J’ai lu tous les messages avec une attention sincère mais, il est vrai, un peu malsaine.
Parmi tous les témoignages, pas une seule info pertinente sur la réalité du métier du pigiste. C’est pourtant bien le sujet, sachant que même les apprentis journalistes sortis d’une école passent généralement par la pige, plus ou moins longtemps.
Plutôt étonnant de constater que les "étudiants en journalisme" connaissent si mal la réalité de leur (futur) métier. A les écouter, c’est soit l’école, soit le piston. Les autodidactes ne seraient qu’une infime minorité. Pourtant, d’après l’excellent "guide de la pige" (que je conseille à tous ceux qui veulent se lancer dans le métier) de Xavier Cazard, la réalité est toute autre. Je ne m’étendrai pas mais avancerai juste un chiffre. Parmi tous les journalistes encartés, 20 % sortent d’une école et 80% ont appris leur métier sur le tas.
Les nombreux témoignages personnels qui émaillent le livre prouvent nettement que le journalisme reste une profession ouverte. Certes, le passage par une école facilite grandement l’intégration dans la profession, certes, le piston (comme ailleurs) est un accélerateur efficace. Mais oh ! Les pigistes débrouillards, sachant apprendre et, il faut bien le dire, particulièrement endurants, ne sont pas un mythe comme bcp d’entre vous l’affirment de manière péremptoire.
Soyons sérieux : la formation des écoles est sans doute bonne sur le plan technique mais, même sur ce plan là, il existe quelques très bons bouquins tels ceux édités par le CFPJ. Quand on pense qu’on apprend en 2 ans ce qui est écrit en 120 pages... (je sais j’exagère un chouilla et pourtant...).
Conclusion : tentez toujours les concours mais n’hésitez pas à faire vos armes par vous même, à condition de lire un minimum de bouquins sur le sujet, de cultiver une ou deux spécialités... et d’avoir bien sûr la motivation chevillée au corps.
J’ai lu tous les messages avec une attention sincère mais, il est vrai, un peu malsaine.
Parmi tous les témoignages, pas une seule info pertinente sur la réalité du métier du pigiste. C’est pourtant bien le sujet, sachant que même les apprentis journalistes sortis d’une école passent généralement par la pige, plus ou moins longtemps.
Plutôt étonnant de constater que les "étudiants en journalisme" connaissent si mal la réalité de leur (futur) métier. A les écouter, c’est soit l’école, soit le piston. Les autodidactes ne seraient qu’une infime minorité. Pourtant, d’après l’excellent "guide de la pige" (que je conseille à tous ceux qui veulent se lancer dans le métier) de Xavier Cazard, la réalité est toute autre. Je ne m’étendrai pas mais avancerai juste un chiffre. Parmi tous les journalistes encartés, 20 % sortent d’une école et 80% ont appris leur métier sur le tas.
Les nombreux témoignages personnels qui émaillent le livre prouvent nettement que le journalisme reste une profession ouverte. Certes, le passage par une école facilite grandement l’intégration dans la profession, certes, le piston (comme ailleurs) est un accélerateur efficace. Mais oh ! Les pigistes débrouillards, sachant apprendre et, il faut bien le dire, particulièrement endurants, ne sont pas un mythe comme bcp d’entre vous l’affirment de manière péremptoire.
Soyons sérieux : la formation des écoles est sans doute bonne sur le plan technique mais, même sur ce plan là, il existe quelques très bons bouquins tels ceux édités par le CFPJ. Quand on pense qu’on apprend en 2 ans ce qui est écrit en 120 pages... (je sais j’exagère un chouilla et pourtant...).
Conclusion : tentez toujours les concours mais n’hésitez pas à faire vos armes par vous même, à condition de lire un minimum de bouquins sur le sujet, de cultiver une ou deux spécialités... et d’avoir bien sûr la motivation chevillée au corps.
David