Le salon du logiciel libre se tenait cette semaine à La Défense, et Richard Stallman, papa de ce concept, artisan génial de la GPL (Gnu Public License), auteur du Manifeste GNU et donc instigateur d’un mouvement ouvert et coopératif de production mutualisée du patrimoine et des ressources informatiques, était de la partie, à Paris.

Un bon article de Marie-Joëlle Gros, dans Libération des 3 et 4 février, nous apprend que ce génie est en passe de finir méconnu ! Et que celui qui mériterait un prix Nobel, a pu se balader presque incognito dans les allées du salon.

L’homme s’efface derrière son oeuvre à vocation collective, certes, mais il semble aussi légitime de voir le talent reconnu, et il peut sembler triste que ce nom qui mériterait une belle place dans nos têtes, paraisse insignifiant à ceux-là mêmes qui lui doivent tant.

Pour contrer le mouvement de l’ignorance ou de l’oubli, ou redonner à sa mémoire une vigueur primesautière, on peut aller consulter le site militant d’APRIL ou aller gambader dans les verts pâturages du pays des GNU.