la définition et la protection de la propriété intellectuelle n’ont pas toujours été celles d’aujourd’hui. Thomas Jefferson écrivait sur les considérations philosophiques :
"si la nature a fait une chose moins susceptible que les autres à la propriété exclusive, c’est ce résultat du pouvoir de la pensée qu’on appelle une idée, qu’un individu peut posséder de façon exclusive tant qu’il la garde pour lui-même ; mais dès l’instant où elle est dévoilée, elle devient la possession de tous, et celui qui la reçoit ne peut pas s’en déposséder. sa propriété étrange, aussi, est que personne ne possède moins du fait que tous les autres possèdent plus. celui qui reçoit une idée de moi, reçoit lui-même un savoir sans diminuer le mien ; comme celui qui allume sa bougie à la mienne, reçoit la lumière sans m’en priver moi-même. que les idées se propagent librement d’un individu à un autre sur le globe, pour l’instruction morale et mutuelle de l’homme, et l’amélioration de sa condition, voilà ce que la nature semble avoir conçu de façon particulière et bienveillante, quand elle les a faites libres, comme le feu, extensibles à tout l’espace sans diminuer leur densité en aucun point, et comme l’air dans lequel nous respirons, bougeons et nous situons physiquement, incapables d’être limitées ou appropriées de façon exclusive. les inventions ne peuvent donc pas, par nature, être sujettes à la propriété."
la définition et la protection de la propriété intellectuelle n’ont pas toujours été celles d’aujourd’hui. Thomas Jefferson écrivait sur les considérations philosophiques :
"si la nature a fait une chose moins susceptible que les autres à la propriété exclusive, c’est ce résultat du pouvoir de la pensée qu’on appelle une idée, qu’un individu peut posséder de façon exclusive tant qu’il la garde pour lui-même ; mais dès l’instant où elle est dévoilée, elle devient la possession de tous, et celui qui la reçoit ne peut pas s’en déposséder. sa propriété étrange, aussi, est que personne ne possède moins du fait que tous les autres possèdent plus. celui qui reçoit une idée de moi, reçoit lui-même un savoir sans diminuer le mien ; comme celui qui allume sa bougie à la mienne, reçoit la lumière sans m’en priver moi-même. que les idées se propagent librement d’un individu à un autre sur le globe, pour l’instruction morale et mutuelle de l’homme, et l’amélioration de sa condition, voilà ce que la nature semble avoir conçu de façon particulière et bienveillante, quand elle les a faites libres, comme le feu, extensibles à tout l’espace sans diminuer leur densité en aucun point, et comme l’air dans lequel nous respirons, bougeons et nous situons physiquement, incapables d’être limitées ou appropriées de façon exclusive. les inventions ne peuvent donc pas, par nature, être sujettes à la propriété."