Bonjour,
merci pour votre texte agréable et vivant. Mais bon, si vous étiez prof dans le 93 et que vos élèves risquaient de vous casser la figure parce que vous racontez la Shoah, et que vous entendiez "nike ta rrrace" à longueur de journée, ou que vous ne pouviez plus enseigner la Guerre d’Algérie normalement - cf. un récent témoignage de prof - ce serait un peu plus original.
Vous savez, le "racisme" est démultiplié par un facteur tout bête, et très humain :
je vois un groupe de garçons et de filles, pauvres mais qui vivent leur vie, discutent entre eux, rigolent etc., dans une rue, je sui heureux, et s’ils sont blacks, blancs ou beurs, ça ne change rien.
Je vois sur une place ou au bas d’un immeuble un groupe de MECS, patibulaires, qui lorgnent les passantes, crachent par terre, traficottent, je n’ose pas croiser leur regard. Et à force de voir ces types, de savoir qu’ils cloîtrent leurs soeurs, qu’ils volent par-ci par-là le vélo de ceux qui s’égarent là, on n’arrive pas à les apprécier énormément. Qu’ils soient beurs, blacks ou blancs ne change rien. Bon, y’a un petit prob : en génétal, ils sont beurs - et pas blacks, ni blancs. Qu’y faire ? Est-ce du racisme ou une expérience ordinaire, mainte fois répétée ? Au fond, s’ils étaient en groupe mixte, ce serait mieux, ils ne généreraient pas cette ambiance lourde et ne feraient pas bêtement le jeu du FN et de ses clichés stupides.
Donc, vive la marche des filles des cités. Le jour où les beurs accepteront les filles, se mélangeront aux filles, respecteront les filles libérées et occidentalisées, l’ambiance changera. Et cela, ce n’est pas seulement une question de misère, de racisme, etc., c’est un choix, c’est leur volonté d’entretenir une ambiance triste et sexiste, ou au contraire de créer de la vie et de la gaieté - comme les blacks le font en général.
Bonjour,
je vois un groupe de garçons et de filles, pauvres mais qui vivent leur vie, discutent entre eux, rigolent etc., dans une rue, je sui heureux, et s’ils sont blacks, blancs ou beurs, ça ne change rien.
Je vois sur une place ou au bas d’un immeuble un groupe de MECS, patibulaires, qui lorgnent les passantes, crachent par terre, traficottent, je n’ose pas croiser leur regard. Et à force de voir ces types, de savoir qu’ils cloîtrent leurs soeurs, qu’ils volent par-ci par-là le vélo de ceux qui s’égarent là, on n’arrive pas à les apprécier énormément. Qu’ils soient beurs, blacks ou blancs ne change rien. Bon, y’a un petit prob : en génétal, ils sont beurs - et pas blacks, ni blancs. Qu’y faire ? Est-ce du racisme ou une expérience ordinaire, mainte fois répétée ? Au fond, s’ils étaient en groupe mixte, ce serait mieux, ils ne généreraient pas cette ambiance lourde et ne feraient pas bêtement le jeu du FN et de ses clichés stupides.
merci pour votre texte agréable et vivant. Mais bon, si vous étiez prof dans le 93 et que vos élèves risquaient de vous casser la figure parce que vous racontez la Shoah, et que vous entendiez "nike ta rrrace" à longueur de journée, ou que vous ne pouviez plus enseigner la Guerre d’Algérie normalement - cf. un récent témoignage de prof - ce serait un peu plus original.
Vous savez, le "racisme" est démultiplié par un facteur tout bête, et très humain :
Donc, vive la marche des filles des cités. Le jour où les beurs accepteront les filles, se mélangeront aux filles, respecteront les filles libérées et occidentalisées, l’ambiance changera. Et cela, ce n’est pas seulement une question de misère, de racisme, etc., c’est un choix, c’est leur volonté d’entretenir une ambiance triste et sexiste, ou au contraire de créer de la vie et de la gaieté - comme les blacks le font en général.