D’excellents articles sur ce site. notamment celui sur Danone.
Absolument d’accord avec Marc Lousli sur l’impérative necessité du droit de tous à chercher à devenir professionnel de la culture. Jusqu’à ce qu’on ait inventé un système que dix mille ans d’histoire humaine n’a pas su trouver, tout homme qui travaille gratuitement devient esclave. En volant le travail des artistes, le copiste-distributeur tue l’artiste et presque pire encore malheureusement les réseaux de distributions qui lui ont permis au début de se faire connaître et qui restent pour l’instant les seuls susceptibles de devenir le nid des suivants.
Aussi détestables puissent paraître certaines pratiques de ces éditeurs/distributeurs, l’artiste débutant doit savoir que son succès dépend autant de son talent que de celui de tous les professionnels qui vont concourir à lui permettre d’atteindre un public pour le rendre populaire et ainsi lui offrir les moyens de continuer et perfectionner son art. Eux aussi méritent salaire. Un grand artiste ne l’est jamais devenu tout seul. Il est une équipe, une entreprise. Le nier est aussi triste et dangereux que d’être fasciste et d’adorer un chef. Alors ne niez pas l’importance de chacun, du producteur au stagiaire porteur de café. Et après plusieurs années, chacun sera rétribué à sa plus ou moins juste valeur.
"Privés de la possibilité d’atteindre le public autrement que par les canaux possédés par les éditeurs, les artistes seraient contraints de se soumettre à leurs desiderata pour finalement devenir de simples techniciens de la culture.", écrit J.B. Soufron.
Cela semble tout à fait logique, surtout sûrement aux fervents défenseurs d’une exception culturelle. Mais c’est pourtant dans la pratique totalement faux. Au contraire même, C’est LE VOLEUR-REDISTRIBUTEUR QUI TRANSFORME L’ARTISTE EN SIMPLE TECHNICIEN DE LA CULTURE.
J’ai longtemps travaillé à Hollywood et ait pu y étudier la réalité des mécanismes qui l’ont amené à dominer aujourd’hui la culture mondiale. Arrêtons de cracher jalousement sur leur système qui a produit et nous a apporté ces milliers d’artistes dont nous adorons tous profondément quelques parts de leurs créations. Sinon pourquoi écouterions-nous avec passion leur musique ou reverrions-nous cent fois certains de leur films ? Ce système, aussi critiquable soit-il, a le mérite de tourner à plein pour nous apporter aujourd’hui et demain l’excellence que nous reconnaissons dans de multiples formes artistiques. Nous avions commencé en Europe à le développer au début, comme eux. Nous avons aujourd’hui presque tout perdu. Mais personne n’ose pourtant se demander si justement l’interventionnisme exacerbé qui a perverti jusqu’à les pourrir les lois du libre échange de la création ne porterait pas justement une part de responsabilité dans cet échec. Personne ne veut les remettre en cause. Pour cause, c’est aujourd’hui trop tard. Le refus idéologique du libéralisme de l’art, le refus de la sanction de la médiocrité et le joug et les perversités de sa subvention systématique ont fini de ronger l’art européen qui se débat et meurt tristement aujourd’hui alors que le cancer a atteint tout l’organisme. Mais personne ne remet en cause ces débats idéologiques qui n’auraient jamais dû le devenir. Voilà le prix des récupérations politiciennes passées qui ont apporté interventionnisme artificiel et dérégulé le libre échange. Et c’est justement ce qu’annonce encore tristement cette utopie du libre échange de biens volés.
Dans une économie de marché libre qui respecte les droits de tous les contractants (artistes, producteur, distributeur, acheteur), l’artiste y est au contraire LA PLUS GRANDE VALEUR comme peut en témoigner les cachets mirobolants que les médias ne manquent pas de claironner comme si ça nous concernait. Pour l’investisseur qui paie, ces prix sont forcément toujours justifiés. Sinon ils ne paieraient pas si cher. Ils parient sur l’artiste et espèrent gagner plus que leur mise. Dans cet échange libre ou n’intervient aucun intervenant ou contrainte extérieure au cercle de ceux impliqués ou intéressés au processus créatif, l’artiste n’est donc pas accessoire mais bien essentiel. C’est bien pour ça que sur lui se reporte toute la pression de l’investissement et qu’il se plaint tant parfois. Mais qui va pleurer sur leur sort ? donnant/donnant.
C’est bien au contraire en falsifiant les lois du marché, de la liberté d’échange entre deux parties sur des modalités qui ne concernent qu’elles, que l’artiste devient un accessoire. En le dépouillant de son droit d’être rétribué pour son travail acharné à développer ces plaisirs qu’il vous apporte, en croyant hypocritement qu’il s’en contentera simplement parce que quelques rares artistes déjà millionnaires annoncent égoïstement ne pas s’en inquiéter, en volant son travail, alors seulement là vous transformer l’artiste en un simple technicien de la culture qui n’y contribuerait pas plus que le premier débile qui copie bêtement et mécaniquement ses fichiers sur son ordinateur pour distribuer gratuitement à la planète entière ce à quoi il n’a jamais rien apporté. Au fond de vous-même, honnêtement, croyez-vous vraiment que chacun a apporté une valeur égale ? Si oui, en poussant votre raisonnement, manifestez-vous alors pour être rétribué pour la diffusion de l’œuvre. Si vous êtes tellement persuadé d’apporter autant que l’artiste au processus dans son intégralité.
Sérieusement, c’est LE PIRATE QUI TRANSFORME L’ARTISTE EN SIMPLE TECHNICIEN DE LA CULTURE. C’est lui qui nie la valeur exceptionnelle du travail de l’auteur, pas les producteurs/éditeurs/distributeurs officiels, aussi vampiriques soient-ils.
D’ailleurs, enfin, si la liberté du marché fonctionne pleinement, l’artiste saura en jouer et apparaîtra aussi alors toujours quelques indépendants pour contrecarrer ces plans supposés des majors. Des indépendants qui finiront eux même par se regrouper pour former finalement d’autres majors. (ex. Virgin). Le cycle est sans fin et imparfait certes. Mais il est certainement plus sain et viable qu’aucun système pour l’instant proposé et encore moins expérimenté. Comment voyez-vous tous tout cela finir ?
Idéalement, la culture est pour tous. Même pour nous qui ne pouvons pas toujours nous la payer. Mais on peut toujours en profiter un peu plus en collectivisant avec ses amis. Mais pas avec 500 personnes. Ce n’est pas pareil tout de même. C’est uniquement à chacun de nous tous de nous responsabiliser. C’est l’unique solution. Si nous restons réalistes, bien plus de culture gratuite nous sera disponible dans une spirale de création de richesse et de liberté d’échanges respectant les droits et devoirs de tous les contractants que dans cette spirale infernale de destruction et de déflation que le vol amorce. Les "petits" artistes les premiers paient très douloureusement aujourd’hui les frais des pertes des majors. Quand on a la prétention de remodeler le monde, il faut au moins essayer de penser aux conséquences. « Après moi, le déluge » n’attire que déluges.
D’excellents articles sur ce site. notamment celui sur Danone.
Absolument d’accord avec Marc Lousli sur l’impérative necessité du droit de tous à chercher à devenir professionnel de la culture. Jusqu’à ce qu’on ait inventé un système que dix mille ans d’histoire humaine n’a pas su trouver, tout homme qui travaille gratuitement devient esclave. En volant le travail des artistes, le copiste-distributeur tue l’artiste et presque pire encore malheureusement les réseaux de distributions qui lui ont permis au début de se faire connaître et qui restent pour l’instant les seuls susceptibles de devenir le nid des suivants.
Aussi détestables puissent paraître certaines pratiques de ces éditeurs/distributeurs, l’artiste débutant doit savoir que son succès dépend autant de son talent que de celui de tous les professionnels qui vont concourir à lui permettre d’atteindre un public pour le rendre populaire et ainsi lui offrir les moyens de continuer et perfectionner son art. Eux aussi méritent salaire. Un grand artiste ne l’est jamais devenu tout seul. Il est une équipe, une entreprise. Le nier est aussi triste et dangereux que d’être fasciste et d’adorer un chef. Alors ne niez pas l’importance de chacun, du producteur au stagiaire porteur de café. Et après plusieurs années, chacun sera rétribué à sa plus ou moins juste valeur.
"Privés de la possibilité d’atteindre le public autrement que par les canaux possédés par les éditeurs, les artistes seraient contraints de se soumettre à leurs desiderata pour finalement devenir de simples techniciens de la culture.", écrit J.B. Soufron.
Cela semble tout à fait logique, surtout sûrement aux fervents défenseurs d’une exception culturelle. Mais c’est pourtant dans la pratique totalement faux. Au contraire même, C’est LE VOLEUR-REDISTRIBUTEUR QUI TRANSFORME L’ARTISTE EN SIMPLE TECHNICIEN DE LA CULTURE.
J’ai longtemps travaillé à Hollywood et ait pu y étudier la réalité des mécanismes qui l’ont amené à dominer aujourd’hui la culture mondiale. Arrêtons de cracher jalousement sur leur système qui a produit et nous a apporté ces milliers d’artistes dont nous adorons tous profondément quelques parts de leurs créations. Sinon pourquoi écouterions-nous avec passion leur musique ou reverrions-nous cent fois certains de leur films ? Ce système, aussi critiquable soit-il, a le mérite de tourner à plein pour nous apporter aujourd’hui et demain l’excellence que nous reconnaissons dans de multiples formes artistiques. Nous avions commencé en Europe à le développer au début, comme eux. Nous avons aujourd’hui presque tout perdu. Mais personne n’ose pourtant se demander si justement l’interventionnisme exacerbé qui a perverti jusqu’à les pourrir les lois du libre échange de la création ne porterait pas justement une part de responsabilité dans cet échec. Personne ne veut les remettre en cause. Pour cause, c’est aujourd’hui trop tard. Le refus idéologique du libéralisme de l’art, le refus de la sanction de la médiocrité et le joug et les perversités de sa subvention systématique ont fini de ronger l’art européen qui se débat et meurt tristement aujourd’hui alors que le cancer a atteint tout l’organisme. Mais personne ne remet en cause ces débats idéologiques qui n’auraient jamais dû le devenir. Voilà le prix des récupérations politiciennes passées qui ont apporté interventionnisme artificiel et dérégulé le libre échange. Et c’est justement ce qu’annonce encore tristement cette utopie du libre échange de biens volés.
Dans une économie de marché libre qui respecte les droits de tous les contractants (artistes, producteur, distributeur, acheteur), l’artiste y est au contraire LA PLUS GRANDE VALEUR comme peut en témoigner les cachets mirobolants que les médias ne manquent pas de claironner comme si ça nous concernait. Pour l’investisseur qui paie, ces prix sont forcément toujours justifiés. Sinon ils ne paieraient pas si cher. Ils parient sur l’artiste et espèrent gagner plus que leur mise. Dans cet échange libre ou n’intervient aucun intervenant ou contrainte extérieure au cercle de ceux impliqués ou intéressés au processus créatif, l’artiste n’est donc pas accessoire mais bien essentiel. C’est bien pour ça que sur lui se reporte toute la pression de l’investissement et qu’il se plaint tant parfois. Mais qui va pleurer sur leur sort ? donnant/donnant.
C’est bien au contraire en falsifiant les lois du marché, de la liberté d’échange entre deux parties sur des modalités qui ne concernent qu’elles, que l’artiste devient un accessoire. En le dépouillant de son droit d’être rétribué pour son travail acharné à développer ces plaisirs qu’il vous apporte, en croyant hypocritement qu’il s’en contentera simplement parce que quelques rares artistes déjà millionnaires annoncent égoïstement ne pas s’en inquiéter, en volant son travail, alors seulement là vous transformer l’artiste en un simple technicien de la culture qui n’y contribuerait pas plus que le premier débile qui copie bêtement et mécaniquement ses fichiers sur son ordinateur pour distribuer gratuitement à la planète entière ce à quoi il n’a jamais rien apporté. Au fond de vous-même, honnêtement, croyez-vous vraiment que chacun a apporté une valeur égale ? Si oui, en poussant votre raisonnement, manifestez-vous alors pour être rétribué pour la diffusion de l’œuvre. Si vous êtes tellement persuadé d’apporter autant que l’artiste au processus dans son intégralité.
Sérieusement, c’est LE PIRATE QUI TRANSFORME L’ARTISTE EN SIMPLE TECHNICIEN DE LA CULTURE. C’est lui qui nie la valeur exceptionnelle du travail de l’auteur, pas les producteurs/éditeurs/distributeurs officiels, aussi vampiriques soient-ils.
D’ailleurs, enfin, si la liberté du marché fonctionne pleinement, l’artiste saura en jouer et apparaîtra aussi alors toujours quelques indépendants pour contrecarrer ces plans supposés des majors. Des indépendants qui finiront eux même par se regrouper pour former finalement d’autres majors. (ex. Virgin). Le cycle est sans fin et imparfait certes. Mais il est certainement plus sain et viable qu’aucun système pour l’instant proposé et encore moins expérimenté. Comment voyez-vous tous tout cela finir ?
Idéalement, la culture est pour tous. Même pour nous qui ne pouvons pas toujours nous la payer. Mais on peut toujours en profiter un peu plus en collectivisant avec ses amis. Mais pas avec 500 personnes. Ce n’est pas pareil tout de même. C’est uniquement à chacun de nous tous de nous responsabiliser. C’est l’unique solution. Si nous restons réalistes, bien plus de culture gratuite nous sera disponible dans une spirale de création de richesse et de liberté d’échanges respectant les droits et devoirs de tous les contractants que dans cette spirale infernale de destruction et de déflation que le vol amorce. Les "petits" artistes les premiers paient très douloureusement aujourd’hui les frais des pertes des majors. Quand on a la prétention de remodeler le monde, il faut au moins essayer de penser aux conséquences. « Après moi, le déluge » n’attire que déluges.
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