Fait chier, je sais pas quoter avec ce système, et j’ai vraiment pas envie de me lancer dans une discussion stérile. Mais bon, voilà ma réponse à ton ironique prose... quotée n’importe comment, donc. Sorry.
> "De même, publions l’horoscope 2003 de Tessier, et grâce aux bénéfices, nous pourrons publier des thèses de sociologie...Si tu y crois, tant mieux pour toi."
Mais je ne crois en rien... C’est toi qui fais tout un discours théorique sur la "logique capitaliste"... Tu fais là une grande découverte qui t’énerve et t’aveugle : ce que je dis, moi que ce système désole régulièrement (tu éviteras donc de faire passer tes contradicteurs pour des thuriféraires de TF1, sale méthode...), c’est que je ne vois pas en quoi la démagogie actuelle qui voit dans le Réseau une alternative crédible à la distribution classique (pour résumer) apporte quoi que ce soit de vraiment argumenté. J’ai jamais été convaincu, ni par la théorie, ni par la pratique... Et tu ne me prouves rien en maniant encore une fois la sacro-sainte "ironie distanciée"... On s’en branle des horoscopes de Teissier. Mais c’est effectivement une partie du fric qu’ils rapportent qui permet aux éditeurs de publier des trucs exigents. Tu parles de "petits indépendants" sans rire... il n’y a rien d’indépendant dans un marché, quel qu’il soit, surtout pas les petits, en l’occurrence les petits éditeurs sont, sinon absorbés par les gros, au moins dépendants de leurs réseaux de distrib - et tu le dis toi-même, il y a quand même travail de défrichage...
> "en passant garantir la liberté d’expression d’être non vendu avec un petit tirage, une faible distribution et sans promotion c’est mignon :)))."
Tu déplaces complètement le problème. En l’occurrence, la distribution par le Net est actuellement totalement inopérante. Et la promo sur le Net, tu sais très bien sans doute ce qu’elle vaut. Alors... Paradoxe ?
Dans le domaine de la musique, toutes les tentatives de distribution sur le Net se sont soldées par de lamentables échecs... Pourquoi n’en serait-il pas de même dans l’édition ?
>"En transposant "ton" argument : sans les grands labos pharmaceutiques, il n’y a pas de médicaments (et sans Vivendi d’eau potable ?). Tu pars d’une donnée factuelle reposant sur une organisation déterminée pour en faire une quasi loi naturelle. On peut au contraire décider de produire des génériques ou de ne pas respecter les brevets devant des impératifs non financiers. Et un labo a alors meilleur jeu de crier "vous tuez la recherche", plutôt que "vous me flouez de bénéfices"."
Strictement rien à voir... Mais c’était presque bien joué. Dans le domaine des médocs, c’est les brevets qui posent problème, pas la commercialisation/distribution. Là, on parle d’édition, de diffusion de produits culturels. C’est deux systèmes de distribution qui s’affrontent.
> "Heureusement tu es là ! Oui, c’est pourquoi il y a de multiples expériences et tentatives du diffusion électronique. De la pré-vente à l’exposition, à la commande ; y compris chez les grands éditeurs. Réductions des coûts (impression et stocks). On peut d’ailleurs imaginer à terme, le modèle de la VPC (l’ouvrage est imprimé, une fois commandé et payé)."
Bien sûr qu’il y a des expériences ! Toutes ou presque des échecs flagrants (mais là c’est moi qui ironise, ok), soit en termes commerciaux, soit en termes qualitatifs (foutage de gueule que l’édition en ligne). Les boutiques en ligne d’éditeurs ayant déjà pignon sur rue (boutiques, librairies...), c’est totalement autre chose... Ca ne remet rien en cause sur le plan économique et commercial. Or c’était un peu l’utopie qui se profilait dans ton article, quand même, hein. Recentre le débat, merde !
> "Là je ne sais pas si tu as vu, il s’agit de la rubrique "coin des débutants" et l’article parle du divx ;-)."
J’ai pas vu, je suis un abruti de lecteur de base qui s’en branle un peu du rubriquage. Et puis j’accède aux articles par le best-of que je reçois par mail, tu imagines bien qu’un amoureux de TF1 va pas se prendre la tête 107 ans, hein. C’est dur le ouaibe et je suis débutant.
Bon, fuck the bourgeois and the evil merchant, et bonne nuit.
Fait chier, je sais pas quoter avec ce système, et j’ai vraiment pas envie de me lancer dans une discussion stérile. Mais bon, voilà ma réponse à ton ironique prose... quotée n’importe comment, donc. Sorry.
> "De même, publions l’horoscope 2003 de Tessier, et grâce aux bénéfices, nous pourrons publier des thèses de sociologie...Si tu y crois, tant mieux pour toi."
Mais je ne crois en rien... C’est toi qui fais tout un discours théorique sur la "logique capitaliste"... Tu fais là une grande découverte qui t’énerve et t’aveugle : ce que je dis, moi que ce système désole régulièrement (tu éviteras donc de faire passer tes contradicteurs pour des thuriféraires de TF1, sale méthode...), c’est que je ne vois pas en quoi la démagogie actuelle qui voit dans le Réseau une alternative crédible à la distribution classique (pour résumer) apporte quoi que ce soit de vraiment argumenté. J’ai jamais été convaincu, ni par la théorie, ni par la pratique... Et tu ne me prouves rien en maniant encore une fois la sacro-sainte "ironie distanciée"... On s’en branle des horoscopes de Teissier. Mais c’est effectivement une partie du fric qu’ils rapportent qui permet aux éditeurs de publier des trucs exigents. Tu parles de "petits indépendants" sans rire... il n’y a rien d’indépendant dans un marché, quel qu’il soit, surtout pas les petits, en l’occurrence les petits éditeurs sont, sinon absorbés par les gros, au moins dépendants de leurs réseaux de distrib - et tu le dis toi-même, il y a quand même travail de défrichage...
> "en passant garantir la liberté d’expression d’être non vendu avec un petit tirage, une faible distribution et sans promotion c’est mignon :)))."
Tu déplaces complètement le problème. En l’occurrence, la distribution par le Net est actuellement totalement inopérante. Et la promo sur le Net, tu sais très bien sans doute ce qu’elle vaut. Alors... Paradoxe ?
Dans le domaine de la musique, toutes les tentatives de distribution sur le Net se sont soldées par de lamentables échecs... Pourquoi n’en serait-il pas de même dans l’édition ?
>"En transposant "ton" argument : sans les grands labos pharmaceutiques, il n’y a pas de médicaments (et sans Vivendi d’eau potable ?). Tu pars d’une donnée factuelle reposant sur une organisation déterminée pour en faire une quasi loi naturelle. On peut au contraire décider de produire des génériques ou de ne pas respecter les brevets devant des impératifs non financiers. Et un labo a alors meilleur jeu de crier "vous tuez la recherche", plutôt que "vous me flouez de bénéfices"."
Strictement rien à voir... Mais c’était presque bien joué. Dans le domaine des médocs, c’est les brevets qui posent problème, pas la commercialisation/distribution. Là, on parle d’édition, de diffusion de produits culturels. C’est deux systèmes de distribution qui s’affrontent.
> "Heureusement tu es là ! Oui, c’est pourquoi il y a de multiples expériences et tentatives du diffusion électronique. De la pré-vente à l’exposition, à la commande ; y compris chez les grands éditeurs. Réductions des coûts (impression et stocks). On peut d’ailleurs imaginer à terme, le modèle de la VPC (l’ouvrage est imprimé, une fois commandé et payé)."
Bien sûr qu’il y a des expériences ! Toutes ou presque des échecs flagrants (mais là c’est moi qui ironise, ok), soit en termes commerciaux, soit en termes qualitatifs (foutage de gueule que l’édition en ligne). Les boutiques en ligne d’éditeurs ayant déjà pignon sur rue (boutiques, librairies...), c’est totalement autre chose... Ca ne remet rien en cause sur le plan économique et commercial. Or c’était un peu l’utopie qui se profilait dans ton article, quand même, hein. Recentre le débat, merde !
> "Là je ne sais pas si tu as vu, il s’agit de la rubrique "coin des débutants" et l’article parle du divx ;-)."
J’ai pas vu, je suis un abruti de lecteur de base qui s’en branle un peu du rubriquage. Et puis j’accède aux articles par le best-of que je reçois par mail, tu imagines bien qu’un amoureux de TF1 va pas se prendre la tête 107 ans, hein. C’est dur le ouaibe et je suis débutant.
Bon, fuck the bourgeois and the evil merchant, et bonne nuit.
Lisez des livres en papier ! Ca sent meilleur.