Je ne doute pas un instant que votre démarche soit inspirée des meilleurs sentiments du monde. Et, partisan de l’interdiction pure et simple de la publicité dans le plus grand nombre d’espaces publics possibles, je n’ai aucune envie de défendre la corporation des laveurs de cerveau et videurs de bourse.
Mais où commence et où s’arrête au juste le sexisme que vous combattez ? Existe-t-il des représentations "correctes" et "incorrectes" de la femme — dans l’affirmative, qui définit le seuil de correction ? Faut-il aussi combattre les publicités donnant une image dégradante de l’homme (soit presque toutes, si l’on considère que des pectoraux d’acier, une gueule de SS aseptisé, une boite cranienne vide, un désir réduit à l’objet fétiche et une grosse voiture offrent un modèle dégénéré de ce qu’on appelait encore un homme avant la fin de l’histoire) ?
Je ne doute pas un instant que votre démarche soit inspirée des meilleurs sentiments du monde. Et, partisan de l’interdiction pure et simple de la publicité dans le plus grand nombre d’espaces publics possibles, je n’ai aucune envie de défendre la corporation des laveurs de cerveau et videurs de bourse.
Mais où commence et où s’arrête au juste le sexisme que vous combattez ? Existe-t-il des représentations "correctes" et "incorrectes" de la femme — dans l’affirmative, qui définit le seuil de correction ? Faut-il aussi combattre les publicités donnant une image dégradante de l’homme (soit presque toutes, si l’on considère que des pectoraux d’acier, une gueule de SS aseptisé, une boite cranienne vide, un désir réduit à l’objet fétiche et une grosse voiture offrent un modèle dégénéré de ce qu’on appelait encore un homme avant la fin de l’histoire) ?