« Seul détail » : la brève n’évoque pas un contexte général anti-Libé ni une contradiction d’ex-Maos, mais fait le parallèle entre le contenu de l’article de Libération et sa présentation en ligne. Article qui évoque la « pollution visuelle » contre laquelle essaie de lutter la municipalité de Mérignac. C’est donc très anecdotique, mais ça m’a semblé plutôt rigolo à pointer : pour évoquer une municipalité qui tente de limiter l’omniprésence des panneaux publicitaires sur ses bords de rues, on réalise une page Web où la publicité occupe quasiment plus de place que le texte de l’article. Il n’est pas besoin d’être « radical » pour trouver ça marrant.
Mais si tu veux te lancer dans un questionnement plus Chomskyen :-)), tu peux toujours te demander selon quel « angle » un article - traitant d’un conflit entre un pouvoir local et des annonceurs - pourra être traité à partir du moment où ce sont les annonceurs qui rémunèrent le journaliste (indirectement, certes certes). Ou encore, pourquoi le terme « pas assez radical » (qui semble te préoccuper tant dans ton propre article) ne correspond pas, tout simplement, au fait que le « cur de cible » d’un journal financé à 100% (pour la version internet) par la publicité, ne peut évidemment jamais se risquer à être « trop radical » : les annonceurs préfèrent-ils s’afficher auprès de lecteurs dont la part de cerveau est bien disponible, ou auprès de lecteurs vachement radicaux qui se méfient de la publicité ? Dès lors, le « cur de cible » du journal n’est plus constitué des lecteurs qui achètent le journal (potentiellement paléo-maos), mais le public visé par les annonceurs qui font vivre le public (application dans l’article de Libé : les annonceurs s’empressent de viser, à Mérignac, un public de gens qui prennent l’avion...).
« Seul détail » : la brève n’évoque pas un contexte général anti-Libé ni une contradiction d’ex-Maos, mais fait le parallèle entre le contenu de l’article de Libération et sa présentation en ligne. Article qui évoque la « pollution visuelle » contre laquelle essaie de lutter la municipalité de Mérignac. C’est donc très anecdotique, mais ça m’a semblé plutôt rigolo à pointer : pour évoquer une municipalité qui tente de limiter l’omniprésence des panneaux publicitaires sur ses bords de rues, on réalise une page Web où la publicité occupe quasiment plus de place que le texte de l’article. Il n’est pas besoin d’être « radical » pour trouver ça marrant.
Mais si tu veux te lancer dans un questionnement plus Chomskyen :-)), tu peux toujours te demander selon quel « angle » un article - traitant d’un conflit entre un pouvoir local et des annonceurs - pourra être traité à partir du moment où ce sont les annonceurs qui rémunèrent le journaliste (indirectement, certes certes). Ou encore, pourquoi le terme « pas assez radical » (qui semble te préoccuper tant dans ton propre article) ne correspond pas, tout simplement, au fait que le « cur de cible » d’un journal financé à 100% (pour la version internet) par la publicité, ne peut évidemment jamais se risquer à être « trop radical » : les annonceurs préfèrent-ils s’afficher auprès de lecteurs dont la part de cerveau est bien disponible, ou auprès de lecteurs vachement radicaux qui se méfient de la publicité ? Dès lors, le « cur de cible » du journal n’est plus constitué des lecteurs qui achètent le journal (potentiellement paléo-maos), mais le public visé par les annonceurs qui font vivre le public (application dans l’article de Libé : les annonceurs s’empressent de viser, à Mérignac, un public de gens qui prennent l’avion...).