A propos du génie :
pour l’homme sans qualité (robert musil), aujourd’hui tout est génial y compris une course de cheval.
A propos du cae :
Le plagiat peut être vu aussi sous cette angle idée/expression d’une idée. Si j’affirme que Dieu est ceci ou cela ; j’exprime quelque chose sur cette idée et peut demander que cette expression soit protégée. Par contre l’idée de dieu appartient, elle, à tout le monde.
Mais, il y a souvent un mais, les idées ne sont pas infinies. Et souvent une idée regroupe plusieurs concepts en elle-même. L’idée de clôture, de fermeture qui sert à la délimitation d’un espace dans un autre espace contient les concepts de frontière, de passage, d’intérieur, d’extérieur et de toute une série de règles qui peuvent en découler suivant que l’on utilisera de préférence tel ou tel concept : frontière pour un état et lois afférentes ; intérieur/extérieur pour définir une architecture, un habitat, une ville, un spectacle ou encore un concept psychologique, un c entouré d’un cercle pour exprimer le concept de propriété. Etc.
C’est cette production et reproduction à l’identique mais exprimée d’une manière différente à chaque fois qui pose le problème du concept de plagiat. Utiliser sensiblement une même idée mais trouver une expression qui sera originale et condamner du même coup celui qui ne fait que répéter une expression sans y apporter la moindre once d’originalité.
La tendance actuelle du logiciel libre et du problème de la brevetabilité des logiciels est au coeur de ce questionnement sur l’identité de l’idée et de son expression.
Les règles fondamentales du libre repose sur quatre points : accès, diffusion, compréhension, modification avec la restriction que ces quatre libertés soient transferées à d’autres identiquement. Ce qui a pour but de protéger ces mêmes libertés et empêcher que quelqu’un d’autre ne se les approprie.
La copie sans aucun apport original est autorisée : moyen de diffusion extraordinaire.
La copie avec modification est autorisée (apport d’originalité) : ce qui laisse libre aux programmeurs d’adapter un programme aux besoins d’une entreprise et mise à disposition de tous de cette modification.
La contre attaque des tenants du logiciel propriétaire est de jouer alors sur le concept d’expression (brevet) des formules mathématiques qui régissent un programme. Si j’admets que a + x = b est une formule, au même titre que l’idée, et appartient au patrimoine commun de l’humanité, mais si j’utilise une combinaison de plusieurs de ces formules pour obtenir un résultat précis : le fonctionnement d’un programme : n’est-on pas alors dans l’ordre de l’expression d’une idée, et, en conséquence, revendiquer un droit au même titre que la propriété intellectuelle sur l’expression littéraire ? Il va de soi que pour les défenseurs du logiciel libre cette combinaison de plusieurs formules reste dans le domaine du patrimoine de l’humanité après tout, ces modèles utilisent des opérations fondamentales sur des chiffres (données) et jusqu’à présent les chiffres, nombres ne sont pas des expressions appartenant à quelqu’un.
"La technique du recombinatoire" (CAE) est utilisée avec perfection par le logiciel libre ; il est vrai que cette technique pose, à nouveau, la question plus fondamentale, et sur laquelle repose en grande partie notre société, de l’idée et de son/ses expressions qui en découlent. Stallman, fondateur du logiciel libre, en est le révélateur. Et il ne nous reste plus qu’à comprendre ce qu’il nous montre du doigt.
Pour finir : le logiciel libre accepte, en quelque sorte, que les idées ne soient pas infinies mais transfère la notion d’infini non plus sur une ressource, une matière première (l’idée et son expression) mais sur une communauté qui trouvera toute une série d’adaptation à des environnements spécifiques : utilisateurs, entreprises, gouvernements, etc. Ce qui génère une très grande souplesse, adaptation et conservation dudit programme avec, pour conséquence, la production de standards efficaces. Et nous ne sommes plus très loin des modèles de conservation et d’adaptation biologiques à des environnements spécifiques.
A propos du génie :
pour l’homme sans qualité (robert musil), aujourd’hui tout est génial y compris une course de cheval.
A propos du cae :
Le plagiat peut être vu aussi sous cette angle idée/expression d’une idée. Si j’affirme que Dieu est ceci ou cela ; j’exprime quelque chose sur cette idée et peut demander que cette expression soit protégée. Par contre l’idée de dieu appartient, elle, à tout le monde.
Mais, il y a souvent un mais, les idées ne sont pas infinies. Et souvent une idée regroupe plusieurs concepts en elle-même. L’idée de clôture, de fermeture qui sert à la délimitation d’un espace dans un autre espace contient les concepts de frontière, de passage, d’intérieur, d’extérieur et de toute une série de règles qui peuvent en découler suivant que l’on utilisera de préférence tel ou tel concept : frontière pour un état et lois afférentes ; intérieur/extérieur pour définir une architecture, un habitat, une ville, un spectacle ou encore un concept psychologique, un c entouré d’un cercle pour exprimer le concept de propriété. Etc.
C’est cette production et reproduction à l’identique mais exprimée d’une manière différente à chaque fois qui pose le problème du concept de plagiat. Utiliser sensiblement une même idée mais trouver une expression qui sera originale et condamner du même coup celui qui ne fait que répéter une expression sans y apporter la moindre once d’originalité.
La tendance actuelle du logiciel libre et du problème de la brevetabilité des logiciels est au coeur de ce questionnement sur l’identité de l’idée et de son expression.
Les règles fondamentales du libre repose sur quatre points : accès, diffusion, compréhension, modification avec la restriction que ces quatre libertés soient transferées à d’autres identiquement. Ce qui a pour but de protéger ces mêmes libertés et empêcher que quelqu’un d’autre ne se les approprie.
La copie sans aucun apport original est autorisée : moyen de diffusion extraordinaire.
La copie avec modification est autorisée (apport d’originalité) : ce qui laisse libre aux programmeurs d’adapter un programme aux besoins d’une entreprise et mise à disposition de tous de cette modification.
La contre attaque des tenants du logiciel propriétaire est de jouer alors sur le concept d’expression (brevet) des formules mathématiques qui régissent un programme. Si j’admets que a + x = b est une formule, au même titre que l’idée, et appartient au patrimoine commun de l’humanité, mais si j’utilise une combinaison de plusieurs de ces formules pour obtenir un résultat précis : le fonctionnement d’un programme : n’est-on pas alors dans l’ordre de l’expression d’une idée, et, en conséquence, revendiquer un droit au même titre que la propriété intellectuelle sur l’expression littéraire ? Il va de soi que pour les défenseurs du logiciel libre cette combinaison de plusieurs formules reste dans le domaine du patrimoine de l’humanité après tout, ces modèles utilisent des opérations fondamentales sur des chiffres (données) et jusqu’à présent les chiffres, nombres ne sont pas des expressions appartenant à quelqu’un.
"La technique du recombinatoire" (CAE) est utilisée avec perfection par le logiciel libre ; il est vrai que cette technique pose, à nouveau, la question plus fondamentale, et sur laquelle repose en grande partie notre société, de l’idée et de son/ses expressions qui en découlent. Stallman, fondateur du logiciel libre, en est le révélateur. Et il ne nous reste plus qu’à comprendre ce qu’il nous montre du doigt.
Pour finir : le logiciel libre accepte, en quelque sorte, que les idées ne soient pas infinies mais transfère la notion d’infini non plus sur une ressource, une matière première (l’idée et son expression) mais sur une communauté qui trouvera toute une série d’adaptation à des environnements spécifiques : utilisateurs, entreprises, gouvernements, etc. Ce qui génère une très grande souplesse, adaptation et conservation dudit programme avec, pour conséquence, la production de standards efficaces. Et nous ne sommes plus très loin des modèles de conservation et d’adaptation biologiques à des environnements spécifiques.