Voici un texte que j’ai déjà publié sur resonance-online.com et que je ne peux m’empecher d’avoir envie de positionner en suite de cet excellent article docummenté "Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille".
Les majors sont assez lente à réagir devant les changements de mode de consommation de la musique. Qu’elles jouent les surprises est déjà à mourir de rire car le peer to peer n’est pas né en 2003 tout de même. Mais que désormais elles se mettent à pousser la justice afin de les défendre devient vraiment agacants.
Que l’artiste puisse gagner sa vie avec sa création, ok cela ne se discute pas. Que 3% d’entre eux raflent 80% du business c’est déjà moins cool. Et qui engendre cela mise à part les majors ? Comment se risquer à l’achat d’une nouveauté lorsque l’on ne peut que rarement écouter avant d’acheter dans un magasin ? Souvenez-vous de ces disquaires chez qui les 33 n’étaient pas encore recouverts d’un film plastique et chez lesquels on pouvait se laisser aller à écouter du neuf et sortir des sentiers battus. A ce jour je trouve que le téléchargement permet de retrouver cet esprit. C’est comme un juke box géant dans lequel on peut se risquer sans peine à télécharger des morceaux que l’on ne connait pas.
Vous allez me dire que c’est un peu la bonne facette du piratage ! Pour les téléchargements de masse des grandes stars, permettez-moi de dire que leurs revenus devraient comme presque tous les artistes provenir de leurs tournées. Combien de fois j’ai été décu par des artistes se contentant de jouer leur album et devant lesquels coincé au fond de la salle je me suis dit que je serais mieux dans mon canapé pour les écouter. Pour moi leur vrai métier est sur scène et d’ailleurs les comédiens sont nombreux à défendre ce crédo. Je ne reviendrai pas sur le coût prohibitif des disques, sur le passage du magnétique au numérique, qui dans un premier temps nous a tous obligé à réinvestir massivement pour se refaire une discothèque. Les majors oublient vite également ! Tous ces éléments me poussent aujourd’hui à me prononcer pour la défense du piratage comme ils disent. Pour le droit entre internaute de s’échanger ce que bon nous semble.
Rappelez-vous également du temps des cassettes vierges sur lesquelles on enregistrait les albums des amis. Ok aujourd’hui c’est comme si chacun avait des millions d’amis. Mais ce n’est pas en nous divisant, en nous fliquant qu’ils se réaugmenteront leurs marges ou alors pour un très court terme face à la pression.
Messieurs les majors, soyez plus créatifs que vos artistes, donnez de nouveaux modes de pratique d’écoute de la musique. Tant que vous n’invoquerez que la justice NOUS VOUS PIRATERONS avec plaisir. Le plaisir de se rembourser des sommes que vous nous avez déjà extorquées.
Voici un texte que j’ai déjà publié sur resonance-online.com et que je ne peux m’empecher d’avoir envie de positionner en suite de cet excellent article docummenté "Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille".
Les majors sont assez lente à réagir devant les changements de mode de consommation de la musique. Qu’elles jouent les surprises est déjà à mourir de rire car le peer to peer n’est pas né en 2003 tout de même. Mais que désormais elles se mettent à pousser la justice afin de les défendre devient vraiment agacants.
Que l’artiste puisse gagner sa vie avec sa création, ok cela ne se discute pas. Que 3% d’entre eux raflent 80% du business c’est déjà moins cool. Et qui engendre cela mise à part les majors ? Comment se risquer à l’achat d’une nouveauté lorsque l’on ne peut que rarement écouter avant d’acheter dans un magasin ? Souvenez-vous de ces disquaires chez qui les 33 n’étaient pas encore recouverts d’un film plastique et chez lesquels on pouvait se laisser aller à écouter du neuf et sortir des sentiers battus. A ce jour je trouve que le téléchargement permet de retrouver cet esprit. C’est comme un juke box géant dans lequel on peut se risquer sans peine à télécharger des morceaux que l’on ne connait pas.
Vous allez me dire que c’est un peu la bonne facette du piratage ! Pour les téléchargements de masse des grandes stars, permettez-moi de dire que leurs revenus devraient comme presque tous les artistes provenir de leurs tournées. Combien de fois j’ai été décu par des artistes se contentant de jouer leur album et devant lesquels coincé au fond de la salle je me suis dit que je serais mieux dans mon canapé pour les écouter. Pour moi leur vrai métier est sur scène et d’ailleurs les comédiens sont nombreux à défendre ce crédo. Je ne reviendrai pas sur le coût prohibitif des disques, sur le passage du magnétique au numérique, qui dans un premier temps nous a tous obligé à réinvestir massivement pour se refaire une discothèque. Les majors oublient vite également ! Tous ces éléments me poussent aujourd’hui à me prononcer pour la défense du piratage comme ils disent. Pour le droit entre internaute de s’échanger ce que bon nous semble.
Rappelez-vous également du temps des cassettes vierges sur lesquelles on enregistrait les albums des amis. Ok aujourd’hui c’est comme si chacun avait des millions d’amis. Mais ce n’est pas en nous divisant, en nous fliquant qu’ils se réaugmenteront leurs marges ou alors pour un très court terme face à la pression.
Messieurs les majors, soyez plus créatifs que vos artistes, donnez de nouveaux modes de pratique d’écoute de la musique. Tant que vous n’invoquerez que la justice NOUS VOUS PIRATERONS avec plaisir. Le plaisir de se rembourser des sommes que vous nous avez déjà extorquées.
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