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Jean-Louis Costes et le droit à l’outrance
vendredi 24 novembre 2000




« Après plusieurs procès centrés uniquement sur la procédure, la cour d’appel de Paris cherchait à déterminer, mercredi 22 novembre, si les pages web de l’artiste Jean-Louis Costes sont réellement racistes. »

Le nouveau procès, lui-même surréaliste, de Costes, par Edgar Pansu.

VOIR EN LIGNE : Transfert






> Jean-Louis Costes et le droit à l’outrance 28 février 2003, par William Guyot

COSTES,
VIVA LA MERDA !
Le premier roman de Costes !
SORTIE LE 17 MARS 2003

Scato à mort.
Le road-movie de la merde.
Un couple plonge dans la merde jusqu’à la mort.

Leur seul crime a été de bouffer leur merde.
Leur seule erreur de croire que c’était mal.
Ils en sont morts.

Non-Préface de Roland Jaccard
180 pages Format : 20.5 x 14 cm
14 euros en SOUSCRIPTION avant le 15 mars 2003
16 euros en commande ou en librairie après le 17 mars 2003
ISBN : 2-9519565-1-7
editions@hermaphrodite.com.fr

Présentation du livre et de l’auteur
VIVA LA MERDA ! Un titre qui ne veut rien dire, en aucune langue. Un titre
que pourtant chacun comprendra. Un road-movie scatologique à quoi rien ne
résiste. Tous ces pense-bête qui empêchent de penser, Costes les enduit de
merde et leur chie dessus. Ceux qui voudraient y voir une dénonciation en
bonne et due forme se trompent : d’abord parce que ce musicien-bricoleur,
qui fait tout avec trois fois rien, se fout de la littérature et du style.
Costes, c’est la littérature sans qualité, au sens fort : c’est un « film »
qui échoit et échoue dans des mots. La langue de Costes ne chante pas ;
elle vagabonde, pauvre et libre, loin du verbe domestiqué et gentiment
exubérant.
Un livre absolument impraticable, au service de rien et à l’usage de
personne. Dénoncer ? Costes ne dénonce pas : il enduit et déduit jusqu’au
bout S de sorte que ce qui n’avait pas d’odeur retourne à cette absence
d’odeur initiale. C’est un livre-détour, un livre-détournement, un
livre-pour-rien. Cet anti-Prométhée sent plus la merde que le soufre, en
refusant de donner le feu qu’il dérobe. Les « innocentes victimes » de son
jeu de massacre se sentiront-elles offusquées ? VIVA LA MERDA ! rappelle
qu’il n’y a d’innocence qu’auto-proclamée et se fout du propre, du décent,
du « respect » - de l’extension du copyright à tout ce qui est Vivant et
protégé (enfant, handicapé, « minorités » ethniques et religieuses, etc.).
VIVA LA MERDA ! résiste à l’interprétation autant qu’à la lecture, si on
entend par là toute tentative de correction et de récupération. N’y
cherchez pas non plus une cacaphysique : VIVA LA MERDA n’est ni beau, ni
édifiant, ni divertissant.
Musicien performer trash auteur de plusieurs opéra porno-sociaux, Costes se
produit de New York à Tokyo depuis près d’une quinzaine d’années. Vidéaste
provocateur décalé et déjanté (de "Crack Kiss" à "Alice au pays des
portables" en passant par "I love snuff"), il est aussi l’auteur de
plusieurs CD-concept ("Les Oxyures", "NTM-FN") dont certains textes,
reproduits sur son site Internet (http://costes.org) lui vaudront
d’interminables procès ("Livrez les blanches aux bicots"). VIVA LA MERDA !
est son premier roman.

LES EDITIONS HERMAPHRODITE, 88, Boulevard ney, 75018 PARIS
(www.hermaphrodite.com.fr)

Viva la merda

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