Un petit texte transféré de la liste belge contre-infos (contre-infos@collectifs.net)
COMMUNIQUE CONCERNANT LA JOURNEE SANS ACHAT DU 25 NOVEMBRE 2000
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A l’occasion de la journée internationale sans achat*, un groupe d’individus a décidé de mener (en Belgique) diverses actions visant à suspendre un instant la frénésie consumériste ambiante.
Des distributeurs d’argent ont été mis hors service, des serrures de centres commerciaux bloquées au moyen d’allumettes ordinaires, des réclames géantes privées de leur éclairage par la grâce de pinces coupantes disponibles dans toutes les quincailleries du Royaume.
Ces perturbations libératrices infligées aux banques, grandes chaînes commerciales et agences de publicité visent à mettre en question la surconsommation, parce que c’est elle qui est à la base de la plupart des dégradations : dégradations sociales (car l’accumulation obsessionnelle de « biens » et la quête du profit évacuent tout lien social désintéressé), dégradations culturelles (étant donné que ce style de vie consumériste mondialisé impose partout des produits standardisés) et dégradations environnementales (puisque ce style de vie entraîne la consommation déraisonnée de produits industriels nécessitant emballages et dépenses d’énergie inutiles).
Si l’on est conscient du mépris des multinationales pour tout ce qui ne concerne pas le profit immédiat, il faudra songer à cesser de leur donner notre argent chaque samedi.
* La « journée sans achat » a été initiée il y a neuf ans par la revue canadienne Adbusters sous le nom de Buy nothing day. Elle est relayée, en France, par la revue Casseurs de pub et son site : www.antipub.net. Elle est suivie dans une trentaine de pays où règne la société de consommation. Dans les pays capitalistes d’outre-Atlantique tout comme en Scandinavie, la journée remporte un vif succès. Elle est ponctuée d’une multitude d’actions non violentes.
Un petit texte transféré de la liste belge contre-infos (contre-infos@collectifs.net)
COMMUNIQUE CONCERNANT LA JOURNEE SANS ACHAT DU 25 NOVEMBRE 2000
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A l’occasion de la journée internationale sans achat*, un groupe d’individus a décidé de mener (en Belgique) diverses actions visant à suspendre un instant la frénésie consumériste ambiante.
Des distributeurs d’argent ont été mis hors service, des serrures de centres commerciaux bloquées au moyen d’allumettes ordinaires, des réclames géantes privées de leur éclairage par la grâce de pinces coupantes disponibles dans toutes les quincailleries du Royaume.
Ces perturbations libératrices infligées aux banques, grandes chaînes commerciales et agences de publicité visent à mettre en question la surconsommation, parce que c’est elle qui est à la base de la plupart des dégradations : dégradations sociales (car l’accumulation obsessionnelle de « biens » et la quête du profit évacuent tout lien social désintéressé), dégradations culturelles (étant donné que ce style de vie consumériste mondialisé impose partout des produits standardisés) et dégradations environnementales (puisque ce style de vie entraîne la consommation déraisonnée de produits industriels nécessitant emballages et dépenses d’énergie inutiles).
Si l’on est conscient du mépris des multinationales pour tout ce qui ne concerne pas le profit immédiat, il faudra songer à cesser de leur donner notre argent chaque samedi.
* La « journée sans achat » a été initiée il y a neuf ans par la revue canadienne Adbusters sous le nom de Buy nothing day. Elle est relayée, en France, par la revue Casseurs de pub et son site : www.antipub.net. Elle est suivie dans une trentaine de pays où règne la société de consommation. Dans les pays capitalistes d’outre-Atlantique tout comme en Scandinavie, la journée remporte un vif succès. Elle est ponctuée d’une multitude d’actions non violentes.
COUAC la marche en dise.