D’abord, un "bon" papier se doit forcément d’isoler des "tendances". Sinon, il n’est pas vendable à un rédac’chef. Les "tendances" rassurent, sans pour autant impliquer l’auteur en cas d’erreur. Après tout c’était juste une "tendance", et à tendance, tendance et demi.
Bon nombre de sites sont en train de préparer le terrain : hébergeurs gratuits plus vraiment gratuits (mais ils n’ont pas tort, les serveurs et la bande passante, ça coûte cher), fournisseurs de contenu (ne venez pas me les casser avec Yahoo, c’est jamais qu’une compile à peine fiable), etc.
Tu as raison, toute ce bruit est surtout destiné aux investisseurs. Faut les rassurer, c’est des petits êtres fragiles et moutonniers, et qui ne comprennent rien au sujet (de tte façon, c pas ce qu’on leur demande). Rassurés par la perspective de gagner des sous sur le dos des visiteurs, ils se calment quelques mois, toujours ça de gagné. Dur de les avoir sur le dos tout le temps, ils font perdre un maximum de temps à tout le monde.
Les analystes ne sont pas incompétents : quand ils sont des choses intéressantes à dire, ils les vendent (tiens, tiens...). Le problème est complexe, et fait entrer plusieurs variables : quoi faire payer, comment. Comment vont réagir les concurrents (vont-ils conserver leur modèle gratuit pour me piquer des clients). Quelle part des visiteurs vont rester et accepter de payer (20% ? 30% ?). Cette part sera-t-elle suffisante pour couvrir mes frais ? Si je perd x% de mon audience, comment vont réagir mes actionnaires et la bourse ?
D’où les déclarations de certains, qui commencent à claironner que les taux de clics ne sont pas significatifs, et qu’il est déjà pas mal d’avoir sa marque en ligne, comme il est nécessaire (je ne cautionne pas du tout ça, notez bien) d’avoir sa marque sur des 4x3 un peu partout. Tentative de sauver la pub en ligne (et leur train de vie conséquent) ? Info-tox, toujours à destination des actionnaires ?
Et il n’est même pas sûr que la disparition de certains sites améliorent les choses : il faudrait partir du principe qu’un Internaute moyen a une consommation moyenne de x heures par mois, et que si un des sites qu’il visite disparaît, il reportera le "crédit-minute" qui accordait à ce site sur un autre, de préférence un concurrent. Pas du tout sûr que ça marche comme ça.
D’abord, un "bon" papier se doit forcément d’isoler des "tendances". Sinon, il n’est pas vendable à un rédac’chef. Les "tendances" rassurent, sans pour autant impliquer l’auteur en cas d’erreur. Après tout c’était juste une "tendance", et à tendance, tendance et demi.
Bon nombre de sites sont en train de préparer le terrain : hébergeurs gratuits plus vraiment gratuits (mais ils n’ont pas tort, les serveurs et la bande passante, ça coûte cher), fournisseurs de contenu (ne venez pas me les casser avec Yahoo, c’est jamais qu’une compile à peine fiable), etc.
Tu as raison, toute ce bruit est surtout destiné aux investisseurs. Faut les rassurer, c’est des petits êtres fragiles et moutonniers, et qui ne comprennent rien au sujet (de tte façon, c pas ce qu’on leur demande). Rassurés par la perspective de gagner des sous sur le dos des visiteurs, ils se calment quelques mois, toujours ça de gagné. Dur de les avoir sur le dos tout le temps, ils font perdre un maximum de temps à tout le monde.
Les analystes ne sont pas incompétents : quand ils sont des choses intéressantes à dire, ils les vendent (tiens, tiens...). Le problème est complexe, et fait entrer plusieurs variables : quoi faire payer, comment. Comment vont réagir les concurrents (vont-ils conserver leur modèle gratuit pour me piquer des clients). Quelle part des visiteurs vont rester et accepter de payer (20% ? 30% ?). Cette part sera-t-elle suffisante pour couvrir mes frais ? Si je perd x% de mon audience, comment vont réagir mes actionnaires et la bourse ?
D’où les déclarations de certains, qui commencent à claironner que les taux de clics ne sont pas significatifs, et qu’il est déjà pas mal d’avoir sa marque en ligne, comme il est nécessaire (je ne cautionne pas du tout ça, notez bien) d’avoir sa marque sur des 4x3 un peu partout. Tentative de sauver la pub en ligne (et leur train de vie conséquent) ? Info-tox, toujours à destination des actionnaires ?
Et il n’est même pas sûr que la disparition de certains sites améliorent les choses : il faudrait partir du principe qu’un Internaute moyen a une consommation moyenne de x heures par mois, et que si un des sites qu’il visite disparaît, il reportera le "crédit-minute" qui accordait à ce site sur un autre, de préférence un concurrent. Pas du tout sûr que ça marche comme ça.