Les ecoles de journalisme apprenent des méthodes de travail, pas une maniere de penser. Je suis passé par le CUEJ (ecole de Strasbourg, centre universitaire public et GRATUIT, et bien sur reconnu par la profession), j’ai vu 40 personnes differentes y entrer et 40 personnes differentes en sortir. Certains en effet visent LCI, d’autres France 3 ou tout autre chaine du service public,( Pour ma part, il etait hors de question d’aller bosser a TF1) certains ne jurent que par la presse ecrite régionale. D’autres arrêtent, car ce métier est trés exigeant en termes d’horaires et souvent précaire.
Outre la rigueur, le CUEJ apprend aussi l’humilité : "Vous serez secrétaire de rédaction a l’Alsace" vous asséne-t-on lors de votre entrée à l’ecole. Histoire de dire que TF1, Canal +, ou France Télevision ne sont pas des réferences obligées, et que seules la rigueur et l’exactitude comptent.
Quant aux intervenants, ce sont essentiellement des journalistes de presse quotidienne regionale, de France Television ou des locales de Radio-France, bref des gens qui connaissent le terrain , et certainement pas des "editorialistes de salon".
Sur les 40 personnes de ma promo, j’estime que la moitié font aujourd’hui autre chose que du journalisme.
Tirer sur les journalistes est un sport a la mode, il faut bien sûr être exigeant, critique et attentif envers les médias, mais de là a les traiter de "tous pourris", c’est un peu poujado non ?
Quant à l’appartenance sociale des éléves d’écoles de journalisme, elle est semblable a celle que l’on trouve en fac. Pour integrer les écoles reconnues par la profession , il faut réussir un concours, ensuite certaines sont semi-privées (ESJ, CFJ.. ) , d’autres entierement gratuites (IUT de Tours, Bordeaux, CUEJ...)
Les ecoles de journalisme apprenent des méthodes de travail, pas une maniere de penser. Je suis passé par le CUEJ (ecole de Strasbourg, centre universitaire public et GRATUIT, et bien sur reconnu par la profession), j’ai vu 40 personnes differentes y entrer et 40 personnes differentes en sortir. Certains en effet visent LCI, d’autres France 3 ou tout autre chaine du service public,( Pour ma part, il etait hors de question d’aller bosser a TF1) certains ne jurent que par la presse ecrite régionale. D’autres arrêtent, car ce métier est trés exigeant en termes d’horaires et souvent précaire.
Outre la rigueur, le CUEJ apprend aussi l’humilité : "Vous serez secrétaire de rédaction a l’Alsace" vous asséne-t-on lors de votre entrée à l’ecole. Histoire de dire que TF1, Canal +, ou France Télevision ne sont pas des réferences obligées, et que seules la rigueur et l’exactitude comptent.
Quant aux intervenants, ce sont essentiellement des journalistes de presse quotidienne regionale, de France Television ou des locales de Radio-France, bref des gens qui connaissent le terrain , et certainement pas des "editorialistes de salon".
Sur les 40 personnes de ma promo, j’estime que la moitié font aujourd’hui autre chose que du journalisme.
Tirer sur les journalistes est un sport a la mode, il faut bien sûr être exigeant, critique et attentif envers les médias, mais de là a les traiter de "tous pourris", c’est un peu poujado non ?
Quant à l’appartenance sociale des éléves d’écoles de journalisme, elle est semblable a celle que l’on trouve en fac. Pour integrer les écoles reconnues par la profession , il faut réussir un concours, ensuite certaines sont semi-privées (ESJ, CFJ.. ) , d’autres entierement gratuites (IUT de Tours, Bordeaux, CUEJ...)
Olivier.