Quelque chose dans cet article m’échappe : pour faire des mathématiques, il faut bien apprendre par coeur quelques définitions, et quelques théorèmes. Si on ne sait qu’appliquer les théorèmes, on risque de :
être perdu dès que la situation est tant soit peu complexe ;
dire des choses fausses si on ne connaît pas par coeur les hypothèses, et donc les définitions implicites.
Mais peut-être que l’exemple automobile est plus parlant : entre l’automobiliste qui dit « ma voiture ne démarre pas » et celui qui est capable de dire (parce qu’il sait un peu comment cela fonctionne) « ma batterie est à plat », devinez lequel sera le plus rapidement dépanné, et pour le
moindre coût, à panne identique ?
Autre exemple très concret : on ne demande pas à un pilote de ligne de savoir construire un réacteur. mais on lui demande de savoir comment il marche, ie la théorie qui préside à cette construction.
Et donc de reprendre tes exemples : le tireur a des notions théoriques de balistique, le cavalier de soin des animaux, l’écrivain de grammaire. Ce sont des compétences différentes, certes, mais liées : on ne va pas loin, sauf génie particulier avec de la pratique sans théorie.
Dès lors, il n’est peut-être pas inutile que les élèves de CE2 apprennent quelles sont les différentes parties d’un oridinateur, et comment elles s’organisent physiquement. Face à un ordinateur qui rame, ils sauraient ainsi qu’il suffit souvent de vérifier l’utilisation de la RAM, celle du processeur et l’emcomnbrement du réseau pour identifier le problème. Cela demande de la mémoire, du bête par coeur ? L’apprentissage d’instruction, de procédures et de raccourcis clavier aussi. Doit-on les condamner, et ne faire que du Microsoft ou de l’Apple ?
Quelque chose dans cet article m’échappe : pour faire des mathématiques, il faut bien apprendre par coeur quelques définitions, et quelques théorèmes. Si on ne sait qu’appliquer les théorèmes, on risque de :
être perdu dès que la situation est tant soit peu complexe ;
dire des choses fausses si on ne connaît pas par coeur les hypothèses, et donc les définitions implicites.
Mais peut-être que l’exemple automobile est plus parlant : entre l’automobiliste qui dit « ma voiture ne démarre pas » et celui qui est capable de dire (parce qu’il sait un peu comment cela fonctionne) « ma batterie est à plat », devinez lequel sera le plus rapidement dépanné, et pour le
moindre coût, à panne identique ?
Autre exemple très concret : on ne demande pas à un pilote de ligne de savoir construire un réacteur. mais on lui demande de savoir comment il marche, ie la théorie qui préside à cette construction.
Et donc de reprendre tes exemples : le tireur a des notions théoriques de balistique, le cavalier de soin des animaux, l’écrivain de grammaire. Ce sont des compétences différentes, certes, mais liées : on ne va pas loin, sauf génie particulier avec de la pratique sans théorie.
Dès lors, il n’est peut-être pas inutile que les élèves de CE2 apprennent quelles sont les différentes parties d’un oridinateur, et comment elles s’organisent physiquement. Face à un ordinateur qui rame, ils sauraient ainsi qu’il suffit souvent de vérifier l’utilisation de la RAM, celle du processeur et l’emcomnbrement du réseau pour identifier le problème. Cela demande de la mémoire, du bête par coeur ? L’apprentissage d’instruction, de procédures et de raccourcis clavier aussi. Doit-on les condamner, et ne faire que du Microsoft ou de l’Apple ?