> qui perd perd, ou comment les masses pédalent dans le yaourt
12 avril 2001, 11:15, par Alexis
Si ceux qui militent pour le boycott ne sont propriétaires d’aucune action d’entreprise, si il n’ont pas non plus de PEA et s’ils sont farouchement opposés à la retraite par capitalisation, alors pourquoi pas. Si en plus ils veillent à privilégier le commerce équitable et sont vigilants sur le travail des enfants et des prisonniers c’est encore mieux. Le boycott, pourquoi pas, s’il se fait dans la cohérence, s’il est plus le fruit d’une réflexion que d’une émotion. Sinon... c’est du vent, de la bonne conscience. Et les élus de gauche qui le défendent feraient mieux d’expliquer la cause des problèmes, faire de la politique quoi, promouvoir d’autres façons d’entreprendre.
Mais lorsque j’entends les syndicalistes craindre pour les emplois du fait du boycott, j’ai l’impression d’avoir en face de moi un ouvrier de la Cogéma qui m’explique que le nucléaire c’est super chouette parce que ça crée des emplois. Ouille.
Qui découvre sincèrement aujourd’hui qu’une entreprise capitaliste a pour objectif de maximer le rendements des capitaux investis ? L’emploi de salariés n’est que la résultante d’un autre objectif, l’idéal capitaliste est de n’employer personne ! Le périmètre de solidarité d’une entreprise cotée en bourse à la forme d’une corbeille, pas celle d’une ville.
Si ceux qui militent pour le boycott ne sont propriétaires d’aucune action d’entreprise, si il n’ont pas non plus de PEA et s’ils sont farouchement opposés à la retraite par capitalisation, alors pourquoi pas. Si en plus ils veillent à privilégier le commerce équitable et sont vigilants sur le travail des enfants et des prisonniers c’est encore mieux. Le boycott, pourquoi pas, s’il se fait dans la cohérence, s’il est plus le fruit d’une réflexion que d’une émotion. Sinon... c’est du vent, de la bonne conscience. Et les élus de gauche qui le défendent feraient mieux d’expliquer la cause des problèmes, faire de la politique quoi, promouvoir d’autres façons d’entreprendre.
Mais lorsque j’entends les syndicalistes craindre pour les emplois du fait du boycott, j’ai l’impression d’avoir en face de moi un ouvrier de la Cogéma qui m’explique que le nucléaire c’est super chouette parce que ça crée des emplois. Ouille.
Qui découvre sincèrement aujourd’hui qu’une entreprise capitaliste a pour objectif de maximer le rendements des capitaux investis ? L’emploi de salariés n’est que la résultante d’un autre objectif, l’idéal capitaliste est de n’employer personne ! Le périmètre de solidarité d’une entreprise cotée en bourse à la forme d’une corbeille, pas celle d’une ville.