Le centre de recherche de Xerox à Palo Alto (plus connu sour le nom de Xerox Parc) a mené une étude sur l’utilisation de Gnutella et en particulier sur l’« utilisation passive » (free riding, cette forme d’utilisation à sens unique, par laquelle on utilise le système sans partager de fichiers, c’est -à-dire sans enrichir l’ensemble du système).

Eytan Adar et Bernardo A. Huberman livrent un copieux dossier :
« Une analyse approfondie du traffic d’utilisation sur Gnutella révèle une quantité importante d’utilisation passive du système. En étudiant un échantillon de messages sur le réseau Gnutella sur une période de 24 heures, nous avons établi que 70% des utilisateurs de Gnutella ne partagent pas de fichiers, et que 90% n’effectuent aucun requête. De plus, nous avons constaté que l’utilisation passive est répartie équitablement entre les domaines, si bien qu’aucun groupe ne contribue plus que les autres, et que les participants qui partagent des fichiers ne sont pas forcément ceux qui en des fichiers intéressants. Nous pensons que l’utilisation passive induit une dégratation des performances du système et augmente sa vulnérabilité. Si cette tendance se poursuit, les problèmes de copyright risquent de devenir secondaires par rapport au possible effondrement de tels systèmes. »

En anglais, et assez technique.