"aujourd’hui, comme le font depuis longtemps les acteurs de théatre, un musicien, doit apprendre a vivre d’abord du spectacle qu’il produit en live, le disque dvd ou autre ne viendra qu’en support, en complément. Autre option, il doit se faire payer pour faire le disque comme un acteur de ciné pour faire un film. En tout cas, le disque ne constituera plus une rente, ce qui stimulera justement le live et la création.
Pour moi, si un musicien qui commence aujourd’hui (hors starac et assimilés) croit qu’il va vivre de ses disques, c’est soit un fou, soit un mégalo..."
Tu décides pour les auteurs ? Pour les chanteurs ? Ils n’ont pas voix au chapitre ? Une question : s’il n’y a plus de disque, s’il n’y a plus d’enregistrement, tu vas télécharger quoi ?
Ce n’est pas par "fétichisme", ni par "fainéantise", ni par "sponsoring" qu’il faut quand même acheter des disques, mais pour rémunérer un auteur pour son travail. C’est une question de responsabilité, au niveau global.
Certes, si je fauche des croissants chez le boulanger, qui les vend bien trop chers - 0,95 euros, faut pas abuser - , je peux en profiter librement. Et ça, c’est cool. D’un autre côté, je n’aurai bientôt plus de pain. Ou alors, de la merde en quantité industrielle, puisque les industriels seront les seuls à pouvoir survire dans de telles conditions. C’est un choix de société. Et c’est bien une logique ultra-libérale, même si ça ne fait pas plaisir à entendre.
Tu écris :
"aujourd’hui, comme le font depuis longtemps les acteurs de théatre, un musicien, doit apprendre a vivre d’abord du spectacle qu’il produit en live, le disque dvd ou autre ne viendra qu’en support, en complément. Autre option, il doit se faire payer pour faire le disque comme un acteur de ciné pour faire un film. En tout cas, le disque ne constituera plus une rente, ce qui stimulera justement le live et la création.
Pour moi, si un musicien qui commence aujourd’hui (hors starac et assimilés) croit qu’il va vivre de ses disques, c’est soit un fou, soit un mégalo..."
Tu décides pour les auteurs ? Pour les chanteurs ? Ils n’ont pas voix au chapitre ? Une question : s’il n’y a plus de disque, s’il n’y a plus d’enregistrement, tu vas télécharger quoi ?
Ce n’est pas par "fétichisme", ni par "fainéantise", ni par "sponsoring" qu’il faut quand même acheter des disques, mais pour rémunérer un auteur pour son travail. C’est une question de responsabilité, au niveau global.
Certes, si je fauche des croissants chez le boulanger, qui les vend bien trop chers - 0,95 euros, faut pas abuser - , je peux en profiter librement. Et ça, c’est cool. D’un autre côté, je n’aurai bientôt plus de pain. Ou alors, de la merde en quantité industrielle, puisque les industriels seront les seuls à pouvoir survire dans de telles conditions. C’est un choix de société. Et c’est bien une logique ultra-libérale, même si ça ne fait pas plaisir à entendre.