Je partage totalement l’esprit de cet article et je pense qu’il faudrait pousser le bouchon un peu plus loin. Je m’explique :
1/ L’auteur a-t-il vocation à être simplement un "maillon dans la chaîne de valeur du livre" ? Les 10 % qu’on lui promet, ne sont en effet qu’une faible rétribution et rares sont les auteurs qui peuvent vivre de l’édition. A l’inverse, l’edition en vit et parfois très bien.
2/Le régime actuel du droit d’auteur a été fait pour permettre le développement de l’économie du livre mais l’auteur est lui au régime...( à toi de droit moral, à moi le droit patrimonial et l’avenir appartient à tes héritiers) et il n’existe même pas de régime d’intermitence qui viendrait masquer cette économie ; on est donc auteur a temps perdu (et comme notre temps est compté, mesuré et payé, l’auteur ne fait que perdre du temps pour symboliquement en gagner à tempérament).
3/ L’auteur recherche donc autre chose qu’une inscription économique. Si on faisait une histoire des auteurs (et non pas une histoire du livre) on devrait se demander pourquoi Platon écrivait (ou mieux dictait), pourquoi Virgile versifait ...
L’auteur n’a dont peut être pas besoin du livre alors que le livre (en tant qu’économie) à besoin de l’auteur (comme main d’oeuvre et comme figure mythique, les deux pouvant être distincts)
4/ Le web peut donc instaurer un nouveau régime de l’oeuvre (la question économique étant finalement totalement marginale, l’auteur n’a jamais au besoin de sa création pour vivre puisque l’édition ne lui en a jamais donné les moyens)
5/Dans ce nouveau régime, la question centrale restera celle de la reconnaissance et de la captation du capital symbolique
6/ Avec la disparition de l’économie du livre, disparaitront probalement certaines formes spécifiques à ce régime (livre de commande, peut être quelques oeuvres collectives) mais de nouvelles formes ne manqueront pas d’apparaître.
7/ La fin programmée du régime économique des oeuvres (qui apris la forme du livre) présage-t-elle un nouveau régime des choses ?
Je partage totalement l’esprit de cet article et je pense qu’il faudrait pousser le bouchon un peu plus loin. Je m’explique :
1/ L’auteur a-t-il vocation à être simplement un "maillon dans la chaîne de valeur du livre" ? Les 10 % qu’on lui promet, ne sont en effet qu’une faible rétribution et rares sont les auteurs qui peuvent vivre de l’édition. A l’inverse, l’edition en vit et parfois très bien.
2/Le régime actuel du droit d’auteur a été fait pour permettre le développement de l’économie du livre mais l’auteur est lui au régime...( à toi de droit moral, à moi le droit patrimonial et l’avenir appartient à tes héritiers) et il n’existe même pas de régime d’intermitence qui viendrait masquer cette économie ; on est donc auteur a temps perdu (et comme notre temps est compté, mesuré et payé, l’auteur ne fait que perdre du temps pour symboliquement en gagner à tempérament).
3/ L’auteur recherche donc autre chose qu’une inscription économique. Si on faisait une histoire des auteurs (et non pas une histoire du livre) on devrait se demander pourquoi Platon écrivait (ou mieux dictait), pourquoi Virgile versifait ...
L’auteur n’a dont peut être pas besoin du livre alors que le livre (en tant qu’économie) à besoin de l’auteur (comme main d’oeuvre et comme figure mythique, les deux pouvant être distincts)
4/ Le web peut donc instaurer un nouveau régime de l’oeuvre (la question économique étant finalement totalement marginale, l’auteur n’a jamais au besoin de sa création pour vivre puisque l’édition ne lui en a jamais donné les moyens)
5/Dans ce nouveau régime, la question centrale restera celle de la reconnaissance et de la captation du capital symbolique
6/ Avec la disparition de l’économie du livre, disparaitront probalement certaines formes spécifiques à ce régime (livre de commande, peut être quelques oeuvres collectives) mais de nouvelles formes ne manqueront pas d’apparaître.
7/ La fin programmée du régime économique des oeuvres (qui apris la forme du livre) présage-t-elle un nouveau régime des choses ?