Il y a un point à ne jamais négliger avec les dot-coms, c’est que leurs pubs ne s’adressent pas forcément au public « normal ». La minette qui plonge dans sa baignoire est-elle réellement destinée à nous faire nous abonner à LibertySurf ? Ou bien, comme toujours chez les dot-coms, vise-t-elle indirectement les investisseurs ?
Plusieurs éléments sont intéressants :
cette pub est l’un des très rares pubs pour les dot-coms que nous ayons vu cet hiver ; théoriquement, pour les fêtes, on aurait dû bouffer du commerçant en ligne (« achetez vos cadeaux sur internet ») ; et au milieu de cette absence totale de la nouvelle économie (qui n’a plus de sous) sur nos écrans de pub, c’est un fournisseur d’accès qui s’annonce - or on n’offre que très rarement des abonnements au réseau pour Noel (surtout des abonnements gratuits !) ;
le journal du Net, nous a signalé ici Patator, a annoncé le montant de cette campagne (4 millions) ; comment le journal du net (pourtant pas renommé pour son journalisme d’investigation) a-t-il connu ce montant ? Facile : parce que LibertySurf lui a subtilement balancé l’info.
Or, quelle était la situation des dot-coms cet hiver ? Caisses vides, faillite annoncée à court ou moyen terme. L’investisseur n’aimait pas les dot-coms et vidait son portefeuille des valeurs techs.
Au contraire, pendant ce temps, LibertySurf s’offre une campagne royale et, c’est le plus important, fait complaisamment savoir que ça lui a couté bonbon. Le message ne me semble donc pas : « télespectateurs, abonnez-vous chez nous et vous perdrez votre gant de toilette avant de vous noyer », mais bien plutôt : « regardez, petits épargnants, chez LibertySurf on a encore suffisamment de poignon pour se payer une campagne de pub pharaonique ; les autres n’ont plus de tune, mais nous ça roule ma poule ».
Et là (surprise !), un mois après, rachat de LibertySurf en janvier 2000, et colère des petits actionnaires. Voyez le forum chez Vakooler, ça n’a pas l’air très net.
Bref : est-ce que cette pub n’était pas plutôt destinée à rassurer le petit actionnaire pour qu’il conserve jusqu’en janvier ses actions dans une boîte qui, à contre-courant de la nouvelle économie en galère, peut se permettre de claquer 4 millions dans la pub ?
Autre message subliminal : la nana à woualpé, ça symboliserait pas le petit actionnaire qui se penche pour ramasser sa savonette ?
Il y a un point à ne jamais négliger avec les dot-coms, c’est que leurs pubs ne s’adressent pas forcément au public « normal ». La minette qui plonge dans sa baignoire est-elle réellement destinée à nous faire nous abonner à LibertySurf ? Ou bien, comme toujours chez les dot-coms, vise-t-elle indirectement les investisseurs ?
Plusieurs éléments sont intéressants :
cette pub est l’un des très rares pubs pour les dot-coms que nous ayons vu cet hiver ; théoriquement, pour les fêtes, on aurait dû bouffer du commerçant en ligne (« achetez vos cadeaux sur internet ») ; et au milieu de cette absence totale de la nouvelle économie (qui n’a plus de sous) sur nos écrans de pub, c’est un fournisseur d’accès qui s’annonce - or on n’offre que très rarement des abonnements au réseau pour Noel (surtout des abonnements gratuits !) ;
le journal du Net, nous a signalé ici Patator, a annoncé le montant de cette campagne (4 millions) ; comment le journal du net (pourtant pas renommé pour son journalisme d’investigation) a-t-il connu ce montant ? Facile : parce que LibertySurf lui a subtilement balancé l’info.
Or, quelle était la situation des dot-coms cet hiver ? Caisses vides, faillite annoncée à court ou moyen terme. L’investisseur n’aimait pas les dot-coms et vidait son portefeuille des valeurs techs.
Au contraire, pendant ce temps, LibertySurf s’offre une campagne royale et, c’est le plus important, fait complaisamment savoir que ça lui a couté bonbon. Le message ne me semble donc pas : « télespectateurs, abonnez-vous chez nous et vous perdrez votre gant de toilette avant de vous noyer », mais bien plutôt : « regardez, petits épargnants, chez LibertySurf on a encore suffisamment de poignon pour se payer une campagne de pub pharaonique ; les autres n’ont plus de tune, mais nous ça roule ma poule ».
Et là (surprise !), un mois après, rachat de LibertySurf en janvier 2000, et colère des petits actionnaires. Voyez le forum chez Vakooler, ça n’a pas l’air très net.
Bref : est-ce que cette pub n’était pas plutôt destinée à rassurer le petit actionnaire pour qu’il conserve jusqu’en janvier ses actions dans une boîte qui, à contre-courant de la nouvelle économie en galère, peut se permettre de claquer 4 millions dans la pub ?
Autre message subliminal : la nana à woualpé, ça symboliserait pas le petit actionnaire qui se penche pour ramasser sa savonette ?
Voir en ligne : Le forum Vakooler suite au rachat de LibertySurf