Désolé les kids, mais je pense que l’ami TC est dans le vrai.
Le probleme du copyright n’est pas un probleme simple que l’on peut écarter d’un revers de la main en disant que c’est la faute des majors qui sont des méchants capitalistes.
Que la production d’oeuvres difficiles soit un effet de bord de la production de merde (une application du trick-down effect cher aux economistes liberaux) est une chose, et donc qu’ils produisent de la qualité est un peu par hasard, mais c’est un fait. Accessoirement, s’ils pouvaient se faire du fric avec le talent, ils le feraient. Même si l’offre précède toujours la demande, elle ne peut perdurer que si la demande suit. SI vraiment, il n’y avait pas un appel d’air pour la daube, TF1 serait serait ruiné depuis longtemps.
Ensuite, il faut le dire et le répéter : faire qchose coute de l’argent. A fortiori faire un film. Etant donné que le public (à commencer par moi) aime bien les films à grand spectacle, il est necessaire d’allonger le fric avant même de commencer. Ce qui implique d’avoir des relations avec des gens qui savent trouver de l’argent (les producteurs). Faire un pacte avec le diable comme disent les editorialistes. Cher Lirresponsable, tu sais aussi bien que moi, que ça coute presque rien de relaister un clip de 1 minute chez soi en se filmant en train de faire le mariole devant la webcam. Mais dès qu’on se dit et si je filmais une poursuite en voiture avec 50 figurants, que je veuille le distribuer en salle (et pas une fois de temps en temps durant un festival pour 15 personnes), on se rend compte que
il faudrait payer les gens, le matériel ...
Eventuellement les gens qui font la promo
Que pendant le temps où je tournerais, il faudrait que je mange
Etc ...
Au bout du compte : il faut du fric. Même les gens qui font dans le difficile ont besoin de fric.
En France, il y a l’avance sur recette, qui est un systeme hypocrite qui consiste à filer du blé à des films à la fois chiants, déjà usés, et au final inutiles, en faisant semblant de ne pas passer par le circuit commercial. Mais sur le fond, c’est pareil.
A partir de ce moment là, si du fric a été engagé, même par des crapules, et même pour de mauvaises raisons, on peut se dire qu’il est un peu normal que ces gens là rentrent dans leur fond, voire fassent des bénéfices. Ensuite evidemment, on peut discuter pour savoir si le marché des VHS/DVD est très sain, et si le blé collecté par ce biais n’est pas très excedentaire par rapport à l’apport initial, et si ce marché ne produit pas presque essentiellement les bonnes grosses merdes qui de toutes façon sont déjà rentrées dans leurs frais. Il faut donc discuter au cas par cas.
Et il est vrai, d’un autre coté, qu’il y a une situation de fait : la duplication pirate CD/DVD est en pleine expansion (ce qui n’empeche pas les majors de faire d’ailleurs des bénéfices).
Et je partage l’avis de TC selon laquelle on prend des vessies pour des lanternes en ce qui concerne les capacités d’internet à changer le monde (et pas seulement au niveau de la production/diffusion des oeuvres numériques). Il serait temps de laisser les chevilles se dégonfler et de voir ce qu’est réellement le net pas seulement ce qu’il pourrait etre si tout le monde etait gentil et super cool.
A ce propos, cher TC, ne voudrais tu pas écrire un article sur les points que tu évoques ? On pourrait le co-écrire, puisque le sujet m’interesse grandement aussi.
Désolé les kids, mais je pense que l’ami TC est dans le vrai.
Le probleme du copyright n’est pas un probleme simple que l’on peut écarter d’un revers de la main en disant que c’est la faute des majors qui sont des méchants capitalistes.
Que la production d’oeuvres difficiles soit un effet de bord de la production de merde (une application du trick-down effect cher aux economistes liberaux) est une chose, et donc qu’ils produisent de la qualité est un peu par hasard, mais c’est un fait. Accessoirement, s’ils pouvaient se faire du fric avec le talent, ils le feraient. Même si l’offre précède toujours la demande, elle ne peut perdurer que si la demande suit. SI vraiment, il n’y avait pas un appel d’air pour la daube, TF1 serait serait ruiné depuis longtemps.
Ensuite, il faut le dire et le répéter : faire qchose coute de l’argent. A fortiori faire un film. Etant donné que le public (à commencer par moi) aime bien les films à grand spectacle, il est necessaire d’allonger le fric avant même de commencer. Ce qui implique d’avoir des relations avec des gens qui savent trouver de l’argent (les producteurs). Faire un pacte avec le diable comme disent les editorialistes. Cher Lirresponsable, tu sais aussi bien que moi, que ça coute presque rien de relaister un clip de 1 minute chez soi en se filmant en train de faire le mariole devant la webcam. Mais dès qu’on se dit et si je filmais une poursuite en voiture avec 50 figurants, que je veuille le distribuer en salle (et pas une fois de temps en temps durant un festival pour 15 personnes), on se rend compte que
Au bout du compte : il faut du fric. Même les gens qui font dans le difficile ont besoin de fric.
En France, il y a l’avance sur recette, qui est un systeme hypocrite qui consiste à filer du blé à des films à la fois chiants, déjà usés, et au final inutiles, en faisant semblant de ne pas passer par le circuit commercial. Mais sur le fond, c’est pareil.
A partir de ce moment là, si du fric a été engagé, même par des crapules, et même pour de mauvaises raisons, on peut se dire qu’il est un peu normal que ces gens là rentrent dans leur fond, voire fassent des bénéfices. Ensuite evidemment, on peut discuter pour savoir si le marché des VHS/DVD est très sain, et si le blé collecté par ce biais n’est pas très excedentaire par rapport à l’apport initial, et si ce marché ne produit pas presque essentiellement les bonnes grosses merdes qui de toutes façon sont déjà rentrées dans leurs frais. Il faut donc discuter au cas par cas.
Et il est vrai, d’un autre coté, qu’il y a une situation de fait : la duplication pirate CD/DVD est en pleine expansion (ce qui n’empeche pas les majors de faire d’ailleurs des bénéfices).
Et je partage l’avis de TC selon laquelle on prend des vessies pour des lanternes en ce qui concerne les capacités d’internet à changer le monde (et pas seulement au niveau de la production/diffusion des oeuvres numériques). Il serait temps de laisser les chevilles se dégonfler et de voir ce qu’est réellement le net pas seulement ce qu’il pourrait etre si tout le monde etait gentil et super cool.
A ce propos, cher TC, ne voudrais tu pas écrire un article sur les points que tu évoques ? On pourrait le co-écrire, puisque le sujet m’interesse grandement aussi.
A+