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29 mars 2003, 19:58, par Zenophron

Je suis moi-même artiste/compositeur mais je trouve qu’en France il est très décevant de voir que la nouvelle réponse aux problème soit la méthode dite répressive. L’État interdit tout, taxe à tout va et, après ça, on s’étonnera que les titres d’artistes se retrouvent piratés sur Internet. Normal, l’interdit appelle la violation de l’interdit (c’est en interdisant que les gens font...). Dites a quelqu’un de ne surtout pas se retourner : qu’elle va être sa réaction ? Bien évidemment de se retourner. C’est instinctif ! Faire des lois qui privent les gens de faire ce qu’ils veulent ce n’est rien d’autre que de les motiver ou/et les pousser a faire des choses en douce ; tôt ou tard, c’est sûr... Ce ne sont pas tant ceux qui se procurent des titres via le Net (ou par d’autres procédés) qu’il faut punir ; ce qu’il faut avant tout c’est savoir faire la part des choses ; cependant, en France, faire la part des choses, (c’est une blague très lourde tellement il y a d’injustice à tous niveaux...) En fait, il faudrait tout reprendre a zéro, mais là encore notre État français est bien trop faignant pour revoir les lois complètement tordues. Les lois sur la répression en France c’est a croire qu’elles ne sont pas réellement votées mais simplement décidées sur un coup de tête par des gens qui ont le pouvoir de faire passer des lois. Bref tout ça pour dire que les dérives à propos des droits d’auteurs sont abusives ; maintenant il faudrait peut être et aussi que les maison de disques sachent à la revoir leur marges bénéficiaires. Certes les maisons de disque font (re) connaître les artistes ou/et les auteurs, mais n’oublions pas que sans Auteurs, il n’y aurait pas de maisons… C’est donc bien beau de rejeter la faute sur ceux qui se procurent des musique gratuitement sur Internet à l’insu des auteurs ; mais bon c’est pas vraiment l’auteur qui en paie les pots cassé mais réellement les maison de disque ; faut pas inverser les rôles ; l’artistes c’est l’auteur pas la maison de disque ! Mon avis là-dessus est très simple, allez ! ! Interdisons tout en France après il sera facile de critiquer et de faire des sondages a la con qui démontrent la bêtise des gens ; mais là encore c’est qui qui fait en sorte de pourrir la vie aux français ? Ben ouais c’est notre gouvernement jamais capable de prendre une décision mondialement importante mais quand il s’agit de se remplir les poches sur le dos des français ça c’est sûr c’est les premiers à tous les niveaux ... Vive le piratage tant que la connerie humaine essaiera de se remplir les poches en étant de plus en plus gourmande ; c’est bien beau d’augmenter tout même les taxes, mais les salaire ça ne serait pas une si mauvaise idée soit de les augmenter aussi ou tout simplement baisser les taxes en France pour qu’enfin on aient l’impression de vivre et non d’en baver pour essayer de peut être dormir tout simplement convenablement, ben oui répression sur l’alcool, la drogues, Internet, les manifestations et groupements genre freeparty etc. etc., bientôt faudra écrire a la préfecture pour aller dans ses propres WC en pleine nuit sous peine d’amende ou/et autres peines ... sérieux faudrait penser à mettre le freins là vous croyez pas non ?

Même débarrassé de ses « djeunismes » (c’est plus une traduction littérale du texte, c’est fatiguant à lire…), le texte reste embarrassé. En bref, l’auteur est mécontent du fait que les éditeurs se plaignent du piratage qui obère considérablement leur marge bénéficiaire, en plus de ce qu’ils sont « obligés » de reversés aux auteurs/interprètes. L’auteur considère en effet que la plus grande part des bénéfices découlant de la vente des œuvres artistiques et/ou autres « partent » dans les poches des éditeurs. D’autre part, l’auteur considère que la solution au piratage n’est pas l’accroissement des sanctions civiles et/ou pénales, mais bien une remise à niveau du prix des œuvres. Développant sont idée, l’auteur critique l’État parce qu’il ne propose comme solution au piratage que la répression. Delà, l’auteur critique vertement le gouvernement de faire le jeu des éditeurs et de légiférer n’importe comment sans réelle ligne directrice (ce pour quoi, mais pour des raisons plus techniques, nous le rejoignons), et de vouloir régler les problèmes qu’à coup d’interdiction. L’auteur quitte alors le particulier pour entrer dans le général. Enfin, et/ou pour finir, l’auteur fulmine la « connerie humaine, quittant en cela le général pour accéder avec brio à l’universel.

Espérant n’avoir pas détourné la pensée de l’auteur…

P.S. J’allais oublier que l’auteur à la fâcheuse tendance à penser que ce qui est interdit implique nécessaire qu’on fasse le contraire. Ou alors a-t-il voulu dire que les interdictions « disproportionnées », procédant d’une « erreur manifeste d’appréciation » du législateur (selon les termes du Conseil constitutionnel) peuvent être violées. Rappelons-lui que la loi, quelle qu’elle soit doit être respectée et, surtout, que les lois « idiotes » peuvent être discutées devant les tribunaux. Mais, in fine, les lois de la République s’appliquent à tous et sur tout le territoire de la… République. C’est regrettable ? Mais que font alors les lobbies ?