Au-delà, chaque auteur se nourrit de la substance contemporaine ; l’auteur observe, note, contemple et lit ses contemporains.
Dans le cas de l’auteur de "99 francs" - vendu à 500 000 exemplaires -, l’idée de ce roman lui a été, me semble-t-il, soufflée par l’auteur des "Particules" ; et plus largement, le simple fait d’évoquer la notion de "plagiat" à l’encontre de M. Frédéric Beigbeder paraît bien irrévérencieux.
N’êtes-vous pas sans savoir que le Comte Lautréamont faisait de la littérature français un flagrant terrain de pillage ; ainsi, comment ne pas noter, dans l’oeuvre de l’écrivain sus-évoqué, des phrases allusives à telle ou telle citation du philosophe Pascal et du moraliste Vauvenargues ? En effet, la littérature mondiale, dans sa profusion, constitue de fait un immense manuscrit qui n’a de cesse de se réécrire.
Ainsi, la seule question légitime, à mon sens, est de savoir, si le lecteur partage un quelconque plaisir ou déplaisir à lire "99 francs".
Au-delà, chaque auteur se nourrit de la substance contemporaine ; l’auteur observe, note, contemple et lit ses contemporains.
Dans le cas de l’auteur de "99 francs" - vendu à 500 000 exemplaires -, l’idée de ce roman lui a été, me semble-t-il, soufflée par l’auteur des "Particules" ; et plus largement, le simple fait d’évoquer la notion de "plagiat" à l’encontre de M. Frédéric Beigbeder paraît bien irrévérencieux.
N’êtes-vous pas sans savoir que le Comte Lautréamont faisait de la littérature français un flagrant terrain de pillage ; ainsi, comment ne pas noter, dans l’oeuvre de l’écrivain sus-évoqué, des phrases allusives à telle ou telle citation du philosophe Pascal et du moraliste Vauvenargues ? En effet, la littérature mondiale, dans sa profusion, constitue de fait un immense manuscrit qui n’a de cesse de se réécrire.
Ainsi, la seule question légitime, à mon sens, est de savoir, si le lecteur partage un quelconque plaisir ou déplaisir à lire "99 francs".