> Ecoles de journalisme : prêt-à-penser ou prêts à penser ?
9 février 2001, 02:20, par Antoine
Ou comme ce mensuel disparu
après 3 numéros : Don Quichotte, tombé de sa trop grande sincérité, à
chercher de la pub tandis que ses zozos (tous au même salaire de misère !)
tenaient un discours radicalement anti-pub.
Tu oublies que Don Quichotte était avant tout une grosse merde, qui ne
dérangeait absolument personne, ni les publicitaires ni le pouvoir en
place. Sur quelques dizaines de pages, peut-être deux pages vaguement
intéressantes, et encore, je suis gentil. Un pauvre journal de gentils jeunes
qui veulent exprimer une révolte mais ne savent pas contre quoi au
juste ils sont révoltés. Résultat : fatras de papiers fades, sans âme, sans
convictions, sans profondeur intellectuelle, du vide en boîte avec
la vague impression de quelques sensibilités paumées sans être capables
d’émettre un diagnostic sur leur propre décalage, leur propre inadéquation
(si tant est qu’elle existe réellement).
Ou comme ce mensuel disparu
après 3 numéros : Don Quichotte, tombé de sa trop grande sincérité, à
chercher de la pub tandis que ses zozos (tous au même salaire de misère !)
tenaient un discours radicalement anti-pub.
Tu oublies que Don Quichotte était avant tout une grosse merde, qui ne
dérangeait absolument personne, ni les publicitaires ni le pouvoir en
place. Sur quelques dizaines de pages, peut-être deux pages vaguement
intéressantes, et encore, je suis gentil. Un pauvre journal de gentils jeunes
qui veulent exprimer une révolte mais ne savent pas contre quoi au
juste ils sont révoltés. Résultat : fatras de papiers fades, sans âme, sans
convictions, sans profondeur intellectuelle, du vide en boîte avec
la vague impression de quelques sensibilités paumées sans être capables
d’émettre un diagnostic sur leur propre décalage, leur propre inadéquation
(si tant est qu’elle existe réellement).
Zéro, quoi.