Tu écris :
"C’est n’importe quoi. Avec l’achat d’un disque, l’artiste ne touche pas grand chose, quand ce n’est pas carément rien."
Avec l’achat d’un disque, à l’heure actuelle, un artiste peut espérer vivre. Avec le P2P...? La logique qui consiste à dire : "comme ça les artistes ne gagnent pas beaucoup, alors autant qu’ils ne touchent plus rien du tout" est... étrange. Si les artistes ne gagnent pas grand chose, ce qui est vrai, alors autant se battre pour qu’ils gagnent plus (pourcentage plus important, davantage d’aide publique). Pas pour qu’ils ne gagnent plus rien et qu’ils fassent cadeau de leur musique au public, tout en faisant un "vrai" boulot de serveur ou de caissière à côté, comme le voudraient Alain Madelin et Ernest-Antoine Sellière.
Tu écris : "Pour moi télecharger cela s’apparente à du vol."
Le plus problématique, au fond, est que cela nie la valeur du travail du musicien. On peut prendre la question dans tous les sens, il n’est pas possible de justifier cela.
Tu écris : "Pourquoi payer (dans un Cd) 90% du prix non justifié pour sponsoriser un modèle industriel dépassé et permettre à l’artiste de survivre avec quelques miettes ? Défendre ce modèle c’est défendre l’exploitation des artistes !!!"
Quel autre système proposes-tu ?
L’article que tu cites poses deux hypothèses intéressantes :
"un bien public pur ne peut être produit en quantité suffisante que s’il est financé par l’impôt et mis gratuitement à disposition du public. Dans ces conditions,
soit, première hypothèse, l’économie de la création est entièrement repensée et parvient à ne reposer que sur une exploitation dans un cadre privé de l’amont et du latéral (produits d’accompagnement et dérivés, etc.) des fichiers numériques,
soit, seconde hypothèse, il faudra tirer la conséquence qui s’impose de la transformation en bien public des versions numériques : la création devra être en partie financée par la puissance publique."
L’article penche en faveur de la seconde hypothèse, le financement public. Voilà un nouveau modèle intéressant. Il ne reste plus qu’à convaincre un parti de le mettre à son programme. En attendant, entre les protestations légitimes des artistes et la volonté de certains internautes - assez fortunés pour se payer un ordinateur, une connexion à haut-débit, un graveur... - de profiter du travail des artistes sans les rémunérer, tout en se donnant bonne conscience... Il est facile de trancher.
Tu écris :
"C’est n’importe quoi. Avec l’achat d’un disque, l’artiste ne touche pas grand chose, quand ce n’est pas carément rien."
Avec l’achat d’un disque, à l’heure actuelle, un artiste peut espérer vivre. Avec le P2P...? La logique qui consiste à dire : "comme ça les artistes ne gagnent pas beaucoup, alors autant qu’ils ne touchent plus rien du tout" est... étrange. Si les artistes ne gagnent pas grand chose, ce qui est vrai, alors autant se battre pour qu’ils gagnent plus (pourcentage plus important, davantage d’aide publique). Pas pour qu’ils ne gagnent plus rien et qu’ils fassent cadeau de leur musique au public, tout en faisant un "vrai" boulot de serveur ou de caissière à côté, comme le voudraient Alain Madelin et Ernest-Antoine Sellière.
Tu écris : "Pour moi télecharger cela s’apparente à du vol."
Le plus problématique, au fond, est que cela nie la valeur du travail du musicien. On peut prendre la question dans tous les sens, il n’est pas possible de justifier cela.
Tu écris : "Pourquoi payer (dans un Cd) 90% du prix non justifié pour sponsoriser un modèle industriel dépassé et permettre à l’artiste de survivre avec quelques miettes ? Défendre ce modèle c’est défendre l’exploitation des artistes !!!"
Quel autre système proposes-tu ?
L’article que tu cites poses deux hypothèses intéressantes :
"un bien public pur ne peut être produit en quantité suffisante que s’il est financé par l’impôt et mis gratuitement à disposition du public. Dans ces conditions,
soit, première hypothèse, l’économie de la création est entièrement repensée et parvient à ne reposer que sur une exploitation dans un cadre privé de l’amont et du latéral (produits d’accompagnement et dérivés, etc.) des fichiers numériques,
soit, seconde hypothèse, il faudra tirer la conséquence qui s’impose de la transformation en bien public des versions numériques : la création devra être en partie financée par la puissance publique."
L’article penche en faveur de la seconde hypothèse, le financement public. Voilà un nouveau modèle intéressant. Il ne reste plus qu’à convaincre un parti de le mettre à son programme. En attendant, entre les protestations légitimes des artistes et la volonté de certains internautes - assez fortunés pour se payer un ordinateur, une connexion à haut-débit, un graveur... - de profiter du travail des artistes sans les rémunérer, tout en se donnant bonne conscience... Il est facile de trancher.