Moi je ne suis pas pour les écoles, car je pense que le journalisme est une vocation, quelque chose qui se vit sur le terrain. (bla-bla. Le terrain n’est qu’un des aspects du journalisme. Et pas forcément toujours le plus informatif.) Une façon de voir, de respirer. (Quoi ? Mais non, le journalisme ce n’est pas de l’art. On ne fait pas un compte-rendu de procès ou une enquête comme on voit, ou on respire. Ca demande de la passion, de l’intérêt mais c’est d’abord un travail qui s’apprend, qui suppose des connaissances intellectuelles et techniques. Une école ça sert à ça. Imagines tu un médecin ou un prof d’histoire qui apprendrait sur le tas ? Non, alors pourquoi ce devrait être différent pour un journaliste ?)
On n’apprend pas tout ça en se moulant dans un système où on t’érige en demi-dieu, tout ça parce que tu as des prétentions à observer le monde. (Faux, dans mon école, j’ai appris l’humilité. Nos profs passaient leur temps à nous remettre en question en permanence. Dans un journal, pourvu que ton papier soit à peu près bien écrit, il passe. Dans une école, on te le fais refaire deux fois, trois fois, dix fois jusqu’à ce qu’il soit impeccable tant sur le fond que sur la forme. Le degré d’exigeance que j’ai appris dans mon école, je ne l’ai pas retrouvé dans le monde professionnel, mais je le conserve et j’essaie de l’appliquer.) Les écoles forment souvent au Parisianisme, qui est le plus PUANT des journalismes. (Faux. Le parisianisme tu l’apprend quand tu débarques à Paris dans un journal parisien. Et tu te le prend dans la tronche comme un boomerang. Dans les écoles qui sont pour la plupart provinciales d’ailleurs, on apprend tout sauf le parisianisme. On fréquente autant de journalistes de presse régionale que de presse nationale) Kessel, Camus, et les purs qui vivaient cette vocation, n’étaient pas de ce bord-là. (On se souvient d’eux surtout comme écrivains, pas comme journalistes...Preuve que ce métier ne leur suffisait pas et que leurs ambitions allaient au-delà du simple métier de journaliste) Il suffit de rester soi. (oui, c’est ça. Sum qui sum comme Jésus.) C’est tout. École ou pas école. Mais, l’école est un plus dans ce système d’exclusion et de faire valoir. Elle forme (et il faut éviter qu’elle te déforme avec les prétentions qu’elle tente d’inculquer), et elle reste le tremplin essentiel pour s’ouvrir aux entreprises de presse, tenues par les quotas. (Là, je suis tout à fait d’accord) Le piston ne concerne qu’un petit nombre. Faut pas l’oublier C’est aussi simple que ça. (Un petit nombre ? Non, un nombre énorme dans la presse parisienne et je pèse mes mots.)
commentaire entre parenthèses.
Moi je ne suis pas pour les écoles, car je pense que le journalisme est une vocation, quelque chose qui se vit sur le terrain. (bla-bla. Le terrain n’est qu’un des aspects du journalisme. Et pas forcément toujours le plus informatif.) Une façon de voir, de respirer. (Quoi ? Mais non, le journalisme ce n’est pas de l’art. On ne fait pas un compte-rendu de procès ou une enquête comme on voit, ou on respire. Ca demande de la passion, de l’intérêt mais c’est d’abord un travail qui s’apprend, qui suppose des connaissances intellectuelles et techniques. Une école ça sert à ça. Imagines tu un médecin ou un prof d’histoire qui apprendrait sur le tas ? Non, alors pourquoi ce devrait être différent pour un journaliste ?)
On n’apprend pas tout ça en se moulant dans un système où on t’érige en demi-dieu, tout ça parce que tu as des prétentions à observer le monde. (Faux, dans mon école, j’ai appris l’humilité. Nos profs passaient leur temps à nous remettre en question en permanence. Dans un journal, pourvu que ton papier soit à peu près bien écrit, il passe. Dans une école, on te le fais refaire deux fois, trois fois, dix fois jusqu’à ce qu’il soit impeccable tant sur le fond que sur la forme. Le degré d’exigeance que j’ai appris dans mon école, je ne l’ai pas retrouvé dans le monde professionnel, mais je le conserve et j’essaie de l’appliquer.) Les écoles forment souvent au Parisianisme, qui est le plus PUANT des journalismes. (Faux. Le parisianisme tu l’apprend quand tu débarques à Paris dans un journal parisien. Et tu te le prend dans la tronche comme un boomerang. Dans les écoles qui sont pour la plupart provinciales d’ailleurs, on apprend tout sauf le parisianisme. On fréquente autant de journalistes de presse régionale que de presse nationale) Kessel, Camus, et les purs qui vivaient cette vocation, n’étaient pas de ce bord-là. (On se souvient d’eux surtout comme écrivains, pas comme journalistes...Preuve que ce métier ne leur suffisait pas et que leurs ambitions allaient au-delà du simple métier de journaliste) Il suffit de rester soi. (oui, c’est ça. Sum qui sum comme Jésus.) C’est tout. École ou pas école. Mais, l’école est un plus dans ce système d’exclusion et de faire valoir. Elle forme (et il faut éviter qu’elle te déforme avec les prétentions qu’elle tente d’inculquer), et elle reste le tremplin essentiel pour s’ouvrir aux entreprises de presse, tenues par les quotas. (Là, je suis tout à fait d’accord) Le piston ne concerne qu’un petit nombre. Faut pas l’oublier C’est aussi simple que ça. (Un petit nombre ? Non, un nombre énorme dans la presse parisienne et je pèse mes mots.)