je conçois l’idée plus comme un changement d’état dans notre manière de connaître.
En fait, il ne faut pas chercher qui de Malévitch ou d’Euclide a, en premier, dessiné un cercle, un carré pour en produire une connaissance ou un art. Cela revient à la fameuse histoire de la poule et de l’oeuf ; qui est le premier des deux ? A moins que cette histoire ne soit que le préparatif à l’élaboration d’une omelette historique...
De même d’où nous vient l’idée de Dieu ? Les idées sont, plutôt, des changements d’état de notre compréhension qui nous amènent vers la connaissance.
L’idée de dieu n’est qu’un moyen de connaissance, un stade du connaître comme l’est, aujourd’hui le gros bang de l’univers. L’intéressant est cette notion de limite qui enferme à la fois ce qui peut être connu et ce qui ne le peut pas.
Et, bien souvent, cette limite indique un changement dans le comportement : le gros bang, en tant que limite, a produit l’espace, le temps et bien d’autres choses qui me dépassent par une différence entre un comportement et un autre.
Dieu, est aussi une limite, il modifie l’aspect de son monde (création) pour générer une différence qui favorisera l’apparition de notre monde.
Ces deux explications se réfèrent à une modification : l’une admet un dieu, l’autre non. En tout cas, c’est comme cela que nous l’organisons pour expliquer ce phénomène de la connaissance d’une manière récursive. Autrement dit : pourquoi un cerveau est présent dans la tête de l’humain.
Quant aux prosélytes, il existe dans les deux camps.
Ces deux modèles sont relativement proches et ne sont séparés que par quelques siècles. Ils montrent que nous sommes capables de connaître, d’émetttre des hypothèses,de les vérifier, de donner un sens à notre présence (éventuellement), donc d’avoir une connaissance récursive sur nous-mêmes. Ou connaissance de la connaissance, épistémologie je crois qu’on dit dans les hautes sphères de la pensée.
Il serait intéressant de pouvoir aller un peu au-delà de tout cela (et nous revoilà avec notre limite) :
observer un changement d’état intuitivement d’abord (idée de dieu), puis scientifiquement ensuite (le gros bang).
Ce changement d’état amène une connaissance récursive sur nous-même (connaître la connaissance).
Et après ?
Références :
Pour la connaissance comme changement d’état, voir Laws of forms du mathématicien G. Spencer Brown. Non traduit en français, assez difficile à trouver mais pas impossible.
Pour la connaissance comme moyen récursif, voir les travaux du biologiste Chilien Humberto Maturana (qui se réfère implicitement à certains concepts décrits dans l’ouvrage cité plus haut). Là aussi, peu de traductions en français (quel dommage).
Pour te répondre rapidement,
je conçois l’idée plus comme un changement d’état dans notre manière de connaître.
En fait, il ne faut pas chercher qui de Malévitch ou d’Euclide a, en premier, dessiné un cercle, un carré pour en produire une connaissance ou un art. Cela revient à la fameuse histoire de la poule et de l’oeuf ; qui est le premier des deux ? A moins que cette histoire ne soit que le préparatif à l’élaboration d’une omelette historique...
De même d’où nous vient l’idée de Dieu ? Les idées sont, plutôt, des changements d’état de notre compréhension qui nous amènent vers la connaissance.
L’idée de dieu n’est qu’un moyen de connaissance, un stade du connaître comme l’est, aujourd’hui le gros bang de l’univers. L’intéressant est cette notion de limite qui enferme à la fois ce qui peut être connu et ce qui ne le peut pas.
Et, bien souvent, cette limite indique un changement dans le comportement : le gros bang, en tant que limite, a produit l’espace, le temps et bien d’autres choses qui me dépassent par une différence entre un comportement et un autre.
Dieu, est aussi une limite, il modifie l’aspect de son monde (création) pour générer une différence qui favorisera l’apparition de notre monde.
Ces deux explications se réfèrent à une modification : l’une admet un dieu, l’autre non. En tout cas, c’est comme cela que nous l’organisons pour expliquer ce phénomène de la connaissance d’une manière récursive. Autrement dit : pourquoi un cerveau est présent dans la tête de l’humain.
Quant aux prosélytes, il existe dans les deux camps.
Ces deux modèles sont relativement proches et ne sont séparés que par quelques siècles. Ils montrent que nous sommes capables de connaître, d’émetttre des hypothèses,de les vérifier, de donner un sens à notre présence (éventuellement), donc d’avoir une connaissance récursive sur nous-mêmes. Ou connaissance de la connaissance, épistémologie je crois qu’on dit dans les hautes sphères de la pensée.
Il serait intéressant de pouvoir aller un peu au-delà de tout cela (et nous revoilà avec notre limite) :
observer un changement d’état intuitivement d’abord (idée de dieu), puis scientifiquement ensuite (le gros bang).
Ce changement d’état amène une connaissance récursive sur nous-même (connaître la connaissance).
Et après ?
Références :