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Critique de la critique - deuxième

15 octobre 2002, 23:32, par Simon

Mon message précédent s’est retrouvé effacé - je ne veux pas savoir pourquoi. Mais comme je suis un type patient, que je n’ai pas l’impression d’avoir injurié qui que ce soit et que j’aime bien qu’on me réponde je reprend, mais en plus court, sans les exemples donc.

Je disais simplement que je ne vois pas, au vu des élements présentés, l’accusation de plagiat est fortement capillo-tractée. Le sujet est le même, mais la dénonciation de la société de consommation est un sujet à la mode. D’autre part, la posture du héros crachant sur son ancien milieu et système de référence est fréquente en littérature.

Quant au citations comparatives tirées par M. Laymé, elles ne me convainquent pas. En effet, la plupart ne sont que des extensions de lieux communs liés au monde de la pub (le sexe, le fric...). Il aurait été étonnant de ne pas les trouver chez nos deux auteurs, d’autant que leurs écritures sont très différentes. Je continue ensuite à trouver de mauvaise fois un procédé qui crier au plagiat en se basant simplement sur quelques expressions ou métaphores communes : de cette manière, vous arriverez TOUJOURS à prouver le plagiat, quelques soient les deux ouvrages que vous considérez.

En conclusion, je ne pense pas qu’on puisse parler de plagiat. L’intérêt principal du livre de Beigbeder n’est pas le fond critique, qui ne va pas bien loin, mais la forme corosive, avec ce style utilise le langage de la pub dans le roman. Au vu des extraits proposé, le bouquin de Gendrin ne me semble ni très poussé sur le contenu (comme l’a dit quelqu’un sur ce forum, mieux vaut lire Chomsky) ni très puissant sur la forme (qualité indéniable de Beigbeder)

dans "99 francs", on lit à peu près ceci : "vous allez commencer par me détester puis vous finirez par haïr le système qui m’a créé" pas si con, ce Beig. Plutôt lucide, même, dans le rôle de son propre fossoyeur.