Pour aller dans le sens de Mikeul, j’ajouterai au moins deux références :
Les Mailles du Réseau de Bruce Sterling, bouquin qui se situe dans un futur proche, fort d’une analyse géopolitique majeure et présentant un monde entre les mains des multinationales qui règlent, gèrent, pilotent tout, avec néanmoins des îles pirates, hors-la-loi, du type Grenade, et des zones de non droit totalement dévastées comme l’Afrique (LE livre qu’il te fallait lire, cher Bidet, pour ton sujet par ailleurs très intéressant, et il existe en poche)...
Jack Baron et l’Eternité de Norman Spinrad, fabuleux livre sur les dérives des médias, là encore entre les mains de pouvoirs qui s’arrachent la gueule (effectivement, ce livre ne se concentre pas sur l’économie, mais cette hydre est partout vilependée dans les livres de Norman...)
De fait, si l’on voulait résumer les grands courants de la SF (en dehors des romans de gare), d’un point de vue historique, on définirait trois moments :
Les années 50-65, période d’optimiste scientifique où la science est vue plutôt sous son angle positif, avec néanmoins des regards critiques ça et là (genre Bradbury, ou La Machine des Jeux de Van Vogt (Le Monde du Non A) qui se met à dérailler, sans parler d’un bouquin d’Asimov cité par notre ennemi à tous Philippe Breton, et dont j’ai oublié le nom...
Les années 60-75 avec la naissance de l’anticipation (en parallèle avec la SF plus classique), et des auteurs très politiques comme Spinrad ou John Brunner (sans parler du géant K. Dick, il est vrai plus philosophe que politique), qui ne voient plus la science que sous l’angle noir, science qui parfois disparaît...
Le cyberpunk, qui apparaît avec le Neuromancien de Gibson autour de 1985, à la fois punk et cyber comme son nom l’indique, et qui fait en quelque sorte le lien entre les deux époques précédentes : une connaissance de la science et de la technologie qui se marie à une vision critique, volontiers punk justement...
Et puis bien sûr tous les sous-courants, le "streampunk" aujourd’hui, et des livres hors temps, des sages comme celle de Dan Simmons, etc.
De fait la SF est un non genre : son seul point est de se placer dans le futur, ce qui permet tout, le délire mystique comme la critique politique, la fièvre géopolitique comme le polar, la bibliothèque verte comme le plus noir des pessimistes économiques....
Pour aller dans le sens de Mikeul, j’ajouterai au moins deux références :
(une grande interview très "politique" que j’ai réalisé du bonhomme Spinrad : http://www.virgin.fr/html/megactu/interview/fspinra.html)
De fait, si l’on voulait résumer les grands courants de la SF (en dehors des romans de gare), d’un point de vue historique, on définirait trois moments :
Et puis bien sûr tous les sous-courants, le "streampunk" aujourd’hui, et des livres hors temps, des sages comme celle de Dan Simmons, etc.
De fait la SF est un non genre : son seul point est de se placer dans le futur, ce qui permet tout, le délire mystique comme la critique politique, la fièvre géopolitique comme le polar, la bibliothèque verte comme le plus noir des pessimistes économiques....
Voir en ligne : Un boulot que j’ai piloté sur le cyberpunk, avec des références plus larges de livres sur tout le spectre SF et quelques liens qui, je l’espère, marchent encore...