> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
15 février 2001, 19:11, par arnaud
"De plus avec cinq à sept ans de philo ou de sciences sociales derrière eux, les produits universitaires ont peut-être plus de chance de produire une idée originale que des produits issus de deux ans de cours de culture générale."
J’aimerais souscrire à cette idée, mais je ne suis pas d’accord. Pour devenir un journaliste correct, la PREMIERE des choses à faire est d’oublier l’université. Pas les choses qu’on a appris bien sûr, mais la manière de travailler, de penser, de fonctionner. Moi-même j’ai dû me faire violence pour me détacher des réflexes scolaires incroyables qui nous empêchent de bosser.
Le matériau du bon journaliste, c’est la vraie vie, les vrais gens. C’est le CONTRAIRE de l’université où non, malheureusement, je ne pense pas que l’on apprenne à penser. Du moins pas comme un journaliste. Ce qui ne veut pas dire qu’en tant que lecteurs, les étudiants n’aient pas l’oeil acéré et la critique juste, ce ne sont pas une masse de benêts.
"De plus avec cinq à sept ans de philo ou de sciences sociales derrière eux, les produits universitaires ont peut-être plus de chance de produire une idée originale que des produits issus de deux ans de cours de culture générale."
J’aimerais souscrire à cette idée, mais je ne suis pas d’accord. Pour devenir un journaliste correct, la PREMIERE des choses à faire est d’oublier l’université. Pas les choses qu’on a appris bien sûr, mais la manière de travailler, de penser, de fonctionner. Moi-même j’ai dû me faire violence pour me détacher des réflexes scolaires incroyables qui nous empêchent de bosser.
Le matériau du bon journaliste, c’est la vraie vie, les vrais gens. C’est le CONTRAIRE de l’université où non, malheureusement, je ne pense pas que l’on apprenne à penser. Du moins pas comme un journaliste. Ce qui ne veut pas dire qu’en tant que lecteurs, les étudiants n’aient pas l’oeil acéré et la critique juste, ce ne sont pas une masse de benêts.
amitiés.