<< Une autre justification du métier d’éditeur réside dans la sélection des meilleurs. >>
Ce n’est pas du tout une sélection darwinienne. C’est un étiquetage par label. Voila une musique Island, voici du Blue Note.
On peux voir ca comme des Appellations d’Origine Contrôlée. Je ne trouve pas de mécanisme équivalent sur le Ternet.
Et je dis tant mieux : Ternet et édition sont complémentaires.
<< Pour un auteur, une nouvelle possibilité peut désormais être envisagée : réaliser lui-même, pour un coût très faible, son propre document (intégrant la mise en page et la mise en ligne), le diffuser lui-même et le vendre. >>
Et le vendre ? Ben moi, j’y crois pas beaucoup à cette révolution des nouveaux Biznessmen de l’Information et de la Communication.
Oulala. J’ai déjà perdu mon pognon dans la Neteconomy. Comptez pas sur moi pour acheter beaucoup d’actions. ;-)
Je pense qu’il y a aujourd’hui bien peu d’exemple d’oeuvres immatérielles qui offrent cette possibilité de commerce. Le shareware est un bon contre exemple. Le shareware vend une clef dévérouillant quelques fonctionnalités.
Mais pour un livre ou un album, je constate que les achats sont systématiquement liés à l’acquisition de documents matériels. Le rôle de l’éditeur est donc essentiel. Il me semble que l’auteur et le public fixent la valeur symbolique dans la matérialisation.
J’imagine que c’est là un phénomène culturel, une manière commode d’éviter d’avoir à apprécier une oeuvre à son VRAI prix ; nous nous sentirions génés de faire des négociations de marchands de Tapie directement sur les oeuvres immatérielles. Et donc, s’il y a de la gène, le bizness ne prend pas.
Les mécanismes marchands qui marchent sur Internet, ce sont les oeuvres où le support est ch*ant : les revues et périodiques. Là on n’achète pas une oeuvre, on s’abonne à un canal d’information. C’est sensiblement différent comme démarche.
Sinon, mis à part l’aspect un peu idéologique, j’aime bien le texte. C’est re-à la mode, le bizness de l’immatériel. La problèmatique est ici assez joliment balayée et quelques mythes tombent. :)
My 2 cents.
<< Une autre justification du métier d’éditeur réside dans la sélection des meilleurs. >>
Ce n’est pas du tout une sélection darwinienne. C’est un étiquetage par label. Voila une musique Island, voici du Blue Note.
On peux voir ca comme des Appellations d’Origine Contrôlée. Je ne trouve pas de mécanisme équivalent sur le Ternet.
Et je dis tant mieux : Ternet et édition sont complémentaires.
<< Pour un auteur, une nouvelle possibilité peut désormais être envisagée : réaliser lui-même, pour un coût très faible, son propre document (intégrant la mise en page et la mise en ligne), le diffuser lui-même et le vendre. >>
Et le vendre ? Ben moi, j’y crois pas beaucoup à cette révolution des nouveaux Biznessmen de l’Information et de la Communication.
Oulala. J’ai déjà perdu mon pognon dans la Neteconomy. Comptez pas sur moi pour acheter beaucoup d’actions. ;-)
Je pense qu’il y a aujourd’hui bien peu d’exemple d’oeuvres immatérielles qui offrent cette possibilité de commerce. Le shareware est un bon contre exemple. Le shareware vend une clef dévérouillant quelques fonctionnalités.
Mais pour un livre ou un album, je constate que les achats sont systématiquement liés à l’acquisition de documents matériels. Le rôle de l’éditeur est donc essentiel. Il me semble que l’auteur et le public fixent la valeur symbolique dans la matérialisation.
J’imagine que c’est là un phénomène culturel, une manière commode d’éviter d’avoir à apprécier une oeuvre à son VRAI prix ; nous nous sentirions génés de faire des négociations de marchands de Tapie directement sur les oeuvres immatérielles. Et donc, s’il y a de la gène, le bizness ne prend pas.
Les mécanismes marchands qui marchent sur Internet, ce sont les oeuvres où le support est ch*ant : les revues et périodiques. Là on n’achète pas une oeuvre, on s’abonne à un canal d’information. C’est sensiblement différent comme démarche.
Sinon, mis à part l’aspect un peu idéologique, j’aime bien le texte. C’est re-à la mode, le bizness de l’immatériel. La problèmatique est ici assez joliment balayée et quelques mythes tombent. :)
My 2 cents.