Tu parles de "petits indépendants" sans rire... il n’y a rien d’indépendant dans un marché, quel qu’il soit, surtout pas les petits,
C’était uniquement par démagogie :)) (Tu sais le coup des grandes surfaces et le petit libraire de quartier...)
Tu déplaces complètement le problème. En l’occurrence, la distribution par le Net est actuellement totalement inopérante. Et la promo sur le Net, tu sais très bien sans doute ce qu’elle vaut. Alors... Paradoxe ?
Oui paradoxe car le Net est construit petit à petit avec des logiques antagonistes. Je ne crois pas que la distribution soit inopérante. Il faudrait distinguer suivant les produits (voyages, services, biens culturels).
Pour la promo, il ne faut pas oublier que tout le burn-cash des start-up a financé la presse-en-ligne, (et qui dit + de presse, dit + de démocratie). Non sérieusement, si tu parles des achats provoqués par la pub, on est bien d’accord. Mais la promotion s’applique également à l’événement (occuper l’espace médiatique), et le Net n’est souvent que le décalque de l’entertainment, le prolongement de la promo (on peut le regretter, ou ruser). Le Net n’est pas hermétique, et en tant que support décentralisé (réseau de réseaux), la promotion n’est pas de la même nature (communication individuelle / masse).
Dans le domaine de la musique, toutes les tentatives de distribution sur le Net se sont soldées par de lamentables échecs...
Non, tu fais comme si les tentatives de Sony, Vivendi étaient les seules. Et Napster, kaaza ? Il s’agit d’un succès de distribution (mondial) reposant sur les utilisateurs. Ok, on a ici affaire à du dumping, et du parasitage, dans le sens où les produits ne le sont pas par les diffuseurs. On peut donc dire que les tentatives de diffusion payante mises en place par les Majors sont des échecs, de là à parler de la Musique...
Pourquoi n’en serait-il pas de même dans l’édition ?
A priori, je n’en sais rien ! Mais je crois que a) ce n’’est pas le même marché, b) ce n’est pas le même produit. On devrait poser la question : "qu’est-ce qu’un livre ?". Si on regarde uniquement la matérialité, on va répondre un ensemble de feuilles imprimées. Cela a son importance, car dans l’acte d’achat (collection, cadeau, etc.) ou l’utilisation (presse papier, herbier) l’objet peut être dissocier de sa finalité (lecture). Il y a même des livres pour lesquels cet aspect est le plus important (reproduction d’oeuvres d’art par exemple). Si maintenant, on entend pas livre : ensemble de signes avec du sens, le support numérique convient (meilleur stockage, pour la place, le coût, la conservation). Et l’on peut imaginer que des imprimeurs (et non des éditeurs) offrent, en ligne, le service de fabrication (pour ceux qui préfèrent lire sur du papier ou désirent avoir un objet).
Il y a bien paradoxe, j’y reviens, car la possibilité offerte par la Net, déjà en acte, semble inefficace : 1) l’auteur n’est pas rémunéré, 2) son oeuvre n’est pas lue. Bon, le (2) se discute très sérieusement,il suffit de regarder le nombre d’ouvrages à sortir tous les ans. Ensuite le (1) pose très clairement le problème de la finalité, et il faut ici distinguer suivant le type d’ouvrage. Pour les publications scientifiques, au sens large, la finalité n’est pas économique. La motivation est celle de la connaissance, sauf pour la contrefaçon ("penseurs" médiatiques). D’autre part, notre ami l’auteur, ce créateur, n’est pas pour autant en dehors de l’activité libérale. Reste donc celui qui veut vivre de ses écrits, que nous appellerons publicistes.
C’est pourquoi ce dernier parle du "dogme de la gratuité", et du "droit d’auteur qui préoccupe les français sur Internet".
Dans le domaine des médocs, c’est les brevets qui posent problème, pas la commercialisation/distribution. Là, on parle d’édition, de diffusion de produits culturels. C’est deux systèmes de distribution qui s’affrontent.
Oui mais le brevet est le moyen de conserver un monopole de distribution (et de commercialisation). C’est pourquoi, la question qui surgit avec la musique est la question légale (qui a la propriété et le droit de diffuser ?)
Or c’était un peu l’utopie qui se profilait dans ton article, quand même, hein. Recentre le débat, merde !
Ce n’est pas une utopie (non lieu), mais en acte sur le Net. Ici, un how-to-wootoo...Soyons pragmatiques, kamarade ! :))
Tu parles de "petits indépendants" sans rire... il n’y a rien d’indépendant dans un marché, quel qu’il soit, surtout pas les petits,
C’était uniquement par démagogie :)) (Tu sais le coup des grandes surfaces et le petit libraire de quartier...)
Tu déplaces complètement le problème. En l’occurrence, la distribution par le Net est actuellement totalement inopérante. Et la promo sur le Net, tu sais très bien sans doute ce qu’elle vaut. Alors... Paradoxe ?
Oui paradoxe car le Net est construit petit à petit avec des logiques antagonistes. Je ne crois pas que la distribution soit inopérante. Il faudrait distinguer suivant les produits (voyages, services, biens culturels).
Pour la promo, il ne faut pas oublier que tout le burn-cash des start-up a financé la presse-en-ligne, (et qui dit + de presse, dit + de démocratie). Non sérieusement, si tu parles des achats provoqués par la pub, on est bien d’accord. Mais la promotion s’applique également à l’événement (occuper l’espace médiatique), et le Net n’est souvent que le décalque de l’entertainment, le prolongement de la promo (on peut le regretter, ou ruser). Le Net n’est pas hermétique, et en tant que support décentralisé (réseau de réseaux), la promotion n’est pas de la même nature (communication individuelle / masse).
Dans le domaine de la musique, toutes les tentatives de distribution sur le Net se sont soldées par de lamentables échecs...
Non, tu fais comme si les tentatives de Sony, Vivendi étaient les seules. Et Napster, kaaza ? Il s’agit d’un succès de distribution (mondial) reposant sur les utilisateurs. Ok, on a ici affaire à du dumping, et du parasitage, dans le sens où les produits ne le sont pas par les diffuseurs. On peut donc dire que les tentatives de diffusion payante mises en place par les Majors sont des échecs, de là à parler de la Musique...
Pourquoi n’en serait-il pas de même dans l’édition ?
A priori, je n’en sais rien ! Mais je crois que a) ce n’’est pas le même marché, b) ce n’est pas le même produit. On devrait poser la question : "qu’est-ce qu’un livre ?". Si on regarde uniquement la matérialité, on va répondre un ensemble de feuilles imprimées. Cela a son importance, car dans l’acte d’achat (collection, cadeau, etc.) ou l’utilisation (presse papier, herbier) l’objet peut être dissocier de sa finalité (lecture). Il y a même des livres pour lesquels cet aspect est le plus important (reproduction d’oeuvres d’art par exemple). Si maintenant, on entend pas livre : ensemble de signes avec du sens, le support numérique convient (meilleur stockage, pour la place, le coût, la conservation). Et l’on peut imaginer que des imprimeurs (et non des éditeurs) offrent, en ligne, le service de fabrication (pour ceux qui préfèrent lire sur du papier ou désirent avoir un objet).
Il y a bien paradoxe, j’y reviens, car la possibilité offerte par la Net, déjà en acte, semble inefficace : 1) l’auteur n’est pas rémunéré, 2) son oeuvre n’est pas lue. Bon, le (2) se discute très sérieusement,il suffit de regarder le nombre d’ouvrages à sortir tous les ans. Ensuite le (1) pose très clairement le problème de la finalité, et il faut ici distinguer suivant le type d’ouvrage. Pour les publications scientifiques, au sens large, la finalité n’est pas économique. La motivation est celle de la connaissance, sauf pour la contrefaçon ("penseurs" médiatiques). D’autre part, notre ami l’auteur, ce créateur, n’est pas pour autant en dehors de l’activité libérale. Reste donc celui qui veut vivre de ses écrits, que nous appellerons publicistes.
C’est pourquoi ce dernier parle du "dogme de la gratuité", et du "droit d’auteur qui préoccupe les français sur Internet".
Dans le domaine des médocs, c’est les brevets qui posent problème, pas la commercialisation/distribution. Là, on parle d’édition, de diffusion de produits culturels. C’est deux systèmes de distribution qui s’affrontent.
Oui mais le brevet est le moyen de conserver un monopole de distribution (et de commercialisation). C’est pourquoi, la question qui surgit avec la musique est la question légale (qui a la propriété et le droit de diffuser ?)
Or c’était un peu l’utopie qui se profilait dans ton article, quand même, hein. Recentre le débat, merde !
Ce n’est pas une utopie (non lieu), mais en acte sur le Net. Ici, un how-to-wootoo...Soyons pragmatiques, kamarade ! :))
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