Les gars, si vous n’arrivez plus à soigner la typo et l’orthographe, engagez un correcteur...
tu es le bienvenu !
le fait est que seuls les éditeurs garantissent l’existence du livre. Parce qu’ils financent avec les recettes des gros vendeurs les frais d’impression et de distribution des gens qui ne vendront jamais, garantissant ainsi leur liberté d’expression. Donc ce qui tue les éditeurs tue le livre.
Ouais, c’est l’argument classique, que l’on trouve également chez les éditeurs de musique : nous produisons la compile Star Academy qui va financer la musique plus "difficile" que personne n’achète ou n’écoute ; (en passant garantir la liberté d’expression d’être non vendu avec un petit tirage, une faible distribution et sans promotion c’est mignon :))). De même, publions l’horoscope 2003 de Tessier, et grâce aux bénéfices, nous pourrons publier des thèses de sociologie...Si tu y crois, tant mieux pour toi.
En regardant un peu les groupes multimédia ou de communication (livres, disques, films, etc.), marqués par une concentration dans une logique capitaliste (rentabilité, dégager des bénéfices), on constate plutôt une uniformisation du produit (répétition des recettes) et la perturbation des champs (tm) (rôle du modèle médiatique, par exemple, la littérature = les prix littéraires). Quel intérêt d’engager des frais importants pour un produit qui ne sera pas vendu ou a de très faibles chances de dégager un profit (hors alibi cultureux) ?
Pour les (vrais) ouvrages de sciences humaines, par exemple, on se retrouve en général avec des éditeurs spécialisés (petits tirages et prix prohibitifs), d’où un marché de l’occasion (bouquinistes, soldes) et surtout des BU.
Le travail de découverte, de défrichements (tm) est plutôt le fait de petites maisons d’éditions indépendantes. Un auteur reconnu (solvable) passant alors chez les Grands, qui ont les moyens financiers de la distribution, de la promotion, et d’acquisition (cachets, avances pour les producteurs).
Plutôt que de parler des "Editeurs" et du "Livre" et hurler avec les loups, il faut sans doute distinguer suivant les types (de produits) et les logiques de production.
En transposant "ton" argument : sans les grands labos pharmaceutiques, il n’y a pas de médicaments (et sans Vivendi d’eau potable ?). Tu pars d’une donnée factuelle reposant sur une organisation déterminée pour en faire une quasi loi naturelle. On peut au contraire décider de produire des génériques ou de ne pas respecter les brevets devant des impératifs non financiers. Et un labo a alors meilleur jeu de crier "vous tuez la recherche", plutôt que "vous me flouez de bénéfices".
Donc avant de hurler aux loups, on se documente, on se rend évidemment compte que fabriquer des livres, ça demande du papier, que le papier est cher, bien plus cher que les tuyaux du Net.
Heureusement tu es là ! Oui, c’est pourquoi il y a de multiples expériences et tentatives du diffusion électronique. De la pré-vente à l’exposition, à la commande ; y compris chez les grands éditeurs. Réductions des coûts (impression et stocks). On peut d’ailleurs imaginer à terme, le modèle de la VPC (l’ouvrage est imprimé, une fois commandé et payé).
Et que le public potentiel n’est pas obligé d’être cyber-branchouillé pour lire. Le public potentiel, c’est tout le monde.
Oui et TF1 oeuvre au mieux-disant culturel, d’ailleurs c’est dans le cahier des charges et il y a le CSA. Et heureusement, la Grande distribution oeuvre à la diffusion populaire d’oeuvres difficiles (best-sellers + poches du domaine public)...Hum, hum. Plus sérieusement, tu as raison, il y a des bibliothèques (avec parfois un accès Internet).
J’ai lu des articles beaucoup plus fins et argumentés, ici.
Moi aussi ! Et parfois je les imprime pour les lire sur du papier. Là je ne sais pas si tu as vu, il s’agit de la rubrique "coin des débutants" et l’article parle du divx ;-).
Je ne parle pas du couplet sur les majors qui interdisent le director’s cut
Oui mais tu utilises la prétérition, alors je te réponds : la mention du director’s cut est là pour illustrer la place du "producteur" (cinéaste) dans la production, il s’agit d’une industrie (division du travail). Et que donc le discours sur la création (modèle artisanal) est quelque peu faussé. On peut certes, loin de tout manichéisme, réduire tout cela à une question de couilles et de mous du gland.
Salut,
Les gars, si vous n’arrivez plus à soigner la typo et l’orthographe, engagez un correcteur...
tu es le bienvenu !
le fait est que seuls les éditeurs garantissent l’existence du livre. Parce qu’ils financent avec les recettes des gros vendeurs les frais d’impression et de distribution des gens qui ne vendront jamais, garantissant ainsi leur liberté d’expression. Donc ce qui tue les éditeurs tue le livre.
Ouais, c’est l’argument classique, que l’on trouve également chez les éditeurs de musique : nous produisons la compile Star Academy qui va financer la musique plus "difficile" que personne n’achète ou n’écoute ; (en passant garantir la liberté d’expression d’être non vendu avec un petit tirage, une faible distribution et sans promotion c’est mignon :))). De même, publions l’horoscope 2003 de Tessier, et grâce aux bénéfices, nous pourrons publier des thèses de sociologie...Si tu y crois, tant mieux pour toi.
En regardant un peu les groupes multimédia ou de communication (livres, disques, films, etc.), marqués par une concentration dans une logique capitaliste (rentabilité, dégager des bénéfices), on constate plutôt une uniformisation du produit (répétition des recettes) et la perturbation des champs (tm) (rôle du modèle médiatique, par exemple, la littérature = les prix littéraires). Quel intérêt d’engager des frais importants pour un produit qui ne sera pas vendu ou a de très faibles chances de dégager un profit (hors alibi cultureux) ?
Pour les (vrais) ouvrages de sciences humaines, par exemple, on se retrouve en général avec des éditeurs spécialisés (petits tirages et prix prohibitifs), d’où un marché de l’occasion (bouquinistes, soldes) et surtout des BU.
Le travail de découverte, de défrichements (tm) est plutôt le fait de petites maisons d’éditions indépendantes. Un auteur reconnu (solvable) passant alors chez les Grands, qui ont les moyens financiers de la distribution, de la promotion, et d’acquisition (cachets, avances pour les producteurs).
Plutôt que de parler des "Editeurs" et du "Livre" et hurler avec les loups, il faut sans doute distinguer suivant les types (de produits) et les logiques de production.
En transposant "ton" argument : sans les grands labos pharmaceutiques, il n’y a pas de médicaments (et sans Vivendi d’eau potable ?). Tu pars d’une donnée factuelle reposant sur une organisation déterminée pour en faire une quasi loi naturelle. On peut au contraire décider de produire des génériques ou de ne pas respecter les brevets devant des impératifs non financiers. Et un labo a alors meilleur jeu de crier "vous tuez la recherche", plutôt que "vous me flouez de bénéfices".
Donc avant de hurler aux loups, on se documente, on se rend évidemment compte que fabriquer des livres, ça demande du papier, que le papier est cher, bien plus cher que les tuyaux du Net.
Heureusement tu es là ! Oui, c’est pourquoi il y a de multiples expériences et tentatives du diffusion électronique. De la pré-vente à l’exposition, à la commande ; y compris chez les grands éditeurs. Réductions des coûts (impression et stocks). On peut d’ailleurs imaginer à terme, le modèle de la VPC (l’ouvrage est imprimé, une fois commandé et payé).
Et que le public potentiel n’est pas obligé d’être cyber-branchouillé pour lire. Le public potentiel, c’est tout le monde.
Oui et TF1 oeuvre au mieux-disant culturel, d’ailleurs c’est dans le cahier des charges et il y a le CSA. Et heureusement, la Grande distribution oeuvre à la diffusion populaire d’oeuvres difficiles (best-sellers + poches du domaine public)...Hum, hum. Plus sérieusement, tu as raison, il y a des bibliothèques (avec parfois un accès Internet).
J’ai lu des articles beaucoup plus fins et argumentés, ici.
Moi aussi ! Et parfois je les imprime pour les lire sur du papier. Là je ne sais pas si tu as vu, il s’agit de la rubrique "coin des débutants" et l’article parle du divx ;-).
Je ne parle pas du couplet sur les majors qui interdisent le director’s cut
Oui mais tu utilises la prétérition, alors je te réponds : la mention du director’s cut est là pour illustrer la place du "producteur" (cinéaste) dans la production, il s’agit d’une industrie (division du travail). Et que donc le discours sur la création (modèle artisanal) est quelque peu faussé. On peut certes, loin de tout manichéisme, réduire tout cela à une question de couilles et de mous du gland.
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