> sous le soleil du troisième monde à l’heure précise
14 août 2003, 16:50
Bon,
Je vais étudier tes propositions, j’y vois quelques lacunes parce que nous devons accorder nos pensées et se rappeler que chacun possède des références propres que l’autre n’a pas.(Ce qui pour moi laisse un gros travail... ;-) Et nous risquons de ne parler que de nos propres sujets.
J’enregistre la page, travailllerai chez moi (car j’écris depuis mon travail ne possédant pas de connexion à la maison ! Oui, je sais, c’est un travail qui me laisse du temps...)
Quant à laws of form et spencer-brown, ils jouissent d’une réputation un tantinet singulière et comme il n’est pas reconnu officiellement donc il est laissé un peu à la merci de tout le monde ; un peu à l’instar des pic de la mirandole ou giordano bruno avant qu’ils ne soient reconnus.
Effectivement laws of form trace une référence implicite à laws of thought (lois de la pensée de Boole) et c’est un des points de départ de ce livre assez inexplicable.
Je tente de t’en donner un avant goût : Je passerai trois étapes algèbre, algèbre et boole et laws of form.
Restricition : je n’ai pas encore complètement lu les lois de la pensée ni ne l’ai totalement compris et je l’interprète au regard du livre de spencer brown donc il y aura certainement des erreurs, des mécompréhensions et quelques clartés ici ou là. Que les puristes me pardonnent. Je m’attendais aussi à ta réponse donc je me suis préparé mentalement à la réponse ; en espérant qu’elle sera aussi claire que possible.
algèbre
Pas grand chose à dire si ce n’est que l’algèbre est la représentation universelle du calcul arithmétique de telle sorte que 3 + 2 = 5 ou (1+2) + (1+1) = 5 soient l’équivalent algébrique de a + x = b . C’est une équation simple ; ce qu’il faut retenir, ici pour saisir l’objet de départ de laws of form, a, x, b sont des variables et les nombres 1,2,3,5 sont des constantes.
algèbre et boole
Boole dans ses lois de la pensée transfère, en quelque sorte les opérations algébriques sur des nombres vers les opérations fondamentales de la pensée. Ainsi la phrase : le chat que je regarde mange la souris. Selon Boole il est possible de remplacer, les propositions de cette phrase par des opérateurs algébriques le chat par a , que je regarde par x et, mange la souris par b .
Ainsi la pensée fonctionnerait, elle aussi, sur des opérations fondamentales équivalente à l’expression algébrique mais ce qui m’échappe et cause un trouble en moi, je ne sais pas si boole considère ces opérations algébriques comme des constantes ou des variables. Car l’un ou l’autre n’auraient pas les mêmes résultats. Il me semble qu’il choisit la première, à savoir que les opérations algébriques de la pensée seraient des constantes.
Si je pose ces questions, elles me servent à introduire la pensée qui anime spencer brown et son ouvrage.
Laws of form
L’un des points de départ est, biensûr, cette référence à Boole (à la fois implicite et explicite). Je dis un des parce qu’il y a plusieurs manières d’aborder cet ouvrage et que lui-même laisse une ouverture assez grande.
Au contraire de boole, il ne s’intéresse pas aux variables algébriques, a, x, b mais aux constantes numériques et s’attache à trouver quelles sont les opérations fondamentales qui gouvernent les opérations sur les nombres.
En gros, l’une de ces premières lois est celle de l’appel, à savoir : appeler deux fois une même chose revient à nommer cette chose. Autrement dit :
3 + 2 = 5 . Qu’est-il intéressant de faire : remplacer une constante par sa valeur algébrique et opérer des calculs sur les valeurs algébriques et trouver les lois qui gouvernent le calcul algébrique ou s’arrêter sur les constantes, les nombres, les étudier et voir quelles opérations on peut en déduire et trouver aussi les lois qui les gouvernent.
Sa première loi revient à poser la pertinence de notre principe de calcul ; ne répéte-ton pas une même chose en affirmant un égalité de cette sorte : dire que 3 + 2 est l’équivalent de 5 ?
Je n’ai pas les compétences mathématiques ni philosophiques pour répondre à cette question mais je la trouve intéressante parce qu’il a tenté de remettre en cause les fondements de notre perception du calcul mais c’est aussi l’héritage de toute un école de pensée au début du 20ème siècle qui est partie à la recherche de l’essence des opérations fondamentales de notre pensée ; je pense aussi à kandinsky (pour revenir à l’art) et à ses "du spirituel dans l’art" et "point et ligne sur plan" qui traitent sensiblement de la même chose.
Voilà où j’en suis dans la compréhension de cet ouvrage singulier qui m’invite à aller au-delà de mes propres capacités et compétences donc je fais avec ce que je peux mais ce peu que je comprends, j’en suis satisfait même s’il reste non satisfaisant pour de véritables chercheurs (ai-je lu sun tzu ?).
A bientôt. Parce que y a des trucs qui me chiffonent dans ce que tu dis.
Bon,
Je vais étudier tes propositions, j’y vois quelques lacunes parce que nous devons accorder nos pensées et se rappeler que chacun possède des références propres que l’autre n’a pas.(Ce qui pour moi laisse un gros travail... ;-) Et nous risquons de ne parler que de nos propres sujets.
J’enregistre la page, travailllerai chez moi (car j’écris depuis mon travail ne possédant pas de connexion à la maison ! Oui, je sais, c’est un travail qui me laisse du temps...)
Quant à laws of form et spencer-brown, ils jouissent d’une réputation un tantinet singulière et comme il n’est pas reconnu officiellement donc il est laissé un peu à la merci de tout le monde ; un peu à l’instar des pic de la mirandole ou giordano bruno avant qu’ils ne soient reconnus.
Effectivement laws of form trace une référence implicite à laws of thought (lois de la pensée de Boole) et c’est un des points de départ de ce livre assez inexplicable.
Je tente de t’en donner un avant goût : Je passerai trois étapes algèbre, algèbre et boole et laws of form.
Restricition : je n’ai pas encore complètement lu les lois de la pensée ni ne l’ai totalement compris et je l’interprète au regard du livre de spencer brown donc il y aura certainement des erreurs, des mécompréhensions et quelques clartés ici ou là. Que les puristes me pardonnent. Je m’attendais aussi à ta réponse donc je me suis préparé mentalement à la réponse ; en espérant qu’elle sera aussi claire que possible.
algèbre
Pas grand chose à dire si ce n’est que l’algèbre est la représentation universelle du calcul arithmétique de telle sorte que 3 + 2 = 5 ou (1+2) + (1+1) = 5 soient l’équivalent algébrique de a + x = b . C’est une équation simple ; ce qu’il faut retenir, ici pour saisir l’objet de départ de laws of form, a, x, b sont des variables et les nombres 1,2,3,5 sont des constantes.
algèbre et boole
Boole dans ses lois de la pensée transfère, en quelque sorte les opérations algébriques sur des nombres vers les opérations fondamentales de la pensée. Ainsi la phrase : le chat que je regarde mange la souris. Selon Boole il est possible de remplacer, les propositions de cette phrase par des opérateurs algébriques le chat par a , que je regarde par x et, mange la souris par b .
Ainsi la pensée fonctionnerait, elle aussi, sur des opérations fondamentales équivalente à l’expression algébrique mais ce qui m’échappe et cause un trouble en moi, je ne sais pas si boole considère ces opérations algébriques comme des constantes ou des variables. Car l’un ou l’autre n’auraient pas les mêmes résultats. Il me semble qu’il choisit la première, à savoir que les opérations algébriques de la pensée seraient des constantes.
Si je pose ces questions, elles me servent à introduire la pensée qui anime spencer brown et son ouvrage.
Laws of form
L’un des points de départ est, biensûr, cette référence à Boole (à la fois implicite et explicite). Je dis un des parce qu’il y a plusieurs manières d’aborder cet ouvrage et que lui-même laisse une ouverture assez grande.
Au contraire de boole, il ne s’intéresse pas aux variables algébriques, a, x, b mais aux constantes numériques et s’attache à trouver quelles sont les opérations fondamentales qui gouvernent les opérations sur les nombres.
En gros, l’une de ces premières lois est celle de l’appel, à savoir : appeler deux fois une même chose revient à nommer cette chose. Autrement dit :
3 + 2 = 5 . Qu’est-il intéressant de faire : remplacer une constante par sa valeur algébrique et opérer des calculs sur les valeurs algébriques et trouver les lois qui gouvernent le calcul algébrique ou s’arrêter sur les constantes, les nombres, les étudier et voir quelles opérations on peut en déduire et trouver aussi les lois qui les gouvernent.
Sa première loi revient à poser la pertinence de notre principe de calcul ; ne répéte-ton pas une même chose en affirmant un égalité de cette sorte : dire que 3 + 2 est l’équivalent de 5 ?
Je n’ai pas les compétences mathématiques ni philosophiques pour répondre à cette question mais je la trouve intéressante parce qu’il a tenté de remettre en cause les fondements de notre perception du calcul mais c’est aussi l’héritage de toute un école de pensée au début du 20ème siècle qui est partie à la recherche de l’essence des opérations fondamentales de notre pensée ; je pense aussi à kandinsky (pour revenir à l’art) et à ses "du spirituel dans l’art" et "point et ligne sur plan" qui traitent sensiblement de la même chose.
Voilà où j’en suis dans la compréhension de cet ouvrage singulier qui m’invite à aller au-delà de mes propres capacités et compétences donc je fais avec ce que je peux mais ce peu que je comprends, j’en suis satisfait même s’il reste non satisfaisant pour de véritables chercheurs (ai-je lu sun tzu ?).
A bientôt. Parce que y a des trucs qui me chiffonent dans ce que tu dis.