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> Adieu Marcelle (Pierre), on t’aimait bien...

29 janvier 2001, 18:39, par TC

Adieu Marcelle, nous ne vous lirons plus.

Val a écrit une énorme connerie. D’où réactions, légitimes, mais surdimensionnées, comme souvent ici, où on se prend beaucoup la tête sur la "liberté d’expression sur le Net", sur le Net lui-même, sans vraiment s’intéresser à grand-chose d’autre (eh oui, sur ce point, Val a raison).

J’ai beaucoup lu les éditos de Val, j’ai été un grand lecteur de Charlie, je le lis encore, occasionnellement, et je continuerai sans doute à l’acheter irrégulièrement, malgré la piètre qualité du "penseur" Val. Parce que je n’ai pas besoin qu’on me dise quoi penser d’Internet. Que je sais ce qu’il porte en lui comme puissance, bénéfique ou pas, là n’est pas la question. Ni Val ni Arno ne m’expliqueront ce que je dois penser de tout ça.

J’ai aussi beaucoup lu les textes surréalistes et situationnistes : leur violence, leur systématisme de l’exclusion. Mais les situs étaient drôles dans l’insulte, gratuite, argumentée avec une mauvaise foi assumée et en très peu de lignes. Ce qui n’est visiblement pas le cas ici, où on exclut Val, puis Marcelle, pompeusement, en délayant des raisonnements scolaires dans des articles d’une longueur insultante, vu la minceur de la réflexion.

Eh si, Marc Laimé, vous continuerez certainement à lire, de temps en temps, fût-ce par hasard, les textes de Pierre Marcelle (qu’au passage, je n’ai jamais idolâtré). Alors ça ne sert à rien, cette emphase dans l’anathème, pour un sujet ultra-mineur. Drôle la première semaine (un ex-gauchiste un peu bousculé, c’est drôle), de plus en plus pénible, de plus en plus ressassé, obsessionnel, paranoïaque, d’une lourdeur à présent révoltante.

On se réveille, on se calme : on passe à autre chose, ou on devient aussi con et réac que Val, en bien moins de temps qu’il n’en aura fallu à Val (ce qui démontre par l’absurde une certaine qualité chez lui). Le Web est un outil formidable qui devrait cesser au plus vite de se regarder le nombril...

Cordialement (mais consterné),

TC