Alors que l’AIPJ plastronne
 et se plante dans ses
tentatives de récupération de la détresse collective, l’AFP rapporte
les commentaires inquiets de plusieurs « observateurs »,
quant aux mesures que vont essayer de prendre les grandes puissances
sous prétexte de lutte contre le terrorisme.
Ainsi « "Les Etats-Unis et les pays de l’OTAN vont tirer profit de ces
      attentats pour renforcer leur contrôle des communications",
      met en garde Andy Mueller-Maguhn, porte-parole du Chaos
      Computer Club (CCC), célèbre organisation allemande de
      hackers (pirates de l’internet), joint par téléphone à Berlin. »
L’AFP omet de préciser que Müller-Maguhn, en plus d’être le porte-parole
d’un groupe de hackers (qui n’ont rien à voir avec les pirates, quant à eux appelés
crackers) le CCC, est surtout l’un des directeurs de l’ICANN -
organisme de supervision de l’attribution des noms de domaines - qui furent élus
par les internautes il y a un an.
De même, « rédacteur en chef de la lettre confidentielle "Intelligence
      Online", Guillaume d’Asquier partage les craintes du hacker
      sur une surveillance accrue du web d’autant plus inutile
      que, selon lui, "les organisations les plus aguerries à la clandestinité ne l’utilisent
      pas".  »
Enfin, « le Directeur de l’Ecole de guerre économique (sic), Christian Harbulot, abonde dans le
      même sens. "Les Américains vont profiter hélas du choc émotionnel des attentats
      pour renforcer leur influence géoéconomique comme après la guerre du Golfe et
      l’Europe aura bien du mal à faire la part entre la solidarité et cette reconquête",
      augure-t-il.  »