On apprend dans le Guide de Libération du 13 octobre, qu’une exposition d’art contemporain intitulée Habiter les réseaux est installée "dans le hall d’entrée du nouveau Palais des Congrès de la Porte Maillot" à Paris.

H..-F Debailleux, journaliste de Libé, nous indique que cette exposition "est réalisée avec un film holographique collé sur la tôle et se déploie sur 15m fois 8 m. Composée de trames et de réseaux de lignes, avec reflet changeant, l’oeuvre est constamment animée, d’une part, par 24500 afficheurs de leds rouges ( des matrices lumineuses) qui s’allument et s’éteignent en fonction du déplacement des visiteurs et , d’autre part, par des noms de ville qui défilent. Elle évoque la ville-monde, le local ( les visiteurs) et le global ( la planète) et met en avant l’univers des flux ainsi que les notions d’échanges et d’interconnexion symboliques de notre environnement actuel ."

Après cette analyse fine de H.-F Debailleux, on a vraiment envie d’aller visiter cette exposition et de participer soi-même à la création de cette oeuvre de Miguel Chevalier, comme nous participons chacun, déjà, à la création du méta-espace numérique ouvert par Internet. Véritable métaphore du Réseau des réseaux et de l’articulation de nos espaces territoriaux traditionnels face à notre prismatique et expantionnel méta-espace numérique ( qu’il est parfois si difficile de se représenter), l’oeuvre de Chevalier, devrait nous permettre de concevoir plus clairement cela et de matérialiser symboliquement notre présence sur ces réseaux par son incarnation interactive et ludique, dans l’espace artistique qu’il nous propose.

P.L