ERREUR DE LECTURE Apologie du Vol ou du Don à l’étalage ?, 10 septembre 2005

Je pense qu’il faisait peut-être reference au passage suivant :
« Faire des CD gratuits ne me revient pas cher, puisque je vole les CDR »

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> Apologie du Don à l’étalage
13 septembre 2004, message de hu
 

c’est aussi un exelent moyen pour refourger des trucs invendables

Répondre
> Apologie du Don à l’étalage, Myrdhin, 23 avril 2005

Ah ça c’est bien vrai parce que du bon mp3 gratis ça fait un bail que j’en cherche en vain sur le web et que celui que nous propose machin et ses potes il est plutot à chier.

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> Apologie du Don à l’étalage, Myrdhin, 23 avril 2005

En fait de machin je parlais de FUZZKHAN qui cause ci-après/dessus.

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> Apologie du Don à l’étalage
9 septembre 2004, message de Kazyam
 

On va pas faire ici l’apologie du vol – ni, encore moins, de l’homophobie, mais permettez ce petit raisonnement :

D’abord, ce n’est ni le “politically correct" ni les lois policières contre les agressions verbales qui nous sauveront de la violence qui monte actuellement dans les mœurs. Un enfant de 6 ans est capable de retourner des injures à celui qui lui en envoie. Ce qui est grave dans l’injure, c’est le harcèlement – pas l’injure elle-même ! J’aime conserver le droit de pouvoir écraser d’injures un connard qui me roule sur les pieds avec sa voiture (et les cas sont nombreux où ce défoulement est tout à fait légitime).
Pas besoin d’injures pour faire pression, pour humilier, pour manipuler quelqu’un de faible…
Quant à accuser quelqu’un d’homophobie brutalement parce qu’il a utilisé « fiote » dans son texte, c’est reproduire la violence dont on se dit victime. J’utilise salope, connard, fiote moi-même avec une certaine ironique, et j’espère que ceux qui m’entendent auront l’a priori de penser que ce n’est pas tourné contre le genre soi-disant concerné. « Sale youpin » ou « sale pédé », c’est plus radical, mais contre ça il reste toujours le « pitoyable » qui nous met hors de portée de la bave du crapaud. Ce qui compte c’est la mentalité qui règne derrière les mots…

En ce qui concerne le vol, comment considérez-vous le rapport de la publicité et du packaging aux produits qu’on vous vend ? Par exemple, le cinéma. Pour combien de films les producteurs misent essentiellement sur la bande d’annonce, alors qu’ils savent qu’ils sont, en réalité, nuls à chier ? Combien de gens distribuent leur argent à tord et à travers parce qu’entre leur boulot et leur famille, ils n’ont pas la force de résister à une dépense inutile qui leur est inspirée par des avalanches d’incitations ? Si il n’y pas du vol derrière ces pratiques commerciales…
En fait, il faut regarder les choses en face : plein de produits du commerce sont d’une utilité ou d’une qualité quasi nulle ou ne justifiant pas un instant leur prix.

Après avoir fait le compte des trucs nazes qu’on a payé dans sa vie, on peut facilement se légitimer une pratique du peer-to-peer jusqu’à la 3ème génération, vous ne croyez pas ? Et même pire ?.. Non, soyons honnête : Big Brother ne nous pardonnerait pas de dire « n’importe quoi » ;-)

KY

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> réponse..., Giordano, 6 octobre 2004

bravo, bien dit, c’est énorme.

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Microsoft collabore-t-il avec les dictatures ?
29 août 2004, message de Militant
 

Amusez vous à masquer (à un premier degré) votre IP pour des raisons d’études scientifiques. En sommes, utilisez un proxy anonyme mis à disposition sur le territoire d’un dictature.
Par ex : 61.30.47.22:8080 pour taiwan/chine

Votre connexion est désormais détectée par les serveurs externes comme originaire de taiwan. Et là faite la liste des collaborateurs privés(direct ou indirect) des dictatures.

Microsoft par exemple.
Plus de MSN Messenger, qui refuse de se loger. Ni sur le web (pour les cybercafé) ni avec le logiciel client. Interdit de chatter et d’échanger. Les serveurs vous renvoient au mur du silence. Crever de l’autre coté du mur numérique.

Qui a dit ou pensé cette connerie que le net est un réseau donc que les infos sont incontrôlables. Dire que des centaines voire des milliers d’articles de sciences sociales se sont écrit alors que les auteurs ne comprenaient même pas se que c’est que le routage et les serveurs DNS(alors IPv6)...

Internet est un MEDIA basé sur une structure pyramidale (de serveur DNS) et même le routage IP peut-être réguler (difficilement j’en conviens mais pour qui ? pour le techis pas pour un Etat.)

La liberté est politique jamais technique. Elle est le fruit d’une lutte entre l’Etat(qui n’est que la cristalisation dynamique des rapports de force) et la société civile.

Répondre
> Microsoft collabore-t-il avec les dictatures ?, 13 octobre 2004

Si nous pouvons modifier notre IP pour paraitrer chinois, alors les chinois peuvent faire l’inverse et chatter sur messenger...

Répondre
> Microsoft collabore-t-il avec les dictatures ?, 9 novembre 2004

Je croyais que cette censure était effectuée non pas chez microsoft mais du côté des serveurs chinois/taiwainais.

Tes sources sont-elles vérifiées ?

Répondre
> Microsoft collabore-t-il avec les dictatures ?, 13 novembre 2004

Les chinois peuvent utiliser Freenet. c’est un reseau crypté qui fonctionne au-dessus du reseau internet.

Répondre
> Microsoft collabore-t-il avec les dictatures ?, Olivier, 2 février 2005

Pour info, Taiwan n’est pas une dictature...
Mettre Taiwan et la Chine dans le même panier, c’est un peu fort de café, de la part d’un « militant ».

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> Apologie du Don à l’étalage
11 août 2004, message de romain
 

La réponse de la Fnac est également intéressante : c’est le distributeur qui est responsable de ce qu’il y a dans ses rayons.

Il apparaît donc _évident_ qu’ils refusent de voir ce genre de pratique se développer, puisqu’ils ne sauraient être responsables de contenus (puisque c’est de cela dont ils peuvent être responsables) qu’ils n’ont jamais accepté de distribuer.

Donc, à part faire mumuse avec/contre le système commercial courant, et susciter une bagarre frontale avec les distributeurs, la pratique du "don à l’étalage" (que l’on peut également qualifier, du coup, de "détournement à l’étalage") n’a pas grand intérêt.

Autant le copyleft a un intérêt (et je le pense sincèrement, ayant participé à la diffusion de la LAL), autant l’expérimentation est intéressante, même celle du DAE, autant l’on voit tout de suite sa limite.

Autre chose. L’article oppose "commerce" avec "gratuité". C’est une faute sémantique grave de confondre "commerce" avec "lucre" ou "usure". Quand on commence à mal employer les mots, on finit par ne plus comprendre ce qu’ils veulent dire... et cela a des conséquences certaines à long terme, sauf beaucoup de sagesse.

Répondre
> Apologie du Don à l’étalage, aneth, 11 août 2004

c’est quoi la LAL ?
Tu peux nous mettre un lien ?

 
Répondre
> Apologie du Don à l’étalage, romain, 11 août 2004

La LAL, c’est l’acronyme pour Licence Art Libre, rédigée en 2000 ; c’est une licence copyleft utilisable pour toute forme d’expression artistique, matérielle ou non.

Elle est consultable ici sur le site artlibre.org

Répondre
> Apologie du Don à l’étalage, Kazyam, 9 septembre 2004

Pour ma part, j’ai été enthousiaste à la lecture de cet article. Le don à l’étalage, c’est génial !!!

Ne montre pas trop de mépris à l’égard de ces petites pratiques qui font du bien Romain. Et ne te lance trop vite pas dans des grandes phrases du genre : « L’article oppose "commerce" avec "gratuité". C’est une faute sémantique grave… Quand on commence à mal employer les mots, on finit par ne plus comprendre ce qu’ils veulent dire... »

Individu créatif de mon état, j’adore donner…
CV : j’ai donné des concerts de chant et de piano, composé et travaillé à l’IRCAM, vendu ou donné plusieurs toiles de peinture (dont 1 imprimée sous forme de télécarte), des photos, des dessins, réalisé des vidéos (dont certaines pionnières – comme celle à l’origine des films et des reportages homo dans les années 90), j’ai écrit des livres pour d’autres (en tant que « nègre ») et j’écrit couramment pour des associations, des poésies pour mes belles, des nouvelles pour mes amis…
Je me suis souvent fait escroquer par les milieux de l’édition et autres. Mais j’ai généralement fait des choses gratuitement hors cadre commercial.
Ce n’est pas la rancœur qui me fait conspuer le système commercial. J’adore donner et je suis fatigué d’entendre : « il faut bien vivre », « il faut que l’art rapporte », « il faut faire valoir ses œuvres », « il faut faire de la valeur ajoutée »…
C’est vrai : il faut, il faut, il faut… Mais commençons par prendre du plaisir à vivre pour que la création ne soit pas une obligation laborieuse. Et si tant est que l’artiste doive souffrir pour créer des choses profondes, qu’il relève des défis autres que ceux de devenir riche et célèbre. Transcender l’art, faire jouir de ses œuvres autrui : voilà des défis qui méritent d’être relevés !!
Devenir riche et célèbre – comme fruit de son excellence, soi-disant – c’est foutaise ! Ca signifie : « bouffe le nez du voisin car il n’y aura pas de place pour tout le monde » ! Il y a de la place pour tout le monde – et de la motivation pour faire de grandes œuvres à ne plus savoir qu’en faire !
Aménager autant que vous voudrez le monde capitaliste. Je ne suis pas contre, au contraire. Mais calmos à l’égard de ceux qui regardent dans des directions plus « cristallines ». Concevez qu’il puisse y avoir plusieurs fronts : c’est ce qu’on appelle la diversité des luttes !

Et ne crois pas, Romain, que mes œuvres ne puissent pas avoir un jour un impact culturel pour autant. Seulement, ce n’est pas directement mon problème.

L’art qui est appelé, en fait, à devenir le summum, c’est à mon avis l’art de se faire soi-même. Faire de soi une œuvre d’humanité, voilà un défi au-delà de tout défi. Le pire c’est qu’il n’entre à la base dans aucun cadre marchant ! Le pire, c’est que c’est non seulement un défi artistique, mais aussi un défi spirituel, technique et scientifique ! C’est en développant cet art – et seulement ainsi – que la société pourra passer ce cap difficile de son histoire.

Les autres arts ont épuisé, à mon avis, leur critère d’universalité en épuisant leur critère d’innovation. Quand une partition est vide, une toile ou une photo est blanche, un livre sans une ligne, on peut dire qu’une limite extrême est atteinte. C’est le commerce qui a repris ces critères (universalité, innovation), vidant la notion d’art de sa substance. (Un phénomène identique se produit aujourd’hui dans la science : elle devient la sous-discipline de la technologie). L’art refleurira au niveau local, de porte à porte, d’ami à ami…

Le commerce nous stérilise. À trop miser dessus nous allons disparaître dans le néant – ce même néant qui a marqué la fin de l’innovation artistique…

Vive le DAE ! Vive l’interférence qui, je l’espère, deviendra la référence ! Vive le réseau de solidarité entretenu et renforcé par des petites initiatives personnelles, génératrices d’un nouveau terreau !

KY

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> Apologie du Don à l’étalage, 11 septembre 2004

"J’adore donner et je suis fatigué d’entendre : « il faut bien vivre », « il faut que l’art rapporte », « il faut faire valoir ses œuvres », « il faut faire de la valeur ajoutée »... C’est vrai : il faut, il faut, il faut... Mais commençons par prendre du plaisir à vivre pour que la création ne soit pas une obligation laborieuse."

C’est louable, sauf que la situation économique de la population s’est dégradée, d’une manière générale, et qu’il ne sert à rien de
se mettre la tête dans le sable. On peut nier la réalité, c’est plus confortable. Mais c’est un confort très individuel et très oublieux de la souffrance des autres : de la majorité.

"Aménager autant que vous voudrez le monde capitaliste. Je ne suis pas contre, au contraire. Mais calmos à l’égard de ceux qui regardent dans des directions plus « cristallines ». Concevez qu’il puisse y avoir plusieurs fronts : c’est ce qu’on appelle la diversité des luttes !"

Le milieu militant ferait un grand pas en oubliant, à tout jamais, la notion de pureté - des directions plus "cristallines", on croit rêver !
Personne n’est pur et personne n’est impur. Sinon, on prépare... l’épuration. Un artiste qui veut manger, un artiste pauvre, n’est pas "sale". Pas plus qu’un artiste qui a les moyens - ce dont on ne peut que le féliciter, tant mieux pour lui - de ne pas penser constamment à sa survie.

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> Apologie du Don à l’étalage, Edouard Leclerc, 11 décembre 2004

... que de bla bla !!!!
ne pas vivre de son art, et puis aussi faire les poubelles, les fins de marché ... mendier ...
tout ce qui rampe sur terre ... vous connaissez la suite...

mais faites donc aussi l’apologie du don involontaire des organismes d’état ...
par exemple comment devenir tous intermittents du pestacle grâce au guichet unique ...
il suffit de bien lire la nouvelle convention qui est une merveille d’une facilité déconcertante à détourner ....
a moins que votre activité ne soit que pour gosse de riche qui finiront comme leur papa 68 tard !!

enfin, si ça vous amuse ...

Edouard Leclerc

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> Apologie du Don à l’étalage
11 août 2004, message de aneth
 

j’adore le concept de copyleft ainsi que l’idée d’occuper les interstices commerciaux. Tout ce que cela engendre en terme d’expérimentation des limites sociales, commerciales, culturelles, mercantiles, humaines... est extrêmement intéressant, voire génial, peut-être même avant-gardiste.

Le seul bémol à cet acte généreux (du don - en libre sevice - de son art) est ce vol de CDR. Si en parcourant votre texte-manifeste, je criais au génie, ce simple bémol (comme une épine dans le pied de mon - votre ? - éthique) a stoppé net mon enthousiasme.

C’est sur ce seul point que le projet Droplift mène plus loin la réflexion et l’acte de D.A.E, car ce faisant, il utilise la complicité de ses utilisateurs/fans : le fait d’aimer et d’adhérer ce que produit Droplift peut (s’il le veulent) les transformer en d’éditeur et distributeur. Plus besoin de vol de CDR et là seulement, je me remets à crier au génie...

En vous souhaitant une bonne continuation et de nombreux "distributeurs"

 
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> Apologie du Don à l’étalage
3 août 2004
 

"Faire des CD gratuits ne me revient pas cher, puisque je vole les CDR et que je fais les pochettes avec du matériel de récup, des boite de cornflakes ou du plastique autocollant orange fluo"

Pitoyable !

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> Apologie du Don à l’étalage, 5 août 2004

J’ai aussi volé l’ordi, le graveur, le studio d’enregistrement, la table de mixage et je me branche sur le net en Wifi. Trop bien.

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> représente, Brutal Delux, 6 août 2004

Heu ... le studio et la table ne sont pas sensés être remplacés par le simple ordi dans la logique d’auto-production ? Voilà qui émousse le pic. Un clou chassant l’autre, j’enfonce le mien > les ordinateurs tombés du camion, c’est loin d’être introuvable, ça apparait comme de la SF aux yeux des demi fiottes, mais pas à ceux des vrais hommes sur le terrain ! :)))

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> représente, 6 août 2004

Apologie du vol, insultes homophobes ... un sujet qui part en vrille.
Vraiment pitoyable !

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> est-ce que tu trolles pour les vacances ?, Brutal Delux, 9 août 2004

So sorry pour le coup de la "demi fiotte", c’était vil et réactionnaire. Je suis rouge de honte. En même temps, c’était juste "demi", donc à moitié pardonnable ?? Pour le "sujet qui part en vrille", je me demande quand même ce qu’il ya de véritablement constructif dans le fait de laisser un simple "pitoyable" en commentaire. Ainsi, tu sembles t’insurger face à la mauvaise qualité de l’article ET du forum (on est le 9 aout en même temps !!) tout en participant activement à la "vacuité" du forum par des messages pseudo-définitifs sans ancune argumentation. C’est du troll petit bras amha ...

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> est-ce que tu trolles pour les vacances ?, 10 août 2004

Si c’est un troll, autant ne pas répondre, non ?
Par ailleurs, des propos homophobes ne sont pas très acceptables non plus. Alors soyez sympa pour ceux que le sujet intéresse, laissez tomber les insultes.

Sinon, oui, on peut remplacer le studio et la table
par un simple ordi, dans un premier temps. On peut se contenter de voler l’ordinateur, ça suffit au début. Du moins quand on joue tout seul.

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> pour l’Arsène Lupin des forums, Brutal Delux, 10 août 2004

Je capte pas trop le coup du "oui nicolas, tu as le droit de voler une bécane à un baton, mais reste poli avec la dame" ...

Et puis pour les propos homophobes faut pas pousser, c’était pas du xxxgore quand même. "Demi fiotte", c’est presque mignon !

Autre chose, c’est pas mal de signer un post, même par "grossefiotte75" ;) , ça permet de suivre une discussion plus facilement et de savoir à qui on parle.

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> pour l’Arsène Lupin des forums, lepetitnicolas, 11 août 2004

Voilà, identifié...
"C’est bizarre, chez les webmestres, ce besoin de faire des logs..."

Homophobe, c’est homophobe. Il n’y a pas de "petite" homophobie,
ni de "petit" racisme. Et non, ce n’est pas "mignon". Evidemment,
quand on est hétéro et qu’on ne subit pas ça au quotidien, on ne se rend pas compte. Essaie de traiter ta copine de "demi-salope". On verra si elle te donne un "demi aller-et-retour" (un aller simple, :-))).
On peut préférer les voleurs aux gros lourds, c’est permis.

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> zero tolérance, Brutal Delux, 11 août 2004

Si ça c’est pas du trollage, je m’y connais pas.

Sinon, désolé, mais je ne m’interesse qu’aux 100% salopes :))) ... en plus elles adorent qu’on leur parle mauvais, parfois même qu’on leur fasse un peul mal en privé ! Toujours dans un rapport évident avec le sujet de l’article, le couplet sur le racisme est éloquent. Tu vois pas la différence entre un regard réprobateur et un passage à tabac ? Moi si, mais je suppose que c’est pas vraiment ton "quotidien". Vu que tu poses l’étiquette "gros lourd" sur mon corps d’éphèbe, et dans un soucis charitable d’élever le niveau du débat citoyen, j’ai bien envie de te qualifier de "petit flic de la pensée" (qui fantasme sur le délinquant en plus !).

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> zero tolérance, Lestat, 6 octobre 2004

Wow ça craint quand même, vaut mieux être ton copain que ton ennemi. T’as vachement confiance en toi. C’est pas un mal, mais bon, chacun pour sa gueule, chacun se démerde, c’est assez anarchique, et ça apporte quoi, socialement ?

Le bordel.

C’est pas un peu stressant, le bordel ?

Enfin bon, on s’en fout, on va pas à la fnac pour prendre des disques de mecs inconnus, ni pour craquer plein des zeuros pour le star system... enfin, j’en sais rien.

C’est vrai que notre société est en pleine décadence... c’est vraiment le bordel, mais c’est pas la guerre pour nous. Pas la vrai, avec des morts dans la rue.

Putain de pouvoir de merde. Faut rester calme, je pense que c’est le mieux, et arrêter de se la jouer...

On dirait que ça gronde
Sans agiter ses ailes
Voici le nouveau monde,
Des combattants virtuels

Welcome sur le forum
De revolution.com
De l’action par email
Des pavés en pixels

La souris se déplace
Elle se bouge à ta place !

Revolution.com - Comme ca manque de sueur
Revolution.com - Comme ca manque de sueur

On voudrait de l’air
De l’oxygène en stock
Et puis changer le monde
Sans changer d’univers

L’internationale
Piégée dans la toile
C’est quoi l’action par email
Des molotovs sans coktails

La souris se déplace
Elle se bouge à ta place

Revolution.com - Comme ca manque de sueur
Revolution.com - Comme ca manque de sueur

Voici le nouveau monde
De l’action.com
La souris se déplace
Elle est libre à ta place !

Revolution.com - Comme ca manque de sueur
Revolution.com - Comme ca manque de sueur

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> TRUE METAL FOR TRUE PEOPLE, Brutal Delux, 7 octobre 2004

Pour moi, c’est plutôt ce genre de "rock français" qui manque de sueur !! Encore plus mou du genou qu’un noir dés déjà bien collégien ! Lestat, remballe le matos, t’es pas crédible :)

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> tout est dans le dosage, Brutal Delux, 11 août 2004

en version light>

Il y a grosse connerie et petite connerie, comme il y a répurgateur et "petit flic" (de la pensée) ...

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>mea culpa, Brutal Delux, 11 août 2004

excuse le doublon, un problème de cache avait fait disparaitre mon post "zero tolérance", j’ai donc reformuler en plus light (pensant à une modération).

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> mea culpa, lepetitnicolas, 11 août 2004

Excuse-moi, on a fait une toute petite remarque et on prend un tomberau d’insultes en retour. A part toi, personne ne songeait à en faire une affaire d’état. Vu la violence de tes réponses - et ton manque d’humour, il vaut mieux laisser tomber. Tu as raison, "fiotte" n’est pas homophobe. Ceux qui se plaignent ne peuvent pas être sincères, ils ne peuvent être que des trolls, des méchants. Le bon, c’est toi. Ne remets pas en cause tes certitudes. Sois heureux, tu es tout seul, maintenant.

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> 1,2,3 nous irons au bois, Brutal Delux, 11 août 2004

Oulalalalala .... et je manque d’humour ?

1- je vois pas trop où y’avait de l’humour dans le "pitoyable" initial.

2- je pouvais pas deviner que je m’adressais réellement à une tante !! Sans quoi j’aurais bien sûr employé un ton géné, bien pensant et propret, en accord avec "ces gens" qui souffrent tellement "au quotidien". Ben non, désolé, tu peux être zomo, monosexuel, tu peux être blanc ou noir (tu peux faire un effort aussi) , je te parle pareil.

3 - Pour le troll, moi je critique plus le côté petit bras du truc. La disgrétion, je suis assez client (la preuve).

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> 1,2,3 nous irons au bois, lepetitnicolas, 11 août 2004

Une "tante". Au secours !!! C’est toi, le troll. Tu sors d’où ? Tu as déjà fréquenté des gens en dehors de ton ordinateur ? Des vrais gens, pas des filles aux gros seins en short...? Je ne suis pas l’auteur du message "pitoyable". Si tu es le webmestre du site, ça doit être facile à vérifier. Je me suis contenté de réagir à tes propos.
Maintenant, si tu ne comprends pas pourquoi on peut mal les prendre, il n’y a pas grand chose à faire pour toi.
Il faut que tu essaies de comprendre que les gens sont différents de toi, pensent différemment. Tu pourras peut-être comprendre pourquoi ils réagissent différemment. Courage.

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> psy4, Brutal Delux, 12 août 2004

Alors là je me régale (à prononcer à la sudiste) !! Tu le fais exprès dis hein ?

Bon, vite fait > tu vois un webmaster penser s’être fait modérer un post ? Et surtout, avoir ce genre de "débat" en forum (je veux dire sur ce site) ?

Je vois pas ce que t’as contre les filles qui mettent des short, et la poitrine elles y peuvent pas grand chose tu sais :) !! Marrant que tu m’ais imaginé comme un geek puceau fan de Lara, moi du haut de ma psycho de comptoir licence4 (et oui je sors des fois), je dirais volontier que ta haine de la femme vient d’un rapport conflicutel avec ta maman (depuis l’enfance).

Je capte bien qu’une insulte peut blesser, mais faut voir le niveau et le ton de l’insulte incriminée ici. Pour être blesser par ça, faut vraiment être au degrès zéro de la confiance en soi. Ou alors faut juste aimer chipoter sans fin comme une choupette hystérique, ou rien entraver à la goguenardise de ma jactance.

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> psy4, lepetitnicolas, 17 août 2004

"Marrant que tu m’ais imaginé comme un geek puceau fan de Lara, moi du haut de ma psycho de comptoir licence4 (et oui je sors des fois), je dirais volontier que ta haine de la femme vient d’un rapport conflicutel avec ta maman (depuis l’enfance)."

Ton hétérosexualité vient peut-être d’une "haine des hommes"...?
Tu as eu des rapports conflictuels avec ton père ? Peut-être te détestes-tu ? Tu ne devrais pas. Tu sais, il y a des solutions pour les abdos kronenbourg. Quelques heures de footing par semaine et c’est oublié. Il ne faut pas t’enfermer dans une spirale calorique.

Tu restaureras enfin ta confiance en toi et tu n’auras plus peur des femmes et des homos, qui ne sont pas "hystériques", mais qui sont juste différents de toi. Souvent même, ils sont bienveillants (enfin, ça dépend, il faudra d’abord veiller à nous supprimer ces abdos kornenbourg).

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> c’est du brutal, lepetitnicolas, 19 août 2004

ça finit par produire ça, l’homophobie au quotidien.
ce n’est pas un cas isolé. jusqu’ici, aucun homo n’a encore
agressé un couple d’hétéros sur un de leurs "lieux de rencontre" (c’est-à-dire partout, pour les hétéros).

Un étudiant homo agressé sauvagement à Marseille

David a été attaqué par un groupe de jeunes, vendredi soir au Prado.
Par Didier ARNAUD

jeudi 19 août 2004 (Liberation - 06:00)

endredi soir, quartier de Saint-Giniez à Marseille. David, 26 ans, étudiant en AES, et son ami Alain, qui mesure 1,95 mètre, se promènent au Prado. On est à quelques pas du parc Borély, du parking de l’école de danse et de la cité Etienne-Milan, hauts lieux de rencontre nocturne de la cité phocéenne. On y croise des hommes qui cherchent des hommes. Plus loin, c’est un lieu prisé par les échangistes. Le quartier, de l’avis d’un connaisseur, est « assez chic, arboré, on peut facilement s’y planquer ». Un autre Marseillais le décrit comme un secteur assez « chaud ».

Course poursuite. Pour David, ce soir-là, c’est allé bien au-delà de l’adjectif. « Nous marchions dans la cité Etienne-Milan, quand un groupe de huit à dix jeunes déboule entre deux immeubles, a écrit David dans un communiqué, qui a servi au dépôt de plainte. Ils sont âgés de seize à vingt ans. Vu leur agressivité à mon égard, je prends peur et me mets à courir pour tenter de rejoindre ma voiture. » Alain connaît David, il sait qu’il court vite. Il pense qu’il va pouvoir les semer. Il ne s’inquiète pas outre mesure.

Mais David ne connaît pas bien le quartier. Il se retrouve rapidement dans une impasse. Et ses agresseurs s’en donnent à coeur joie. Ils lui tombent dessus, le passent à tabac. Courageusement, à huit contre un, en lui lançant notamment : « Sale pédé, on va t’arranger. » La violence des coups ne lui laisse aucune chance. Ils le frappent à l’aide de casques de moto et de barres de fer. Ils se concentrent sur le visage. Bilan : nez cassé, quadruple fracture à la mâchoire, pommette enfoncée. « Cela a été très violent, note une source proche de l’enquête. Il a toute la face cassée. » « Ils l’ont laissé raide mort, il avait perdu connaissance », complète l’avocat de David, Alain Molla.

Gueule cassée. Alain, l’ami de David, qui devait être entendu hier, a rapidement alerté d’autres homosexuels qui se trouvaient sur place, pour leur demander de l’aider à le rechercher. Finalement, trois jeunes qui « sortent d’une voiture » alerteront les secours. David a été conduit à l’hôpital Sainte-Marguerite par les pompiers. Hier, il devait subir une opération de chirurgie maxillo-faciale à l’hôpital de la Timone. « Il aura les mâchoires collées pendant quatre semaines. Je ne sais pas s’il pourra bouger les lèvres », dit un de ses proches, qui ajoute qu’il n’a pas de lésion au cerveau, mais l’oeil gauche bien amoché. David doit s’alimenter en mangeant des bouillies à la paille.

Il a porté plainte mais son avocat veut rester « prudent » sur le caractère homophobe de l’agression. Même si, selon lui, « avant les coups il y a peu de mots, il n’y a pas de mobile, pas de vol et cela se passe sur les lieux de drague homosexuelle : c’est une agression qui sent de très près l’agression homophobe ». Il avait un portefeuille, un téléphone portable avant l’agression. Après aussi. Une enquête préliminaire a été ouverte, pour « violence volontaire en réunion avec armes ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours ». En l’occurrence un mois.

La semaine dernière (Libération du 13 août), une agression de voisinage avait eu lieu dans le quartier du Panier, mais son caractère homophobe restait plus que sujet à caution. Ce type d’agression « n’arrive pas toutes les semaines, mais reste ponctuelle », précise une source policière. L’avocat : « Ce n’est pas une caractéristique marseillaise, même s’il y a un machisme ambiant, l’homophobie ne s’y exprime pas plus qu’ailleurs. »

Insultes. Pourtant, le communiqué rédigé par les amis de David fait état d’une autre agression « dernièrement » dans le même quartier, et de témoignages où il est question d’« insultes, de jets de pierre et crachats » auprès d’homosexuels. Dans ce quartier, les riverains se disent « excédés » par les allées et venues des voitures et de ceux qui les conduisent. « Nous prenons l’affaire au sérieux dès lors qu’il s’agit d’une atteinte à personne d’une particulière gravité », a expliqué une source judiciaire. Qui a ajouté : « L’enquête doit permettre d’identifier les auteurs et de déterminer le mobile. »

Le responsable de la Ligue des droits de l’homme de Marseille, Philippe Dieudonné, s’est déclaré « choqué de ce qui vient d’arriver ». Il a ajouté : « Nous sommes profondément révoltés de cette barbarie pratiquée par des jeunes et cette haine homophobe. »

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..., Femmelette, 22 août 2004

Arrête de dramatiser, ça ne prend pas.

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> ..., lepetitnicolas, 23 août 2004

Je ne cherche pas à dramatiser. Ce n’est pas moi qui suis monté sur mes grands chevaux parce que quelqu’un avait été blessé par un mot que j’avais écrit. Il faut beaucoup d’efforts pour que le message passe et si tout le monde faisait ces efforts, on apprendrait peut-être à vivre ensemble au lieu de se taper dessus.
On apprendrait aussi à dialoguer et à accepter les désaccords,
au lieu de hurler au "troll" au moindre antagonisme, :-)

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> salut toi, Brutal Delux, 30 août 2004

Pas le temps de boire deux bières et t’as déjà replombé cette page de tes dépêches AFP en copié collé ... qui a dit "pitoyable" ?

Tu peux aussi arreter d’hurler "facho homophobe" à la moindre désignation pseudo-péjorative de ta minorité (pas vraiment silencieuse) ...

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bbbooouuh les coeurs hurlants , AkoZ, 28 octobre 2004

Pourquoi la brute , le ptit nico, hey donc tous les deux, vot’ bataille à 4 sous m’a pris bien 10 min à lire , boudiu, c’est tout ce que vous concluez... un vol est un vol, une pratique extrème d’usage pas si courant que ça... mais disons que je relèverais donc un truc : de mémoire et d’ap vos grossièretés...
— -d’ab y a pas de gagnants à dire des grochonneries et montrer combien on peut être encore plus "sale" que l’ot’.
— -deuz, en fait y a pas d’homo ou d’hetero, ya des manières de vivre... d’ailleurs on devrait tous s’en foutre mais ça gène on dirait, parce que c’est tout’une histoire et qu’on préserve toujours la mémoire collective.
— -les homos aaahhh les homos, mais qu’on n’en parle plus, aujourd’hui aime ce qu’il veut, cependant le bémol vient des enfants : = famille, alors là oui je vois aussi qu’on essaye à tout va de détruire la notion de famille, "infames qui ont des enfants, pour ce monde pourri", hé oui... qu’est-ce qu’on en fait ? Je me raccroche à l’idée qu’il y a une certaine tempérance par la vieillosité, un jour on s’affaibli... futur délicat si on a rien toléré (?non ?)
quant au mot flotte, je vois vraiment pas de quoi...

— - et après on conclut : not’ société est basée sur la précaution... avant il suffisait de se dire" stop ! attend, réfléchi un peu..." maintenant on dirait qu’on dit "vas y casses lui ses mots... casses le parce que tu peux aussi te défendre..." pas d’insulte... pas de défense au fait... mais disons simplement qu’il est pénible de savoir que parce qu’à Marseille un pt’it gars vole, alors on va fliquer chaque magasin...parce qu’un qui le fait ça veut dire sans doute que surement y aura perte ? que tous pourriez le faire ? Il faut donc arrèter de croire qu’un fait suffit à devenir une règle, l’exemple est effectivement de rigueur mais l’intelligence est aussi une action manifeste tournée vers le bien de soi, et de notre société humaine... et la télé hein ? vous y voyez le nombre de mode d’emploi pour tuer lentement quelqu’un, ça a l’air yjuyytujyujuy...merde faut voir qu’on est aussi en chair et que le symbole n’est qu’une image...
ah si je pense aussi que le but en soi n’est pas d’être le plus minable possible, ni de rêver être une star un jour, on le devient plus tard avec son histoire...bon j’y vais...

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> Post biture, 29 octobre 2004

Bon, pour que t’imagines pas que t’es seul au monde, je vais te "répondre" en speed (Et on dit que suis mauvais ?).

J’entrave nib à ce que t’as bavé. J’imagine que t’étais dans un état second, avec la starAc’ en fond sonore, et que t’as voulu exprier un quelconque overdosage sub-Kulturel ? N’hésite pas, plus tard et à jeun, à reposter un truc.

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> Post mortem, 7 novembre 2004

not ... dommage, l’expression

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> Post biture grossier personnage, AkoZ, 8 novembre 2004

perte de temps grace à discussion de brute et nicolas
- conclusion inepte
ajout : un vol n’est pratiqué que par une minorité
— puis de mémoire (lecture de dialogues nazes) :
- 1 surenchère de "gros mots" ne débouchant pas à une interprêtation correcte du débat
- 2 l’espèce humaine a 2 sexes, dont la gente masculine "musclée" a prit le contrôle , leurs activités sexuelles n’ont pas être sanctionné par qui que ce soit ( dans les limites sociales et de bonnes moeurs).
—3 les homosexuels sont aussi une partie des humains mais bizarrement relevé en exclus du groupe social par leurs activités sexuelles affichées et "génantes" pour certains étriqués.
- 4 la famille est un groupement humain qui ne va pas de soi puisqu’il est aujourd’hui remis en cause par des activités sociales et sexuelles diverses (divorce, homos mariés, recomposition...etc) au profit du renfort de l’individu tout puissant, qui mène sa vie dans son propre temps.

—remise en cause de la priorité du principe de précaution :
statistiquement et réellement, les "faits divers" engendrent "d’autres faits divers" de même teneur par la fréquence médiatique et informative...
voler devient parfois pratique courante dès que la difficulté de comment faire ? ou pourquoi ? est levée.

Il faut donc arrèter de croire qu’un fait suffit à devenir une règle, l’exemple est effectivement de rigueur :

télé, radio, journaux (média.)= moyen d’apprentissage des règles sociales, quelque soit l’apprentissage :
= xeno...,haine, propagande anti..., crimes, violences...
Ainsi "tout s’apprend"

mais l’intelligence est aussi une action manifeste tournée vers le bien de soi et de tous, dans notre société humaine...ici et maintenant sur Terre.
nb : c’est aussi de graviter dans un même groupe et de ne pas s’en échapper qui crée les conditions de l’imitation : bonne ou mauvaise.

 
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> tu serais pas journaliste toi ? , Brutal Delux, 12 novembre 2004

Ha oui, là c’est beaucoup plus limpide, merci pour ton intervention lumineuse.

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> jour n’a liste des faits que le soir . , AkoZ, 14 novembre 2004

nan ! mais j’aime bien baver...
et puis hélas parfois être entendu, voire lu.
à plouch !
AkoZ

 
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> représente, 13 août 2004

"Heu ... le studio et la table ne sont pas sensés être remplacés par le simple ordi dans la logique d ?auto-production ?"
Oué oué, quand t’as branché ton orchestre - qui est dans les chiottes je précise - sur ta SB Live ! t’es super content !!!...
:D MDR...

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> Apologie du Don à l’étalage, nicomook, 12 août 2004

un petit vol de CDR c po grave.
Pour faire la revolution l’a bien fallu trancher des tetes !

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> L’apologie est un sport de combat, Brutal Delux, 12 août 2004

Je précise qu’un CDR bien affuté peut facilement, projeté à vive allure, trancher une (petite) tête.

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> L’apologie est un sport de combat, 14 octobre 2004

excellent...

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> Apologie du Vol à l’étalage ?, romain v., 26 août 2004

Pitoyable ?

Nous ne devons pas avoir la même définition de ce mot...
Cet acte est illégal, oui.
Le vol n’est pas excusable au nom de prétentions philiosphico-libertaires quelconques, MAIS :
— -> voler dans un supermarché (si c’est bien le cas comme je l’ai supposé) constitue le plus petit délit que je puisse concevoir dans notre société contemporaine : à qui cet acte aura-t-il nui d’une manière sensible ?

Je pense qu’il ne FAUT PAS voler, même dans ces affreux supermarchés, SAUF si on est réellement démuni.
Si à une période de ma vie je me retrouve dans une situation de pauvreté qui m’y réduit, oui, moi aussi je volerai dans les supermarchés, sans frémir de honte pour le malheureux patron de la chaine Auchan à qui j’ai probablement brisé le coeur... (surtout si c’est pour me pouvoir me permettre de diffuser gratuitement ce qui constitue mon meilleur moyen d’expression : ma musique !)

Je ne trouve pas cet acte pitoyable, car il ne m’inspire pas de pitié, simplement de la sympathie.

En conclusion je pourrais dire :
- pour quiconque peut se permettre d’assumer des frais minimes de reproduction sur papier, CD-R, cassettes VHS et autres, il est normal d’engager des frais dans des pratiques comme le D.A.E, cela fait partie de l’acte que l’on a choisi et il faut l’assumer.
- si l’on en a pas les moyens, volons ces moyens aux seules entités qui n’en souffrirons pas, les super-brontosaures parasites qui égayent de couleurs élégantes nos zones industrielles et périphéries urbaines !

romain, nancy (france)

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> Apologie du Vol à l’étalage ?, 28 août 2004

Si l’on est déjà capable d’assumer des frais minimums, que l’on veut se démarquer de la grande distribution mercantiliste, l’utiliser, aussi séduisante soit cette option, est :
- d’une part risqué légalement, tant pour le producteur légal du disque, que pour le distributeur qui distribue à son insu,
- d’autre part, un peu paradoxal ; tant qu’à vouloir faire de l’alternatif, pourquoi ne pas carrément utiliser l’espace public pour diffuser ses oeuvres, plutôt que d’encombrer les circuits classiques de distribution ?

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> Apologie du Vol à l’étalage ?, 6 janvier 2005

Mais il peut se les payer ses CD, il n’à qu’à travailler........tous les supermarchés embauchent. Certes ce sont des boulots de merde mais c’est plus courageux que de se la jouer en vantant un système qui ne fonctionne que dans la mesure où d’autres trvaillent.

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> Apologie du Vol à l’étalage ?, moa, 4 février 2005

qu’est ce que j’en aurais à faire d’être "plus courageux" ? (àprouver que ça l’est, en plus).

Perso, j’aime pas la notion de travail "obligatoire" : spas parce que d’autre travaillent que j’vais me sentir obligé de faire pareil "parce que si je peux faire ça c’est parce que eux le font".
Bah nan.

La contestation de ce qui nous plait pas, ça passe d’abord par un acte purement personnel.

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> Apologie du Don à l’étalage, 2 octobre 2004

Ce serait pitoyable si ça n’était pas pur mensonge :

"Non, vraiment, sans avoir de parents qui m’aident financièrement ni d’aides de l’État je vis bien, je m’amuse bien " et pendant 3 ans.

*oD L’auteur de ces lignes nous prend pour des imbéciles.

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pas bientôt fini, nan ?, nono, 20 octobre 2005

tout ça est parti d’un simple "demi-fiotte" dont tout le monde sait bien que ça ne vise pas les pd (je titille). Selon moi, très chers, nous sommes en présence d’animaux qui rivalisent de pédanterie, et qui, à cheval sur des principes (bons, je pense), ne laissent pas passer le moindre écard, même si c’est pas sérieux. Il faut se calmer, et laisser vivre.

pour ce qui est du sujet de base, ça me paraît très intéressant. Seulement si le D.A.E se répand, on risque de voir des connards mettre des films de cul, des virus ou n’importe quoi, ce qui va discréditer le principe. et aussi je suis pas sûr que les gens (la majorité) fasse confiance à un cd gravé posé parmi les cd.
mais c’est une belle idée.

et pour finir sur une note originale, je vais vous vanter les mérites d’une boisson miraculeuse : bois donc un peu de badoit, et tu verras ta vie pétillera. (poil au bras)

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> Apologie du Don à l’étalage
30 juillet 2004, message de vip
 

Pour ce qui est de la libre circulation des livres, un phenomene basé sur le don et l’echange gratuit (au sens large du terme) : le bookcrossing.
Ce phenomene n’est pas directement tourné contre les pratiques commerciales, mais l’idee de don et d’invasion de l’espace public (ou espace du public plutot) et sa transformation en lieu d’echange est commune avec l’esprit du DAE.

 
en ligne : Bookcrossing
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> Apologie du Don à l’étalage, 18 juin 2005

Avez-vous pensé, simplemnt, aux bibli-, média- et autres -thèques publiques, gratuites et auxquelles vous pouvez faire des dons ? Elles permettent une circulation non marchande de différents conetenus, fonctionnent en général bien, sont des lieux de rencontre et d’échanges. Essayez, vous verrez, c’est super.

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> Apologie du Don à l’étalage
30 juillet 2004, message de Daniel D.
 

Je trouve cette idée géniale et à développer dans de multiples domaines.
Nous aurons au cours de nos rencontres du mois d’aout à Libourne (Rencontres Annuelles des SEL de France du 18 au 22 aout)) un atelier sur le don.
Nous ne manquerons pas de développer ces idées .

encore merci pour tous vos textes et votre travail génial

Daniel Delarasse ( http://archissimple.ht.st )

 
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> Apologie du Don à l’étalage, 6 janvier 2005

Le fait de vouloir distribuer tes créations gratuitement est une idée positive...

Ce qui me gêne, c’est ton apologie de la débrouille qui repose sur le boulot des autres. C’est sur qu’il n’y a pas besoin de bosser quand on vit dans un appart qui t’appartiens pas et que l’on vole ce dont on a besoin. Le problème c’est que si tout le monde raisonnait comme toi, il n’y aurait plus rien à voler puisque rien ne serait produit par personne.

Tu as le droit de choisir ce mode de vie mais le minimum de décence est de ne pas s’en vanter. Ta démarche n’est positive que pour toi. Alors avant de donner des leçons au grand capital.....

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> Apologie du Don à l’étalage, ploum ploum, 23 mai 2005

Il me semble que Fuzzkhan n’a jamais appelé à ce que "tout le monde raisonne comme lui". Tu remarqueras que si tout le monde "raisonnait" comme les patrons, il n’y aurait personne pour produire quoi que ce soit non plus, puisqu’il n’y aurait plus d’ouvrier ...

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> Apologie du Don à l’étalage, 16 janvier 2006

L’idée me plaît bcp (c’est fun) mais « des procédés d’autoproduction favorisant un coût de prodution plus ou moins égal à zéro : home studio |...], etc. », quel dommage, j’avais pas remarqué que c’était offert, les instruments, le matériel, les locaux de répétition, etc. Comme un idiot, j’ai payé.
Ceci dit, OK pour la démarche, c’est du don, l’argumentation ci-dessus n’est pas nécessaire (et inexacte). CP/Klimperei

 
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