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17 avril : Journée Internationale des luttes paysannes
vendredi 13 avril 2001




LES BRÈVES
mercredi 23 juillet
mardi 15 juillet
lundi 17 février
mercredi 13 février
mardi 27 novembre

A l’appel de Via Campesina et du Forum Social mondial de Porto Alegre, le thème retenu pour le 17 avril sera une journée de lutte contre les OGM. La Confédération Paysanne, en partenariat avec le collectif du 17 avril appelle les paysans, les consommateurs, les citoyens à créer des collectifs anti-OGM dans tous les départements.

Extrait du communiqué de presse de Via Campesina (Mouvement paysan international) :

« [...]

Non aux OGM et aux brevets

Nous dénonçons les OGM en agriculture parce qu’ils sont nuisibles pour les agriculteurs, les consommateurs et l’environnement. Nous protestons contre les brevets et les "semences mortes" qui donnent des plantes avec des semences non fertiles, ce qui veut dire que les paysan(nne)s et producteurs sont obligé(e)s de les acheter chaque année. De ce fait, nous sommes dépendants des multinationales qui finalement nous excluent de la production. Il n’est pas possible que cette richesse et diversité créée par les paysans se convertisse en propriété privée de quelques entreprises multinationales.

Oui aux semences paysannes

En ce qui concerne les semences, les droits paysans ont un profond caractère historique : ils existent dès que l’homme a créé l’agriculture afin de pourvoir à ses besoins.

Ces droits restent valables, car nous préservons la biodiversité, et nous les ratifions par le renouvellement permanent et l’amélioration des ressources. Nous sommes ceux qui protègent les ressources génétiques en agriculture.

Nous sommes les dépositaires de l’effort et des connaissances de ces générations qui ont créé cette diversité biologique agricole et c’est pour cela que nous exigeons d’être reconnus dans notre droit.

Via Campesina propose que, concernant les semences, soient reconnus les droits des paysans à participer au contrôle et au pouvoir de décider le futur des ressources génétiques.

Il faut abolir les brevets sur le vivant et faciliter l’établissement de règles juridiques différentes qui respectent le caractère collectif de ces droits et qui respectent le libre accès aux ressources génétiques.

Il faut interdir les semences mortes et autres technologies qui empêchent les paysans de reproduire leur propre semence.

[...] »

VOIR EN LIGNE : Confédération Paysanne