La société de consommation ne mène à rien, c’est un système conçu par des hommes persuadés d’être des carrures
d’exceptions exerçant un pouvoir absolu et despotique, politique et économique, sur le monde et sa population et dont les buts
avoués sont de gagner beaucoup d’argent et d’accumuler des richesses matérielles. Plus grave, ce système permet à ces
gagneurs, mus par la passion de bâtir, de façonner la société selon leurs envies et obsessions. Ces grands entrepreneurs, ces
forçats du travail, nantis d’une personnalité qu’ils considèrent comme "hors du commun", construisent d’énormes centres
urbains qui contraignent les gens de vivre dans des conditions aliénantes pouvant complètement pervertir la relation des
hommes à leur environnement construit. C’est le triomphe de la construction immobilière industrialisée, accroissant la rentabilité
et procurant des profits substantiels aux investisseurs. Ils ont même réussi à donner des titres de noblesse au béton, censé
représenter le progrès et le développement, la modernité et la création, l’esprit d’entreprendre et la réussite, la vie et l’avenir.
Mais malgré les efforts faits pour réhabiliter les cités dortoirs, les relations entre les habitants restent très tendues sinon
inexistantes.
La société de consommation ne mène à rien, mais elle est capable de profiter du rien qu’elle crée pour manipuler et
contrôler les masses. Profitant de l’angoisse engendrée par ce vide et calmer les sentiments de culpabilité occasionnés par cette
fatuité matérielle, elle vend aux multitudes disjonctées des distractions leur permettant de fuir la réalité de leur état d’opprimés.
Ainsi, ils sont définitivement coupés de leurs vies et de leurs vécus.
La société de consommation dont les seuls idéaux sont l’accession au bonheur par l’exaltation de l’argent et l’acquisition de
richesses matérielles par l’agressivité compétitive, a transformé les gens en des consommateurs passifs et influençables,
complètement inconscients des véritables motivations de ceux qui se croient appeler à nous diriger. Au nom d’un droit d’agir
qu’ils se sont donnés, ces hommes, dotés d’idéaux aussi futiles que de monter à cheval ou d’aller aux réceptions mondaines,
impriment sur la société leurs valeurs : la compétition, la recherche du meilleur, les exigences du dépassement de soi, le progrès
technologique, le développement matériel et le pouvoir par l’argent et l’affairisme. Se basant sur l’idée qu’ils se font
d’eux-mêmes, ces dirigeants se comparent à des êtres qu’ils estiment être inférieurs pour se confirmer dans leur impression
d’appartenir à une classe supérieure. Forts leur importance, ils imposent leurs visions personnelles de la vie en privilégiant leurs
désirs au détriment de ceux des gens. En imprégnant toute la société d’une vision unilatérale, ils soumettent l’état à leur pouvoir
et se donnent le droit de diriger les autres.
Par une propagande soutenue, les dirigeants nous racontent des énormes mensonges pour provoquer chez nous, petit
peuple laborieux, des réactions qui vont dans le sens voulu. Ils cherchent à nous convaincre d’accepter la société telle qu’elle
est (le développement moderne, la technologie à haute valeur ajoutée, la prospérité matérielle et ses signes de réussite) et de s’y
adapter avec conviction. Que ce soit pour la guerre ou le commerce, les méthodes de persuasion sont les mêmes : on prend les
gens par leurs sensibilités et leurs émotions pour les manipuler à souhait. Au bénéfice d’un cynisme raffiné, les managers malins
savent, tout au fond d’eux-mêmes, qu’ils ne font que de profiter d’un peuple ayant sombré, selon leurs dires, dans un état de
repli, immobile et trop sentimental. La léthargie s’est installée et nous n’avons pas suffisamment d’énergie pour mener une
riposte adéquate contre les contraintes qu’exercent sur nous les élites imbues de leur pouvoir et que nous avons accepté au
nom du sentiment de supériorité qu’ils se sont attribué.
La réalité est que rien n’a changé dans la façon dont sont perçus les états de tension dans lesquels nous nous débattons,
nous sommes toujours aussi incapables d’exprimer notre inconscient. Pourquoi morfondons-nous dans l’inhibition d’action tout
en nous nous énervons facilement ? Que sont ces pulsions autodestructrices inconscientes qui nous rongent d’angoisse ?.
L’énorme pression sociale faite sur l’individu pour qu’il soit conforme à l’idée que la société s’est faite de l’être humain, est une
des raisons de l’effondrement moral et psychique des gens ordinaires qui sera d’autant plus grande que l’exigence des élites était
élevée.
La société de consommation ne mène à rien
La société de consommation ne mène à rien, c’est un système conçu par des hommes persuadés d’être des carrures
d’exceptions exerçant un pouvoir absolu et despotique, politique et économique, sur le monde et sa population et dont les buts
avoués sont de gagner beaucoup d’argent et d’accumuler des richesses matérielles. Plus grave, ce système permet à ces
gagneurs, mus par la passion de bâtir, de façonner la société selon leurs envies et obsessions. Ces grands entrepreneurs, ces
forçats du travail, nantis d’une personnalité qu’ils considèrent comme "hors du commun", construisent d’énormes centres
urbains qui contraignent les gens de vivre dans des conditions aliénantes pouvant complètement pervertir la relation des
hommes à leur environnement construit. C’est le triomphe de la construction immobilière industrialisée, accroissant la rentabilité
et procurant des profits substantiels aux investisseurs. Ils ont même réussi à donner des titres de noblesse au béton, censé
représenter le progrès et le développement, la modernité et la création, l’esprit d’entreprendre et la réussite, la vie et l’avenir.
Mais malgré les efforts faits pour réhabiliter les cités dortoirs, les relations entre les habitants restent très tendues sinon
inexistantes.
La société de consommation ne mène à rien, mais elle est capable de profiter du rien qu’elle crée pour manipuler et
contrôler les masses. Profitant de l’angoisse engendrée par ce vide et calmer les sentiments de culpabilité occasionnés par cette
fatuité matérielle, elle vend aux multitudes disjonctées des distractions leur permettant de fuir la réalité de leur état d’opprimés.
Ainsi, ils sont définitivement coupés de leurs vies et de leurs vécus.
La société de consommation dont les seuls idéaux sont l’accession au bonheur par l’exaltation de l’argent et l’acquisition de
richesses matérielles par l’agressivité compétitive, a transformé les gens en des consommateurs passifs et influençables,
complètement inconscients des véritables motivations de ceux qui se croient appeler à nous diriger. Au nom d’un droit d’agir
qu’ils se sont donnés, ces hommes, dotés d’idéaux aussi futiles que de monter à cheval ou d’aller aux réceptions mondaines,
impriment sur la société leurs valeurs : la compétition, la recherche du meilleur, les exigences du dépassement de soi, le progrès
technologique, le développement matériel et le pouvoir par l’argent et l’affairisme. Se basant sur l’idée qu’ils se font
d’eux-mêmes, ces dirigeants se comparent à des êtres qu’ils estiment être inférieurs pour se confirmer dans leur impression
d’appartenir à une classe supérieure. Forts leur importance, ils imposent leurs visions personnelles de la vie en privilégiant leurs
désirs au détriment de ceux des gens. En imprégnant toute la société d’une vision unilatérale, ils soumettent l’état à leur pouvoir
et se donnent le droit de diriger les autres.
Par une propagande soutenue, les dirigeants nous racontent des énormes mensonges pour provoquer chez nous, petit
peuple laborieux, des réactions qui vont dans le sens voulu. Ils cherchent à nous convaincre d’accepter la société telle qu’elle
est (le développement moderne, la technologie à haute valeur ajoutée, la prospérité matérielle et ses signes de réussite) et de s’y
adapter avec conviction. Que ce soit pour la guerre ou le commerce, les méthodes de persuasion sont les mêmes : on prend les
gens par leurs sensibilités et leurs émotions pour les manipuler à souhait. Au bénéfice d’un cynisme raffiné, les managers malins
savent, tout au fond d’eux-mêmes, qu’ils ne font que de profiter d’un peuple ayant sombré, selon leurs dires, dans un état de
repli, immobile et trop sentimental. La léthargie s’est installée et nous n’avons pas suffisamment d’énergie pour mener une
riposte adéquate contre les contraintes qu’exercent sur nous les élites imbues de leur pouvoir et que nous avons accepté au
nom du sentiment de supériorité qu’ils se sont attribué.
La réalité est que rien n’a changé dans la façon dont sont perçus les états de tension dans lesquels nous nous débattons,
nous sommes toujours aussi incapables d’exprimer notre inconscient. Pourquoi morfondons-nous dans l’inhibition d’action tout
en nous nous énervons facilement ? Que sont ces pulsions autodestructrices inconscientes qui nous rongent d’angoisse ?.
L’énorme pression sociale faite sur l’individu pour qu’il soit conforme à l’idée que la société s’est faite de l’être humain, est une
des raisons de l’effondrement moral et psychique des gens ordinaires qui sera d’autant plus grande que l’exigence des élites était
élevée.
Voir en ligne : Activisme Politique