Ce n’est pas par "fétichisme", ni par "fainéantise", ni par "sponsoring" qu’il faut quand même acheter des disques, mais pour rémunérer un auteur pour son travail. C’est une question de responsabilité, au niveau global.
C’est n’importe quoi. Avec l’achat d’un disque, l’artiste ne touche pas grand chose, quand ce n’est pas carément rien. En particulier, sur la pluspart des disques que j’achete, les artistes ne touchent rien. ça me désole, mais c’est comme ça. Ils se sont fait arnaqués à l’enregistrement, on les a à l’époque payé pour enregistrer un disque, et ils n’ont ensuite jamais touché de droits sur ces disques. Voir par exemple tous les problèmes liés au label Fania et RMM (faillite frauduleuse pour ne pas payer les droits d’auteur dans le cas du second).
s’il n’y a plus de disque, s’il n’y a plus d’enregistrement, tu vas télécharger quoi ?
Pour moi le problème se pose déjà. A force de ne pas vendre suffisemment, FNAC, Virgin et consorts ont gravement limité la taille des rayons qui m’interessent. Que faire alors ?
Si je vais chez ces disquaires, 9 fois sur dix c’est du temps perdu, et la dixième fois c’est pour trouver un disque trois fois plus cher que ce qu’il vaut par exemple à NY...
ça fait bientôt 15 ans que j’achette des disques, et je n’ai encore jamais téléchargé un morceau. Pour moi télecharger cela s’apparente à du vol. Mais je sens bien qu’un de ces jours je n’aurai plus d’autres choix.
Ce qui est certain, c’est qu’il faut arreter de critiquer le P2P au nom du droit d’auteur pour défendre un modèle industriel ou ce sont les distributeurs et éditeurs qui en profite, audétriment des artistes en général. ps’il n’y a plus de disque, s’il n’y a plus d’enregistrement, tu vas télécharger quoi ?
Pourquoi payer (dans un Cd) 90% du prix non justifié pour sponsoriser un modèle industriel dépassé et permettre à l’artiste de survivre avec quelques miettes ? Défendre ce modèle c’est défendre l’exploitation des artistes !!!
Enfin, le P2P pose le problème de la consomation de musique. Imaginons que l’on supprime le P2P du jour au lendemain, rien ne prouve que la courbe d’achat de Disque remontera.
Le problème est plus complexe, aujourd’hui, la musique ne se vends plus qu’en CD ou DVD, elle se vend aussi par d’autres cannaux (sonneries de télephone par exemple), les cri d’orffrai des Major devant la baisse de leur chiffre d’affaire sont fondés sur des chiffres qui ne tiennent pas compte des nouveau cannaux de distribution. De plus, le budget loisir compte aujourd’hui en plus de la musique, le DVD de ciné, les jeux et consoles, les PC, etc, etc... Alors "la grande faute au P2P" c’est gentil, mais ç’est l’excuse facile. La Harvard Business School a même conclu que l’on ne peut pas justifier statistiquement d’un lien de cause à effet entre hausse du P2P et baisse de vente des CDs...
Donc je maintient. Télécharger, c’est pas bien, et même moralement c’est mal. Effectivement, c’est la même chose que d’aller piquer des croissants ou encore de dire, "le caviar c’est trop cher, or j’en veux, donc je le cole". Ok.
Mais les cris des Majors du disque et des distributeurs au nom du respect du droit d’auteur sont inadmissibles ! Pour moi c’est du pousse au crime.
Pour terminer, il y avait des chanteurs et des artistes avant même que l’on ait des supports de diffusion, la création de l’imprimerie à changé la donne, puis la reproduction mécanique de musique, aujourd’hui face au P2P, qu"on le veuille ou non, il faut inventer un nouveau modèle.
De plus, ces combats reposent sur une argumentation pour le moins contestable. Dans quelle mesure, en effet, la création est- elle vraiment en danger ? On sait que l’essentiel des 150 milliards de fichiers musicaux échangés en 2003 sont ceux du "Top 50", et qu’il en est de même pour les films.
avant le disque, un chanteur d’opéra célèbre gagnait peut-être 20 fois plus que le chanteur moyen. Maria Callas avec le disque noir, 200 fois plus. Luciano Pavarotti avec la télévision, les CD et les DVD, 2 000 fois plus (chiffres donnés ici à titre de simple illustration du phénomène).
C’est donc avant tout pour l’extrême concentration des gains dans les industries musicales et cinématographiques que le P2P est un véritable danger, puisque les fichiers copiés et échangés sont dans leur écrasante majorité ceux des "œuvres" les plus médiatisées.
On nous présente ainsi comme une nécessité économique ce qui n’est que le cercle vicieux engendré par un système bien particulier qui permet l’accumulation de rentes astronomiques et n’a plus aucun rapport avec les coûts réels de production au sens strict.
C’est n’importe quoi. Avec l’achat d’un disque, l’artiste ne touche pas grand chose, quand ce n’est pas carément rien. En particulier, sur la pluspart des disques que j’achete, les artistes ne touchent rien. ça me désole, mais c’est comme ça. Ils se sont fait arnaqués à l’enregistrement, on les a à l’époque payé pour enregistrer un disque, et ils n’ont ensuite jamais touché de droits sur ces disques. Voir par exemple tous les problèmes liés au label Fania et RMM (faillite frauduleuse pour ne pas payer les droits d’auteur dans le cas du second).
Pour moi le problème se pose déjà. A force de ne pas vendre suffisemment, FNAC, Virgin et consorts ont gravement limité la taille des rayons qui m’interessent. Que faire alors ?
Si je vais chez ces disquaires, 9 fois sur dix c’est du temps perdu, et la dixième fois c’est pour trouver un disque trois fois plus cher que ce qu’il vaut par exemple à NY...
ça fait bientôt 15 ans que j’achette des disques, et je n’ai encore jamais téléchargé un morceau. Pour moi télecharger cela s’apparente à du vol. Mais je sens bien qu’un de ces jours je n’aurai plus d’autres choix.
Ce qui est certain, c’est qu’il faut arreter de critiquer le P2P au nom du droit d’auteur pour défendre un modèle industriel ou ce sont les distributeurs et éditeurs qui en profite, audétriment des artistes en général. ps’il n’y a plus de disque, s’il n’y a plus d’enregistrement, tu vas télécharger quoi ?
Pourquoi payer (dans un Cd) 90% du prix non justifié pour sponsoriser un modèle industriel dépassé et permettre à l’artiste de survivre avec quelques miettes ? Défendre ce modèle c’est défendre l’exploitation des artistes !!!
Enfin, le P2P pose le problème de la consomation de musique. Imaginons que l’on supprime le P2P du jour au lendemain, rien ne prouve que la courbe d’achat de Disque remontera.
Le problème est plus complexe, aujourd’hui, la musique ne se vends plus qu’en CD ou DVD, elle se vend aussi par d’autres cannaux (sonneries de télephone par exemple), les cri d’orffrai des Major devant la baisse de leur chiffre d’affaire sont fondés sur des chiffres qui ne tiennent pas compte des nouveau cannaux de distribution. De plus, le budget loisir compte aujourd’hui en plus de la musique, le DVD de ciné, les jeux et consoles, les PC, etc, etc... Alors "la grande faute au P2P" c’est gentil, mais ç’est l’excuse facile. La Harvard Business School a même conclu que l’on ne peut pas justifier statistiquement d’un lien de cause à effet entre hausse du P2P et baisse de vente des CDs...
Donc je maintient. Télécharger, c’est pas bien, et même moralement c’est mal. Effectivement, c’est la même chose que d’aller piquer des croissants ou encore de dire, "le caviar c’est trop cher, or j’en veux, donc je le cole". Ok.
Mais les cris des Majors du disque et des distributeurs au nom du respect du droit d’auteur sont inadmissibles ! Pour moi c’est du pousse au crime.
Pour terminer, il y avait des chanteurs et des artistes avant même que l’on ait des supports de diffusion, la création de l’imprimerie à changé la donne, puis la reproduction mécanique de musique, aujourd’hui face au P2P, qu"on le veuille ou non, il faut inventer un nouveau modèle.
P.S. voir sur le sujet (entre autres) :
Un spectre hante le capitalisme : la gratuité
dont voici quelques extraits :