>Le problème de fond vient du piratage qui prend une >ampleur inquiétante (pour les majors) du fait des >réseaux d’échanges P2P.
C’est bien ce que je me demande : existe-t-il une étude empirique indépendante des Majors qui prouve que l’échange de fichiers musicaux sur Internet entraîne un manque à gagner pour les auteurs et les éditeurs. En effet, il n’est pas évident que l’internaute achéterait ce qu’il télécharge gratuitement, surtout s’il télécharge des morceaux peu connus (qu’il serait réticent à payer, ne connaissant pas leur qualité) ou indisponibles.
Pour l’instant, tout ce que j’ai pu trouver, ce sont des pétitions de principe de la part des Majors ("Nous perdons des millions", sans plus de justification) et des articles d’économie mettant en doute ce type de déclarations.
Le bilan est en effet complexe à dresser. Il faut d’abord quantifier le nombre de gens qui achêteraient les CDs s’ils ne pouvaient télécharger gratuitement les morceaux correspondants. Et ceux-là, il faut enlever ceux qui n’auraient pas connus les morceaux en question s’ils ne les avaient pas téléchargés. Ensuite, il faut étudier le comportement de consommation de ceux qui téléchargent le plus : s’ils achêtent aussi beaucoup, il peut être mauvais de les empêcher de télécharger, puisque cela semble les inciter à acheter les morceaux qu’ils préfèrent. Et je suis certain qu’il y aurait d’autres effets externes qui font qu’on ne peut pas sans mauvaise foi mettre en avant un "manque à gagner" calculé in ne sait trop comment.
>Le problème de fond vient du piratage qui prend une >ampleur inquiétante (pour les majors) du fait des >réseaux d’échanges P2P.
C’est bien ce que je me demande : existe-t-il une étude empirique indépendante des Majors qui prouve que l’échange de fichiers musicaux sur Internet entraîne un manque à gagner pour les auteurs et les éditeurs. En effet, il n’est pas évident que l’internaute achéterait ce qu’il télécharge gratuitement, surtout s’il télécharge des morceaux peu connus (qu’il serait réticent à payer, ne connaissant pas leur qualité) ou indisponibles.
Pour l’instant, tout ce que j’ai pu trouver, ce sont des pétitions de principe de la part des Majors ("Nous perdons des millions", sans plus de justification) et des articles d’économie mettant en doute ce type de déclarations.
Le bilan est en effet complexe à dresser. Il faut d’abord quantifier le nombre de gens qui achêteraient les CDs s’ils ne pouvaient télécharger gratuitement les morceaux correspondants. Et ceux-là, il faut enlever ceux qui n’auraient pas connus les morceaux en question s’ils ne les avaient pas téléchargés. Ensuite, il faut étudier le comportement de consommation de ceux qui téléchargent le plus : s’ils achêtent aussi beaucoup, il peut être mauvais de les empêcher de télécharger, puisque cela semble les inciter à acheter les morceaux qu’ils préfèrent. Et je suis certain qu’il y aurait d’autres effets externes qui font qu’on ne peut pas sans mauvaise foi mettre en avant un "manque à gagner" calculé in ne sait trop comment.